Wednesday, July 29, 2009

Des harraga algériens détenus en Israël...ils ont été remis à la croix rouge

Ils ont embarqué clandestinement à bord d’un bateau italien qui s’est rendu à Askelon où ils ont été arrêtés par Israël.
Les quatre détenus algériens libérés, Abdelaziz Oulbani, originaire de Skikda, Fouad Boufarouk, Chérif Adel et Med Tahar Khelifi, récemment par Israël et remis aux autorités jordaniennes par l’intermédiaire du Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) ont été transférés hier à Damas où ils sont actuellement. La date de leur retour en Algérie n’a pas été communiquée officiellement. Ils étaient incarcérés depuis deux ans en Israël à la prison Ramla à Tel-Aviv. Des représentants du Cicr en Jordanie ont remis lundi dernier au représentant du Croissant-Rouge algérien (CRA), le Dr Benzeguir, dans le territoire jordanien, les quatre jeunes Algériens détenus en Israël depuis leur arrestation à bord d’un bateau de marchandises près du port d’Askelon à Haïfa. Ces jeunes âgés entre 21 et 27 ans ont déclaré s’être rendus en Turquie pour rallier l’Europe comme immigrants clandestins. Avec l’aide d’un passeur, ils se sont rendus en Grèce mais en raison du manque d’opportunités d’emploi dans ce pays, ils ont embarqué à bord d’un bateau italien qui a observé plusieurs haltes avant de se rendre à Askelon dans les territoires palestiniens occupés où ils ont été arrêtés par les Israéliens, jusqu’à dimanche dernier. Le frère d’un des détenus résidant à Bruxelles avait affirmé être «entré en contact direct avec son frère incarcéré dans la prison israélienne». La justice israélienne peine à organiser le procès de ces Algériens qui ont nié toute tentative d’entrée illégale en territoires occupés, d’autant que leur arrestation s’est faite loin de ces territoires. Selon le Cicr, leur incarcération à Ramla «était illégale». C’est un caméraman de la chaîne qatarie Al Jazeera, détenu dans la même prison que les quatre compatriotes, qui a alerté, après sa libération, la chancellerie algérienne.La chaîne Al Jazeera installée en Palestine avait même effectué une connexion avec les détenus algériens par le biais du journaliste Mansour El Abi, le directeur de l’unité de tournage de la chaîne qatarie qui s’est porté volontaire pour établir le contact avec les détenus. Dans ce genre de situation, le droit international dicte aux autorités d’occupation israéliennes de transférer les détenus vers leur pays d’origine, l’Algérie. Les autorités israéliennes ont interdit aux prisonniers algériens de correspondre avec leurs familles, durant ces deux années passées derrière les barreaux. En 2003, la commission des droits de l’homme des Nations unies à Genève a déclaré que «la détention à l’isolement prolongée [...] peut en elle-même constituer une forme de traitement cruel, inhumain ou dégradant, et même une forme de torture». Le comité des droits de l’homme des Nations unies, un organe composé d’experts indépendants, a régulièrement mis sur le même plan la détention à l’isolement et d’autres mauvais traitements ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. En l’absence de toute forme de relation diplomatique avec l’Etat d’Israël, les autorités algériennes ont eu recours à la médiation de la Jordanie qui entretient avec Israël des relations diplomatiques.
Hocine ADRYEN 29-07-2009

Sunday, July 26, 2009

Algérie: Des enfants au service du terrorisme

La majorité d’entre eux ont été exploités pour les opérations suicide - Des mineurs racontent comment ils ont subit des lavages de cerveaux pour servir le terrorisme.
Les groupes terroristes en Algérie n’hésitaient pas, particulièrement ces dernières années, à user de méthodes diaboliques pour endoctriner d’innocents enfants, faute de pouvoir recruter les jeunes à cause des crimes dont fut connu le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) sous le commandement de Abdelmalek Droukdal.
Le recours des groupes terroristes au recrutement des enfants est devenu une nécessité pour eux afin de pouvoir mettre en œuvre leurs plans diaboliques. Un nombre impressionnant d’enfants ont rejoint El Qaïda qui n’a pas hésité à en faire des kamikazes durant ces dernières années.
Les groupes de soutien activant pour le compte des « Katibates » et « Saryates » de l’organisation terroristes du GSPC durant les cinq dernières années, ont réussi à recruter des centaines de jeunes mineurs dans leurs rangs. Ces derniers se basaient sur l’expérience de leurs éléments qui étaient en contact permanent avec les jeunes de leurs quartiers, en leurs inculquant les idées et idéologies des éléments terroristes.
Le lavage de cerveau dont parlent les experts psychologues et dont on parlé, dans la réalité, nombre de jeunes recrues qui ont fait des déclarations aux services de sécurité dès leurs premiers contact avec leurs recruteurs qui paraissaient comme des Imams, spécialistes en théologie.
Kamel de Beraki (16 ans) : « J’ignore comment je suis devenu un serviteur des groupes terroristes »
L’enfant Kamel de Beraki, lors de son procès, raconte comment il a été convaincu par un terroriste à accepter l’idée de travailler pour le compte de son groupe. Il raconte qu’au début, il lui rendait quelques services et discutait avec lui de la religion. Ce n’est qu’après que la confiance soit établie entre eux que ce dernier lui décline son identité. Kamel avoue qu’il n’a pas pu lui refuser ses demandes, notamment celle de surveiller les mouvements des forces de l’armée.
Le terroriste, pour convaincre l’enfant, parlait d’un état islamique qu’il comptait lui et ses semblables installer en Algérie.
Kamel a rejoint les groupes terroristes. Il dit qu’il avait senti une sorte de conviction qui l’avait poussé à accepter de travailler pour le compte des groupes terroristes. L’influence exercée sur lui par le terroriste l’avait même poussé à essayer de convaincre ses amis à rejoindre les groupes terroristes. Il n’a pas informé ses parents et s’est mis à sécher l’école afin de ne pas décevoir ces gens là. Il considérait cela comme une nécessité, un devoir religieux !
Mohamed, élément de soutien : « Nous recrutions les jeunes selon l’environnement dans lequel ils vivent »
Le repenti Mohamed, un ancien terroriste dans les rangs des groupes armées de « Katibat El Arkam » et membre d’une cellule de soutien durant les dernières années, raconte que le recrutement des jeunes dans les rangs des groupes terroristes nécessitait une longue étude du milieu social, de l’environnement de ces jeunes et des conditions sociales dans lesquelles ils vivent. La confiance est une chose essentielle, et elle devait être mutuelle.
Le repenti Mohamed a été derrière le recrutement de Abdelkahar, fils du numéro deux du FIS dissous, Ali Belhadj, qui a rejoint El Qaïda, selon ses déclarations devant le juge d’instruction.
Il a aussi précisé qu’il avait reçu des instructions des dirigeants de l’organisation terroriste afin de recruter Abdelkahar, pour ses penchants religieux. Ce dernier avait alors ramené avec lui cinq jeunes tous convaincus des idées du Djihad dont ils ont été abreuvés à l’instar de tous les jeunes qui ont rejoint l’organisation El Qaïda. SITE: EUROBERBER 25/07/2009

Monday, July 20, 2009

Des ONG de Laâyoune appellent la Norvège à contrôler l'aide destinée aux camps de Tindouf

Des ONG et des associations de droits de l'Homme de Laâyoune ont appelé la Norvège à la création d'un mécanisme de surveillance indépendant pour contrôler la répartition des aides humanitaires destinées à "nos frères et sœurs dans les camps de Tindouf".
Dans une lettre adressée à M. Jonas Gahr Store, ministre norvégien des affaires étrangères, le collectif, basé à Laâyoune, attire l'attention du gouvernement norvégien sur le détournement des aides destinées à ces camps.
Dans cette lettre, dont copie est parvenue à la MAP, le collectif tient à souligner au gouvernement et au peuple norvégiens que ses dons finiront dans les comptes privés des dirigeants du +Polisario+".
Il a émis le souhait que le gouvernement norvégien collabore avec son homologue marocain pour mettre fin aux souffrances des séquestrés de Tindouf et trouver une issue à cette situation.
Laâyoune, 19/07/09-MAP

Wednesday, July 15, 2009

Festival de Melbourne : Projection de "Stolen", un film sur les pratiques d'esclavage dans les camps de Tindouf

Les organisateurs du festival international du film de Melbourne ont retenu dans la programmation le film documentaire "Stolen" (Volés), qui dénonce les pratiques esclavagistes et la traite humaine dans les camps de Tindouf, en Algérie, en dépit des tentatives des adversaires du Maroc d'empêcher sa projection.

La projection de ce documentaire fait suite à l'accord de la Fondation "Australian Screen" et celui du gouvernement australien, comme cela fut le cas en juin dernier, lors du festival international du cinéma de Sidney.
Le public, des cinéphiles et des critiques, se sont arrêtés sur l'ampleur des souffrances des populations marocaines sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, et qui font l'objet de tous genres de pratiques d'avilissement de la part des tortionnaires du "Polisario", ainsi que de leurs parrains, les officiers de la sécurité militaire algérienne.
Programmé dans le cadre du festival de Melbourne (du 24 juillet au 9 août), "Stolen", une œuvre de l'australo-bolivienne, Violeta Ayala, coréalisatrice avec l'Australien Dan Fallshaw, relate en 75 minutes une douloureuse histoire d'esclavage et de traite humaine dans les camps de Tindouf.
Il s'agit de Fatim Salam qui retrouve sa mère "M'barka, après trois décennies de séparation. Toutes deux avaient été, en effet, vendues par les trafiquants d'êtres humains qui règnent en maîtres à Tindouf.
M'barka ne mâche pas ses mots. Elle raconte dans ce documentaire, comment elle s'est tombée dans les griffes d'un homme qui la traitait en esclave et avec qui elle a eu plusieurs enfants. La souffrance ne s'arrêta pas là, puisque la fille du maître alla à son tour prendre Fatim, fille de M'barka, en esclavage. Le martyre ne fait que s'accentuer, entraînant les victimes dans des souffrances indescriptibles.
Fins enquêteurs, les deux réalisateurs ont levé le voile sur une autre histoire d'une femme qui a exhibé devant la caméra son "acte de libération d'esclavage", soulignant que "si quelqu'un ose parler d'esclavage, il ira tout simplement en prison, ou disparaîtra une fois pour toutes".
N'ayant rien retenu de leurs vaines tentatives lors du festival de Sidney, en juin dernier, les séparatistes reviennent à la charge cette fois-ci, recoltant le même échec avec leurs soutiens, des élements gauchistes australiens marginaux, dans leur tentative d'écarter "Stolen" de la programmation. Les séparatistes et leurs soutiens en étaient réduits à monter une mascarade débile, qui a laissé incrédules les cinéphiles, critiques et journalistes présents au festival international de Sidney. Ils ont, en effet, fait monter sur scène l'héroïne du documentaire, ramenée depuis les camps de Tindouf, pour lui faire dire, d'une voix cassée par la peur et l'effroi : "je suis l'héroïne de ce documentaire, je ne faisais que jouer".
Accompagnée de son mari, Fatim dont la voix et les traits du visage expriment toute l'angoisse et la peur, était restée depuis juin dernier en Australie pour se prêter, malgré elle, au même rôle, soufflé par ses maîtres-chanteurs .
Dans un récent point de presse, l'australo-bolivienne, Violeta Ayala a affirmé qu'elle est "vraiment désolée de ce qui se passe avec Fatim, contrainte à venir en Australie et jouer dans une misérable pièce de théâtre".
"J'ai parlé à sa mère ainsi qu'à son frère qui m'ont assurée qu'elle a été obligée de quitter les camps, +nous ne voulions pas qu'elle parte et quitte ses enfants, maintenant lorsque nous lui parlons, nous n'écoutons que cette peur qui l'habite. Elle ne peut pas parler+", a-t-elle dit.
De leur côté, les organisateurs du festival international de Sidney et les faiseurs de cinéma en Australie ont soutenu la décision de projection et regretté la vaine tentative de politisation de ce documentaire.
Le directeur exécutif du festival de Sidney, Marc Sarvaty a indiqué que "le choix de ce documentaire a été approprié. Nous n'avons pas l'habitude ni la mission de jouer au censeur ou à l'inquisiteur".
Par ailleurs, et devant leur fiasco pour faire l'impasse sur cette œuvre documentaire, les séparatistes et leurs parrains ont voulu faire diversion en alléguant d'une supposée "inexactitude dans la traduction du hassani à la langue anglaise".
La position des producteurs et réalisateurs du film n'a pas bougé d'un iota. Ce qu'ils ont filmé aux camps de Tindouf est bien une réalité vécue par une population sahraouie affamée, marginalisée et exclue par une poignée de bandits, soutenue et protégée par les soldats algériens.
C'est sur sollicitation du polisario, qui voulait un film de propagande en appui à ses thèses fallacieuses, que les deux réalisateurs se sont rendus, à l'origine, dans les camps, mais ils n'ont pu taire leur émoi devant des réalités aussi atroces, imposées par le polisario à ses victimes innoncentes. Violetta Ayala a tenu, contre vents etr marées, à relater l'histoire de son voyage à Tindouf. "Nous sommes partis pour réaliser un film sur les réfugiés sahraouis, le polisario l'avait voulu en faveur de sa propagande, mais une fois sur place, nous nous sommes rendus compte d'une réalité tout à fait différente de ce que nous croyons, le véritable challenge était cette condition malheureuse qui est devenue le principal sujet de notre film", raconte -t-elle.
"Les moments les plus terribles étaient ceux de notre arrestation et nous étions obligés de cacher les bandes dans le désert et de chercher la personne appropriée qui tâcherait de nous les rapporter par la suite", dit-elle.
"Quand je me rappelle ces moments là, mon corps frissonne , nous sommes partis filmer les camps de Tindouf, mais nous avons découvert que ces réfugiés vivotaient dans une prison politique", a-t-elle confié.
Les réalisateurs ont été arrêtés pendant une durée de six jours, et allaient rester les otages de leurs terribles geôliers, n'était l'intervention de l'Organisation des Nations Unies et de l'ambassade australienne qui leur ont permis de se rendre à Paris après avoir pris soin de cacher la pellicule.
Lorsque le front polisario s'est rendu compte de la tournure des événements, poursuit Violetta, il a commencé à exercer des pressions sur les producteurs pour arrêter le développement du film.
" Nous avions constamment peur que les pellicules fassent l'objet de vol", a souligné Violeta Ayala.
La réalisatrice australo-bolivienne, qui n'a pas caché son satisfecit quant à la fin de ce cauchemar, a promis d'apporter toute l'aide possible en faveur des séquestrés des camps de la honte à Tindouf.
"Je consacrerai 10 pc des recettes du film ainsi que les prix et distinctions qu'il reporterait et les affecterai à un fonds spécial chargé de contribuer aux retrouvailles des familles sahraouies qui souffrent de l'esclavage et des pratiques discriminatoires aux camps de Tindouf", a-t-elle promis.Melbourne- 15-07-2009- Par Abderazak Tribaq -MAP

