L’économie algérienne peine à trouver le chemin de la croissance. Selon un rapport, le rythme de la croissance algérienne est en deçà de la moyenne réalisée par les autres pays arabes.
Les recettes pétrolières qui ont atteint des niveaux record n’ont visiblement pas profité à l’économie algérienne toujours en panne de croissance. En tout cas, selon un rapport établi par quatre organisations spécialisées, le rythme de croissance de l’économie algérienne a connu une baisse de 20,6% en 2005. Un rythme qui demeure, d’après ce document, en deçà de la moyenne réalisée par la plupart des pays arabes.Ce rapport a été élaboré par le secrétariat général de la Ligue arabe, le Fonds arabe de développement économique et social, basé au Koweït, le Fonds monétaire arabe et l’OPAEP (Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole).Et il en ressort que la majorité des pays arabes a, en fait, maintenu un taux de croissance positif de leur produit intérieur brut (PIB) durant l’année 2005, sous l’effet notamment de la hausse des prix de pétrole. L’Algérie reste exclue de ce mouvement de croissance et ce malgré la hausse de ses recettes pétrolières durant la même période. Ces conclusions joignent celles établies par rapport annuel de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Au volet des investissements étrangers directs, la CNUCED avait, en fait, révélé que par apport à des pays comme l’Egypte, le Nigeria, la Guinée équatoriale, l’Algérie n’attire pas d’investissements, pourtant seul facteur capable de doper l’économie. En matière d’investissement, l’Algérie figure parmi les pays les moins désirables en raison notamment de la bureaucratie algérienne, de la complexité du système financier et les difficultés d’accès à la propriété foncière. Sans parler de la corruption. L’Algérie est aussi proie à une montée inquiétante de l’insécurité. Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) continue à défier les autorités algériennes en s’attaquant à des cibles censées être bien sûres comme les quartiers où résident les ressortissants étrangers. La dégradation de la situation sécuritaire à elle seule n’explique cependant pas la méfiance des investisseurs étrangers à l’égard de l’Algérie. En fait, le rapport de la CNUCED avait révélé que des pays instables comme le Tchad ou encore l’Angola sont mieux cotés. L’industrie n’est pas le maillon faible de l’économie algérienne. En Algérie, rien ne va plus. Le système financier s’est écroulé comme un château de cartes après l’affaire Khalifa. Une affaire qui a mis à nu la gestion bancaire dans ce pays.En moins de trois ans, les faillites des banques se sont succédées l’une après l’autre. Et le manque d’infrastructure, lui, n’encourage pas les investisseurs d’aller s’aventurer en Algérie. Alors que le pays a besoin de grands projets pour pouvoir enfin décoller, le gouvernement algérien n’a pas trouvé mieux que de payer ses dettes par anticipations auprès du Club de Paris. Une sorte de message politique. Mais ne dit-on pas que «le ventre vide n’a pas d’oreille» ! L’économie algérienne face à la contrefaçon La contrefaçon est devenue, en quelques années, un véritable fléau en Algérie. Un phénomène fort lucratif qui touche plus particulièrement les secteurs du tabac, des cosmétiques et des pièces détachées automobiles. Le préjudice économique est important pour l’Algérie: selon une étude menée par le Groupe de protection des marques en Algérie (GPM), la contrefaçon fait perdre à l’économie algérienne chaque année plus de 20 milliards de dinars, 7.000 emplois et 14 milliards de dinars en recettes fiscales. Et cela sans préjuger des conséquences sur la santé des consommateurs qui peuvent s’avérer dramatiques. Plus de 815.000 articles contrefaits ont été saisis par les douanes en 2006, révèle le représentant des douanes algériennes.Les cigarettes sont le premier produit touché (66% sont de la contrefaçon), suivies par les différentes pièces de rechange automobile avec 28%, l’électroménager avec 2% et enfin les produits cosmétiques avec 1%.
Les recettes pétrolières qui ont atteint des niveaux record n’ont visiblement pas profité à l’économie algérienne toujours en panne de croissance. En tout cas, selon un rapport établi par quatre organisations spécialisées, le rythme de croissance de l’économie algérienne a connu une baisse de 20,6% en 2005. Un rythme qui demeure, d’après ce document, en deçà de la moyenne réalisée par la plupart des pays arabes.Ce rapport a été élaboré par le secrétariat général de la Ligue arabe, le Fonds arabe de développement économique et social, basé au Koweït, le Fonds monétaire arabe et l’OPAEP (Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole).Et il en ressort que la majorité des pays arabes a, en fait, maintenu un taux de croissance positif de leur produit intérieur brut (PIB) durant l’année 2005, sous l’effet notamment de la hausse des prix de pétrole. L’Algérie reste exclue de ce mouvement de croissance et ce malgré la hausse de ses recettes pétrolières durant la même période. Ces conclusions joignent celles établies par rapport annuel de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Au volet des investissements étrangers directs, la CNUCED avait, en fait, révélé que par apport à des pays comme l’Egypte, le Nigeria, la Guinée équatoriale, l’Algérie n’attire pas d’investissements, pourtant seul facteur capable de doper l’économie. En matière d’investissement, l’Algérie figure parmi les pays les moins désirables en raison notamment de la bureaucratie algérienne, de la complexité du système financier et les difficultés d’accès à la propriété foncière. Sans parler de la corruption. L’Algérie est aussi proie à une montée inquiétante de l’insécurité. Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) continue à défier les autorités algériennes en s’attaquant à des cibles censées être bien sûres comme les quartiers où résident les ressortissants étrangers. La dégradation de la situation sécuritaire à elle seule n’explique cependant pas la méfiance des investisseurs étrangers à l’égard de l’Algérie. En fait, le rapport de la CNUCED avait révélé que des pays instables comme le Tchad ou encore l’Angola sont mieux cotés. L’industrie n’est pas le maillon faible de l’économie algérienne. En Algérie, rien ne va plus. Le système financier s’est écroulé comme un château de cartes après l’affaire Khalifa. Une affaire qui a mis à nu la gestion bancaire dans ce pays.En moins de trois ans, les faillites des banques se sont succédées l’une après l’autre. Et le manque d’infrastructure, lui, n’encourage pas les investisseurs d’aller s’aventurer en Algérie. Alors que le pays a besoin de grands projets pour pouvoir enfin décoller, le gouvernement algérien n’a pas trouvé mieux que de payer ses dettes par anticipations auprès du Club de Paris. Une sorte de message politique. Mais ne dit-on pas que «le ventre vide n’a pas d’oreille» ! L’économie algérienne face à la contrefaçon La contrefaçon est devenue, en quelques années, un véritable fléau en Algérie. Un phénomène fort lucratif qui touche plus particulièrement les secteurs du tabac, des cosmétiques et des pièces détachées automobiles. Le préjudice économique est important pour l’Algérie: selon une étude menée par le Groupe de protection des marques en Algérie (GPM), la contrefaçon fait perdre à l’économie algérienne chaque année plus de 20 milliards de dinars, 7.000 emplois et 14 milliards de dinars en recettes fiscales. Et cela sans préjuger des conséquences sur la santé des consommateurs qui peuvent s’avérer dramatiques. Plus de 815.000 articles contrefaits ont été saisis par les douanes en 2006, révèle le représentant des douanes algériennes.Les cigarettes sont le premier produit touché (66% sont de la contrefaçon), suivies par les différentes pièces de rechange automobile avec 28%, l’électroménager avec 2% et enfin les produits cosmétiques avec 1%.
(ALM 20/01/2006)
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