Comme attendu, en ce temps de célébration partout dans le monde de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le polisario et la presse algérienne, tous deux fonctionnant en connivence, ont versé dans la facilité de la rhétorique catastrophiste, désignant du doigt la seule cible visible sur le viseur du fusil à lunettes algérien, en l'occurrence le Maroc.
A qui peut on vendre cette fable odieuse et outrageante, selon laquelle la police marocaine aurait enlevé à Smara une fillette de neuf ans qu'elle aurait torturée deux heures durant avant de la libérer ? Un parfait scénario de science fiction.
Pourtant, c'est ce que le polisario et son chef, ce businessman aguerri, ont raconté, allant même jusqu'à faire de cette fable l'objet d'une lettre au secrétaire général de l'ONU.
A ce point, et au regard de cette audace de basse besogne et de cette petitesse d'esprit, nous sommes réellement dans les égouts de la politique et de la diplomatie.
De grâce ! Combien de temps leur faut-il encore à Alger comme à Tindouf, pour se résoudre enfin à cette vérité vraie, à savoir que ce qui leur paraît-être un adversaire facile à abattre, en l'occurrence le Maroc, n'est qu'un leurre, une illusion d'optique, et que le Royaume du Maroc est hors de leur portée ?
La vacuité de leur bilan de plus d'un quart de siècle due à l'indigence de leur stratégie, à l'ineptie de leur discours et à la paresse intellectuelle de leurs logographes, doit normalement les inciter à plus de retenue, à davantage de réalisme et à tout le moins, à un semblant de respect des règles élémentaires de la morale publique. Il est loin le temps où quelques obscures entreprises de désinformation peuvent apporter des dividendes politiques dans des circonstances déterminées.
A présent, tout est vérifiable dans le village-monde qu'est le nôtre, où les nouvelles technologies de l'information transcendent les frontières, se moquent des censures et se font de plus en plus séduisantes.
Qu'à cela ne tienne ! le goût immodéré pour des coups d'éclat médiatiques reste de mise chez les responsables du polisario, comme auprès de la presse algérienne encadrée et diligentée par des milieux connus. Les uns et les autres rivalisent de punch, dans un activisme théâtral pour s'en prendre au Maroc, le plus souvent en des termes valant anathème.
Qui ne se rappelle pas de ce reportage-montage bidon de la télévision algérienne montrant en mai 2006, une prétendue "manifestation pro-polisario" à Laâyoune, images qui auraient trompé plus d'un si le technicien tricheur de ladite chaîne, n'avait omis de supprimer de l'écran la pluie torrentielle qui s'abattait sur ces mystérieux manifestants, oubliant qu'au mois de mai à Laâyoune, c'est cinquante degrés à l'ombre dans le meilleur des cas. Il n'y a pas de crime parfait, dit-on.
Qui ne se rappelle pas de cette autre manifestation également à Smara, inventée de toute pièce en décembre 2007 par l'agence algérienne "APS", sous la plume de l'un de ses envoyés spéciaux, officiant, écrit-il sans pudeur, à partir de "Territoires Sahraouis libérés".
Cet envoyé très spécial ignore bien entendu qu'une quarantaine de journalistes étrangers se trouvaient le même jour à Smara, déambulant en toute liberté dans ses rues et ruelles, constatant de visu jusqu'à quel fantasme peut mener le désir pervers de calomnier.
Qui ne se rappelle pas de ce communiqué triomphaliste du polisario en novembre 1987 repris, balle au bond, par cette même "APS", donnant la ville de Smara comme complètement rasée par les forces du polisario alors même que s'y trouve, le même jour, en mission onusienne, M. Abderrahim Farah, secrétaire général adjoint pour les affaires politiques de l'ONU, flanqué de quinze experts internationaux ? Aucun n'a constaté cette "victorieuse opération" célébrée par l'"APS".
Hier encore, le polisario avait instrumentalisé -un "art" qu'il connaît le mieux- un malheureux accident de la circulation à la gare routière d'Agadir, faisant deux morts, deux étudiants originaires du Sahara marocain, pour le présenter comme un assassinat d'Etat. C'est de l'impudeur poussée à l'extrême.
Il en a fallu de peu pour parler d'une exécution publique dans une arène au public enthousiaste célébrant en chœur le meurtre et le sang.
Et c'est encore la presse algérienne, particulièrement celle aux ordres, qui a pris le relais en un ton musclé, recourant souvent, dans ce cas comme dans d'autres, à des expressions venimeuses, des formules meurtrières, des propos désobligeants, des sous-entendus vexatoires, le tout drapé dans une vulgarité débridée.
Mais en guise de récit construit, elle ne fait qu'actionner la machine à mensonges, que remuer ses traditionnelles officines de fausses nouvelles.
Il est évident que le but de ce concert médiatique entonnant un même récital n'est autre que de parasiter le débat enclenché par le Maroc pour une issue négociée, honorable pour tous, au problème du Sahara.
Gagner du temps, encore du temps, telle est la devise à Alger comme à Tindouf, à Alger surtout, où les responsables, sur ce point précis, savent ce qu'ils ne veulent pas, mais pas ce qu'ils veulent réellement.
En attendant, c'est le Maghreb qui se déconstruit sous les yeux de ses peuples.