Un journaliste marocain interdit d'entrée en territoire algérien

Un journaliste marocain de l'hebdomadaire Assahra Al Ousbouia, a été refoulé mercredi de l'aéroport d'Alger, où il venait juste d'arriver pour un reportage en Algérie, a-t-on appris mercredi auprès du journal.
Le journaliste, Yahya Ben Tahar, s'était rendu le même jour à Alger, pour un reportage, à l'invitation de certaines ONG algériennes, et avait pris rendez-vous avec des universitaires.
Dès son arrivée, il a été conduit au poste de police des frontières, où il a été interrogé, notamment sur ses rendez-vous et ses contacts, précise-t-on auprès du journal.
Le journaliste a ensuite été mis à bord d'un avion qui devait décoller pour Casablanca, ajoute-t-on de même source.
MAP 15-07-2009

Thursday, July 09, 2009

Bruxelles: L'OLAF boucle son enquête sur le détournement de l'aide humanitaire destinée aux populations séquestrées à Tindouf

L'Office européen de lutte antifraude (OLAF) a bouclé son enquête sur le détournement de l'aide humanitaire destinée aux populations séquestrées à Tindouf en Algérie, a indiqué jeudi le directeur général de cette institution, Franz-Hermann Bruner. «L'OLAF a bouclé son enquête et ses conclusions ont été transmises à l'Office chargé de l'aide humanitaire de la Commission européenne ECHO et à d'autres organismes concernés», a dit M. Bruner lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport d'activité de cet organisme chargé d'enquêter sur des cas de fraude, de corruption et toute autre activité illégale touchant aux intérêts financiers et à la réputation des institutions de l'UE. A une question sur les mesures à prendre pour éviter de tels détournements à l'avenir, M. Bruner a répondu que l'OLAF se limite à faire son travail d'enquête et à le transmettre aux organismes concernés et «ce sont ces organismes qui doivent prendre les mesures qu'ils jugent nécessaires». Le détournement des aides humanitaires par le «polisario» a été dénoncé par plusieurs ONG internationales. De nombreuses enquêtes ont établi l'existence sur les marchés, notamment mauritanien et Algérien d'importantes quantités de vivres provenant de l'aide humanitaire internationale. «Nous avons jugé utile de transmettre nos conclusions aux organismes concernés», a confié à la MAP une source proche du dossier à l'OLAF, faisant état de «difficultés rencontrées lors des investigations notamment celles liées à l'accès à la région». «Ce n'est pas toujours simple d'aller sur les lieux, c'est parfois impossible et donc la preuve était beaucoup moins facile à administrer, mais nous avons quand même réussi à faire notre travail et à en tirer des conclusions», a-t-il précisé. L'aide humanitaire octroyée par la Commission européenne est gérée par l'Echo. Elle est acheminée et distribuée par le biais d'ONG, des agences spécialisées des Nations unies et la Croix-Rouge ou le Croissant-Rouge.
Bruxelles, 9 jul (MAP

Wednesday, July 08, 2009

Exclusif: l’Union européenne envisage d’auditer les aides d' ECHO en direction du Polisario

Selon une source de « Polisario Confidentiel » proche du ministère algérien des affaires étrangères, Une mission a été effectuée début avril par la responsable Afrique du Nord et Caucase du programme ECHO (European Commission Humanitarian Aid), dont les résultats ont été présentés à Alger aux représentations diplomatiques européennes. Ainsi, selon ECHO, la situation dans les camps administrés par le Front Polisario devient inquiétante du fait de l’augmentation de la délinquance et de la criminalité. Toujours selon la même source, aucun contrôle n’a été effectué sur les aides octroyées par ECHO depuis le début des années 2000, et les détournements auraient atteint une proportion telle qu’il est envisagé d’envoyer une équipe d’auditeur pour analyser la situation sur les trois dernières années. Fait plus grave, selon la responsable d’ECHO, les hommes seraient de moins en moins nombreux dans les camps, se consacrant aux activités commerciales avec la Mauritanie et le Mali, laissant femmes et enfants dans une situation précaire.
L’Union Européenne, qui consacre plusieurs millions d’euros annuels à l’aide alimentaire en direction des camps administrés par la guérilla , se préoccuperait donc de plus en plus de l’utilisation de ces ressources, sur fond de rétrécissement budgétaire dû à la crise mondiale…Ecrit par Khalid Ibrahim Khaled

Friday, July 03, 2009

Les autorités norvégiennes interpellées sur le calvaire des populations séquestrées à Tindouf

Un millier de personnes ont adressé une pétition aux autorités norvégiennes les appelant à intervenir pour mettre fin au calvaire enduré par les populations séquestrées dans les "camps" de la désolation et de la misère du polisario en Algérie.

Ce document, baptisé "Appel d'Oslo" a été remis, mardi dernier, au ministère royal des affaires étrangères de la Norvège à l'occasion de la commémoration de la Journée Internationale du Réfugié, célébrée le 20 juin de chaque année.
Les signataires appellent le ministère norvégien à exercer toutes formes possibles de pression sur l'Algérie pour l'inciter à respecter ses engagements en tant que pays signataire de la Convention Relative au Statut du Réfugié, lesquels engagements, souligne la pétition, "mettent ce pays face à ses responsabilités à l'égard d'une population vulnérable soumise, de façon quotidienne et arbitraire, aux sévices de la séquestration et au déni de ses droits à la protection, au regroupement familial et au retour librement consenti dans son pays d'origine".
Citant certains détails tels que l'esclavage et les disparitions forcées, l'appel évoque le dernier rapport d'Amnesty International (AI) ainsi que la recevabilité des plaintes formulées contre une trentaine de tortionnaires de Tindouf, au niveau de la haute instance judiciaire espagnole.
A cet égard, les signataires soulignent l'opacité des camps de Tindouf, décrits par AI comme un lieu où "peu d'informations indépendantes étaient disponibles sur les conditions de vie des populations vivant sous contrôle du polisario en Algérie".
Dans ce cadre, la pétition rappelle "l'exploitation abusive de la situation humaine des sahraouis des camps, prétendument présentés à l'opinion internationale comme des +Réfugiés+, au moment où tout accès d'observateurs indépendants internationaux, demeure irrecevable de la part des services algériens".
De même, l'appel d'Oslo dénonce les violations flagrantes que subit la population otage des camps et le déni flagrant d'une identification indépendante et d'un recensement impartial, comme ne cesse de le réclamer le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), face à un refus systématique et irresponsable, du point de vue du Droit International Humanitaire, des autorités algériennes.
MAP 03-07-2009

Monday, June 29, 2009

Les poursuites judiciaires contre des séparatistes remplissent les conditions pour être traitées par la justice espagnole

La plainte pour "génocide" contre des responsables du "polisario", examinée actuellement par l'Audience nationale espagnole, "remplit toutes les conditions requises pour être prise en considération par la justice espagnole", a indiqué José Manuel Romero Gonzalez, l'avocat chargé de ce dossier lors d'une rencontre, lundi à Madrid, avec la presse.
La plainte contre le "polisario" a été déposée le 14 décembre 2007 par L'Association sahraouie de défense des droits de l'homme (ASADEDH), Houcine Bida, président de l'association Pasverte et Dahi Aguai, président de l'Association des portés disparus du polisario, deux des victimes des violations des droits de l'homme perpétrées par le "polisario".
Dans le cas de la plainte pour "génocide" déposée contre le "polisario", la majorité des victimes et des personnes portées disparues "détenaient la nationalité espagnole" au moment où elles ont été la cible de violations graves des droits de l'homme dans les geôles du "polisario", a-t-il expliqué, ajoutant que certains responsables de ces actes "ont séjourné pour une période déterminée en Espagne ou se trouvent actuellement sur le territoire espagnol".
"La seule question qui reste à vérifier est de savoir si les faits recueillis dans la plainte ont fait ou pas l'objet d'une enquête ou d'un procès en Algérie", a relevé l'avocat espagnol, notant qu'il s'agit justement de "l'objectif de la commission rogatoire délivrée par l'Audience nationale auprès des autorités judiciaires de ce pays".
Cette plainte contre le "polisario" a été appuyée par des dossiers médicaux rédigés par des experts internationaux, qui ont constaté l'état physique et psychique des victimes, dont 76 cas uniquement à Laâyoune.
Après le dépôt de cette plainte, le "polisario" avait rappelé d'urgence ses représentants à Madrid et à Las Palmas, Brahim Ghali et Luchaa Obeid, par crainte de les voir arrêtés par les autorités judiciaires espagnoles.
MADRID 29-06-2009 MAP

Fatem et Embarka devenues des symboles de la lutte contre l'esclavage dans les camps de Tindouf

