Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Benaïssa, a réitéré, lundi devant l'Assemblée générale de l'ONU, l'engagement du Maroc à aller de l'avant en vue d'une solution définitive à la question du Sahara dans le cadre de la souveraineté du Royaume et sur la base de l'Initiative d'autonomie laquelle, a-t-il dit, a enclenché la dynamique de négociations en cours sous l'égide des Nations unies.
Le Maroc, qui a participé de bonne foi et avec un esprit constructif à deux rounds de négociations sur le Sahara, a rappelé M. Benaïssa, "réitère son engagement d'aller de l'avant dans ce processus, en vue de parvenir à une solution définitive à ce différend dans le cadre de la souveraineté nationale du Royaume et de son intégrité territoriale, ainsi que sur la base de l'Initiative d'autonomie, en tant qu'ultime objectif de ce processus de négociations et en tant qu'offre ouverte, flexible et indivisible".
"L'Initiative marocaine a ouvert des perspectives prometteuses en vue de surmonter l'impasse que connaît ce dossier au niveau onusien, en présentant les fondements d'une solution politique, réaliste, définitive et applicable à un différend régional qui entrave l'édification d'un ensemble maghrébin fort et homogène et interactif avec son environnement géopolitique", a ajouté le ministre, relevant que cette Initiative, fruit de vastes consultations internationales et d'un large processus de délibération sur le plan interne est conforme à la légalité internationale.
Il a rappelé qu'"à la lumière de cette dynamique positive, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1754, qui a constitué une rupture avec les approches et les propositions antérieures dans le traitement de ce dossier, puisqu'il a appelé à la négociation, en prenant en compte les récents développements, notamment l'Initiative marocaine et les efforts du Maroc qualifiés, à cet effet, par le Conseil de sécurité de +sérieux et crédibles+".
"La question du Sahara marocain, l'un des différends régionaux de longue durée en Afrique, connaît un tournant historique important à la suite du lancement des négociations de Manhasset", a, en outre, affirmé M. Benaïssa.
Après avoir rappelé que la présente session de l'Assemblée générale se tient à la veille de la célébration du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et de l'envoi de la première mission onusienne de maintien de la paix, il a souligné, par ailleurs, la disposition du Maroc à participer aux efforts visant la consécration d'un consensus international concernant les concepts des droits de l'Homme afin qu'ils ne fassent plus l'objet de confrontation et d'opposition, mais plutôt de coopération et de concertation.
"Ces concepts ne sauraient, en effet, demeurer de simples valeurs universelles, mais devraient se traduire en réalités concrètes, prenant en considération la diversité et l'indivisibilité des droits de l'Homme", a dit M. Benaïssa.
Dans ce contexte, a-t-il rappelé, le Maroc a proposé, en mars dernier, au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, l'adoption d'une Déclaration internationale relative à l'éducation et à la formation dans le domaine de la culture des droits de l'Homme, formant le voeu que ce projet puisse bénéficier de l'appui de tous les Etats afin de constituer une contribution précieuse pour la commémoration du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.
Evoquant l'action de l'ONU en matière de maintien de la paix, il a indiqué que le Maroc a été l'un des pionniers à contribuer aux efforts de l'ONU dans ce domaine, rappelant que depuis 1960, le Royaume a contribué avec plus de 50.000 hommes à 13 opérations de maintien de la paix déployées dans quatre continents.
"Grâce à leurs sacrifices et à leur défense des principes de l'ONU, les Forces Armées Royales ont contribué, avec l'ensemble des casques bleus, à l'obtention, à deux reprises, par notre Organisation du Prix Nobel de la Paix", a affirmé le ministre.
A partir de son expérience et de son expertise sur le terrain, le Royaume estime que le moment est opportun pour rechercher les voies et moyens à même de renforcer la base juridique et le cadre organisationnel des opérations de maintien de la paix, a-t-il ajouté, soulignant que l'objectif est de "prendre en considération les évolutions de ces opérations et le besoin de l'amélioration des conditions de leur déploiement et l'activité de ses membres".
