Une conférence de presse du Conseil Mondial Amazigh (CMA) a été empêchée, lundi à Tizi Ouzou (103 km à l’est d’Alger), par la police qui a auditionné quatre marocains, membres du CMA, avant de les relâcher, rapportent mardi des journaux algériens.
A peine entamée, la conférence a été interrompue par la police qui a fait irruption dans la salle pour sommer les intervenants marocains de les accompagner au siège de la sûreté de la wilaya, indique le quotidien El Watan.
Des représentants des associations présents sur place ainsi que les autres membres du Conseil fédéral algérien ont refusé de laisser les policiers embarquer les conférenciers marocains dont Rachid Raha, vice-président du CMA ainsi que Ahmed Adghrini, Mohamed Marraki et Abdellah Bouchart, membres.
Les quatre marocains ont été libérés après plus de deux heures d’interrogatoire. "Ils nous ont fait un PV et ils nous ont signifié qu’il est interdit aux étrangers de tenir une conférence de presse sans autorisation. Mais ce n’est pas cela qui va nous empêcher de tenir notre congrès en Kabylie", a affirmé Rachid Raha, cité par le journal.
Les quatre marocains ont reçu le soutien des dizaines de personnes qui se sont rendues au commissariat. Parmi ces personnes figuraient Belaïd Abrika, leader du Mouvement culturel berbère en Kabylie et Malika Matoub, en sa qualité de présidente de la fondation qui porte le nom de son frère Lounès.
Les cinquièmes assises du CMA se dérouleront en Kabylie du 30 octobre au 2 novembre prochains, la dernière édition avait eu lieu à Nador.
A peine entamée, la conférence a été interrompue par la police qui a fait irruption dans la salle pour sommer les intervenants marocains de les accompagner au siège de la sûreté de la wilaya, indique le quotidien El Watan.
Des représentants des associations présents sur place ainsi que les autres membres du Conseil fédéral algérien ont refusé de laisser les policiers embarquer les conférenciers marocains dont Rachid Raha, vice-président du CMA ainsi que Ahmed Adghrini, Mohamed Marraki et Abdellah Bouchart, membres.
Les quatre marocains ont été libérés après plus de deux heures d’interrogatoire. "Ils nous ont fait un PV et ils nous ont signifié qu’il est interdit aux étrangers de tenir une conférence de presse sans autorisation. Mais ce n’est pas cela qui va nous empêcher de tenir notre congrès en Kabylie", a affirmé Rachid Raha, cité par le journal.
Les quatre marocains ont reçu le soutien des dizaines de personnes qui se sont rendues au commissariat. Parmi ces personnes figuraient Belaïd Abrika, leader du Mouvement culturel berbère en Kabylie et Malika Matoub, en sa qualité de présidente de la fondation qui porte le nom de son frère Lounès.
Les cinquièmes assises du CMA se dérouleront en Kabylie du 30 octobre au 2 novembre prochains, la dernière édition avait eu lieu à Nador.
Alger, 23/09/08-MAP
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