Le père de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, militant sahraoui enlevé depuis le 21 septembre dernier par le +polisario+, a pris à témoin, jeudi à Madrid, les médias internationaux, les ONGs de défense des droits de l'Homme et la communauté internationale sur le calvaire qu'endure son fils, dont le sort reste inconnu.
M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud a appelé, au cours d'une conférence de presse en présence de représentants de médias espagnols et internationaux, l'Espagne à peser de son poids pour contraindre le +polisario+ et l'Algérie, à libérer son fils qui n'a fait que manifester son appui à l'initiative d'autonomie du Sahara proposée par le Maroc.
Le père de Mustapha Salma a dénoncé l'humiliation qu'il a subie, en compagnie de son fils Mohamed Cheikh, en Algérie où les autorités les ont déportés après avoir opposé un refus catégorique à leur entrée sur le territoire algérien pour rejoindre la famille du militant sahraoui.
Ainsi, il a lancé un appel de détresse aux consciences vives éprises des valeurs et des principes des droits humains de par le monde pour l'aider à retrouver son fils.
Les autorités algériennes avaient refusé, lundi, l'entrée en Algérie du père et du frère de Mustapha Salma, en confisquant leur passeport et en les retenant à l'aéroport d'Alger pendant 23 heures avant de les déporter vers Madrid à bord d'un vol de la compagnie Air Algérie.
"Vu mon âge avancé (82 ans), je crains de ne plus pouvoir revoir mon fils et vivre les jours qui me restent à ses cô tés", a-t-il lancé à l'adresse des représentants des médias à qui il a demandé de transmettre et de faire parvenir ce cri de détresse au monde entier.
"Le calvaire du +polisario+, je l'ai vécu dans ma chaire", a-t-il dit, expliquant comment il a perdu deux de ses enfants dans une attaque du +polisario+ dans les années 1970 contre la ville de Smara et comment ses trois autres enfants et son épouse ont été enlevés et conduits de force à Tindouf.
"Je ne veux pas que mes enfants et ma descendance continuent de vivre dans la peur et la souffrance à Tindouf. Ce que je veux, c'est qu'une solution soit trouvée au problème du Sahara qui divise, depuis plus de 35 ans, des familles entières", a lancé, en toute lucidité, le vieil homme qui a clamé, tout au long de cette conférence, l'appartenance de ce territoire au Maroc.
"Je crois fermement que l'autonomie proposée par le Maroc est la meilleure solution pour venir à bout de ce problème", a-t-il dit, relevant que son fils, Mustapha Salma, qui est resté séparé de sa famille pendant plus d'une trentaines d'année, "en était convaincu lui aussi".
"Mon fils, qui occupe un haut rang dans la +police du polisario+, a pu enfin me rendre visite l'été dernier à Smara au Maroc. Ayant constaté de visu le climat de grande liberté et le développement économique et urbanistique des provinces du Sud, il a décidé de retourner à Tindouf pour expliquer la proposition d'autonomie marocaine aux populations sahraouies des camps. Sur son chemin de retour, il a été arrêté par les milices du +polisario+ et conduit vers un lieu de détention secret", a raconté ce père de famille attristé.
Il est vrai que plusieurs organisations internationales des plus respectées ont évoqué le cas de mon fils, mais leur condamnation et leurs appels sont restées lettres mortes, puisque Mustapha Salma croupit encore dans les geô les du +polisario+ avec des inquiétudes sérieuses pour sa vie, surtout qu'il a été blessé récemment lors d'une tentative d'évasion, a-t-il relaté, dénonçant l'impunité des responsables de ce mouvement séparatiste qui sont même considérés dans certains milieux en Espagne comme les militants d'une "cause".
"Le +polisario+ ni la pseudo-république qu'il a créée ne représentent rien. C'est une création de l'Algérie. Le Sahara a toujours été une terre marocaine et l'Espagne sait pertinemment que ce territoire appartient au Maroc", a assuré ce cheikh de la tribu Rguibat Lbouihat de Smara, qui n'a eu de cesse de brandir son passeport espagnol du temps où l'Espagne occupait le Sahara.
Il a invité, dans ce contexte, les médias à creuser dans les archives de l'Histoire de ce territoire, notamment les archives espagnoles, pour savoir que ce territoire a de tout temps appartenu au Maroc, donnant comme exemple le serment d'allégeance (la Beia) que portaient les différentes tribus Sahraouis aux Sultans du Maroc.