"A cet effet, le Royaume du Maroc propose la tenue, l'année prochaine, d'une réunion de haut niveau, afin d'examiner cette question sous tous ses aspects et adopter des recommandations susceptibles d'élaborer des normes nouvelles et des mécanismes de travail avancés. Ceci permettra de garantir l'efficacité de ces opérations, l'élargissement de leurs règles de participation, et d'éviter certains événements tragiques touchant à la protection des civils durant les conflits armés ou certaines pratiques immorales isolées", a assuré M. Benaïssa.
Abordant les liens historiques, humains et religieux qui lient le Maroc aux autres Etats africains, le ministre a rappelé que le Royaume a fait de ses relations avec les pays d'Afrique "l'une des priorités de sa politique étrangère, sur la base des principes de respect mutuel, de la solidarité agissante, de la coopération fructueuse et de l'adhésion constructive aux initiatives régionales et aux stratégies internationales élaborées en faveur du Continent".
Il a indiqué qu'outre les programmes de développement s'inscrivant dans le cadre de la coopération Sud-Sud et des diverses opérations de solidarité avec les Etats africains, la première Conférence africaine sur le développement humain, s'est tenue en avril dernier à Rabat, afin de mettre en place une stratégie complémentaire visant la satisfaction des besoins particuliers de l'Afrique dans la perspective de la concrétisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
M. Benaïsssa a, dans ce sens, souhaité que le rapport qui sera présenté à cette session de l'Assemblée générale par le Secrétaire général sur "les causes des conflits et la promotion de la paix et du développement durable de l'Afrique" formule des recommandations pratiques et une vision politique claire, à même de renforcer les piliers de la stabilité, de la paix et de la sécurité dans le Continent, la consolidation de la démocratie et des droits de l'Homme, le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats Africains et le règlement pacifique des différends sur la base du bon voisinage.
Concernant le Moyen-Orient, il a souligné que "les circonstances difficiles que traverse cette région requièrent le déploiement d'intenses efforts en vue de mettre un terme à un long et difficile conflit, causant la souffrance des peuples depuis plus d'un demi siècle".
"Le Maroc, qui suit de près toutes ces évolutions, réitère de nouveau la nécessité impérieuse de ressusciter le processus de paix au Moyen-Orient, selon une approche globale et sur la base des accords signés entre les parties, y compris la Feuille de Route et l'Initiative arabe de paix", a indiqué M.
Benaïssa Il a ajouté que cette initiative représente "un choix stratégique, traduisant la volonté sincère des Etats arabes pour la recherche d'une paix juste et durable au Moyen-Orient, garantissant les droits nationaux du peuple palestinien, y compris son droit d'établir son Etat indépendant avec pour capitale Al-Qods Asharif, ainsi que le retrait des territoires arabes occupés, de façon à permettre aux Etats et aux peuples de la région de vivre en paix et en sécurité".
"Le Maroc nourrit l'espoir que la Conférence internationale sur le Moyen- Orient, prévue à la fin de cette année, puisse aboutir à des résultats positifs", a-t-il dit, rappelant que le Royaume, qui préside le Comité Al-Qods en la Personne de SM le Roi Mohammed VI, "insiste de nouveau sur la nécessité de respecter le statut particulier de la ville Sainte d'Al-Qods et de préserver son identité civilisationnelle et spirituelle".
Il a, à cet égard, rappelé que SM le Roi Mohammed VI a toujours veillé à attirer l'attention de l'Organisation des Nations unies et à s'adresser aux acteurs influents demandant leurs bons offices pour mettre un terme aux fouilles archéologiques illégales autour de la Mosquée bénie d'Al-Aqsa.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que "le Maroc suit avec une grande préoccupation la situation difficile que connaît l'Irak frère et appelle les différents courants et groupes à faire prévaloir la sagesse, la clairvoyance, le dialogue et la réconciliation nationale, dans le but de préserver la souveraineté de l'Irak, son intégrité territoriale et d'éliminer le cycle de la violence qui menace sa stabilité et sa sécurité".
Face aux multiples défis auxquels le monde est confronté, M. Benaïssa a souligné la nécessité d'édifier des institutions multilatérales efficientes capables d'établir une coopération efficace et coordonnée entre les Etats et de créer une cohérence et une synergie entre les diverses initiatives nationales et régionales.
