L'organisation internationale pour la défense des droits humains, Amnesty International (AI, basée à Londres), a épinglé les violations continues des droits de l'Homme en Algérie, expliquant que les autorités algériennes ont continué de harceler les défenseurs des droits de l'Homme et les journalistes.
Des personnes soupçonnées de terrorisme ont été détenues au secret, alors que des migrants clandestins ont fait face à des arrestations et des détentions pour des durées indéfinies et soumis à de mauvais traitements et à des expulsions collectives, a dit Amnesty dans son rapport 2009 sur la situation des droits de l'Homme dans le monde.
L'impunité est maintenue pour les membres des groupes armés et des forces de sécurité, responsables des graves violations commises durant le conflit interne des années 1990, ajoute AI.
Revenant en détail sur ces violations, l'organisation indique, en citant des informations rapportées par les médias, qu'entre 60 et 90 personnes civiles ont été tuées dans la violence politique continue en Algérie, dont plusieurs dans des attentats à la bombe revendiqués par l'organisation Al-Qaïda dans le Maghreb Islamique.
Des douzaines de membres présumés de groupes armés ont été tués dans des escarmouches et des descentes lancées par les forces de sécurité algériennes, poursuit l'organisation, soulignant que certaines de ces personnes auraient fait face à des exécutions extrajudiciaires.
Amnesty rappelle que le Comité des Nations unies contre la torture avait recommandé au gouvernement algérien de prendre des mesures pour combattre l'impunité, enquêter sur les cas présents et passés de torture, y compris les disparitions forcées et les viols, et de garantir le respect des normes internationales des droits humains dans le cadre de la mise en œuvre des mesures antiterroristes.
Or, déplore Amnesty, le gouvernement d'Alger n'a pris aucune mesure dans ce sens. Et d'ajouter que les autorités algériennes, y compris le Département du renseignement et de la sécurité (DRS/agence de renseignement militaire) ont continué à détenir au secret des présumés terroristes, tout en les soumettant aux risques de torture et d'autres formes de mauvais traitement.
Les personnes détenues comprenaient des ressortissants algériens rapatriés de l'étranger, observe Amnesty, ajoutant que les personnes soupçonnées d'implication dans des activités subversives ou terroristes ont continué de faire l'objet de procès inéquitables, poursuit AI, relevant que certaines de ces personnes se sont vues refuser l'accès à l'assistance juridique durant leur détention préventive.
Les cours algériennes ont accepté, sans enquête, "des confessions" qui auraient été extorquées sous la torture, ajoute le rapport, qui cite les cas de plusieurs détenus.
Par ailleurs, Amnesty souligne que le gouvernement algérien n'a pris aucune mesure pour régler les violations des droits de l'Homme commises par les groupes armés et les forces de sécurité de l'Etat durant le conflit interne des années 1990 durant lequel quelque 200.000 personnes auraient été tuées.
L'organisation rappelle, dans ce sens, que le Comité onusien contre la torture avait appelé le gouvernement algérien à amender les articles 45 et 46 du décret de 2006 portant sur la mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui accorde l'immunité aux forces de sécurité et autorise la punition des victimes et de leurs familles ainsi que des défenseurs des droits humains et autres personnes qui critiquent le comportement des forces de sécurité durant le conflit des années 1990.
Sur le registre des disparitions forcées, Amnesty déplore le fait que les autorités algériennes n'aient pas mené des enquêtes sur le sort de milliers de personnes victimes des disparitions forcées.
Rappelant qu'un haut responsable algérien avait indiqué que 5.500 familles des victimes des disparitions forcées avaient accepté des indemnisations, Amnesty souligne que 600 autres familles ont rejeté cette offre, insistant sur leur droit de connaître la vérité sur le sort de leurs proches disparus.
En vertu d'une loi algérienne, les familles des disparus peuvent demander des indemnisations si elles obtiennent des certificats de décès délivrés par les autorités, indique AI, concédant que certaines familles ont affirmé avoir fait l'objet de pressions pour demander ces certificats.
Les familles des victimes ont également continué à faire l'objet de harcèlement pour avoir tenté de connaître la vérité ou d'obtenir justice, insiste Amnesty, citant des cas précis de victimes de disparitions forcées.
L'organisation souligne, par ailleurs, que les journalistes et les défenseurs des droits humains ont continué d'être victimes de harcèlement en Algérie. Certains d'entre eux ont fait l'objet de poursuites pour diffamation ou pour avoir critiqué des responsables publics ou des institutions, ajoute la source, qui a également fait la lumière sur la situation des immigrés clandestins en Algérie, où ils font face à des risques d'expulsions arbitraires et collectives.
