conflit du ''Sahara Occidental'' retarde l’intégration économique maghrébine et pèse sur les PIB de l’Algérie et du Maroc.mardi 12 mai 2009.
Les pays de la région du Maghreb (notamment l’Algérie et le Maroc) perdent 2% de leur PIB par an, en raison des lenteurs accusées dans le processus d’intégration économique de la région, a révélé Boualem M’rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) et membre fondateur de l’Union maghrébine des employeurs (UME). Intervenant hier en marge de l’ouverture des travaux du 1er Forum des hommes d’affaires maghrébins, organisé à Alger, M. M’rakach, citant une étude dirigée par un bureau de consulting, estime que l’Algérie met sur le marché européen 62% de ses exportations et en achète 58% au moment où le Maroc réalise 60% de ses échanges avec l’Europe. Idem pour la Tunisie dont 78% de ses exportations partent vers l’UE et effectue 72% de ses importations à partir de ce même marché. Le président de la CAP a déploré la faiblesse des échanges commerciaux entre les pays maghrébins. Preuve en est, selon lui, la moyenne des échanges commerciaux entre les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) ne dépassant pas les 3%, alors que les échanges de ces mêmes pays sont de l’ordre de 70% avec l’Union européenne.
Chakib Nouira, président de l’Institut arabe des chefs d’entreprise, a rappelé que les pays de la région perdent annuellement 1 à 2% de croissance chaque année, en raison de ce qu’elle a désigné, comme le « non-Maghreb ». Il plaide davantage pour la multiplication des échanges inter-maghrébins au même titre que la réalisation de projets en commun. Hedi Djilani, président de l’UME, plaide pour la création d’un marché commun régional. « Plusieurs projets sont otages de l’absence d’un marché commun », constate-t-il, en recommandant l’urgence de dépasser les problèmes politiques. Habib Ben Yahia, secrétaire général de l’UMA, souhaite, quant à lui, la mise en place d’un partenariat maghrébo-maghrébin. « C’est la meilleure façon d’accroître la compétitivité de nos entreprises », précise-t-il. Hamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la promotion de l’Investissement, considère que les économies des pays de l’UMA n’étaient pas mieux armées par le passé. « Chacune d’elle devait faire des restructurations et des reformes », explique-t-il, en affirmant que les hommes d’affaires maghrébins sont prêts désormais à relever le défi du développement régional. Le ministre, lors de sa courte allocution, a noté que « les stratégies unilatérales ne doivent pas persister ».
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après El Watan
Les pays de la région du Maghreb (notamment l’Algérie et le Maroc) perdent 2% de leur PIB par an, en raison des lenteurs accusées dans le processus d’intégration économique de la région, a révélé Boualem M’rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) et membre fondateur de l’Union maghrébine des employeurs (UME). Intervenant hier en marge de l’ouverture des travaux du 1er Forum des hommes d’affaires maghrébins, organisé à Alger, M. M’rakach, citant une étude dirigée par un bureau de consulting, estime que l’Algérie met sur le marché européen 62% de ses exportations et en achète 58% au moment où le Maroc réalise 60% de ses échanges avec l’Europe. Idem pour la Tunisie dont 78% de ses exportations partent vers l’UE et effectue 72% de ses importations à partir de ce même marché. Le président de la CAP a déploré la faiblesse des échanges commerciaux entre les pays maghrébins. Preuve en est, selon lui, la moyenne des échanges commerciaux entre les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) ne dépassant pas les 3%, alors que les échanges de ces mêmes pays sont de l’ordre de 70% avec l’Union européenne.
Chakib Nouira, président de l’Institut arabe des chefs d’entreprise, a rappelé que les pays de la région perdent annuellement 1 à 2% de croissance chaque année, en raison de ce qu’elle a désigné, comme le « non-Maghreb ». Il plaide davantage pour la multiplication des échanges inter-maghrébins au même titre que la réalisation de projets en commun. Hedi Djilani, président de l’UME, plaide pour la création d’un marché commun régional. « Plusieurs projets sont otages de l’absence d’un marché commun », constate-t-il, en recommandant l’urgence de dépasser les problèmes politiques. Habib Ben Yahia, secrétaire général de l’UMA, souhaite, quant à lui, la mise en place d’un partenariat maghrébo-maghrébin. « C’est la meilleure façon d’accroître la compétitivité de nos entreprises », précise-t-il. Hamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la promotion de l’Investissement, considère que les économies des pays de l’UMA n’étaient pas mieux armées par le passé. « Chacune d’elle devait faire des restructurations et des reformes », explique-t-il, en affirmant que les hommes d’affaires maghrébins sont prêts désormais à relever le défi du développement régional. Le ministre, lors de sa courte allocution, a noté que « les stratégies unilatérales ne doivent pas persister ».
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après El Watan
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