La présidente de l'Association des femmes sahraouies, Mme Keltoum Khayati, a dénoncé, jeudi devant la quatrième Commission de l'ONU, la persistance des manoeuvres algériennes hostiles aux droits légitimes du Maroc.
"Depuis le recouvrement par le Royaume de sa souveraineté sur le Sahara, l'Algérie n'a cessé de déployer tous les moyens pour envenimer les relations bilatérales et contrarier le Maroc dans ses droits légitimes", a déploré Mme Khayati, rappelant que c'est bien "l'Algérie qui a créé le polisario et mis à sa disposition sa diplomatie ses médias et des moyens faramineux pour tenter de faire reconnaître une république chimérique, qui ne dispose d'aucun des éléments constitutifs de l'Etat".
Dénonçant l'implication de l'Algérie dans ce conflit factice, Mme Khayati, qui est également membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), a indiqué que "l'inscription de la question du Sahara marocain dans le cadre de la commission de décolonisation est l'oeuvre de certains pays animés par des considérations géostratégiques et politiques".
En tant que femme qui a subi "souffrances et amertume" dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, l'intervenante a vivement dénoncé "les atrocités commises par le polisario, particulièrement à l'égard des mères et des enfants".
Révélant que "des milliers d'enfants ont été déportés pendant de longues années sans le consentement de leurs parents", Mme Khayati a déclaré que "la séparation des membres de la même famille est vécue par les mères comme une mort lente et une trahison de la part des dirigeants du polisario".
Elle a confié aux membres de la Commission avoir "fui, comme beaucoup d'autres Sahraouis, les camps de Tindouf après avoir découvert la dérive du polisario qui continue depuis plus d'un quart de siècle", exprimant son engagement à défendre, "devant toutes les instances internationales, les victimes contraintes à vivre le calvaire dans les camps de Tindouf, en Algérie".
Evoquant enfin l'initiative marocaine d'autonomie, Mme Khayati a souligné que les négociations directes engagées à Manhasset "sont le fruit des efforts consentis par le Maroc pour trouver une issue favorable à ce conflit".
"La communauté internationale devrait prendre en considération la volonté de la majorité de la population du Sahara, qui espère mettre fin à ce conflit dans le respect de la souveraineté et l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et de clore ce dossier dans le cadre de la légalité internationale sur la base de la réalité et de la légitimité historique".
New York (Nations Unies), 12/10/07-MAP
"Depuis le recouvrement par le Royaume de sa souveraineté sur le Sahara, l'Algérie n'a cessé de déployer tous les moyens pour envenimer les relations bilatérales et contrarier le Maroc dans ses droits légitimes", a déploré Mme Khayati, rappelant que c'est bien "l'Algérie qui a créé le polisario et mis à sa disposition sa diplomatie ses médias et des moyens faramineux pour tenter de faire reconnaître une république chimérique, qui ne dispose d'aucun des éléments constitutifs de l'Etat".
Dénonçant l'implication de l'Algérie dans ce conflit factice, Mme Khayati, qui est également membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), a indiqué que "l'inscription de la question du Sahara marocain dans le cadre de la commission de décolonisation est l'oeuvre de certains pays animés par des considérations géostratégiques et politiques".
En tant que femme qui a subi "souffrances et amertume" dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, l'intervenante a vivement dénoncé "les atrocités commises par le polisario, particulièrement à l'égard des mères et des enfants".
Révélant que "des milliers d'enfants ont été déportés pendant de longues années sans le consentement de leurs parents", Mme Khayati a déclaré que "la séparation des membres de la même famille est vécue par les mères comme une mort lente et une trahison de la part des dirigeants du polisario".
Elle a confié aux membres de la Commission avoir "fui, comme beaucoup d'autres Sahraouis, les camps de Tindouf après avoir découvert la dérive du polisario qui continue depuis plus d'un quart de siècle", exprimant son engagement à défendre, "devant toutes les instances internationales, les victimes contraintes à vivre le calvaire dans les camps de Tindouf, en Algérie".
Evoquant enfin l'initiative marocaine d'autonomie, Mme Khayati a souligné que les négociations directes engagées à Manhasset "sont le fruit des efforts consentis par le Maroc pour trouver une issue favorable à ce conflit".
"La communauté internationale devrait prendre en considération la volonté de la majorité de la population du Sahara, qui espère mettre fin à ce conflit dans le respect de la souveraineté et l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et de clore ce dossier dans le cadre de la légalité internationale sur la base de la réalité et de la légitimité historique".
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