Jusqu’à hier, aucune source diplomatique algérienne n’a confirmé l’annulation de la visite officielle du Président Bouteflika prévue le 4 juin prochain.
La visite officielle que devra effectuer le Président Bouteflika en France, en juin prochain, serait reportée, selon le quotidien français Le Monde. «Cet ajournement n’est pas politique. Même si la relation franco-algérienne est, comme d’habitude, passionnelle et difficile, il n’ y a aucun problème sérieux, à l’heure actuelle, entre les deux pays», a écrit le journal français s’inspirant d’une source française.Malgré donc la bonne préparation de cette visite officielle tant attendue des deux rives, la rencontre entre MM.Sarkozy et Bouteflika n’aura finalement pas lieu. Côté français, on indique que cette visite est repoussée «sine die», autrement dit, aucune date n’est prévue pour l’instant, arguant du fait que les agendas des deux présidents ne «devraient pas permettre que cette visite puisse se dérouler avant décembre prochain». Comme on tient à réfuter tout nouveau coup de froid entre Alger et Paris, se contentant d’invoquer de «simples problèmes de calendrier». Côté algérien, la tendance est plutôt à mieux «réfléchir plutôt que de précipiter» une visite dont on espère tant.Mais déjà des dossiers chauds chahutent la rencontre entre MM.Bouteflika et Sarkozy, entre autres, la question de la «mémoire et repentance», celle du Sahara occidental, l’affaire Sophie Scharbook ou la problématique des visas.A ce titre, «l’hypothèse la plus vraisemblable est que les autorités algériennes souhaitent laisser passer du temps entre la réélection de M.Bouteflika, le 9 avril, et sa visite officielle en France», estime Florence Beaugé du Monde.Jusqu’à hier, aucune source diplomatique algérienne n’a confirmé l’annulation de la visite officielle du Président Bouteflika prévue le 4 juin prochain. On n’a donc reçu aucune explication sur cet éventuel report.Pourtant, cette visite a bel et bien été confirmée par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le 23 avril dernier, il a affirmé à Alger, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a accepté le principe de l’invitation que lui a adressée le président français, Nicolas Sarkozy, pour effectuer une visite d’Etat en France.«Chacun de nous sait que le président Sarkozy a annoncé une invitation pour une visite d’Etat au président de la République, qui en a, bien entendu, accepté le principe», a déclaré M.Medelci à la presse en marge de l’audience qu’il a accordée au président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, M.Axel Poniatowski.«Nous sommes en train de travailler, de part et d’autre, sur les questions qui pourraient être évoquées à l’occasion de cette visite», a-t-il ajouté. Il a relevé, à cet égard, que les relations avec le partenaire français sont «importantes», indiquant que «toutes les questions ont un point spécifique qui leur est propre, compte tenu de l’envergure de la relation algéro-française». Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que ces questions sont notamment liées à la communauté algérienne établie en France ou à la circulation des personnes et relatives aux investissements français en Algérie, qu’il a souhaité voir «plus diversifiés». Dans un message lu en son nom à Sétif, à l’occasion de la célébration du 8 Mai 1945, anniversaire du massacre commis en cette date par l’armée coloniale, le Président Bouteflika a prôné la semaine dernière une «voie originale» pour tourner «la page noire» de l’histoire avec la France et «surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l’Etat colonial français».Pour lui, cette «voie originale» permettra d’établir «entre l’Algérie et la France, entre le peuple algérien et le peuple français, des rapports authentiques d’amitié sincère et véritable dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d’espérer dans l’avenir».
De Paris Hakim HADIDI - 17/05/2009
La visite officielle que devra effectuer le Président Bouteflika en France, en juin prochain, serait reportée, selon le quotidien français Le Monde. «Cet ajournement n’est pas politique. Même si la relation franco-algérienne est, comme d’habitude, passionnelle et difficile, il n’ y a aucun problème sérieux, à l’heure actuelle, entre les deux pays», a écrit le journal français s’inspirant d’une source française.Malgré donc la bonne préparation de cette visite officielle tant attendue des deux rives, la rencontre entre MM.Sarkozy et Bouteflika n’aura finalement pas lieu. Côté français, on indique que cette visite est repoussée «sine die», autrement dit, aucune date n’est prévue pour l’instant, arguant du fait que les agendas des deux présidents ne «devraient pas permettre que cette visite puisse se dérouler avant décembre prochain». Comme on tient à réfuter tout nouveau coup de froid entre Alger et Paris, se contentant d’invoquer de «simples problèmes de calendrier». Côté algérien, la tendance est plutôt à mieux «réfléchir plutôt que de précipiter» une visite dont on espère tant.Mais déjà des dossiers chauds chahutent la rencontre entre MM.Bouteflika et Sarkozy, entre autres, la question de la «mémoire et repentance», celle du Sahara occidental, l’affaire Sophie Scharbook ou la problématique des visas.A ce titre, «l’hypothèse la plus vraisemblable est que les autorités algériennes souhaitent laisser passer du temps entre la réélection de M.Bouteflika, le 9 avril, et sa visite officielle en France», estime Florence Beaugé du Monde.Jusqu’à hier, aucune source diplomatique algérienne n’a confirmé l’annulation de la visite officielle du Président Bouteflika prévue le 4 juin prochain. On n’a donc reçu aucune explication sur cet éventuel report.Pourtant, cette visite a bel et bien été confirmée par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le 23 avril dernier, il a affirmé à Alger, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a accepté le principe de l’invitation que lui a adressée le président français, Nicolas Sarkozy, pour effectuer une visite d’Etat en France.«Chacun de nous sait que le président Sarkozy a annoncé une invitation pour une visite d’Etat au président de la République, qui en a, bien entendu, accepté le principe», a déclaré M.Medelci à la presse en marge de l’audience qu’il a accordée au président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, M.Axel Poniatowski.«Nous sommes en train de travailler, de part et d’autre, sur les questions qui pourraient être évoquées à l’occasion de cette visite», a-t-il ajouté. Il a relevé, à cet égard, que les relations avec le partenaire français sont «importantes», indiquant que «toutes les questions ont un point spécifique qui leur est propre, compte tenu de l’envergure de la relation algéro-française». Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que ces questions sont notamment liées à la communauté algérienne établie en France ou à la circulation des personnes et relatives aux investissements français en Algérie, qu’il a souhaité voir «plus diversifiés». Dans un message lu en son nom à Sétif, à l’occasion de la célébration du 8 Mai 1945, anniversaire du massacre commis en cette date par l’armée coloniale, le Président Bouteflika a prôné la semaine dernière une «voie originale» pour tourner «la page noire» de l’histoire avec la France et «surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l’Etat colonial français».Pour lui, cette «voie originale» permettra d’établir «entre l’Algérie et la France, entre le peuple algérien et le peuple français, des rapports authentiques d’amitié sincère et véritable dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d’espérer dans l’avenir».
De Paris Hakim HADIDI - 17/05/2009
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