Un jeune a été blessé par balle lors des affrontements qui ont eu lieu, mercredi dernier, entre des manifestants et des militaires au chef-lieu de la commune d’Aït Yahia Moussa, à 25 km au sud-est de la ville de Tizi Ouzou. Ce dernier, âgé de 18 ans, a été atteint d’une balle au niveau de la jambe au moment où les soldats de l’ANP tiraient des coups de sommation pour repousser la foule.
Tizi Ouzou : De notre bureau
Il a été évacué en urgence à l’hôpital pour subir une intervention chirurgicale. Selon des informations locales, il est hors de danger. Les mêmes sources précisent que ce jeune aurait tenté de s’introduire à l’intérieur de l’immeuble abritant des bureaux de l’Armée. Après cet incident, les hostilités s’intensifieront de plus en plus. La situation a failli tourner au pourrissement dans la soirée de mercredi. Des jeunes en colère voulaient en découdre avec les éléments de la brigade antiémeute, dépêchés sur les lieux pour quadriller le campement militaire, assaillis par les villageois venus exprimer leur colère suite aux incendies dévastateurs qui ont ravagé leur bourgade. Ils accusent les militaires d’être à l’origine de des feux de forêt.
Du côté des autorités locales, c’est la confusion la plus totale. Le chef de daïra de Draâ El Mizan, dans sa tentative de rapprocher la foule, a été insulté de toures les couleurs par des jeunes. On a remarqué également la présence du MM. Lakhdari et Metahri, respectivement député et vice-président de l’APW, ainsi que plusieurs élus locaux de la commune. Toutes leurs tentatives d’appeler les manifestants au calme ont été vaines. « Les jeunes ont perdu confiance en ces responsables qui ne viennent que pour les calmer sans apporter des solutions fiables à leur marasme », fulmine un citoyen. Les affrontements se sont poursuivis durant une bonne partie de la soirée. Les manifestants lançaient sporadiquement des pierres contre les brigades antiémeutes.
Dans l’après-midi de jeudi, une commission a été dégagée pour se rendre à la wilaya et tenter de trouver une issue favorable à la crise. Cette délégation a été reçue par le wali en présence des membres de l’exécutif. Les doléances formulées par les représentants des villageois, à savoir l’indemnisation et l’inscription d’un plan d’urgence pour les villages touchés par les derniers incendies, ont été entièrement acceptée par le wali. Ce dernier a pris des engagements solennels quant à la prise en charge des familles sinistrées. Mais la revendication relative au départ ou à la délocalisation de cantonnement militaire du chef-lieu de la commune n’a pas été satisfaite. « Toutes les familles qui ont été touchées par les feux de forêt recensés ces derniers jours dans les différentes localités de la wilaya seront indemnisées en fonction des dégâts occasionnés. Des commissions sont déjà, depuis deux jours, à pied d’œuvre pour mener à bien cette opération. Les soldats de l’armée sont là pour une mission bien définie : celle de la lutte antiterroriste. Leur départ est tributaire de la fin de cette mission, mais tôt où tard les militaires vont quitter cet immeuble qui sera la propriété de la commune d’Aït Yahia Moussa », a déclaré le wali. Hier matin, le calme est revenu et les ouvriers de la commune commençaient à débarrasser les restes des pneus jonchant la RN25. Ce calme, faut-il le signaler, demeure précaire.
Tizi Ouzou : De notre bureau
Il a été évacué en urgence à l’hôpital pour subir une intervention chirurgicale. Selon des informations locales, il est hors de danger. Les mêmes sources précisent que ce jeune aurait tenté de s’introduire à l’intérieur de l’immeuble abritant des bureaux de l’Armée. Après cet incident, les hostilités s’intensifieront de plus en plus. La situation a failli tourner au pourrissement dans la soirée de mercredi. Des jeunes en colère voulaient en découdre avec les éléments de la brigade antiémeute, dépêchés sur les lieux pour quadriller le campement militaire, assaillis par les villageois venus exprimer leur colère suite aux incendies dévastateurs qui ont ravagé leur bourgade. Ils accusent les militaires d’être à l’origine de des feux de forêt.
Du côté des autorités locales, c’est la confusion la plus totale. Le chef de daïra de Draâ El Mizan, dans sa tentative de rapprocher la foule, a été insulté de toures les couleurs par des jeunes. On a remarqué également la présence du MM. Lakhdari et Metahri, respectivement député et vice-président de l’APW, ainsi que plusieurs élus locaux de la commune. Toutes leurs tentatives d’appeler les manifestants au calme ont été vaines. « Les jeunes ont perdu confiance en ces responsables qui ne viennent que pour les calmer sans apporter des solutions fiables à leur marasme », fulmine un citoyen. Les affrontements se sont poursuivis durant une bonne partie de la soirée. Les manifestants lançaient sporadiquement des pierres contre les brigades antiémeutes.
Dans l’après-midi de jeudi, une commission a été dégagée pour se rendre à la wilaya et tenter de trouver une issue favorable à la crise. Cette délégation a été reçue par le wali en présence des membres de l’exécutif. Les doléances formulées par les représentants des villageois, à savoir l’indemnisation et l’inscription d’un plan d’urgence pour les villages touchés par les derniers incendies, ont été entièrement acceptée par le wali. Ce dernier a pris des engagements solennels quant à la prise en charge des familles sinistrées. Mais la revendication relative au départ ou à la délocalisation de cantonnement militaire du chef-lieu de la commune n’a pas été satisfaite. « Toutes les familles qui ont été touchées par les feux de forêt recensés ces derniers jours dans les différentes localités de la wilaya seront indemnisées en fonction des dégâts occasionnés. Des commissions sont déjà, depuis deux jours, à pied d’œuvre pour mener à bien cette opération. Les soldats de l’armée sont là pour une mission bien définie : celle de la lutte antiterroriste. Leur départ est tributaire de la fin de cette mission, mais tôt où tard les militaires vont quitter cet immeuble qui sera la propriété de la commune d’Aït Yahia Moussa », a déclaré le wali. Hier matin, le calme est revenu et les ouvriers de la commune commençaient à débarrasser les restes des pneus jonchant la RN25. Ce calme, faut-il le signaler, demeure précaire.
Source: L'EXPRESSION 13/09/2008
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