Fatem et Embarka, deux femmes sahraouies sont devenues des symboles de la lutte contre l'esclavage et le trafic des êtres humains dans les camps de Tindouf en territoire algérien, après que leur cas ait été révélé dans le documentaire australien (Stolen), présenté, en première, la semaine dernière au festival de cinéma de Sidney.
Ce film a fait l'objet d'une campagne insidieuse de la part des séparatistes du Polisario qui ont usé de tous les moyens pour empêcher sa projection, ce qui a amené les producteurs du documentaire à travailler dans la confidentialité pour en parachever le montage de peur que les bandes ne leur soient volées.
Le documentaire (Stolen), réalisé par l'Australo-bolivienne, Violeta Ayala et l'Australien Dan Fallshaw, relate, en 75 minutes, une histoire sisyphienne de l'asservissement dans les camps de Tindouf.
C'est l'histoire de Fatem Salam, qui a retrouvé sa mère après trente années de séparation, les deux femmes ayant été vendues par les trafiquants d'êtres humains qui dirigent les camps de Tindouf.
Dans ce documentaire, Embarka raconte son histoire avec son maître qui la traite comme une esclave et avec lequel elle a eu plusieurs enfants, soulignant que sa fille a été également réduite à l'esclavage par la fille de ce dernier.
Le documentaire apporte également des témoignages poignants, dont celui d'une femme qui a présenté devant les caméras le certificat de son affranchissement.
"Si tu parles d'esclavage, ils te jettent en prison, ou tu disparais tout simplement", a affirmé cette femme.
Aucun film du festival de cinéma de Sidney, qui s'est achevé le 14 juin courant n'a soulevé un débat aussi vif, que celui dont "Stolen" a fait l'objet.
Les séparatistes ont mené une vaste campagne et mobilisé des fonds importants, non seulement pour empêcher la projection du documentaire, mais pour l'enterrer purement et simplement.
Après l'échec de toutes leurs tentatives pour que ce film ne voie pas le jour, les séparatistes s'activent actuellement pour empêcher sa projection au festival de cinéma de Melbourne (24 juillet-9 août), après que la direction de ce festival ait fait part de son intention de le programmer au cours de cette édition, dans une date qui sera fixée après l'établissement de la liste définitive, le 10 juillet prochain.
+Vaines tentatives d'enterrer le documentaire+
Les sbires du Polisario ont essayé, tout d'abord d'empêcher que le documentaire s'achève, usant de tous les stratagèmes pour dénaturer son contenu et faire en sorte que les images choquantes qu'il comporte ne parviennent pas au public.
Dans une folle offensive, ils ont rameuté ainsi des journalistes étrangers acquis à leur thèse et les ont soudoyés afin qu'ils leur confectionnent des reportages à leur mesure, où les victimes filmées dans «Stolen» se dédisent et se désavouent en prétendant avoir touché de l'argent des réalisateurs pour assurer des rôles.
Mais toutes ces tentatives ont été vouées à l'échec face à la réalité de la pratique de l'esclavage dans les camps de Tindouf. Plusieurs voix se sont élevées, dénonçant cette réalité, en particulier dans les médias australiens.
Ainsi Romana Cacchioli, de l'Organisation de lutte contre l'esclavage a affirmé que toutes les scènes du documentaire sont véridiques, confiant au journal "Brisbane Times" que l'existence de cas similaires est attestée par les médias espagnols.
Au soir du 11 juin, jour de la projection, pour la première fois du documentaire, les séparatistes ont tenté vainement de faire d'une manifestation de cinéma un événement politique. Ils ont ainsi fait venir Fatem des camps de Tindouf, au cinéma du boulevard June George à Sidney. Profitant de la présence de centaines de journalistes, de cinéastes et d'hommes politiques, ils l'ont présentée devant tout ce parterre pour dire d'une voix apeurée et terrorisée " je suis l'héroïne du documentaire. Je n'ai fait qu'interpréter le rôle".
Fatem, dont les propos étaient traduits par Kamal Fadel, qui n'est autre que le représentant du Polisario à Sidney, a déclaré également aux journalistes : "Comment pourrais-je être esclave, alors que je suis maintenant en Australie en compagnie de mon époux. Les réalisateurs du documentaire se sont moqués de nous et dénaturé les vérités et la réalité dans les camps".
"Nous les avons accueillis parmi nous. Ils ont partagé nos repas et m'ont fait miroiter, comme à des dizaines de personnes qu'ils ont filmées beaucoup de choses, nous ont donné de l'argent, mais menti sur notre vie. Ils ont prétendu qu'ils veulent réaliser un documentaire sur la réunification des familles sahraouies, mais en fin de compte, ils sont partis sans dire au revoir".
Ayala a déploré lors d'une conférence de presse la terreur vécue par Fatem aux mains de ses tortionnaires qui l'ont emmené en Australie la forçant à camper un rôle dans cette misérable pièce de théâtre.
"J'ai parlé au téléphone avec sa mère et son frère qui m'ont dit qu'elle a été forcée de quitter les camps. Nous ne voulions pas qu'elle quitte ses enfants et quand nous lui parlions, nous n'entendions que les échos de la peur et de la terreur. Elle a extrêmement peur et ne peut pas s'exprimer", a dit Ayala.
Les responsables du festival et plusieurs cinéastes australiens ont soutenu la projection de ce documentaire, en déplorant les vaines tentatives de sa politisation. Le directeur exécutif du festival du cinéma de Sydney, Mark Sarfaty, a affirmé que "le choix de projeter ce film est approprié. Ce n'est pas notre rôle d'agir comme législateur ou censeur".
"Le choix des films est basé sur la qualité, la demande du public et une réelle volonté de présenter des histoires et des expériences inédites ", a affirmé, pour sa part, Claire Stewart, la directrice du festival.
Pour les deux réalisateurs, la projection de ce film au festival de Sydney constitue " une petite victoire" eu égard à la campagne de propagande et de mensonges menée par des parties hostiles à cette projection et soutenant le Polisario et d'autres parties qui disposent de moyens que les réalisateurs, mus par le seul souci de transmettre la vérité en toute sincérité, ne possèdent pas.
Violetta a critiqué certains organes de presse qui, sans voir le film, ont demandé qu'il ne soit pas projeté et a fait savoir que les responsables du festival ont été avertis que le Polisario va "s'approprier le film et détourner la cause principale, qui raconte la misère des camps, l'esclavagisme et l'asservissement afin d'en faire une question politique ".
"Nous avons mené un travail documentaire de recherche. Il s'agit d'un documentaire réaliste et non pas du fruit de l'imagination. Il décrit des problèmes pénibles vécus dans les camps de Tindouf. Si les Nations Unies n'ont pas été capables de résoudre ce conflit vieux de 30 ans, qui sommes-nous pour politiser ce film ? C'est regrettable que le Polisario cherche à détourner les vérités ", s'indigne-t-elle.
Le film a bénéficié d'un financement de près de 251.000 dollars accordé par l'organisme de cinéma " Screen Australia ".
"Le Polisario a su mobiliser ses partisans ici, mais leur cause est perdue", note Tom Zubrycki, le producteur du film qui a une longue expérience dans la production des documentaires, se demandant: "comment peut-on nier les réalités décrites dans ce film ?"
+ La naissance de l'idée du film+
Née en Bolivie, Violetta, qui s'est installée en Australie en 2003, indique que l'idée de réaliser ce film lui est venue après avoir rencontré une Sahraouie alors qu'elle était avec Dan en Mauritanie en tournage. Cette femme l'a approchée et a commencé à lui parler de la question du Sahara et du drame des personnes séquestrées. La vie de cette femme séparée de sa mère séquestrée dans les camps de Tindouf l'a profondément émue.
Elle a ajouté, lors d' une conférence de presse tenue en marge du festival, qu'ils ont décidé, après le tournage du film, de se rendre dans les camps de Tindouf pour tourner un documentaire sur les camps et les conditions de vie difficiles des personnes qui y sont séquestrées. Elle ajoute que soutenus et encouragés par les mercenaires du Polisario, "nous sommes allés à Tindouf pour réaliser un film sur les Sahraouis».
"Le Polisario voulait un film de propagande, mais nous avons découvert des réalités différentes de ce à quoi nous nous y attendions. Ces réalités sont devenues le véritable enjeu et le thème principal de notre film. Les pires moments ont été les souffrances que nous avons vécues quand nous avons été détenus. Nous avons été forcés de cacher les enregistrements et chercher une personne capable de les sortir du Sahara", a-t-elle expliqué.
"J'ai encore froid au dos au souvenir de cette période. Nous étions partis pour réaliser un film sur les camps et nous avons découvert que les populations vivaient dans une prison politique ", affirme-t-elle.
Les deux réalisateurs ont même été détenus pendant six jours avant de pouvoir s'enfuir à Paris, avec l'aide de l'ONU et de l'ambassade d'Australie.
A notre retour en Australie, ajoute Violeta, le Polisario a lancé une campagne d'envergue pour inciter les producteurs à empêcher la poursuite du tournage.
« Nous avions peur qu'ils ne volent le film» raconte-t-elle sans cacher sa satisfaction que le cauchemar ait pris fin, tout en promettant d'accorder tout son soutien aux familles séquestrées dans les camps de la honte en territoire algérien.
« Je promets de réserver 10 pc des revenus de ce film et des prix reçus pour créer un fonds spécial pour soutenir la réunification des familles souffrant de discrimination, d'esclavagisme et d'asservissement dans les camps de Tindouf et de mettre en place un réseau pour réhabiliter les familles qui ont été libérées», a-t-elle soutenu.
Par Abderrazak Tribek Sidney - 29-06-2009 MAP

Wednesday, June 24, 2009

ALGERIE: DANS UN ENREGISTREMENT VIDÉO D’UN DE SES RESPONSABLES Al-Qaïda veut mettre l’Algérie à feu et à sang

Al-Qaïda a diffusé, hier, sur Internet sur les sites partisans de son terrorisme à travers le monde, l’enregistrement vidéo d’un discours de l’un de ses principaux dirigeants centraux, Abou Yahia Al-Libi, particulièrement venimeux à l’égard de l’Algérie.D’une durée de 35 minutes, l’intervention, intitulée «L’Algérie, entre le sacrifice des parents et la fidélité des enfants», est exclusivement axée sur l’Algérie et à travers laquelle Al-Qaïda appelle, sans détour et de la manière la plus brutale, à mettre le pays à feu et à sang. Après des généralités d’usage sur les vertus et la nécessité du «djihad» de manière générale, le chef terroriste, d’origine libyenne, s’adresse directement au «peuple algérien». Il commence par caresser dans le sens du poil en glorifiant la résistance du peuple algérien et la guerre de Libération nationale sur fond d’images de la répression coloniale contre des civils. Comme tout islamiste qui ne craint pas le ridicule, il marche sur les traces du FIS dissous en attribuant le recouvrement de l’indépendance à un djihad basé, orienté et mené sur un fondement strictement religieux dans le but d’instaurer un «Etat islamique» ; lequel Etat n’a pas été édifié à cause des «héritiers de la France» qui sont au pouvoir. Et c’est, selon lui, la raison du «djihad d’aujourd’hui» que conduit Al-Qaïda au Maghreb pour restituer l’Algérie à l’Islam, amenant le «sang d’aujourd’hui à rencontrer celui d’hier». Ce discours, dont a usé et abusé le FIS et qui était omniprésent dans la littérature de l’AIS et de la Djaz’ara, n’a jamais trouvé de contradicteurs crédibles parmi les historiens ou les autorités officielles pour y mettre un terme définitif afin que des énergumènes du genre de Abou Yahia Al-Libi n’aient plus à y puiser sans que n’apparaisse clairement leur imposture. Pourtant, au moins deux arguments existent et sont à portée de la main pour leur apporter la contradiction une fois pour toute. Le premier est la sentence du plus grand partisan de l’islamisme post-indépendance en Algérie que tous les islamistes algériens reconnaissent comme leur maître : Abdellatif Soltani. Il avait, dès le début des années 1970, dans son livre Sihem elislam (les flèches de l’islam), édité au Maroc, cassé à sa manière le tabou. Il a écrit que la guerre de Libération nationale n’a pas été un «djihad» au sens religieux. Selon sa formule, elle a été faite au nom d’un arbre et une pierre (entendre la patrie) et non de «Allah Akbar» et les maquisards de la guerre de Libération nationale ne doivent pas être considérés comme des «moudjahidine» et idem pour les «chouhada» (martyrs). Le deuxième argument sur lequel personne n’a encore sérieusement travaillé est le fait que le «groupe des 22», qui a été à l’origine du déclenchement de la guerre de Libération nationale, était issu de l’OS (Organisation secrète), créée par le PPA lors de son dernier congrès. Ce même congrès a adopté une résolution par rapport à la religion. Il est dit textuellement que le nationalisme algérien n’est pas une sorte de contre-croisade. Si la lutte nationale tend à libérer le culte musulman des entraves colonialistes, le Mouvement national algérien ne doit pas être confondu avec une organisation religieuse ; de même, il ne faut pas confondre nationalisme et islam. Il faut dissocier la conscience nationale de la conscience religieuse. La qualité d’Algérien ne dérive pas de la religion, pas plus qu’elle ne dérive de la race. Le silence entretenu sur cette question par les autorités officielles et académiques, aussi bien du temps du FIS ou aujourd’hui avec Al-Qaïda, n’a que trop duré alors que l’abcès aurait dû être crevé, au moins depuis la parution du livre de Abdellatif Soltani. C’est parce que les islamistes se sont autoconvaincus que l’indépendance nationale a été arrachée grâce à leur idéologie, qu’un Abou Yahia Al-Libi s’autorise dans son discours diffusé hier de faire le parallèle entre les valeureux maquisards de la guerre de Libération nationale et ses terroristes criminels d’Al-Qaïda au Maghreb, qualifiés des «meilleurs fils du peuple algérien ». Leur adressant un profond «salut» d’une manière qui se veut retentissante, et particulièrement à Droukdel, il lance un appel aux jeunes pour les rejoindre tout en les encourageant à accentuer les activités terroristes et à tuer à ne plus en finir : «Poursuivez votre campagne contre les ennemis de Dieu parmi les héritiers de la France et ses esclaves. Attaquez-les dans leurs casernes et détruisez-les sur leurs têtes. Ciblez-les dans leurs camps et leurs citadelles, et particulièrement les services de renseignement». Et tout autant, il appelle tous les «musulmans de l’ensemble du Maghreb à soutenir leurs frères moudjahidine dans l’Algérie du sacrifice et de tout faire pour éviter la dispersion qui ne profite qu’aux régimes en place qui s’en réjouissent». «Le djihad en Algérie est la porte de l’espoir pour en finir avec les régimes injustes qui ont rempli leurs prisons avec vos jeunes, vos enfants et même vos femmes et qui vous font subir leurs armées, leur police et leurs services de renseignements ». Il considère que «l’Algérie n’est qu’une étape» et c’est Dieu qui a fait de Droukdel un dirigeant pour mener ce combat. Il appelle les Maghrébins à rejoindre en masse les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb : «Unifiez-vous à eux vos efforts, intégrez à eux vos forces, rassemblez vos rangs sous leur bannière, sous leur commandement et leur émirat». Interpellant les «oulémas, poètes, littérateurs de la Mauritanie de la science religieuse », pour soutenir leurs «frères et voisins» envers qui ils ont le devoir de le faire. Il appellera la jeunesse du Maroc à «secouer le trône du roi et à détruire son pouvoir» et d’être pour ses «frères en Algérie un soutien et une assistance ». «Rangez-vous derrière eux», ils sont la porte de la conquête pour vous et pour eux.» Il lancera le même appel aux autres pays du Maghreb auxquels il ajoutera le Mali et le Niger. Ce discours, qui en lui-même est un grand satisfecit adressé à Droukdel, n’est pas seulement une totale approbation des crimes ignobles d’Al- Qaïda au Maghreb. Etant le premier du genre, appuyé par des interludes religieux tout au long des 35 minutes qu’a duré l’intervention, dit par une voix aux intonations qui ressemblent à celles de la voix de Zawahiri, ce discours a tout l’air de marquer le début d’un tournant dans le parcours d’Al-Qaïda au Maghreb. Il est tout simplement annonciateur de nouveaux drames à venir. Mohamed Issami LE SOIR D'ALGERIE 23-06-2009

Amnesty Internationale-Maroc appelle à traduire en justice les auteurs des violations des droits de l'Homme à Tindouf

La section marocaine d'Amnesty Internationale a appelé, mardi à Rabat, à traduire en justice les auteurs des violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, en Algérie.