"C'est dans cette optique qu'émerge l'importance cruciale d'une Organisation des Nations unies plus forte, jouissant de la confiance et de l'engagement des Etats membres et de leur soutien pour qu'elle puisse réussir son programme de réforme", a-t-il estimé.
New York (Nations unies), 01/10/07-MAP.
Le Maroc, qui a participé de bonne foi et avec un esprit constructif à deux rounds de négociations sur le Sahara, a rappelé M. Benaïssa, "réitère son engagement d'aller de l'avant dans ce processus, en vue de parvenir à une solution définitive à ce différend dans le cadre de la souveraineté nationale du Royaume et de son intégrité territoriale, ainsi que sur la base de l'Initiative d'autonomie, en tant qu'ultime objectif de ce processus de négociations et en tant qu'offre ouverte, flexible et indivisible".
"L'Initiative marocaine a ouvert des perspectives prometteuses en vue de surmonter l'impasse que connaît ce dossier au niveau onusien, en présentant les fondements d'une solution politique, réaliste, définitive et applicable à un différend régional qui entrave l'édification d'un ensemble maghrébin fort et homogène et interactif avec son environnement géopolitique", a ajouté le ministre, relevant que cette Initiative, fruit de vastes consultations internationales et d'un large processus de délibération sur le plan interne est conforme à la légalité internationale.
Il a rappelé qu'"à la lumière de cette dynamique positive, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1754, qui a constitué une rupture avec les approches et les propositions antérieures dans le traitement de ce dossier, puisqu'il a appelé à la négociation, en prenant en compte les récents développements, notamment l'Initiative marocaine et les efforts du Maroc qualifiés, à cet effet, par le Conseil de sécurité de +sérieux et crédibles+".
"La question du Sahara marocain, l'un des différends régionaux de longue durée en Afrique, connaît un tournant historique important à la suite du lancement des négociations de Manhasset", a, en outre, affirmé M. Benaïssa.
Après avoir rappelé que la présente session de l'Assemblée générale se tient à la veille de la célébration du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et de l'envoi de la première mission onusienne de maintien de la paix, il a souligné, par ailleurs, la disposition du Maroc à participer aux efforts visant la consécration d'un consensus international concernant les concepts des droits de l'Homme afin qu'ils ne fassent plus l'objet de confrontation et d'opposition, mais plutôt de coopération et de concertation.
"Ces concepts ne sauraient, en effet, demeurer de simples valeurs universelles, mais devraient se traduire en réalités concrètes, prenant en considération la diversité et l'indivisibilité des droits de l'Homme", a dit M. Benaïssa.
Dans ce contexte, a-t-il rappelé, le Maroc a proposé, en mars dernier, au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, l'adoption d'une Déclaration internationale relative à l'éducation et à la formation dans le domaine de la culture des droits de l'Homme, formant le voeu que ce projet puisse bénéficier de l'appui de tous les Etats afin de constituer une contribution précieuse pour la commémoration du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.
Evoquant l'action de l'ONU en matière de maintien de la paix, il a indiqué que le Maroc a été l'un des pionniers à contribuer aux efforts de l'ONU dans ce domaine, rappelant que depuis 1960, le Royaume a contribué avec plus de 50.000 hommes à 13 opérations de maintien de la paix déployées dans quatre continents.
"Grâce à leurs sacrifices et à leur défense des principes de l'ONU, les Forces Armées Royales ont contribué, avec l'ensemble des casques bleus, à l'obtention, à deux reprises, par notre Organisation du Prix Nobel de la Paix", a affirmé le ministre.
A partir de son expérience et de son expertise sur le terrain, le Royaume estime que le moment est opportun pour rechercher les voies et moyens à même de renforcer la base juridique et le cadre organisationnel des opérations de maintien de la paix, a-t-il ajouté, soulignant que l'objectif est de "prendre en considération les évolutions de ces opérations et le besoin de l'amélioration des conditions de leur déploiement et l'activité de ses membres".
"A cet effet, le Royaume du Maroc propose la tenue, l'année prochaine, d'une réunion de haut niveau, afin d'examiner cette question sous tous ses aspects et adopter des recommandations susceptibles d'élaborer des normes nouvelles et des mécanismes de travail avancés. Ceci permettra de garantir l'efficacité de ces opérations, l'élargissement de leurs règles de participation, et d'éviter certains événements tragiques touchant à la protection des civils durant les conflits armés ou certaines pratiques immorales isolées", a assuré M. Benaïssa.