Des personnes soupçonnées de terrorisme ont été détenues au secret, alors que des migrants clandestins ont fait face à des arrestations et des détentions pour des durées indéfinies et soumis à de mauvais traitements et à des expulsions collectives, a dit Amnesty dans son rapport 2009 sur la situation des droits de l'Homme dans le monde.
L'impunité est maintenue pour les membres des groupes armés et des forces de sécurité, responsables des graves violations commises durant le conflit interne des années 1990, ajoute AI.
Revenant en détail sur ces violations, l'organisation indique, en citant des informations rapportées par les médias, qu'entre 60 et 90 personnes civiles ont été tuées dans la violence politique continue en Algérie, dont plusieurs dans des attentats à la bombe revendiqués par l'organisation Al-Qaïda dans le Maghreb Islamique.
Des douzaines de membres présumés de groupes armés ont été tués dans des escarmouches et des descentes lancées par les forces de sécurité algériennes, poursuit l'organisation, soulignant que certaines de ces personnes auraient fait face à des exécutions extrajudiciaires.
Amnesty rappelle que le Comité des Nations unies contre la torture avait recommandé au gouvernement algérien de prendre des mesures pour combattre l'impunité, enquêter sur les cas présents et passés de torture, y compris les disparitions forcées et les viols, et de garantir le respect des normes internationales des droits humains dans le cadre de la mise en œuvre des mesures antiterroristes.
Or, déplore Amnesty, le gouvernement d'Alger n'a pris aucune mesure dans ce sens. Et d'ajouter que les autorités algériennes, y compris le Département du renseignement et de la sécurité (DRS/agence de renseignement militaire) ont continué à détenir au secret des présumés terroristes, tout en les soumettant aux risques de torture et d'autres formes de mauvais traitement.
Les personnes détenues comprenaient des ressortissants algériens rapatriés de l'étranger, observe Amnesty, ajoutant que les personnes soupçonnées d'implication dans des activités subversives ou terroristes ont continué de faire l'objet de procès inéquitables, poursuit AI, relevant que certaines de ces personnes se sont vues refuser l'accès à l'assistance juridique durant leur détention préventive.
Les cours algériennes ont accepté, sans enquête, "des confessions" qui auraient été extorquées sous la torture, ajoute le rapport, qui cite les cas de plusieurs détenus.
Par ailleurs, Amnesty souligne que le gouvernement algérien n'a pris aucune mesure pour régler les violations des droits de l'Homme commises par les groupes armés et les forces de sécurité de l'Etat durant le conflit interne des années 1990 durant lequel quelque 200.000 personnes auraient été tuées.
L'organisation rappelle, dans ce sens, que le Comité onusien contre la torture avait appelé le gouvernement algérien à amender les articles 45 et 46 du décret de 2006 portant sur la mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui accorde l'immunité aux forces de sécurité et autorise la punition des victimes et de leurs familles ainsi que des défenseurs des droits humains et autres personnes qui critiquent le comportement des forces de sécurité durant le conflit des années 1990.
Sur le registre des disparitions forcées, Amnesty déplore le fait que les autorités algériennes n'aient pas mené des enquêtes sur le sort de milliers de personnes victimes des disparitions forcées.
Rappelant qu'un haut responsable algérien avait indiqué que 5.500 familles des victimes des disparitions forcées avaient accepté des indemnisations, Amnesty souligne que 600 autres familles ont rejeté cette offre, insistant sur leur droit de connaître la vérité sur le sort de leurs proches disparus.
En vertu d'une loi algérienne, les familles des disparus peuvent demander des indemnisations si elles obtiennent des certificats de décès délivrés par les autorités, indique AI, concédant que certaines familles ont affirmé avoir fait l'objet de pressions pour demander ces certificats.
Les familles des victimes ont également continué à faire l'objet de harcèlement pour avoir tenté de connaître la vérité ou d'obtenir justice, insiste Amnesty, citant des cas précis de victimes de disparitions forcées.
L'organisation souligne, par ailleurs, que les journalistes et les défenseurs des droits humains ont continué d'être victimes de harcèlement en Algérie. Certains d'entre eux ont fait l'objet de poursuites pour diffamation ou pour avoir critiqué des responsables publics ou des institutions, ajoute la source, qui a également fait la lumière sur la situation des immigrés clandestins en Algérie, où ils font face à des risques d'expulsions arbitraires et collectives.
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