Le nombre de mineurs impliqués dans de graves crimes est supérieur à celui des mineurs victimes des délits de tous genres, selon un bilan de la Gendarmerie nationale.
Les personnes âgées de moins de 18 ans sont de plus en plus impliquées dans de graves délits, autrefois commis, généralement et de par leur nature, par les seules personnes majeures, donc responsables de leurs actes. C’est ce qui ressort du bilan des huit mois de l’année en cours établi par la Gendarmerie nationale sur les mineurs mis en cause dans de graves infractions. En effet, sur 30 878 personnes appréhendées, 1 592 mineurs ont été arrêtés au cours de la même période. Un record si l’on se réfère aux délits commis par ces enfants censés être au devant de l’épanouissement et d’un encadrement parental et social digne de ce nom. Les coups et blessures volontaires avec arme blanche (287 cas), l’émigration clandestine (223 cas), l’association de malfaiteurs (157 cas), les attentats contraires à la décence (53 cas), les atteintes à la pudeur et/ou tentative de violence sur mineur des deux sexes (48 cas), l’usage de stupéfiants (27 cas), les meurtres et infanticides (14 cas), la détention d’armes prohibées (10 cas), la dégradation de biens d’autrui et de l’État (14 cas)… pour ne citer que ces délits. Les chiffres avancés par la Gendarmerie nationale donnent réellement des vertiges et interpellent toutes les consciences. Si l’on compte uniquement du seul pourcentage, soit près de 6%, des crimes et délits commis par des jeunes enfants par rapport aux adultes, on déduirait simplement que ce phénomène prend de l’ampleur et échappe au contrôle des parents, responsables de leur progéniture, et des pouvoirs publics qui ne prennent pas des mesures rationnelles dans les grands quartiers, les grandes cités et autres foyers où se prolifère la criminalité sous toutes ses formes. Plus grave encore, des dizaines d’adolescents ont été interpellés pour menace d’attentats, enlèvement de mineurs, outrage à autorité publique et envers le corps constitué, usurpation de fonction et escroquerie, viol et tentative de viol, adultère et autres menaces avec arme à feu. Cela va sans dire que ces enfants ont “investi” un autre terrain, celui de la contrebande, selon le même bilan. Il ressort ainsi que des jeunes enfants sont impliqués dans l’extraction illicite de sable, l’exportation frauduleuse de marchandises, le recel d’objets détournés, le vol commis dans les entreprises publiques et privées, la détention de produits barbituriques, le défaut de registre du commerce et le transport d’alcool ou boissons alcoolisées sans titre de mouvement. Sur ce plan, il faut souligner que “l’adulte” en est pour beaucoup, quand on sait que des jeunes enfants, en âge d’apprentissage, sont illégalement employés et surexploités dans des milieux aussi hostiles que dangereux. À ce sujet, relève encore la Gendarmerie nationale, des mineurs ont été également arrêtés pour racolage en vue de prostitution, d’homosexualité, de tentative d’incitation de mineurs à la débauche, de détention d’armes à feu, d’actes contre nature, d’exposition ou de délaissement d’enfants et d’inceste entre frères et sœurs germains, consanguins ou utérins. De quoi s’interroger sur l’implication des mineurs dans des infractions et des situations dramatiques sous le regard placide et condamnable de ceux qui devaient être à leur sauvegarde. Sinon comment, en huit mois — le bilan de la Gendarmerie en témoigne — 12 jeunes enfants ont été enlevés, 17 autres tués, alors que près de 200 ados sont victimes de violences sexuelles ! Sur 11 902 victimes enregistrées durant la même période, 829 cas sont âgés de moins de 18 ans. Selon le même document, la plupart des jeunes enfants sont victimes d’actes contraires à la décence (65 cas), d’homosexualité et d’incitation à la débauche. Les investigations menées par la Gendarmerie nationale, suite aux plaintes déposées par les victimes, ont également fait ressortir que les ados sont les cibles privilégiées des criminels. En effet, 220 enfants ont fait l’objet de coups et blessures volontaires avec armes blanches, 129 autres d’homicide involontaire, 17 autres cas enregistrés dans les associations de malfaiteurs, sans compter les tentatives de viol, de meurtre et bien d’autres formes de violence. Cela étant dit, le phénomène des enlèvements a également fait ravage durant cette période avec près de 40 cas, dont 12 ados. Il faut aussi noter que cette catégorie d’enfants est en proie aux fausses déclarations, au racolage et à la prostitution, aux stups et autres drogues, aux injures, aux menaces de mort et de viol ainsi qu’à tout autres formes d’abus que le commun des intraitables pourrait commettre contre des adolescents.
