Les familles sahraouies marocaines séquestrées dans les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie, viennent d'être privées d'autorisations de sortie des camps sur ordre de Mohamed Abdelaziz, chef des séparatistes du "polisario".
Selon le Comité Spécial chargé du Sahara Marocain en Europe (CSSME), cet ordre a été donné à l'issue d'une réunion marathonienne de 15 heures, au cours de laquelle Mohamed Abdelaziz a ordonné aux responsables de cette entité (polisario) de veiller à la suspension totale des autorisations de sortie des camps. "Si le mouvement de retour au Maroc se poursuit à la cadence actuelle, les camps se videraient", a-t-il admis.
Anticipant les conséquences dangereuses d'une telle décision sur les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, le Comité a adressé une lettre au Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) pour réclamer "une intervention urgente" car "cette suspension s'ajoute au cortège des souffrances infligées au quotidien à ces populations, aggravant leurs conditions faites de privations de toutes sortes, de brimades et d'intimidations sans fin, sous l'oeil des autorités algériennes".
Pour apporter tout l'éclairage nécessaire et fournir davantage d'informations sur cette situation, le Comité demande à être reçu au siège du HCR et à tenir une réunion avec le Haut Commissaire de l'organisation onusienne avec pour objectif de mettre fin aux souffrances des séquestrés.
Le Comité dénonce, par ailleurs, les traitements inhumains systématiques dont sont victimes ces populations et demande la levée du blocus imposé aux camps de Tindouf, ainsi que les détournements de l'aide humanitaire dévoilés par plusieurs rapports d'ONGs humanitaires et le refus d'effectuer un recensement de ces populations demandé à plusieurs reprises par le Comité, le HCR et par d'autres organisations des droits de l'homme dont Amnesty International.
(Genève 17/01/07 -map)
Selon le Comité Spécial chargé du Sahara Marocain en Europe (CSSME), cet ordre a été donné à l'issue d'une réunion marathonienne de 15 heures, au cours de laquelle Mohamed Abdelaziz a ordonné aux responsables de cette entité (polisario) de veiller à la suspension totale des autorisations de sortie des camps. "Si le mouvement de retour au Maroc se poursuit à la cadence actuelle, les camps se videraient", a-t-il admis.
Anticipant les conséquences dangereuses d'une telle décision sur les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, le Comité a adressé une lettre au Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) pour réclamer "une intervention urgente" car "cette suspension s'ajoute au cortège des souffrances infligées au quotidien à ces populations, aggravant leurs conditions faites de privations de toutes sortes, de brimades et d'intimidations sans fin, sous l'oeil des autorités algériennes".
Pour apporter tout l'éclairage nécessaire et fournir davantage d'informations sur cette situation, le Comité demande à être reçu au siège du HCR et à tenir une réunion avec le Haut Commissaire de l'organisation onusienne avec pour objectif de mettre fin aux souffrances des séquestrés.
Le Comité dénonce, par ailleurs, les traitements inhumains systématiques dont sont victimes ces populations et demande la levée du blocus imposé aux camps de Tindouf, ainsi que les détournements de l'aide humanitaire dévoilés par plusieurs rapports d'ONGs humanitaires et le refus d'effectuer un recensement de ces populations demandé à plusieurs reprises par le Comité, le HCR et par d'autres organisations des droits de l'homme dont Amnesty International.
(Genève 17/01/07 -map)
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