Abordant les liens historiques, humains et religieux qui lient le Maroc aux autres Etats africains, le ministre a rappelé que le Royaume a fait de ses relations avec les pays d'Afrique "l'une des priorités de sa politique étrangère, sur la base des principes de respect mutuel, de la solidarité agissante, de la coopération fructueuse et de l'adhésion constructive aux initiatives régionales et aux stratégies internationales élaborées en faveur du Continent".
Il a indiqué qu'outre les programmes de développement s'inscrivant dans le cadre de la coopération Sud-Sud et des diverses opérations de solidarité avec les Etats africains, la première Conférence africaine sur le développement humain, s'est tenue en avril dernier à Rabat, afin de mettre en place une stratégie complémentaire visant la satisfaction des besoins particuliers de l'Afrique dans la perspective de la concrétisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
M. Benaïsssa a, dans ce sens, souhaité que le rapport qui sera présenté à cette session de l'Assemblée générale par le Secrétaire général sur "les causes des conflits et la promotion de la paix et du développement durable de l'Afrique" formule des recommandations pratiques et une vision politique claire, à même de renforcer les piliers de la stabilité, de la paix et de la sécurité dans le Continent, la consolidation de la démocratie et des droits de l'Homme, le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats Africains et le règlement pacifique des différends sur la base du bon voisinage.
Concernant le Moyen-Orient, il a souligné que "les circonstances difficiles que traverse cette région requièrent le déploiement d'intenses efforts en vue de mettre un terme à un long et difficile conflit, causant la souffrance des peuples depuis plus d'un demi siècle".
"Le Maroc, qui suit de près toutes ces évolutions, réitère de nouveau la nécessité impérieuse de ressusciter le processus de paix au Moyen-Orient, selon une approche globale et sur la base des accords signés entre les parties, y compris la Feuille de Route et l'Initiative arabe de paix", a indiqué M.
Benaïssa Il a ajouté que cette initiative représente "un choix stratégique, traduisant la volonté sincère des Etats arabes pour la recherche d'une paix juste et durable au Moyen-Orient, garantissant les droits nationaux du peuple palestinien, y compris son droit d'établir son Etat indépendant avec pour capitale Al-Qods Asharif, ainsi que le retrait des territoires arabes occupés, de façon à permettre aux Etats et aux peuples de la région de vivre en paix et en sécurité".
"Le Maroc nourrit l'espoir que la Conférence internationale sur le Moyen- Orient, prévue à la fin de cette année, puisse aboutir à des résultats positifs", a-t-il dit, rappelant que le Royaume, qui préside le Comité Al-Qods en la Personne de SM le Roi Mohammed VI, "insiste de nouveau sur la nécessité de respecter le statut particulier de la ville Sainte d'Al-Qods et de préserver son identité civilisationnelle et spirituelle".
Il a, à cet égard, rappelé que SM le Roi Mohammed VI a toujours veillé à attirer l'attention de l'Organisation des Nations unies et à s'adresser aux acteurs influents demandant leurs bons offices pour mettre un terme aux fouilles archéologiques illégales autour de la Mosquée bénie d'Al-Aqsa.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que "le Maroc suit avec une grande préoccupation la situation difficile que connaît l'Irak frère et appelle les différents courants et groupes à faire prévaloir la sagesse, la clairvoyance, le dialogue et la réconciliation nationale, dans le but de préserver la souveraineté de l'Irak, son intégrité territoriale et d'éliminer le cycle de la violence qui menace sa stabilité et sa sécurité".
Face aux multiples défis auxquels le monde est confronté, M. Benaïssa a souligné la nécessité d'édifier des institutions multilatérales efficientes capables d'établir une coopération efficace et coordonnée entre les Etats et de créer une cohérence et une synergie entre les diverses initiatives nationales et régionales.
"C'est dans cette optique qu'émerge l'importance cruciale d'une Organisation des Nations unies plus forte, jouissant de la confiance et de l'engagement des Etats membres et de leur soutien pour qu'elle puisse réussir son programme de réforme", a-t-il estimé.
New York (Nations unies), 01/10/07-MAP.
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