FARID BELGACEM-Liberté 15/10/2007
Les personnes âgées de moins de 18 ans sont de plus en plus impliquées dans de graves délits, autrefois commis, généralement et de par leur nature, par les seules personnes majeures, donc responsables de leurs actes. C’est ce qui ressort du bilan des huit mois de l’année en cours établi par la Gendarmerie nationale sur les mineurs mis en cause dans de graves infractions. En effet, sur 30 878 personnes appréhendées, 1 592 mineurs ont été arrêtés au cours de la même période. Un record si l’on se réfère aux délits commis par ces enfants censés être au devant de l’épanouissement et d’un encadrement parental et social digne de ce nom. Les coups et blessures volontaires avec arme blanche (287 cas), l’émigration clandestine (223 cas), l’association de malfaiteurs (157 cas), les attentats contraires à la décence (53 cas), les atteintes à la pudeur et/ou tentative de violence sur mineur des deux sexes (48 cas), l’usage de stupéfiants (27 cas), les meurtres et infanticides (14 cas), la détention d’armes prohibées (10 cas), la dégradation de biens d’autrui et de l’État (14 cas)… pour ne citer que ces délits. Les chiffres avancés par la Gendarmerie nationale donnent réellement des vertiges et interpellent toutes les consciences. Si l’on compte uniquement du seul pourcentage, soit près de 6%, des crimes et délits commis par des jeunes enfants par rapport aux adultes, on déduirait simplement que ce phénomène prend de l’ampleur et échappe au contrôle des parents, responsables de leur progéniture, et des pouvoirs publics qui ne prennent pas des mesures rationnelles dans les grands quartiers, les grandes cités et autres foyers où se prolifère la criminalité sous toutes ses formes. Plus grave encore, des dizaines d’adolescents ont été interpellés pour menace d’attentats, enlèvement de mineurs, outrage à autorité publique et envers le corps constitué, usurpation de fonction et escroquerie, viol et tentative de viol, adultère et autres menaces avec arme à feu. Cela va sans dire que ces enfants ont “investi” un autre terrain, celui de la contrebande, selon le même bilan. Il ressort ainsi que des jeunes enfants sont impliqués dans l’extraction illicite de sable, l’exportation frauduleuse de marchandises, le recel d’objets détournés, le vol commis dans les entreprises publiques et privées, la détention de produits barbituriques, le défaut de registre du commerce et le transport d’alcool ou boissons alcoolisées sans titre de mouvement. Sur ce plan, il faut souligner que “l’adulte” en est pour beaucoup, quand on sait que des jeunes enfants, en âge d’apprentissage, sont illégalement employés et surexploités dans des milieux aussi hostiles que dangereux. À ce sujet, relève encore la Gendarmerie nationale, des mineurs ont été également arrêtés pour racolage en vue de prostitution, d’homosexualité, de tentative d’incitation de mineurs à la débauche, de détention d’armes à feu, d’actes contre nature, d’exposition ou de délaissement d’enfants et d’inceste entre frères et sœurs germains, consanguins ou utérins. De quoi s’interroger sur l’implication des mineurs dans des infractions et des situations dramatiques sous le regard placide et condamnable de ceux qui devaient être à leur sauvegarde. Sinon comment, en huit mois — le bilan de la Gendarmerie en témoigne — 12 jeunes enfants ont été enlevés, 17 autres tués, alors que près de 200 ados sont victimes de violences sexuelles ! Sur 11 902 victimes enregistrées durant la même période, 829 cas sont âgés de moins de 18 ans. Selon le même document, la plupart des jeunes enfants sont victimes d’actes contraires à la décence (65 cas), d’homosexualité et d’incitation à la débauche. Les investigations menées par la Gendarmerie nationale, suite aux plaintes déposées par les victimes, ont également fait ressortir que les ados sont les cibles privilégiées des criminels. En effet, 220 enfants ont fait l’objet de coups et blessures volontaires avec armes blanches, 129 autres d’homicide involontaire, 17 autres cas enregistrés dans les associations de malfaiteurs, sans compter les tentatives de viol, de meurtre et bien d’autres formes de violence. Cela étant dit, le phénomène des enlèvements a également fait ravage durant cette période avec près de 40 cas, dont 12 ados. Il faut aussi noter que cette catégorie d’enfants est en proie aux fausses déclarations, au racolage et à la prostitution, aux stups et autres drogues, aux injures, aux menaces de mort et de viol ainsi qu’à tout autres formes d’abus que le commun des intraitables pourrait commettre contre des adolescents.
FARID BELGACEM-Liberté 15/10/2007
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