Intervenant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport annuel de l'organisation et au lancement de l'"Appel pour la dignité humaine", M. Mohamed Sektaoui, directeur général de la section marocaine d'Amnesty Internationale, a rendu l'Algérie responsable du blocus imposé aux camps de Tindouf, précisant que l'Algérie " interdit souvent au délégations d'Amnesty d'entrer même en Algérie et non seulement dans les camps de Tindouf".
L'organisation mondiale de défense des droits humains "suit la situation des droits de l'Homme dans cette région et maintient sa position constante appelant la communauté internationale à traduire devant la justice les auteurs des violations des droits de l'Homme dans cette région ", a indiqué M. Sektaoui.
Amnesty Internationale continuera à défendre les victimes des droits de l'Homme où qu'elles se trouvent, a-t-il dit

Monday, June 22, 2009

Algérie: attaques et 40 morts en moins d’un mois

Ce reflux vers l’intérieur du pays est un indice des difficultés qu’éprouve le Gspc Al Qaîda à percer le dispositif sécuritaire dans et autour de la capitale.

Le Gspc Al Qaîda reprend du poil de la bête. Trois attaques sanglantes et une quarantaine de morts en moins d’un mois, soit 26 jours. La succession d’attaques terroristes menées vient après les coups qui lui ont été assenés par les forces de sécurité ces 10 derniers mois ainsi que le maillage très sévère de la capitale qui reste le but médiatique essentiel, estiment les spécialistes de la questionb sécuritaire. Cette attaque peut aussi supposer qu’il y a un lien de solidarité entre branches d’Al Qaîda par rapport à l’opération spectaculaire de l’armée malienne contre une base d’Al Qaîda au nord de Mali. Pas moins de 26 terroristes du groupe d’Abou Zeïd ont été éliminés au cours de cette opération menée mardi dernier en collaboration avec l’armée algérienne, la France, le Canada et les Etats-Unis, selon des sources sécuritaires. Pour rappel, 9 militaires ont été assassinés et plusieurs autres ont été blessés, dont certains grièvement, le 25 mai dernier lors d’une attaque terroriste entre les localités de M’chounèche relevant de la wilaya de Batna et M’ziraâ relevant de la wilaya de Biskra. Une autre attaque sanglante survenue le 2 juin dernier à Timezrit (Boumerdès) a coûté la vie à 11 personnes dont 9 éléments de la Bmpj. Si à l’issue de l’attaque de Biskra les assaillants ont été repoussés avant de récupérer leur butin, lors de l’attaque de Timezrit, pas moins de 8 kalachnikovs et 7 pistolets automatiques ont été emportés par les terroristes. Celle survenant en fin d’après-midi de mercredi dernier à Bordj Bou Arréridj, apparemment plus élaborée et où les activistes d’Aqmi ont utilisé des lance-roquettes traditionnels, a fait 19 morts dont 18 gendarmes du GIR (groupe d’intervention réserviste) escortant le personnel de l’entreprise japonaise (Cojaal) chargée de réaliser un tronçon de l’autoroute Est-Ouest. Suite à cette attaque, 21 armes automatiques de type kalachnikov ont été emportées par les assaillants qui ont été en nombre important (près d’une quarantaine), indique-t-on. Décidément, la surveillance accrue de la bande frontalière sud-est et le couloir (El Oued-Biskra-Batna-M’sila), le principal axe de trafic d’armes, a contraint Al Qaîda de se rabattre sur les armes récupérées sur les cadavres des victimes pour renforcer son armement. Le recours à la stratégie de l’embuscade à défaut de disposer de quantités de TNT semble être une réponse opérationnelle à la pression des forces de sécurité. Selon un observateur de la scène sécuritaire, le Gspc-Al Qaîda serait en train de se reconstituer malgré les dissensions internes et de concentrer ses actions sur ce qui est connu comme sa base de départ ou son fief, pour parvenir ensuite à commettre des attentats dans la capitale et sa périphérie immédiate. Ce reflux est indéniablement un indice des difficultés à prendre à défaut le dispositif sécuritaire dans et autour de la capitale. L’éparpillement des attaques vise à amener les services de sécurité à déployer des forces plus importantes sur un espace plus étendu dans le but de créer la faille, disent aussi les mêmes analystes. Les sanguinaires cherchent également à élever le facteur risque car les attaques contre les services de sécurité s’inscrivent clairement dans cette stratégie médiatique mais elles visent en même temps à troubler le pouvoir et à mettre l’Algérie dans l’embarras vis-à-vis des capitales étrangères. Pour rappel, cette médiatisation par le sang a conduit le Gspc-Al Qaîda, alors totalement affaibli, à s’attaquer durant presque la même période de l’année dernière aux coopérants étrangers. Durant cette période, 3 attentats ont été perpétrés à Dellys, Bordj El Kiffan et Beni Amrane. A Dellys et Bordj El Kiffan les terroristes avaient ciblé les éléments de l’ANP. A Beni Amrane c’est la base du groupe français Razel qui a été visée. Toutefois, les terroristes avaient bien choisi le timing pour perpétrer leur attentat. Ce dernier coïncide avec la saison estivale et l’approche de quelques rendez-vous internationaux, à l’image du Panaf.

Mohamed BOUFATAH L'EXPRESSION 22-06-2009

Thursday, June 18, 2009

18 gendarmes tués dans une embuscade en Algérie

Au moins dix-huit gendarmes ont été tués par des islamistes armés qui ont tendu une embuscade à un convoi de la gendarmerie près de Bordj Bou Arreridj.

L'information n'a pas été confirmée officiellement. Deux quotidiens arabophones privés, Echourouk et En Nahar, ont fait état pour leur part jeudi de 24 morts parmi les gendarmes. Selon les deux journaux et les sources locales, le convoi militaire est tombé dans une embuscade sur la route nationale 5, le principal axe de la région qui conduit vers Constantine et Annaba, les deux grandes villes de l'Est algérien.
Echourouk affirme que deux bombes ont explosé au passage des véhicules des gendarmes, avant que les assaillants n'ouvrent le feu, tuant les victimes avant de voler leurs armes et leurs uniformes. Les gendarmes venaient d'escorter sur leur lieu de travail un groupe de Chinois travaillant à la construction de l'autoroute qui traversera l'Algérie d'est en ouest. Le groupe chinois Citic-CRCC a été chargé du tronçon Alger-Bordj Bou Arreridj.
Le convoi a été attaqué sur le chemin du retour. Une vaste opération a été lancée dès après l'embuscade par les forces de sécurité algérienne pour tenter d'intercepter les assaillants. Cet attentat est le plus meurtrier commis par les groupes islamistes en Algérie qui se réclament d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) depuis plusieurs mois.
Le 2 juin, huit policiers et deux enseignants avaient été été tués dans un attentat à la bombe visant un convoi de véhicules suivis de tirs nourris à Timezrit, près de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger). Le 26 mai, au moins neuf militaires avaient trouvé la mort et une dizaine avaient été blessés dans une embuscade tendue par un groupe d'islamistes armés près de Biskra (425 km au sud-est d'Alger).
De leur côté, les forces de sécurité ont infligé de lourdes pertes aux groupes islamistes réfugiés dans les massifs montagneux de l'Est du pays. Au moins cinq membres d'un de ces groupes ont ainsi été tués le 12 juin près de Constantine (430 km à l'est d'Alger). AFP 18-06-2009

Tuesday, June 16, 2009

Projection à Sydney d'un documentaire australien sur l'esclavage dans les camps de Tindouf

Un documentaire australien dénonçant la pratique d'esclavage dans les camps de Tindouf a été projeté lors du Festival du Film de Sydney (03-14 juin), en dépit de fortes pressions des séparatistes.

"Depuis plus d'un an, le Front Polisario a essayé par tous les moyens d'empêcher la projection du documentaire", a affirmé l'australo-bolivienne, Violeta Ayala, coréalisatrice avec l'Australien Dan Fallshaw, de ce film documentaire, intitulé "Stolen" (Volés).
"Nous n'avions pas l'intention de tourner un documentaire politique, mais nous nous sommes rendus compte que ces gens vivaient dans une prison politique", a précisé Ayala, citée par l'Agence de presse espagnole EFE.

Lorsque le Front Polisario s'est rendu compte de la tournure des événements, il a commencé à exercer des pressions sur Ayala et Fallshaw, qui après six jours de rétention à Tindouf, ont réussi à prendre la fuite vers Paris, à l'aide de l'ONU et de l'ambassade australienne, selon EFE.
Ces pressions ont été exercées également sur les deux réalisateurs en Australie. Les séparatistes ont adressé des lettres aux producteurs du film, accusant les auteurs de mensonges, de manipulation et de pressions sur les interviewés.

Le Front Polisario avait invité les deux réalisateurs à visiter en 2007 les camps de Tindouf pour le tournage d'un documentaire sur le programme d'échange de visite familiale, organisé sous l'égide de l'ONU, rappelle la même source.

Le documentaire expose plusieurs cas d'esclavage à Tindouf, notamment celui d'Embarka, qui raconte avoir été esclave du père de Deido Ambark Omar, avec qui elle a eu plusieurs enfants.
"Quand on procède à l'enlèvement d'un enfant blanc, il s'agit d'un crime qui se transforme en coutume sociale quand il s'agit d'un noir", a souligné Ayala en se référant à l'explication donnée par une représentante de l'ONU dans le documentaire sur cette situation.

En 2008, Ayala et Fallshaw avaient évoqué le problème devant Human Rights Watch (HRW), qui a procédé à l'ouverture d'une enquête sur cette question, dont les conclusions relèvent que certains sahraouis de race noire sont la "propriété" de personnes ou de familles de race blanche.
Emirik Olud Salem, une autre victime d'esclavage, montre devant la caméra son certificat de libération datant du 29 septembre 2005, et dans lequel peut-on lire "Emirik Olud Salem est libre à partir d'aujourd'hui".

