121 députés britanniques soutiennent l'initiative pour l'autonomie au Sahara. Les députés, membres de la Chambre des communes et qui représentent l'ensemble de la classe politique britannique, ont adressé une motion en ce sens au gouvernement de Gordon Brown.L'Initiative marocaine pour l'autonomie au Sahara gagne de plus en plus d'appui, et non des moindres. 121 députés, membres de la Chambre des communes, du Parlement britannique ont annoncé officiellement leur soutien à l'initiative marocaine. Les membres de la Chambre basse du Parlement britannique qui ont signé cette motion soulignent avoir accueilli «favorablement l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie au Sahara». Cette initiative, affirment-ils, «offre l'opportunité de répondre aux revendications des séparatistes, en garantissant à tous les Sahraouis (…) un rôle important dans les instances et institutions de la région, tout en reconnaissant la souveraineté et l'intégrité territoriale du Maroc». Le nombre des signataires et leur qualité renseignent sur l'intérêt que porte la classe politique britannique à la question et le sérieux avec lequel elle considère l'initiative marocaine.En effet, le nombre des signatures et en lui-même est un indicateur important. Les 121 signatures représentent «un nombre record sans précédent dans une initiative pareille entreprise par les députés», affirme un observateur de la chose politique au Royaume-Uni. Et ce, d'autant plus que cette motion fédère les représentants de toutes les tendances du spectre politique dans ce pays. Les signataires de la motion représentent, en effet, toutes les formations politiques, celle au pouvoir, les Travaillistes, ainsi que l'opposition des Conservateurs ainsi que d'autres partis.Concrètement, la motion a été soumise à la signature des députés britanniques du 15 mai dernier jusqu'au 15 octobre. Elle a été paraphée par 80 membres du Parti conservateur actuellement la plus grande formation de l'opposition et 31 députés du Parti travailliste aux commandes. Le document a été également signé par 7 députés appartenant au Parti libéral démocrate et par d'autres députés représentant le Parti unioniste irlandais, le Parti Plaid Cymru et le Parti social démocrate travailliste. De même, la motion de soutien à l'Initiative marocaine d'autonomie pour les provinces du sud a recueilli le soutien d'importantes personnalités. Parmi les signataires de la motion figurent des membres du Shadow Cabinet ou le gouvernement de l'ombre formé par l'opposition conservatrice. Il s'agit entre autres de David Davies du département de l'Intérieur, Andrew Mitchell du Département du développement international, Oliver Heald du département des Affaires constitutionnelles, Harp Mark du département de la Défense, Caroline Spelman du département des Communautés et des Conseils communaux et Cheryl Gillan département chargé du Pays de Galles. Les adjoints du chef de file de l'opposition conservatrice, Michael Fabricant, Angela Watkinson et David Evennett, en l'occurrence, ont apposé leur signature au bas du document. Les membres de la Chambre des communes signataires de la motion appellent le gouvernement britannique «à encourager toutes les parties à coopérer avec les efforts des Nations Unies en vue de parvenir à une solution à ce conflit géopolitique» qui a duré plus de trois décennies. À noter que ce n'est pas la première fois que des parlementaires et des figures de proue de la scène politique d'une grande nation soutiennent, en masse, le projet d'autonomie marocain. Aux Etats-Unis, près de 170 congressistes, démocrates et républicains, avaient adressé, il y a quelques mois, une lettre au président Bush, juste avant la réunion du Conseil de sécurité où il devait se prononcer sur la question du Sahara. Les signataires de cette missive demandaient à l'Administration US de soutenir l'initiative marocaine. L'initiative a été suivie d'une autre, non moins importante. En effet et à quelques jours du démarrage du premier round des négociations entre le Maroc et le Polisario, une autre lettre allant dans le même sens, signée par quinze ex-hauts responsables et diplomates de premier ordre américains, a été adressée, mercredi 6 juin, au président George Bush.
ALM 19/10/2007
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