Des "éléments venus de l'extérieur du Sahara" ont été derrière les actes de violence survenus dernièrement à Laâyoune, a indiqué le professeur et sociologue marocain, Mohamed Cherkaoui.
Le mouvement de protestation s'est produit pour des "revendications légitimes" telles que l'emploi et le logement, avant de dégénérer en une "rébellion organisée" par des "éléments incontrô lés venus de l'extérieur du Sahara pour provoquer et lyncher des agents de sécurité qui ne portaient pas d'armes" au moment du démantèlement du campement de Gdim Izik près de la ville de Laâyoune, a souligné M. Cherkaoui dans un entretien accordé à l'agence de presse espagnole EFE à Lima (Pérou).L'expert marocain, auteur du livre "le Sahara: Liens sociaux et enjeux géostratégiques", a expliqué que la presse espagnole a "attisé le feu", diffusé des "informations totalement fausses" et s'est convertie en porte-parole du +Polisario+ "avec très peu de professionnalisme et sans se soucier de recouper les informations".Il a, dans ce sens, mis en avant la décision du Maroc d'interdire l'accès des journalistes au Sahara, notant "qu'un gouvernement responsable ne peut pas laisser passer des journalistes sans garantir leur sécurité", considérant que les relations bilatérales dans plusieurs domaines notamment stratégique entre le Maroc et l'Espagne se trouvent "très au-dessus des manigances de la presse" espagnole.M. Cherkaoui a, par ailleurs, souligné que la "discrimination positive" menée par le Maroc dans le Sahara s'est traduite notamment par un important taux de scolarisation (97 pc des enfants) et une plus grande alphabétisation.Le sociologue marocain a insisté sur le fait que les problèmes que vivent les Sahraouis, principalement le chô mage et le manque de logements, ne sont pas différents aux problèmes des autres régions du Maroc en général.M. Cherkaoui a achevé jeudi une visite au Chili et au Pérou où il a expliqué à des académiciens et des politiques des deux pays la position du Maroc vis-à-vis du conflit artificiel autour du Sahara. MAP 17-11-2010
Le mouvement de protestation s'est produit pour des "revendications légitimes" telles que l'emploi et le logement, avant de dégénérer en une "rébellion organisée" par des "éléments incontrô lés venus de l'extérieur du Sahara pour provoquer et lyncher des agents de sécurité qui ne portaient pas d'armes" au moment du démantèlement du campement de Gdim Izik près de la ville de Laâyoune, a souligné M. Cherkaoui dans un entretien accordé à l'agence de presse espagnole EFE à Lima (Pérou).L'expert marocain, auteur du livre "le Sahara: Liens sociaux et enjeux géostratégiques", a expliqué que la presse espagnole a "attisé le feu", diffusé des "informations totalement fausses" et s'est convertie en porte-parole du +Polisario+ "avec très peu de professionnalisme et sans se soucier de recouper les informations".Il a, dans ce sens, mis en avant la décision du Maroc d'interdire l'accès des journalistes au Sahara, notant "qu'un gouvernement responsable ne peut pas laisser passer des journalistes sans garantir leur sécurité", considérant que les relations bilatérales dans plusieurs domaines notamment stratégique entre le Maroc et l'Espagne se trouvent "très au-dessus des manigances de la presse" espagnole.M. Cherkaoui a, par ailleurs, souligné que la "discrimination positive" menée par le Maroc dans le Sahara s'est traduite notamment par un important taux de scolarisation (97 pc des enfants) et une plus grande alphabétisation.Le sociologue marocain a insisté sur le fait que les problèmes que vivent les Sahraouis, principalement le chô mage et le manque de logements, ne sont pas différents aux problèmes des autres régions du Maroc en général.M. Cherkaoui a achevé jeudi une visite au Chili et au Pérou où il a expliqué à des académiciens et des politiques des deux pays la position du Maroc vis-à-vis du conflit artificiel autour du Sahara. MAP 17-11-2010
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