Les responsables des actes terroristes commis par le "polisario" durant les années 1970 et 1980 "n'ont jamais été jugés", a dénoncé, Lucia Jiménez, présidente de l'Association canarienne des victimes du terrorisme du "polisario" (Acavite).
"Les victimes du terrorisme du front du +polisario+ ressentent une grande indignation car les responsables des attentats dont ils ont été la cible n'ont jamais été jugés", a ajouté Mme Jiménez dans des déclarations publiées, dimanche, par l'agence de presse espagnole "EFE".Elle a regretté que ces responsables "peuvent se déplacer librement en Espagne, reçoivent des subventions de la part du gouvernement espagnol et sont même considérés comme des militants pour la liberté".Mme Jiménez a dénoncé, en outre, que les victimes du terrorisme du "polisario" souffrent, depuis des années, de l'oubli du gouvernement espagnol.L'agence de presse "EFE" rappelle que près de 200 familles, en majorité des Iles Canaries, attendent encore d'être indemnisées par l'Etat espagnol pour "les assassinats et les enlèvements perpétrés par le front du +polisario+ durant les années 1970 et 1980".La même source rappelle également que Lucia Jiménez est fille de Francisco Jiménez Santana, un Espagnol victime d'un attentat terroriste du "polisario" perpétré au Sahara en 1976.L'Acavite est une association créée en 2006 pour obtenir justice pour les familles des victimes des pêcheurs canariens tués dans les années 1970 et le début des années 1980 par des éléments armés du "polisario", alors qu'ils opéraient dans la zone située entre le Sahara et les îles Canaries.Selon Acavite, "plus de 289 marins canariens ont été assassinés, fusillés, kidnappés ou sont portés disparus et plus de 60 de leurs bateaux ont été coulés par le polisario" durant cette période.L'ONG canarienne lutte depuis sa création pour obtenir auprès de l'Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l'indemnisation des victimes et ayants-droit et la réparation des dommages pour en finir avec l'oubli subi depuis 35 ans.Elle réclame également qu'on leur apporte un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l'organisation basque "ETA" ou d'autres groupes terroristes.Il y a lieu de rappeler que suite aux attaques aveugles et féroces contre les pêcheurs et les civils canariens, le +polisario+ avait été déclaré "organisation terroriste", et ses représentants ont été expulsés d'Espagne conformément à une décision prise par le gouvernement de l'époque, sous la conduite du socialiste Felipe Gonzalez. MAP 07-11-2010
"Les victimes du terrorisme du front du +polisario+ ressentent une grande indignation car les responsables des attentats dont ils ont été la cible n'ont jamais été jugés", a ajouté Mme Jiménez dans des déclarations publiées, dimanche, par l'agence de presse espagnole "EFE".Elle a regretté que ces responsables "peuvent se déplacer librement en Espagne, reçoivent des subventions de la part du gouvernement espagnol et sont même considérés comme des militants pour la liberté".Mme Jiménez a dénoncé, en outre, que les victimes du terrorisme du "polisario" souffrent, depuis des années, de l'oubli du gouvernement espagnol.L'agence de presse "EFE" rappelle que près de 200 familles, en majorité des Iles Canaries, attendent encore d'être indemnisées par l'Etat espagnol pour "les assassinats et les enlèvements perpétrés par le front du +polisario+ durant les années 1970 et 1980".La même source rappelle également que Lucia Jiménez est fille de Francisco Jiménez Santana, un Espagnol victime d'un attentat terroriste du "polisario" perpétré au Sahara en 1976.L'Acavite est une association créée en 2006 pour obtenir justice pour les familles des victimes des pêcheurs canariens tués dans les années 1970 et le début des années 1980 par des éléments armés du "polisario", alors qu'ils opéraient dans la zone située entre le Sahara et les îles Canaries.Selon Acavite, "plus de 289 marins canariens ont été assassinés, fusillés, kidnappés ou sont portés disparus et plus de 60 de leurs bateaux ont été coulés par le polisario" durant cette période.L'ONG canarienne lutte depuis sa création pour obtenir auprès de l'Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l'indemnisation des victimes et ayants-droit et la réparation des dommages pour en finir avec l'oubli subi depuis 35 ans.Elle réclame également qu'on leur apporte un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l'organisation basque "ETA" ou d'autres groupes terroristes.Il y a lieu de rappeler que suite aux attaques aveugles et féroces contre les pêcheurs et les civils canariens, le +polisario+ avait été déclaré "organisation terroriste", et ses représentants ont été expulsés d'Espagne conformément à une décision prise par le gouvernement de l'époque, sous la conduite du socialiste Felipe Gonzalez. MAP 07-11-2010
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