"Si tu parles d'esclavage, ils te jettent en prison. Tu disparais simplement", s'indigne-t-il.
"ça n'a rien à voir avec le conflit politique, c'est de l'esclavage. Je refuse d'être la propriété de quiconque", souligne Matala, un ami d'Emirik, formulant le vœu de voir "le monde connaître notre histoire et nous aider". Sydney (Australie)- 16-06-2009

Morocco - Algeria media war

The media war between the Moroccan and the Algerian press is nothing new. However, recent articles published in some Algerian newspapers have crossed the line of responsible journalistic professionalism and ethics. In fact, a recent article published by the Algerian daily l’expression and titled “Drame au Maroc -11 morts et 40 blessés lors d’un concer”t was of bad taste and outright mean spirited.
In its article, l’expression used an unfortunate incident that killed almost a dozen innocent people including the elderly to launch a malicious attack against not only the Moroccan government but also the Moroccan society in general. The “journalist” Fouad Irnatene writes “le Royaume chérifien compte de nouveau ses morts. Cette mort absurde de Marocains est due à des problèmes internes” implying that the “Mawazine” concert episode was some what related to internal problems in Morocco. Unfortunately, this non sense reporting is a typical news and political analysis that shows up on a regular basis in a variety of news outlet close to the Algerian anti-Moroccan lobby. The venoms nature of such news items only inflames the raw Moroccan-Algerian relationship that already suffers from a cold spill. It is ironic that the mentioned story came out during the same week an Algerian armed group attacked several targets in the east Algerian region of Boumerdes. Not to compare the safety state of affairs in the two countries or abuse the misfortunes of the Algerian dead civilians and military personnel, the security conditions in Algeria is much more critical and shaky at best compared to its neighbors. Mr. Fouad Irnatene must be in the Lala land of dreams and science fiction.I Other News outlets that regularly cook up fictional stories about the life, daily conditions, and political and security conditions in Morocco are the Arabic dailies Annahar and echorouk. On different occasions the Annahar news papers have accused the Moroccan special services of being behind all and any calamity that happens in Algeria. In an article published on 03/25/2009 , echorouk accused Morocco of “exporting Death to the Algerians” by purposely smuggling drugs and weapons into Algeria. The daily goes on to accuse Morocco of covertly working with the Israeli secret service the “Mossad” to destroy the Palestinians by smuggling Hashish to Algeria: Hard to follow logic and absurd theories. Such shabby journalistic work discredits the well established independent media in Algeria. The Echourouk and l’expression journalists portray the Algerian press as amateurish and unreliable, dishonoring the memory of several Algerian media heroes who died in the line of duty reporting about the real issues of concern to the Algerians. Beside the few rags that report rubbish stories as mentioned, Algeria has a vibrant independent press that is the envy of others in region. Actually, few courageous Algerian journalists had denounced these inaccurate and piousness writings of some of their colleagues. The Mafia in Algiers that benefits from the ongoing Moroccan-Algerian conflict over the Western Sahara is the only one that profits form such corrupt behaviors. It is the oldest trick in the book: Report on unsavory stories of your neighbor, so you look good to your people. Clearly, in Algeria few news outlets that pretend to be independent are working with the Mafias that have been exploiting and fleecing the Algerians of their riches. Moroccans and Algerians do not need some second class Algerian newspaper to read about social issues bedeviling the Moroccan society. All they need is open a true Moroccan independent newspaper. Drugs, corruption, crime, nepotism are few of the subjects that are treated on a daily basis on the columns of Moroccan news paper. Interestingly enough the same issues are treated by the serious independent news media in Algeria as the average Algerians suffer from similar social ailments as their neighbors to the west.
HASSAN MASIKY

Friday, June 12, 2009

Elle est classée avant-dernière mondiale : Alger est «invivable», selon The Economist

Il ne fait (toujours!) pas bon de vivre à Alger. Après une piètre dernière position en 2008, la ville d’Alger a «progressé», cette année, d’une place dans le classement établi par la revue britannique «The Economist» qui enquête et évalue les conditions de vie dans 140 villes dans le monde. Pour le classement 2009, publié hier, Alger arrive à la 138 ème place mondiale, ex-æquo avec Dhaka (Bengladesh), obtenant un score de 38,7. Seule la capitale du Zimbabwe Harare a fait pire, clôturant le classement de «The Economist» avec 37,5 points. Selon cette étude, les villes en-dessous de 50 points, à partir de la place 128 de Phnom Penh (Cambodge), représentent «un défi quotidien en matière de qualité de la vie», estiment les auteurs. Ces derniers ont établi une enquête qui mesure, selon plus de 30 indicateurs qualitatifs et quantitatifs, cinq grandes catégories, à savoir la «stabilité», les «soins de santé», la «culture et l’environnement», l’«éducation» et l’«infrastructure». Ces catégories sont compilées et pondérées pour fournir une note globale variant de 1 à 100, où 1 est jugé intolérable et 100 est considéré comme idéal. Pour comparaison, des villes que l’on jugerait improbables, ont fait mieux que «La Blanche». Téhéran (Iran) arrive, ainsi, à la 129eme place, Karachi (Pakistan) à la 135eme, Lagos (Nigeria) 136eme et Abidjan (Côte d’Ivoire) à la 132eme place. La publication britannique précise que son étude attribue les points en fonction de l’«instabilité civile» et l’«insuffisance des infrastructures» qui présentent des défis importants pour les citoyens, les villes d’Afghanistan et d’Irak n’étant pas incluses. «The Economist» rajoute que son classement mesure le degré d’«habitabilité» des villes concernées afin de quantifier les obstacles qui pourraient être présentés aux habitants. Le haut du tableau Le haut du tableau reste presque inchangé. Vancouver reste la ville la plus facile à vivre au monde, obtenant un score de 98, en pôle position. Six des dix premières places du classement sont occupées par des villes situées au Canada et en Australie. Vancouver décroche un score de 98 -zéro étant insupportable et 100% idéal, grâce «à l’importante infrastructure canadienne», note l’étude. Vienne se place en deuxième position, devant Melbourne, Toronto, Perth, Calgary, Helsinki et Genève. Sydney et Zurich sont ex-æquo en 9e position. Parmi les villes européennes où il fait bon vivre, Stockholm et Hambourg arrivent en 14e position, Paris en 17e, Francfort en 19e, Copenhague en 21e et Berlin en 22e position. En revanche, Athènes obtient le plus mauvais score du continent avec 81,2 (63e rang). Les villes obtenant plus de 80 points «auront peu, le cas échéant, de défis en matière de qualité de la vie», selon l’enquête. Washington est 35e, Los Angeles est 48e tandis que Londres atteint le 51e rang juste devant Rome (52). Moscou est 69e, Pékin est 76e, Rio de Janeiro, Sao Paulo et Johannesburg sont 92e et Bangkok 100e. Un peu plus bas, on retrouve principalement des villes asiatiques et africaines: Manille (108), New Delhi et Le Caire (114), Bombay (120), Nairobi (122) et Lusaka (126). «En fin de classement, les villes qui affichent les plus mauvaises performances, sont en Afrique et en Asie, où l’instabilité civile et les infrastructures insuffisantes représentent des défis importants», concluent les auteurs de l’enquête
Algerie-focus.com avec Le Financier Publie le 10 juin 2009 par faycal

Monday, June 08, 2009

البوليساريو، رهان على العداوة المغربية الجزائرية

أسعد الله أسبوعكم قرائي الكرام .. جزائريين ومغاربة .. أو مغاربيين جملة دون تفصيل

كشفنا في الحلقة الماضية عن مكامن المصلحة التي تدفع بعض – لاحظوا أنني أقول بعض – المستفيدين في المؤسسة العسكرية الجزائرية من استمرار مشكلة الصحراء. وقادنا المنظق وإياكم إلى محصلة مفادها أن الضحية من وراء هذه الإستفادة هو الشعب الجزائري الشقيق والشعب المغربي الذي يدفع كذلك ثمن صراع مفتعل يكدس من وراءه المستفيدون السالف ذكرهم أموالا طائلة .. والضحية الآخر كذلك هو سكان المخيمات فوق التراب الجزائري من أبناء الصحراء الذين تحولوا إلى ألعوبة بيد المستفيد الأكبر من الصراع ونقصد بعض قيادات البوليساريو ممن هم على علاقة تقاسم المصالح مع المؤسسة العسكرية الجزائرية حصرا وليس عموما فالشعب المغربي لا يزال على يقين أن بين صفوف الجيش الجزائري ضباط أحرار أوفياء لوطنهم ولجيرانهم وأبعد ما يكونون عن عصابة المصالح التي ترعى عبد العزيز المراكشي ورفاقه بحجة دعم قضية الشعب الصحراوي.

البعض ممن كلف نفسه عناء التعليق على مقالتي السابقة حاول بشكل أو بآخر أن يلزمني بضرورة فضح ما أسماه بالفساد داخل المؤسسة العسكرية المغربية. طالبوا مني فعل ذلك بلغة الأمر وكأنني مضطر أن أثبت مصداقية ما أقول في حق بعض جنرالاتهم.. لهؤلاء أجد نفسي مضطرا أن أقول.

آسف يا أحبائي .. والله إنني آسف جدا .. لن ألبي طلبكم ..

لكم أن تقولوا ما تريدون

قولوا وطني .. قولوا صحفي غير محترف .. قول مسالي قبو .. قولو عنيد .. المهم أنني لن أنتقد إكراما لكم الجيش الذي أرغمتموه على حرب عصابات واعتقلتم منه الكثيرين وعذبتم منه آخرين باسم شعارات الخزي والعار.. يكفي أن يكون هذا الجيش فخرا أنه صد عصاباتكم لسنين ولم يترك لكم فرصة تحقيق مرادكم بخلق دويلة تخدم أهدافكم التوسعية.

أقول لكم آسف

ليس لأنني خائف أو متردد في فضح الفساد. ولكن لأنني أكتب بقلمي وليس بما تشتهون .. ومصداقية ما أكتبه يعززها الواقع ورأي الملايين من المستضعفين من أبناء الجزائر الغالية. لأجل هؤلاء لن أرضخ لمطلب لا يمس صميم موضوعنا ..فنحن في هذه السلسلة نناقش مشكلة الصحراء وحتى لو افترضنا أنني أريد تناول الطرف المستفيد من الصراع داخل المغرب إن لم نقل على شريط الحدود المغربية الجزائرية فقد قررت الا أفعل ذلك تحت الأمر .. ولن يكون ذلك لأنني ابحث عن جواز سفر نحو المصداقية.. وإذا كان هناك بين عباقرة المخابرات الجزائرية من هم على دراية بملفات فساد داخل المؤسسة العسكرية المغربية فلماذا لا يفضحونها .. ولنقل أنني رجل أضع نفسي في موقع خصم الجهاز العسكري الجزائري الذي يقف وراء مشكلة الصحراء - ولست وحدي فأغلبية الشعب المغربي ترى فيهم سبب الخلاف والفرقة بين الأخوة والأشقاء - وقد حملت على عاتقي مهمة فضحهم وكشف لعبتهم .. وإذا كنت خصما فأنا لست بالضرورة مرغما على الإتيان بما يشفي غليلهم أو يزكي فعلهم .. لأن أصغر طالب للعلوم القانونية ومسطرات التقاضي سيقول لكم أن الخصم ليس مجبرا على التطوع بمعلومات لصالح خصمه مهما كان حجم مصداقيتها.

لكن والحالة هذه دعنا نقلب جوانب هذا الصراع المختلق ..

إن بين الجيش الملكي المغربي عناصر تعرضت للتعذيب على يد ضباط المخابرات الجزائرية .. فمن المعتدي إذن ؟

إن تستركم وراء الدفاع عن حرية الشعوب لا يمنحكم الحق في إعتقال أناس دون محاكمات لمدة خمسة وعشرين عاما ؟ فمن المعتدي إذن ؟

إن الإتفاقيات الدولية تحرم تعذيب أسرى الحرب ؟ وقد عذبتم المعتقل السابق علي الجوهر وعذبتم إدريس الزايدي وغيرهم ممن تفننتم في التنكيل بهم وكأنهم أعداء لكم .. فمن المعتدي إذن ؟

أيها الأعزاء دعنا نوضح الأمور

من هو الطرف الأكثر تضررا من حل قضية الصحراء ؟ و المتخوف من أي تقارب مغربي جزائري ؟
لماذا لا نتحلى في تحليلنا للأمور بقليل من العقلانية ولنطرح على جنب شعاراتنا الوطنية والإقليمية ..

بل ولنتحاور كمغاربة وجزائريين أشقاء وأخوة .. إن الشعب الجزائري يعلم جميعه أن الشعب المغربي ليس عدوه كما يؤمن كل المغاربة أن أبناء الجزائر أشقاء وأخوة وجيران .. هذا على مستوى الشعوب فماذا على مستوى السياسيين؟

إن صناع القرار في المغرب في موقع دفاع عن مكتسب لا مبرر للتنازل عنه .. لا بمفاوضات ولا بانسحاب طوعي .. إعلموا حفظكم الله من كل مكروه أن قضية الصحراء بالنسبة للمغاربة هي قضية وحدة وطنهم ولن يتخلوا عنها قيد أنملة .. ولا أعتقد أن أي سلطة في المغرب مهما كانت درجة علوها تستطيع التخلي عن الصحراء إرضاء لأي طرف كان .. ولذلك فقد جاء المقترح المغربي مستجيبا لواقعية سياسية لا بديل عنها .. فالمقترح يستوعب وبأكبر قدر ممكن مدى إستحالة التخلي عن الصحراء .. مهما كلف المغرب ذلك من ثمن.لكنه وفي نفس الوقت يترك الباب مفتوحا لحفظ ماء وجه الساسة الجزائريين..أقول لكم ويدي على المصحف أنكم محظوظون بهذا المقترح لأنه لو كان الأمر بيدي لما منحت الصحراء أي حكم ذاتي لأنني كمغربي غير مجبر على فعل ذلك فوطني واحد لا فرق بين صحراءه وجباله.

بعض أبواق المخابرات الجزائرية وفي ذيلها عبد العزيز المراكشي وزبانيته يحاولون الترويج لقضية الصحراء على أنها صراع بين ملك المغرب والبوليساريو وفي بعض الحالات عزفوا على نغمة إستغلال النظام لهذه القضية لقمع الحريات والتضييق على الصحافة وسجن المعارضين .. كلام خزعبلاتي لا يخش النافوخ كما يقول المصريون.

فإدريس البصري لم يكن يحتاج لقضية الصحراء لكي يعتقل أي معارض.. والإجماع على النظام الملكي في المغرب لم يطرح للنقاش حتى داخل أكثر التيارات معارضة للنظام .. فكيف تكون قضية الصحراء هي الورقة الرابحة في يد الملك ..