Viendra à coup sûr, le jour où, devant l'histoire, ceux qui sont responsables de cette tragédie, paieront comptant, capital et intérêts.
A qui peut on vendre cette fable odieuse et outrageante, selon laquelle la police marocaine aurait enlevé à Smara une fillette de neuf ans qu'elle aurait torturée deux heures durant avant de la libérer ? Un parfait scénario de science fiction.
Pourtant, c'est ce que le polisario et son chef, ce businessman aguerri, ont raconté, allant même jusqu'à faire de cette fable l'objet d'une lettre au secrétaire général de l'ONU.
A ce point, et au regard de cette audace de basse besogne et de cette petitesse d'esprit, nous sommes réellement dans les égouts de la politique et de la diplomatie.
De grâce ! Combien de temps leur faut-il encore à Alger comme à Tindouf, pour se résoudre enfin à cette vérité vraie, à savoir que ce qui leur paraît-être un adversaire facile à abattre, en l'occurrence le Maroc, n'est qu'un leurre, une illusion d'optique, et que le Royaume du Maroc est hors de leur portée ?
La vacuité de leur bilan de plus d'un quart de siècle due à l'indigence de leur stratégie, à l'ineptie de leur discours et à la paresse intellectuelle de leurs logographes, doit normalement les inciter à plus de retenue, à davantage de réalisme et à tout le moins, à un semblant de respect des règles élémentaires de la morale publique. Il est loin le temps où quelques obscures entreprises de désinformation peuvent apporter des dividendes politiques dans des circonstances déterminées.
A présent, tout est vérifiable dans le village-monde qu'est le nôtre, où les nouvelles technologies de l'information transcendent les frontières, se moquent des censures et se font de plus en plus séduisantes.
Qu'à cela ne tienne ! le goût immodéré pour des coups d'éclat médiatiques reste de mise chez les responsables du polisario, comme auprès de la presse algérienne encadrée et diligentée par des milieux connus. Les uns et les autres rivalisent de punch, dans un activisme théâtral pour s'en prendre au Maroc, le plus souvent en des termes valant anathème.
Qui ne se rappelle pas de ce reportage-montage bidon de la télévision algérienne montrant en mai 2006, une prétendue "manifestation pro-polisario" à Laâyoune, images qui auraient trompé plus d'un si le technicien tricheur de ladite chaîne, n'avait omis de supprimer de l'écran la pluie torrentielle qui s'abattait sur ces mystérieux manifestants, oubliant qu'au mois de mai à Laâyoune, c'est cinquante degrés à l'ombre dans le meilleur des cas. Il n'y a pas de crime parfait, dit-on.
Qui ne se rappelle pas de cette autre manifestation également à Smara, inventée de toute pièce en décembre 2007 par l'agence algérienne "APS", sous la plume de l'un de ses envoyés spéciaux, officiant, écrit-il sans pudeur, à partir de "Territoires Sahraouis libérés".
Cet envoyé très spécial ignore bien entendu qu'une quarantaine de journalistes étrangers se trouvaient le même jour à Smara, déambulant en toute liberté dans ses rues et ruelles, constatant de visu jusqu'à quel fantasme peut mener le désir pervers de calomnier.
Qui ne se rappelle pas de ce communiqué triomphaliste du polisario en novembre 1987 repris, balle au bond, par cette même "APS", donnant la ville de Smara comme complètement rasée par les forces du polisario alors même que s'y trouve, le même jour, en mission onusienne, M. Abderrahim Farah, secrétaire général adjoint pour les affaires politiques de l'ONU, flanqué de quinze experts internationaux ? Aucun n'a constaté cette "victorieuse opération" célébrée par l'"APS".
Hier encore, le polisario avait instrumentalisé -un "art" qu'il connaît le mieux- un malheureux accident de la circulation à la gare routière d'Agadir, faisant deux morts, deux étudiants originaires du Sahara marocain, pour le présenter comme un assassinat d'Etat. C'est de l'impudeur poussée à l'extrême.
Il en a fallu de peu pour parler d'une exécution publique dans une arène au public enthousiaste célébrant en chœur le meurtre et le sang.
Et c'est encore la presse algérienne, particulièrement celle aux ordres, qui a pris le relais en un ton musclé, recourant souvent, dans ce cas comme dans d'autres, à des expressions venimeuses, des formules meurtrières, des propos désobligeants, des sous-entendus vexatoires, le tout drapé dans une vulgarité débridée.
Mais en guise de récit construit, elle ne fait qu'actionner la machine à mensonges, que remuer ses traditionnelles officines de fausses nouvelles.
Il est évident que le but de ce concert médiatique entonnant un même récital n'est autre que de parasiter le débat enclenché par le Maroc pour une issue négociée, honorable pour tous, au problème du Sahara.
Gagner du temps, encore du temps, telle est la devise à Alger comme à Tindouf, à Alger surtout, où les responsables, sur ce point précis, savent ce qu'ils ne veulent pas, mais pas ce qu'ils veulent réellement.
En attendant, c'est le Maghreb qui se déconstruit sous les yeux de ses peuples.
Viendra à coup sûr, le jour où, devant l'histoire, ceux qui sont responsables de cette tragédie, paieront comptant, capital et intérêts.
(Par Abdelkrim El Mouss)-. Rabat, 30/12/08-MAP