Mme Hajbouha Zoubeir, présidente de l'Association des Femmes entrepreneurs à Laâyoune (Amfed) et représentante au Maroc de International Business and Professional Women (BPW), a animé, vendredi à Genève, dans le cadre des activités parallèles à la conférence d'Examen de Durban, une séance de projection du documentaire "l'Apartheid du Désert", réalisé par les deux journalistes australiens Daniel Fallshow et Violeta Ayala et consacré au phénomène de l'esclavage dans les camps de Tindouf.
Lors du débat ayant suivi ce documentaire, et en réponse aux questions d'une audience composée de diplomates et de membres d'ONG participant à la conférence d'Examen de Durban, Mme. Zoubeir a expliqué que les deux journalistes australiens avaient réussi, en 2007, à mettre la lumière sur les pratiques esclavagistes subies par les séquestrés noirs dans les camps de Tindouf.
Cette découverte, a-t-elle ajouté, "a valu aux deux journalistes deux jours de séquestration dans les camps de Tindouf, contrôlés par le groupe séparatiste du polisario, sur le territoire algérien".
La traite des personnes de couleur noire est monnaie courante dans ces camps, a-t-elle souligné, faisant remarquer que les noirs sont considérés comme des biens et sont transmis par héritage.
Elle a cité, à ce titre, l'exemple de Soltana Abdellah Mami, Mauritanienne de 15 ans, léguée dès son jeune âge à une famille blanche de Tindouf qui lui a fait subir, pendant de longues années, les pires sévices.
Mme. Zoubeir a expliqué que Soltana doit sa délivrance à une famille espagnole qui l'avait accueillie et envoyée en 2002 en colonie de vacances à Murcia, à l'invitation d'une ONG pro-polisarienne.
Ayant découvert le statut "d'esclave" de Soltana, ladite famille a milité pour empêcher le retour de l'intéressée à son maître à Tindouf, a indiqué l'intervenante.Genève -MAP
Lors du débat ayant suivi ce documentaire, et en réponse aux questions d'une audience composée de diplomates et de membres d'ONG participant à la conférence d'Examen de Durban, Mme. Zoubeir a expliqué que les deux journalistes australiens avaient réussi, en 2007, à mettre la lumière sur les pratiques esclavagistes subies par les séquestrés noirs dans les camps de Tindouf.
Cette découverte, a-t-elle ajouté, "a valu aux deux journalistes deux jours de séquestration dans les camps de Tindouf, contrôlés par le groupe séparatiste du polisario, sur le territoire algérien".
La traite des personnes de couleur noire est monnaie courante dans ces camps, a-t-elle souligné, faisant remarquer que les noirs sont considérés comme des biens et sont transmis par héritage.
Elle a cité, à ce titre, l'exemple de Soltana Abdellah Mami, Mauritanienne de 15 ans, léguée dès son jeune âge à une famille blanche de Tindouf qui lui a fait subir, pendant de longues années, les pires sévices.
Mme. Zoubeir a expliqué que Soltana doit sa délivrance à une famille espagnole qui l'avait accueillie et envoyée en 2002 en colonie de vacances à Murcia, à l'invitation d'une ONG pro-polisarienne.
Ayant découvert le statut "d'esclave" de Soltana, ladite famille a milité pour empêcher le retour de l'intéressée à son maître à Tindouf, a indiqué l'intervenante.Genève -MAP
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