على من تضحكون ؟!!

ستكونون بلداء لو صدقتم أن المغاربة طوع أيديكم . وإنكم بالفعل بلداء إذا إعتقدتم أن الشعب الجزائري يصدق ما تروجون له من أكاذيب حول خطر المغرب القادم من الغرب ؟

لقد فضحتكم العقود والسنون .. وذاب الثلج وظهر المرج .. واتضح انكم تزدادون غنى ويزداد الشرفاء من أبناء شعب المليون شهيد فقرا , تكدسون الأموال ببنوك سويسرا وتتلاعبون بمصير الجزائريين تارة باسم الإرهاب والجماعات التكفيرية (التي تتسترون عنها وتدعمون خططها في الخفاء) وتارة باسم قضية الصحراء والعدو الجار كما تدعون.

إن مشروع الحكم الذاتي عبر ويعبر عن حسن نية النظام المغربي .. ورغبته في حل هذا المشكل ..

وقد كان كريما في تعامله معكم بطرحه لهذا المشروع الذي ولغاية اليوم قد يجد من يعارضه داخل المغرب ممن يؤمنون أن أقاليمنا الجنوبية ليست إستثناءا وأن تمتعها بالحكم الذاتي يطرح أكثر من علامة إستفهام .. بل ويفتح باب الإجتهاد السياسي على مصراعيه داخل النسيج السياسي المغربي.

إن أغلب من تعلم الكتابة والقراءة وأقصد الذين دخلوا صفوف محو الأمية يعرفون أن المستفيد الأكبر والشيطان الأعظم داخل هذا الصراع هم رؤساء البوليساريو وأقصد بوليساريكم وليس بوليسارينا ..

وارجو أن تحفظوا لي هذا التمييز لأننا سنقف عنده كثيرا في المستقبل.

إن عبد العزيز البهجة أو المراكشي سموه كما يحلو لكم .. لا ينظر بعين الرضى لأي مصالحة مغربية جزائرية والسبب واضح لا يحتاج لكثير من اللغط أو الثرثرة .. فاستفادة هذا المرتزق يجنيها من صراع طويل الأمد يمكنه من المتاجرة مع العسكر في الجزائر. أولا لضمان مصالحهم التجارية في السلاح وثانيا لتخزين ثروة يستفيد منها هو وعائلته وزبانيته .. فكيف ننتظر من رجل فتح الله عليه بكل هذا الخير الوافر وورث خيرات الجزائر وشعبها حي يرزق, كيف ننتظر منه أن يشجع على الوحدة والصلح بين المغرب والجزائر , إذ لو حصل ذلك سينقلب عليه الضباط الجزائريون الشباب وسيطالبونه بالرحيل إلى مكان آخر وهو ما يفسر الصراع داخل معسكر البوليساريو وداخل المؤسسة العسكرية الجزائرية التي ولحد الساعة الراهنة لم تقدم دليلا واحدا يثبت أن البوليساريو سيظل وفيا لخارطتها حتى لو تخلت عنه بل يؤكد الكثيرون أن هناك أطرافا أخرى ( لم أقل خارجية ) على إستعداد لدعم البوليساريو حتى ضد مصالح الجزائر نفسها .. ليس إنتقاما ولكن لضمان مدخولها المالي.

إن لعبة البوليساريو اقتربت من نهايتها .. لأن الشعب الجزائري بدأ يحس بثقل هذا العبء الملقى على كاهل ت ميزانيته الوطنية الأمر الذي حرك في دوائر الإستخبارات الجزائرية شهية التوجه إلى مشاريع البناء والتعمير فقد بلغتني معلومات تفيد أن هناك مشاريع تطبخ في الخفاء لتحويل منطقة تندوف إلى مركز نموذجي .. وان فرص الإستثمار فيها سوف تشكل البديل الآخر لتجارة السلاح وأن بعض الجهات المتنفدة في الجزائر تتسابق للفوز بهذه الصفقات.ليس حبا في أبناء المخيمات ولكن للإستفادة المالية والسياسية.. وحتى يتمكنوا من مواجهة الإنتقادات الدولية التي تندد بالحالة اللآإنسانية التي يعيشها هؤلاء فيما تذهب المساعدات الدولية إلى جيوب عملاء المخابرات الجزائرية.

أنا من جانبي أقول لهم:

أعان الله حليمة على خراب بيتها..

جميل أن تينوا طريقا سيارا أو حتى خط قطارات سريع بين الجزائر وتندوف على الأقل لتسهلوا تنقل رجال مخابراتكم وتضمنوا وصول الريع من الجنوب إليكم.. وأرجوكم أن تتكرموا فتكملون معروفكم وتغيرون خريطة الجزائر فتقتطعون منها إمارة تندوف وتطلقون على رئيسها إسم El Conde Albahja De Tindouf

صحيح أن الهم إذا كثر يضحك.. وصدق من قال أن فلوس اللبن ياكلها زعطوط .. أما المال فعرفناه واللبن كذلك عرفناه فمن هو يا ترى زعطوط.. ؟! أعتقد أنكم اذكياء بما فيه الكفاية لمعرفته.

وإلى اللقاء الأسبوع القادم إذا ظل في العمر بقية .. ونجانا الله وإياكم من عناصر المخابرات الجزائرية في واشنطن.

محمد سعيد الوافي من واشنطن
Thursday, June 04, 2009

Friday, June 05, 2009

Interfaith International dénonce la situation de privation des femmes sahraouies dans les camps du polisario

L'Organisation non gouvernementale internationale Interfaith International a dénoncé, jeudi, la situation de privation qu'endurent les femmes sahraouies dans les camps du polisario.
Intervenant dans le cadre d'un panel sur les droits de la femme, organisé en plénière lors de la 11-ème session du Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, outre Interfaith International, deux autres ONG, l'Internationale Démocratique du Centre (IDC) et l'Union de l'Action Féminine (UAF) ont salué les progrès réalisés par le Maroc en matière des droits de la femme.
Les trois ONG ont mis en exergue les droits dont jouit actuellement la femme au Maroc, grâce aux différentes réformes qu'a connues le Royaume, notamment l'adoption d'un nouveau code de la famille.
Elles ont précisé, dans une intervention commune, que ce texte garantit les droits civils et juridiques de la femme, protège l'enfant, assure l'égalité entre les conjoints, précisant qu'actuellement les femmes sont membres des deux chambres du parlement marocain, et participent activement dans la vie politique.
Interfaith, l'IDC et l'UAF ont, en outre, relevé l'existence d'une volonté politique d'appui au relèvement du pourcentage de participation des femmes marocaines à toutes les institutions publiques aux plan national, régional et local.
Les trois ONG ont fait remarquer que les femmes vivant dans les provinces du sud du Maroc jouent un rôle primordial dans la vie active et au sein de la société civile et bénéficient de droits acquis, contrairement à leurs concitoyennes dans les camps du polisario.
Malheureusement, ont-elles déploré, les femmes séquestrées dans ces camps sont privées de ces droits, ce qui suscite chez elles des sentiments de souffrance physique et morale.
GENEVE MAP 05/06/20089

Thursday, May 28, 2009

Aucune mesure n'a été prise contre l'impunité des responsables des violations des droits humains à Tindouf, déplore Amnesty

Aucune mesure n'a été prise contre l'impunité dont jouissent les personnes accusées de violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) durant les années 1970 et 1980, a déploré mercredi l'organisation internationale pour la défense des droits humains, Amnesty International (AI, basée à Londres).
Peu d'informations indépendantes sont disponibles sur les conditions de vie des populations des camps de Tindouf, dirigés par le Polisario en Algérie, a dit Amnesty dans son rapport 2009 sur la situation des droits de l'homme dans le monde.Londres - 28/05/2009

Londres: Amnesty épingle les violations continues des droits de l'Homme en Algérie

L'organisation internationale pour la défense des droits humains, Amnesty International (AI, basée à Londres), a épinglé les violations continues des droits de l'Homme en Algérie, expliquant que les autorités algériennes ont continué de harceler les défenseurs des droits de l'Homme et les journalistes.
Des personnes soupçonnées de terrorisme ont été détenues au secret, alors que des migrants clandestins ont fait face à des arrestations et des détentions pour des durées indéfinies et soumis à de mauvais traitements et à des expulsions collectives, a dit Amnesty dans son rapport 2009 sur la situation des droits de l'Homme dans le monde.
L'impunité est maintenue pour les membres des groupes armés et des forces de sécurité, responsables des graves violations commises durant le conflit interne des années 1990, ajoute AI.
Revenant en détail sur ces violations, l'organisation indique, en citant des informations rapportées par les médias, qu'entre 60 et 90 personnes civiles ont été tuées dans la violence politique continue en Algérie, dont plusieurs dans des attentats à la bombe revendiqués par l'organisation Al-Qaïda dans le Maghreb Islamique.
Des douzaines de membres présumés de groupes armés ont été tués dans des escarmouches et des descentes lancées par les forces de sécurité algériennes, poursuit l'organisation, soulignant que certaines de ces personnes auraient fait face à des exécutions extrajudiciaires.
Amnesty rappelle que le Comité des Nations unies contre la torture avait recommandé au gouvernement algérien de prendre des mesures pour combattre l'impunité, enquêter sur les cas présents et passés de torture, y compris les disparitions forcées et les viols, et de garantir le respect des normes internationales des droits humains dans le cadre de la mise en œuvre des mesures antiterroristes.
Or, déplore Amnesty, le gouvernement d'Alger n'a pris aucune mesure dans ce sens. Et d'ajouter que les autorités algériennes, y compris le Département du renseignement et de la sécurité (DRS/agence de renseignement militaire) ont continué à détenir au secret des présumés terroristes, tout en les soumettant aux risques de torture et d'autres formes de mauvais traitement.
Les personnes détenues comprenaient des ressortissants algériens rapatriés de l'étranger, observe Amnesty, ajoutant que les personnes soupçonnées d'implication dans des activités subversives ou terroristes ont continué de faire l'objet de procès inéquitables, poursuit AI, relevant que certaines de ces personnes se sont vues refuser l'accès à l'assistance juridique durant leur détention préventive.
Les cours algériennes ont accepté, sans enquête, "des confessions" qui auraient été extorquées sous la torture, ajoute le rapport, qui cite les cas de plusieurs détenus.
Par ailleurs, Amnesty souligne que le gouvernement algérien n'a pris aucune mesure pour régler les violations des droits de l'Homme commises par les groupes armés et les forces de sécurité de l'Etat durant le conflit interne des années 1990 durant lequel quelque 200.000 personnes auraient été tuées.
L'organisation rappelle, dans ce sens, que le Comité onusien contre la torture avait appelé le gouvernement algérien à amender les articles 45 et 46 du décret de 2006 portant sur la mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui accorde l'immunité aux forces de sécurité et autorise la punition des victimes et de leurs familles ainsi que des défenseurs des droits humains et autres personnes qui critiquent le comportement des forces de sécurité durant le conflit des années 1990.
Sur le registre des disparitions forcées, Amnesty déplore le fait que les autorités algériennes n'aient pas mené des enquêtes sur le sort de milliers de personnes victimes des disparitions forcées.
Rappelant qu'un haut responsable algérien avait indiqué que 5.500 familles des victimes des disparitions forcées avaient accepté des indemnisations, Amnesty souligne que 600 autres familles ont rejeté cette offre, insistant sur leur droit de connaître la vérité sur le sort de leurs proches disparus.
En vertu d'une loi algérienne, les familles des disparus peuvent demander des indemnisations si elles obtiennent des certificats de décès délivrés par les autorités, indique AI, concédant que certaines familles ont affirmé avoir fait l'objet de pressions pour demander ces certificats.
Les familles des victimes ont également continué à faire l'objet de harcèlement pour avoir tenté de connaître la vérité ou d'obtenir justice, insiste Amnesty, citant des cas précis de victimes de disparitions forcées.
L'organisation souligne, par ailleurs, que les journalistes et les défenseurs des droits humains ont continué d'être victimes de harcèlement en Algérie. Certains d'entre eux ont fait l'objet de poursuites pour diffamation ou pour avoir critiqué des responsables publics ou des institutions, ajoute la source, qui a également fait la lumière sur la situation des immigrés clandestins en Algérie, où ils font face à des risques d'expulsions arbitraires et collectives.

Wednesday, May 27, 2009

Algérie : embuscade meurtrière à Biskra Au moins neuf militaires assassinés et quinze autres blessés par Al Qaida Maghreb.

Les hordes du GSPC récidivent. Un groupe de l’armée nationale populaire est tombé, dans la nuit de lundi à mardi, dans une embuscade à Oued Zemour, dans le département de Biskra, à 450Km au sud d’Alger. Elle a fait au moins 9 morts et plusieurs blessés selon des sources sécuritaires.

