"La jeunesse des camps de Tindouf manque d'enthousiasme, ne montre aucun intérêt pour la lutte et n'a qu'une passion les affaires". Ce n'est pas un journal marocain qui le dit, encore moins un responsable de notre diplomatie. Cet aveu d'une évidence notoire a été lâché, lors d'un entretien avec un journal espagnol, par "la première dame des camps de Tindouf", l'épouse de Abdelaziz El-Marrakchi, chef d'une "république" qui siège en république algérienne, mais aussi, et surtout, fille d'un officier des renseignements algériens.
Cette dame a eu au moins le mérite d'intégrer pour un moment l'exigence de la vérité.Pour la première fois en effet, un responsable des locataires de Tindouf ne botte pas en touche, ne marche pas sur les oeufs. Elle a plutôt dit vrai, nous faisant grâce -cerise sur le gâteau- de l'outrance dans la parole et de la langue de bois, deux ingrédients de la lourde diplomatie du parrain, une diplomatie qui tire sans discontinuer sur le voisinage et, bien au-delà, sur l'idéal Maghrébin.
Dire que l'odeur de l'appât de gain rode dans les camps de Tindouf, qu'elle s'y sent à pleines narines est une réalité. Nul ne peut en discuter l'évidence -un vrai foutoir qui symbolise fort bien le sens profond de cette célèbre maxime- : "quand la morale fout le camp, le fric cavale derrière".
La quasi-totalité des responsables du polisario ont fait fortune dans des conditions de rapidité dignes des jeux olympiques, avec des athlètes dopés. Il l'ont fait sur un territoire désertique, totalement inhospitalier sauf pour quelques espèces de reptiles, dépourvu de toute infrastructure, rebelle à toute ébauche d'activité économique : une véritable odyssée qui a une seule explication, à savoir que les responsables du polisario ont, en lieu et place du cerveau, un porte-monnaie.
C'est cette culture du gain rapide et illicite, de l'enrichissement sans cause, de détournements en tout genre, des dessous de table et de la surfacturation qu'ils ont inculquée à cette jeunesse, à laquelle "la première dame des camps" reproche son affairisme elle, qui ne vit pas la dure réalité des camps. Algérienne, elle ne vit pas non plus les affres de l'otage continuellement encerclé, en permanence épié avec comme seul décor des sentinelles doigts sur la gâchette et des miradors tous projecteurs activés.
"La première dame des camps" et son groupe sont manifestement mal inspirés de verser des larmes de crocodile sur une situation qu'ils ont eux-mêmes créée et entretenue et dont ils offrent par ailleurs un si triste exemple. Ils ne doivent pas se plaindre du comportement d'une jeunesse à laquelle ils n'ont cessé d'injecter, au fil du temps, un venin moralement mortifère.
Pour ces responsables, la question du Sahara n'est qu'un fonds du commerce, un flux de devises et de marchandises qui s'amplifie au fur et à mesure qu'augmente l'aide internationale quémandée à tour de bras au nom d'une population qui n'a plus qu'un seul souhait : fuir cet enfer de Tindouf, une prison pour les uns, un mouroir pour les autres.
Bref ! Quand "la première dame des camps" parle de "sa" jeunesse, c'est assurément un non évènement. C'en est un par contre, injurieux celui-là, quand dans ce même entretien, elle s'attaque ouvertement à toutes les épouses des chefs d'Etat africains. Ces épouses, dit-elle, "ne savent que marcher comme des oiseaux sur les tapis rouges et arborer beaucoup de bijoux".
Aux premières dames d'Afrique d'apprécier ce "verdict" de la première dame du néant, annoncée en 2005 comme propriétaire de 3 appartements à Madrid, alors que le chef des séparatistes, faute de banque, gère personnellement le "trésor" de "sa république" alimenté par le détournement des aides humanitaires internationales
Cette dame a eu au moins le mérite d'intégrer pour un moment l'exigence de la vérité.Pour la première fois en effet, un responsable des locataires de Tindouf ne botte pas en touche, ne marche pas sur les oeufs. Elle a plutôt dit vrai, nous faisant grâce -cerise sur le gâteau- de l'outrance dans la parole et de la langue de bois, deux ingrédients de la lourde diplomatie du parrain, une diplomatie qui tire sans discontinuer sur le voisinage et, bien au-delà, sur l'idéal Maghrébin.
Dire que l'odeur de l'appât de gain rode dans les camps de Tindouf, qu'elle s'y sent à pleines narines est une réalité. Nul ne peut en discuter l'évidence -un vrai foutoir qui symbolise fort bien le sens profond de cette célèbre maxime- : "quand la morale fout le camp, le fric cavale derrière".
La quasi-totalité des responsables du polisario ont fait fortune dans des conditions de rapidité dignes des jeux olympiques, avec des athlètes dopés. Il l'ont fait sur un territoire désertique, totalement inhospitalier sauf pour quelques espèces de reptiles, dépourvu de toute infrastructure, rebelle à toute ébauche d'activité économique : une véritable odyssée qui a une seule explication, à savoir que les responsables du polisario ont, en lieu et place du cerveau, un porte-monnaie.
C'est cette culture du gain rapide et illicite, de l'enrichissement sans cause, de détournements en tout genre, des dessous de table et de la surfacturation qu'ils ont inculquée à cette jeunesse, à laquelle "la première dame des camps" reproche son affairisme elle, qui ne vit pas la dure réalité des camps. Algérienne, elle ne vit pas non plus les affres de l'otage continuellement encerclé, en permanence épié avec comme seul décor des sentinelles doigts sur la gâchette et des miradors tous projecteurs activés.
"La première dame des camps" et son groupe sont manifestement mal inspirés de verser des larmes de crocodile sur une situation qu'ils ont eux-mêmes créée et entretenue et dont ils offrent par ailleurs un si triste exemple. Ils ne doivent pas se plaindre du comportement d'une jeunesse à laquelle ils n'ont cessé d'injecter, au fil du temps, un venin moralement mortifère.
Pour ces responsables, la question du Sahara n'est qu'un fonds du commerce, un flux de devises et de marchandises qui s'amplifie au fur et à mesure qu'augmente l'aide internationale quémandée à tour de bras au nom d'une population qui n'a plus qu'un seul souhait : fuir cet enfer de Tindouf, une prison pour les uns, un mouroir pour les autres.
Bref ! Quand "la première dame des camps" parle de "sa" jeunesse, c'est assurément un non évènement. C'en est un par contre, injurieux celui-là, quand dans ce même entretien, elle s'attaque ouvertement à toutes les épouses des chefs d'Etat africains. Ces épouses, dit-elle, "ne savent que marcher comme des oiseaux sur les tapis rouges et arborer beaucoup de bijoux".
Aux premières dames d'Afrique d'apprécier ce "verdict" de la première dame du néant, annoncée en 2005 comme propriétaire de 3 appartements à Madrid, alors que le chef des séparatistes, faute de banque, gère personnellement le "trésor" de "sa république" alimenté par le détournement des aides humanitaires internationales
(map 16/01/2007)
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