M. Ismaili Moulay Selma Ould Sidi Mouloud, a lancé, à nouveau, un appel à la communauté internationale et à l'ensemble des organisations et instances des droits de l'Homme, pour ouvrir une enquête sur l'enlèvement et la détention secrète de son fils, les exhortant à maintenir la pression sur les autorités algériennes pour les obliger à libérer ce militant Sahraoui et à garantir tous ses droits, notamment son droit de rejoindre sa famille à Tindouf. MAP 11-11-2010
M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud a appelé, au cours d'une conférence de presse en présence de représentants de médias espagnols et internationaux, l'Espagne à peser de son poids pour contraindre le +polisario+ et l'Algérie, à libérer son fils qui n'a fait que manifester son appui à l'initiative d'autonomie du Sahara proposée par le Maroc.
Le père de Mustapha Salma a dénoncé l'humiliation qu'il a subie, en compagnie de son fils Mohamed Cheikh, en Algérie où les autorités les ont déportés après avoir opposé un refus catégorique à leur entrée sur le territoire algérien pour rejoindre la famille du militant sahraoui.
Ainsi, il a lancé un appel de détresse aux consciences vives éprises des valeurs et des principes des droits humains de par le monde pour l'aider à retrouver son fils.
Les autorités algériennes avaient refusé, lundi, l'entrée en Algérie du père et du frère de Mustapha Salma, en confisquant leur passeport et en les retenant à l'aéroport d'Alger pendant 23 heures avant de les déporter vers Madrid à bord d'un vol de la compagnie Air Algérie.
"Vu mon âge avancé (82 ans), je crains de ne plus pouvoir revoir mon fils et vivre les jours qui me restent à ses cô tés", a-t-il lancé à l'adresse des représentants des médias à qui il a demandé de transmettre et de faire parvenir ce cri de détresse au monde entier.
"Le calvaire du +polisario+, je l'ai vécu dans ma chaire", a-t-il dit, expliquant comment il a perdu deux de ses enfants dans une attaque du +polisario+ dans les années 1970 contre la ville de Smara et comment ses trois autres enfants et son épouse ont été enlevés et conduits de force à Tindouf.
"Je ne veux pas que mes enfants et ma descendance continuent de vivre dans la peur et la souffrance à Tindouf. Ce que je veux, c'est qu'une solution soit trouvée au problème du Sahara qui divise, depuis plus de 35 ans, des familles entières", a lancé, en toute lucidité, le vieil homme qui a clamé, tout au long de cette conférence, l'appartenance de ce territoire au Maroc.
"Je crois fermement que l'autonomie proposée par le Maroc est la meilleure solution pour venir à bout de ce problème", a-t-il dit, relevant que son fils, Mustapha Salma, qui est resté séparé de sa famille pendant plus d'une trentaines d'année, "en était convaincu lui aussi".
"Mon fils, qui occupe un haut rang dans la +police du polisario+, a pu enfin me rendre visite l'été dernier à Smara au Maroc. Ayant constaté de visu le climat de grande liberté et le développement économique et urbanistique des provinces du Sud, il a décidé de retourner à Tindouf pour expliquer la proposition d'autonomie marocaine aux populations sahraouies des camps. Sur son chemin de retour, il a été arrêté par les milices du +polisario+ et conduit vers un lieu de détention secret", a raconté ce père de famille attristé.
Il est vrai que plusieurs organisations internationales des plus respectées ont évoqué le cas de mon fils, mais leur condamnation et leurs appels sont restées lettres mortes, puisque Mustapha Salma croupit encore dans les geô les du +polisario+ avec des inquiétudes sérieuses pour sa vie, surtout qu'il a été blessé récemment lors d'une tentative d'évasion, a-t-il relaté, dénonçant l'impunité des responsables de ce mouvement séparatiste qui sont même considérés dans certains milieux en Espagne comme les militants d'une "cause".
"Le +polisario+ ni la pseudo-république qu'il a créée ne représentent rien. C'est une création de l'Algérie. Le Sahara a toujours été une terre marocaine et l'Espagne sait pertinemment que ce territoire appartient au Maroc", a assuré ce cheikh de la tribu Rguibat Lbouihat de Smara, qui n'a eu de cesse de brandir son passeport espagnol du temps où l'Espagne occupait le Sahara.
Il a invité, dans ce contexte, les médias à creuser dans les archives de l'Histoire de ce territoire, notamment les archives espagnoles, pour savoir que ce territoire a de tout temps appartenu au Maroc, donnant comme exemple le serment d'allégeance (la Beia) que portaient les différentes tribus Sahraouis aux Sultans du Maroc.
M. Ismaili Moulay Selma Ould Sidi Mouloud, a lancé, à nouveau, un appel à la communauté internationale et à l'ensemble des organisations et instances des droits de l'Homme, pour ouvrir une enquête sur l'enlèvement et la détention secrète de son fils, les exhortant à maintenir la pression sur les autorités algériennes pour les obliger à libérer ce militant Sahraoui et à garantir tous ses droits, notamment son droit de rejoindre sa famille à Tindouf. MAP 11-11-2010
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