Alors que l’étau se resserre de plus en plus sur les résidus terroristes qui continuent d’écumer certains massifs forestiers au nord du pays, le GSPC, branche d’Al Qaida Maghreb a tendu une embuscade, dans la nuit d’avant-hier, à un groupe de militaires dans la région de Meziraa, dans la wilaya de Biskra. Au moins neuf soldats de l’ANP (corps d’élite des parachutistes) y ont péri et quinze autres sont blessés.
Les militaires, qui étaient de retour d’une mission de ratissage sur le terrain, auraient trouvé sur leur passage trois terroristes armés de kalachnikovs. En les prenant en chasse, ils ont buté sur un autre groupe terroriste avec lequel ils se sont accrochés. Des tirs nourris de fusils mitrailleurs se sont ensuivis et le bilan aurait été plus lourd si ce n’est l’expérience des soldats qui ont réussi à les repousser sans atteindre leur objectif de s’emparer des armes de leurs victimes. Le commandement de la 5ème région militaire a dépêché des renforts et des forces héliportées, et une vaste opération de ratissage a été déclenchée à la recherche des hordes terroristes.
Selon des sources très au fait de l’actualité sécuritaire, la Katibet Tarek Ibn Zyad pourrait être responsable de cette embuscade meurtrière. Il entendrait faire de ces lieux leur zone de repli. Cet attentat intervient à un moment où le débat sur la réconciliation nationale a été relancé. La lutte antiterroriste ne baissera certainement pas d’intensité, comme en témoigne la mobilisation de tous les corps de sécurité sur le terrain. AFRIK.COM 27/05/2009

Wednesday, May 20, 2009

Jamel Debbouze exploite un Algérien pour insulter l’Algérie, écrit le journal algérien l'expression

«Achète un chien de n’importe quelle race sauf de race arabe.» Abdelkader Secteur Extrait de son spectacle Vie de chien
On savait que Jamel Debbouze avait une dent contre l’Algérie, mais de là à offrir une image négative de l’Algérie par le biais d’un Algérien c’était trop. Voyant que la Télévision algérienne et les responsables des affaires culturelle du pays ne se sont pas intéressées à lui, Jamel Debbouze invite Abdelkader Secteur, un comique anonyme venu de l’Ouest et qui a fait un tabac sur You tube avec ses prestations d’amateur pour faire un spectacle à Paris. Jamel Debbouze lui offre un Visa et l’invite au Comedy Club pour deux représentations sur Canal+: c’est le triomphe. Et pourtant Abdelakder Secteur ne parle pas bien le français et surtout il n’est pas Beur, contrairement à la majorité des comiques invités par Debbouze et au principe réel de l’émission. Et pourtant, Canal+ a pris la peine de sous-titrer ses paroles (une première) dans les annales de cette émission produite par Debbouze pour Canal+ et réalisée par Kader Aoun. Résultat: un sketch hilarant intitulé Vie de chien et qui montre avec des mots parfois exagérés qu’un chien en France est mieux traité qu’un être humain en Algérie. Et dans le deuxième sketch, il critique encore plus la société algérienne en la décrivant comme une société arriérée et violente, prenant quelques exemples dans les stades algériens pour des généralités. Abdelkader Secteur qui vient de Ghazaouet, près de Tlemcen, possède un humour décapant. Il a été découvert sur YouTube en faisant quelques apparitions dans les mariages. Une pratique très répandue à l’Ouest où durant les pauses café, des humoristes interviennent pour décontracter l’atmosphère. Pourquoi personne n’en parle et pourquoi Abdelkader n’est jamais passé à la Télévision algérienne? Et pourtant l’humour de Abdelkader est simple, proche du peuple. Il évoque au premier degré et sans métaphore, les problèmes quotidiens des citoyens et ne touche jamais à la politique. Son humour est proche de Fellag mais avec moins de culture et de verbatim. Cette indifférence dans le pays a fait que cet humoriste modeste se jette sans réfléchir dans les bras d’un affairiste du showbiz français, en l’exploitant pour de l’argent (les tickets se vendent entre 17 et 30 euros la place). Mieux encore Debbouze a permis à ce jeune Algérien, qui n’a jamais rêvé d’entrer sur la scène artistique française, de voir aujourd’hui le DVD de son spectacle Vie de chien vendu dans les bacs à la Fnac et à Virgin aux Champs-Elysées. Un statut de star française qu’il n’aurait jamais eu, même en étant une star en Algérie. De plus, Debbouze a utilisé le pauvre Abdelkader pour régler des comptes personnels avec l’Algérie. L’Algérie qui ne lui a pas accordé de visa pour faire son spectacle à Alger et l’Algérie avec laquelle il a un réel problème politique. Debbouze a utilisé l’ignorance de cet homme en lui offrant un visa, un séjour dans un hôtel à Paris et surtout l’occasion de prouver qu’il était une star et qu’on l’a ignoré au Bled. Comme les footballeurs, les médecins et intellectuels, les humoristes aussi ne sont pas pris au sérieux par les responsables algériens et le résultat est là.
Jamel Debbouze exploite un Algérien pour insulter l’Algérie20 Mai 2009Lu 1217 fois
«Achète un chien de n’importe quelle race sauf de race arabe.»Abdelkader SecteurExtrait de son spectacle Vie de chienOn savait que Jamel Debbouze avait une dent contre l’Algérie, mais de là à offrir une image négative de l’Algérie par le biais d’un Algérien c’était trop. Voyant que la Télévision algérienne et les responsables des affaires culturelle du pays ne se sont pas intéressées à lui, Jamel Debbouze invite Abdelkader Secteur, un comique anonyme venu de l’Ouest et qui a fait un tabac sur You tube avec ses prestations d’amateur pour faire un spectacle à Paris. Jamel Debbouze lui offre un Visa et l’invite au Comedy Club pour deux représentations sur Canal+: c’est le triomphe. Et pourtant Abdelakder Secteur ne parle pas bien le français et surtout il n’est pas Beur, contrairement à la majorité des comiques invités par Debbouze et au principe réel de l’émission. Et pourtant, Canal+ a pris la peine de sous-titrer ses paroles (une première) dans les annales de cette émission produite par Debbouze pour Canal+ et réalisée par Kader Aoun. Résultat: un sketch hilarant intitulé Vie de chien et qui montre avec des mots parfois exagérés qu’un chien en France est mieux traité qu’un être humain en Algérie. Et dans le deuxième sketch, il critique encore plus la société algérienne en la décrivant comme une société arriérée et violente, prenant quelques exemples dans les stades algériens pour des généralités. Abdelkader Secteur qui vient de Ghazaouet, près de Tlemcen, possède un humour décapant. Il a été découvert sur YouTube en faisant quelques apparitions dans les mariages. Une pratique très répandue à l’Ouest où durant les pauses café, des humoristes interviennent pour décontracter l’atmosphère. Pourquoi personne n’en parle et pourquoi Abdelkader n’est jamais passé à la Télévision algérienne? Et pourtant l’humour de Abdelkader est simple, proche du peuple. Il évoque au premier degré et sans métaphore, les problèmes quotidiens des citoyens et ne touche jamais à la politique. Son humour est proche de Fellag mais avec moins de culture et de verbatim. Cette indifférence dans le pays a fait que cet humoriste modeste se jette sans réfléchir dans les bras d’un affairiste du showbiz français, en l’exploitant pour de l’argent (les tickets se vendent entre 17 et 30 euros la place). Mieux encore Debbouze a permis à ce jeune Algérien, qui n’a jamais rêvé d’entrer sur la scène artistique française, de voir aujourd’hui le DVD de son spectacle Vie de chien vendu dans les bacs à la Fnac et à Virgin aux Champs-Elysées. Un statut de star française qu’il n’aurait jamais eu, même en étant une star en Algérie. De plus, Debbouze a utilisé le pauvre Abdelkader pour régler des comptes personnels avec l’Algérie. L’Algérie qui ne lui a pas accordé de visa pour faire son spectacle à Alger et l’Algérie avec laquelle il a un réel problème politique. Debbouze a utilisé l’ignorance de cet homme en lui offrant un visa, un séjour dans un hôtel à Paris et surtout l’occasion de prouver qu’il était une star et qu’on l’a ignoré au Bled. Comme les footballeurs, les médecins et intellectuels, les humoristes aussi ne sont pas pris au sérieux par les responsables algériens et le résultat est là.
amirasoltane08@live.fr
Amira SOLTANE

Friday, May 15, 2009

SELON LE JOURNAL LE MONDE :La visite de Bouteflika à Paris serait reportée

Jusqu’à hier, aucune source diplomatique algérienne n’a confirmé l’annulation de la visite officielle du Président Bouteflika prévue le 4 juin prochain.
La visite officielle que devra effectuer le Président Bouteflika en France, en juin prochain, serait reportée, selon le quotidien français Le Monde. «Cet ajournement n’est pas politique. Même si la relation franco-algérienne est, comme d’habitude, passionnelle et difficile, il n’ y a aucun problème sérieux, à l’heure actuelle, entre les deux pays», a écrit le journal français s’inspirant d’une source française.Malgré donc la bonne préparation de cette visite officielle tant attendue des deux rives, la rencontre entre MM.Sarkozy et Bouteflika n’aura finalement pas lieu. Côté français, on indique que cette visite est repoussée «sine die», autrement dit, aucune date n’est prévue pour l’instant, arguant du fait que les agendas des deux présidents ne «devraient pas permettre que cette visite puisse se dérouler avant décembre prochain». Comme on tient à réfuter tout nouveau coup de froid entre Alger et Paris, se contentant d’invoquer de «simples problèmes de calendrier». Côté algérien, la tendance est plutôt à mieux «réfléchir plutôt que de précipiter» une visite dont on espère tant.Mais déjà des dossiers chauds chahutent la rencontre entre MM.Bouteflika et Sarkozy, entre autres, la question de la «mémoire et repentance», celle du Sahara occidental, l’affaire Sophie Scharbook ou la problématique des visas.A ce titre, «l’hypothèse la plus vraisemblable est que les autorités algériennes souhaitent laisser passer du temps entre la réélection de M.Bouteflika, le 9 avril, et sa visite officielle en France», estime Florence Beaugé du Monde.Jusqu’à hier, aucune source diplomatique algérienne n’a confirmé l’annulation de la visite officielle du Président Bouteflika prévue le 4 juin prochain. On n’a donc reçu aucune explication sur cet éventuel report.Pourtant, cette visite a bel et bien été confirmée par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le 23 avril dernier, il a affirmé à Alger, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a accepté le principe de l’invitation que lui a adressée le président français, Nicolas Sarkozy, pour effectuer une visite d’Etat en France.«Chacun de nous sait que le président Sarkozy a annoncé une invitation pour une visite d’Etat au président de la République, qui en a, bien entendu, accepté le principe», a déclaré M.Medelci à la presse en marge de l’audience qu’il a accordée au président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, M.Axel Poniatowski.«Nous sommes en train de travailler, de part et d’autre, sur les questions qui pourraient être évoquées à l’occasion de cette visite», a-t-il ajouté. Il a relevé, à cet égard, que les relations avec le partenaire français sont «importantes», indiquant que «toutes les questions ont un point spécifique qui leur est propre, compte tenu de l’envergure de la relation algéro-française». Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que ces questions sont notamment liées à la communauté algérienne établie en France ou à la circulation des personnes et relatives aux investissements français en Algérie, qu’il a souhaité voir «plus diversifiés». Dans un message lu en son nom à Sétif, à l’occasion de la célébration du 8 Mai 1945, anniversaire du massacre commis en cette date par l’armée coloniale, le Président Bouteflika a prôné la semaine dernière une «voie originale» pour tourner «la page noire» de l’histoire avec la France et «surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l’Etat colonial français».Pour lui, cette «voie originale» permettra d’établir «entre l’Algérie et la France, entre le peuple algérien et le peuple français, des rapports authentiques d’amitié sincère et véritable dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d’espérer dans l’avenir».
De Paris Hakim HADIDI - 17/05/2009

Le Maroc souhaite que l'Algérie permette au HCR d'accomplir son mandat à Tindouf

Le Maroc souhaite que l'Algérie se conforme à l'appel du Conseil de sécurité en permettant au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) d'accomplir pleinement et sans entraves son mandat humanitaire, a déclaré, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri.

Intervenant devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, le ministre a expliqué que l'Algérie est invitée à permettre au HCR d'accomplir sa mission humanitaire, notamment par le biais de l'identification et de l'enregistrement des populations des camps de Tindouf ainsi que par l'exercice de leur droit à la réinstallation et au retour librement consenti parmi leurs familles.
RABAT 17/05/2009 - MAP

Tuesday, May 12, 2009

Le conflit ''Sahara Occidental'' pèse sur l’Algérie et le Maroc

conflit du ''Sahara Occidental'' retarde l’intégration économique maghrébine et pèse sur les PIB de l’Algérie et du Maroc.mardi 12 mai 2009.
Les pays de la région du Maghreb (notamment l’Algérie et le Maroc) perdent 2% de leur PIB par an, en raison des lenteurs accusées dans le processus d’intégration économique de la région, a révélé Boualem M’rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) et membre fondateur de l’Union maghrébine des employeurs (UME). Intervenant hier en marge de l’ouverture des travaux du 1er Forum des hommes d’affaires maghrébins, organisé à Alger, M. M’rakach, citant une étude dirigée par un bureau de consulting, estime que l’Algérie met sur le marché européen 62% de ses exportations et en achète 58% au moment où le Maroc réalise 60% de ses échanges avec l’Europe. Idem pour la Tunisie dont 78% de ses exportations partent vers l’UE et effectue 72% de ses importations à partir de ce même marché. Le président de la CAP a déploré la faiblesse des échanges commerciaux entre les pays maghrébins. Preuve en est, selon lui, la moyenne des échanges commerciaux entre les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) ne dépassant pas les 3%, alors que les échanges de ces mêmes pays sont de l’ordre de 70% avec l’Union européenne.
Chakib Nouira, président de l’Institut arabe des chefs d’entreprise, a rappelé que les pays de la région perdent annuellement 1 à 2% de croissance chaque année, en raison de ce qu’elle a désigné, comme le « non-Maghreb ». Il plaide davantage pour la multiplication des échanges inter-maghrébins au même titre que la réalisation de projets en commun. Hedi Djilani, président de l’UME, plaide pour la création d’un marché commun régional. « Plusieurs projets sont otages de l’absence d’un marché commun », constate-t-il, en recommandant l’urgence de dépasser les problèmes politiques. Habib Ben Yahia, secrétaire général de l’UMA, souhaite, quant à lui, la mise en place d’un partenariat maghrébo-maghrébin. « C’est la meilleure façon d’accroître la compétitivité de nos entreprises », précise-t-il. Hamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la promotion de l’Investissement, considère que les économies des pays de l’UMA n’étaient pas mieux armées par le passé. « Chacune d’elle devait faire des restructurations et des reformes », explique-t-il, en affirmant que les hommes d’affaires maghrébins sont prêts désormais à relever le défi du développement régional. Le ministre, lors de sa courte allocution, a noté que « les stratégies unilatérales ne doivent pas persister ».
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après El Watan

L’Algérie et le Maroc s’arment

L’Algérie et le Maroc se sont lancés dans une course à l’armement en renforçant leur budget de défense.mardi 12 mai 2009.
L’Algérie s’arme. Le Maroc aussi. Les données du dernier rapport 2008 de l’Institut international de recherche pour la paix (dit Sipri), basé à Stockholm, mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent ces deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en termes d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabe Saoudite. Elle consacre en moyenne 3,3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars. Dans le même classement, le Maroc se trouve à la cinquième place, avec plus de 1,7 milliard de dollars de dépenses militaires. Cela sans compter les 2,4 milliards de dollars nécessaires pour l’acquisition de 24 avions de chasse F16 auprès du constructeur aéronautique américain Lockheed Martin. Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression. Le budget consacré par les deux pays à la défense en 2009 illustre, on ne peut plus clairement, cette frénétique course qui inquiète bien des nations. Le budget militaire algérien pour l’année 2009 s’élève à 383 milliards de dinars, l’équivalent de 6,25 milliards de dollars. Soit une augmentation d’environ 10% par rapport à 2008.
Le budget consacré par le Maroc à la défense pour l’année 2009, quant à lui, monte à 34,625 milliards de dirhams (DM), soit 16% du budget général de l’Etat consacré à la gestion et l’investissement et 4,6% du PIB. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays au secteur militaire qui occupe la première place en termes de budgétisation. La tendance est certes mondiale. Les dépenses militaires mondiales ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires des plus lourds fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays. Des dépenses qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains européens et russes. Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes entrent dans le cadre d’un plan de modernisation des équipement de son armée, qui datent de l’époque de l’Union soviétique, n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, à savoir le Maroc. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme « un plan dissuasif » face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest. Des sources diplomatiques affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question depuis la publication du rapport du Sipri.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après El Watan

Mosaghanem: Les émeutes reprennent

Des incidents ont été provoqués hier, pour la deuxième journée, au marché «Aïn Sefra» de Mostaganem par des vendeurs illicites lorsque les agents de l’ordre sont intervenus pour les déloger et les empêcher d’occuper anarchiquement les abords du marché, a-t-on constaté. Des incidents avaient éclaté la veille dans ce marché suite à l’intervention des forces de l’ordre qui avaient procédé à l’application d’un arrêté portant sur l’assainissement de la situation de l’activité commerciale dans les marchés de la ville de Mostaganem, notamment celui de «Aïn Sefra» où des vendeurs versent dans le commerce informel. Les vendeurs délogés ont menacé d’observer un sit-in devant le siège de la wilaya, ce qui a nécessité un renfort sécuritaire pour parer à toute éventualité.Dimanche, les incidents ont été marqués par des jets de pierres en direction des agents de l’ordre public faisant quatre blessés dans leurs rangs et deux autres parmi les protestataires.26 personnes ont été arrêtées suite à ces incidents et présentées hier devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem, pour troubles à l’ordre public, actes de vandalisme et destruction de biens d’autrui.
R.N. - 12/05/2009 L'EXPRESSION

Monday, May 11, 2009

Algérie: Emeutes à Mostabanem

Hier dimanche, vers 11h, les forces de l’ordre, dans le centre-ville de Mostaganem à proximité du souk de Aïn Sefra, ont interdit aux vendeurs ambulants de vêtements, ustensiles de cuisine et autres marchandises de squatter les lieux. Ainsi, un mécontentement s’en est suivi et les manifestants scandaient d’une même voix halte à la hogra.«Nous sommes là pour subvenir aux besoins de nos familles.» Pour se faire entendre, les émeutiers ont ainsi investi les principales artères du centre-ville de Mostaganem, ce qui a généré également des actes de violence. Immédiatement, les brigades anti-émeutes sont intervenues pour protéger les édifices publics. Toutes les boutiques du centre-ville, les banques, la recette principale des P et T et les établissements publics ont baissé rideau. L’émeute a été maîtrisée par les éléments de la Sûreté nationale qui ont réussi à disperser la foule en colère. On enregistre des arrestations parmi les jeunes émeutiers. Le centre-ville a retrouvé son calme vers 13h et la ville des mimosas ressemblait à une ville morte, et ce, jusqu’à la fin de l’après-midi d’hier. En fin de journée, des sources policières indiquaient que le bilan s’élevait à 7 blessés, dont 3 graves, parmi les policiers, et 3 blessés parmi les civils, alors que 30 émeutiers, dont 4 mineurs, ont été arrêtés et seront présentés ce matin au parquet.
A. Bensadok 11/05/2009

Saturday, May 02, 2009

Une femme sahraouie dénonce les pratiques de viols de jeunes filles par les dirigeants du "polisario" à Tindouf

Une femme sahraouie a dénoncé les pratiques courantes de viols forcés et les abus sur des jeunes filles par les dirigeants du "polisario" dans les camps de Tindouf (sud-ouest algérien), et appelé les organisations internationales de défense des droits humains à ouvrir des enquêtes sur ces pratiques.
Agouha Sid Ahmed, 35 ans, qui a vécu durant plusieurs années dans ces camps de la honte avec sa mère, a regagné vendredi la Mère Patrie, le Maroc, depuis les Iles Canaries, en réponse à l'Appel Royal "La patrie est clémente et miséricordieuse".
Dans une déclaration à Map-Las Palmas, Agouha a fait état de l'absence totale de libertés de circulation et d'opinion dans les camps de Tindouf, où les droits les plus élémentaires de vie sont totalement bafoués.
Les jeunes filles sont exploitées dans des résidences réservées aux dirigeants du +polisario+, a déclaré cette femme, dont un oncle était "ministre de la coopération" et "ambassadeur en Italie" dans la pseudo "rasd".
Après avoir rappelé que son mari avait regagné en 1995 le Maroc, Agouha a indiqué que la majorité des sahraouis séquestrés veulent regagner le Royaume dès que l'occasion se présente à eux.
"La vie est devenue insoutenable dans les camps", a-t-elle dit, révélant que les aides humanitaires internationales octroyées par des pays et sur lesquelles comptaient les populations sont détournées par le "polisario" et leurs recettes sont placées dans les comptes bancaires ouverts par les dirigeants de ce mouvement en Algérie et dans des pays européens.
"Les produits alimentaires et les médicaments n'arrivent jamais aux mains des véritables bénéficiaires, surtout des vieilles femmes et des enfants, mais sont vendus sur des marchés en Mauritanie et en Algérie", a raconté cette femme, qui était membre durant plusieurs années de la "troupe Al Ouali" de danse, qu'utilisait le "polisario", à l'instar du groupe "Mariam Hassan", dans sa campagne de propagande dans des pays européens.
Agouha, issue de la tribu "Zerguiyine" a souligné que les conditions de vie dans les camps sont insupportables, en raison notamment du non respect de la dignité humaine et de l'absence de perspectives d'avenir pour les nouvelles générations.
Elle a dénoncé le fait que plusieurs membres de sa famille aient été arrêtés et sauvagement torturés par des éléments du "polisario", suite aux violentes manifestations qui ont eu lieu en 1988 dans les camps de la honte contre le "polisario". LAS PALMAS 02.02.2009 MAP

Friday, May 01, 2009

EXPLOSION DE DEUX BOMBES À AHNIF (ALGERIE) :Deux gardes communaux blessés

Hier, aux environs de 6 heures du matin, une bombe artisanale a explosé au passage d’une patrouille de gardes communaux au lieu-dit Ighzer Oumeziav, sur le CW11, à 12 km au sud de la commune d’Ahnif et à 40 km à l’est de Bouira, faisant deux blessés, apprend-on de sources sûres.Selon nos sources, les terroristes auraient enfoui, sous le sable entreposé la veille par l’entreprise chargée de la réalisation de cette route, deux bombes artisanales dans ce lieu que les gardes communaux, qui possèdent un poste avancé dans les environs, ont l’habitude d’emprunter. Ainsi, lors du passage de la patrouille chargée de prendre la relève, une première bombe artisanale, visiblement actionnée à distance, a explosé sans faire de dégâts ni de blessés. Cette explosion a attiré les autres gardes communaux vers ce lieu qui voulaient s’enquérir de l’état de leurs camarades. Au moment où des gardes communaux se sont rapprochés de l’amas de sable, les terroristes ont usé d’une stratégie classique en actionnant la deuxième bombe enfouie dans le même endroit. La force de l’explosion a projeté deux gardes communaux sur plusieurs mètres, en les blessant, l’un à l’épaule et l’autre au bras. Evacués vers l’hôpital de M’chedallah dans un premier temps, les deux blessés furent ensuite transférés vers l’école militaire de la santé située à Haïzer d’où ils seront vraisemblablement transportés par hélicoptère vers l’hôpital de Aïn-Naâdja. Hier, pendant toute la journée, des renforts de l’ANP ont été déployés pour ratisser les lieux où, rappelle-t-on, l’entreprise chinoise CITIC-CRCC possède un chantier de réalisation du tronçon d’autoroute de 16 km reliant El- Adjiba aux frontières de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj.H. M. LE SOIR D'ALGERIE 01/05/2009

Les tensions entre le Maroc et l'Algérie empêchent la coopération régionale sur les questions urgentes, selon Washington

L'ambassadrice des Etats-Unis auprès de l'ONU, Mme Susan Rice, a souligné jeudi que le différend sur le Sahara et les tensions entre le Maroc et l'Algérie empêchent la coopération régionale sur les questions urgentes.
"Ce conflit (sur le Sahara) a trop longtemps duré. La persistance de ces tensions, ainsi que les mauvaises relations entre le Maroc et l'Algérie, ont empêché la coopération régionale sur les questions urgentes auxquelles l'Afrique du Nord est confrontée", a déclaré Mme Rice, à l'issue de l'adoption à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une nouvelle résolution sur le Sahara.
Elle a ajouté que les Etats-Unis "appuient pleinement" le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, et son Envoyé personnel, M. Christopher Ross, "un diplomate chevronné possédant une vaste expérience dans la région", dans "leurs efforts visant à trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable" à ce différend.
"Nous partageons également l'évaluation faite par l'ambassadeur Ross selon laquelle des réunions informelles préparatoires pourraient aider à ouvrir la voie pour des négociations formelles plus substantielles", a poursuivi la diplomate américaine.
Elle s'est, par ailleurs, félicitée que "les parties aient convenu de se réunir de manière informelle, et nous encourageons toutes les parties prenantes à venir à la table des négociations sans conditions préalables".
Mme Rice a également rappelé qu'au cours de la récente visite de M. Ross dans la région, "l'ensemble de ses interlocuteurs ont confirmé leur engagement à coopérer avec l'ONU pour parvenir dès que possible à une solution au conflit".
Dans sa résolution 1871, le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré son appel aux parties à poursuivre les négociations sur le Sahara et faire preuve de "réalisme et d'un esprit de compromis" pour progresser dans ces pourparlers.
New York (Nations Unies)- MAP