Friday, January 04, 2008

Poursuivi à Madrid pour tortures et esclavagisme, le délégué du Polisario en Espagne trouve «refuge» à Alger

Brahim Ghali a quitté son poste à la tête de «l’ambassade» du Polisario à Madrid, où il est poursuivi pour tortures et esclavagisme. Il trouve «refuge» à Alger. Une grosse tête du Polisario vient de tomber à Madrid. Brahim Ghali, représentant de cette entité en Espagne, vient de renoncer à ce poste à corps défendant, pour trouver «refuge» en Algérie, où il a été nommé «ambassadeur» de la fantomatique RASD. L’ancien «ministre de la Défense», poursuivi actuellement en Espagne pour crimes de guerre et esclavagisme, ne pouvait continuer de courir impunément à Madrid, où il risque la prison. Deux plaintes ont été déposées au mois de décembre dernier contre ce criminel de guerre auprès de l’Audience nationale (la plus haute instance pénale en Espagne) et devant un tribunal de Murcie. Il a été cité à comparaître le 10 décembre devant un tribunal de Murcie, suite à une plainte pour esclavagisme contre Soltana Bent Bilal, une fille au teint noir qui avait été enlevée de la région de Zouérate, en Mauritanie, pour être employée en tant qu’esclave chez une famille de maîtres blancs résidant à Tindouf. Ce scandale, digne d’un autre âge, a éclaté en 2002, quand cette fille âgée de 14 ans est arrivée à Murcie, en provenance des camps de Tindouf, à l’invitation de «l’Association espagnole des amis du peuple sahraoui», à l’origine des colonies de vacances organisées à Murcie au profit des enfants séquestrés à Tindouf. La présidente de cette ONG espagnole, Rosa Maria Sanchez, découvrira, à sa surprise et à la surprise de l’opinion publique espagnole en général, que la mère biologique de la petite Soltana, Knana Saleck de son nom, résidait en Mauritanie, et non à Tindouf, où de faux parents, dénommés El Bardi, avaient embauché la petite victime en tant qu’esclave. Cette dernière, qui dit préférer mourir en Espagne que retourner à Tindouf, est adoptée aujourd’hui par la présidente de l’ONG espagnole à Murcie, en attendant l’issue du procès contre Brahim Ghali. Cet ancien chef militaire, connu pour être l’un des fidèles proches de Mohamed Abdelaziz, a été rappelé dernièrement par ce dernier, pour lui trouver «refuge» à Alger, où il fut bombardé «ambassadeur» de la chimérique RASD. Mais ce n’est que partie remise. Le pedigree du dénommé Ghali est assez bien étoffé pour croire pouvoir échapper à la justice. Il fait l’objet d’une autre plainte déposée auprès de l’Audience nationale espagnole, à Madrid. Le 14 décembre 2007, l’Association sahraouie des portés disparus au Polisario, ainsi que l’Association sahraouie de défense des droits de l’Homme, ont saisi la plus haute juridiction en Espagne sur des crimes perpétrés par une trentaine de responsables militaires algériens et du Polisario, dont Brahim Ghali. Ce tortionnaire est confronté à de graves accusations, dont notamment des détentions arbitraires, des tortures et des sévices corporels ainsi que des disparitions forcées de dizaines de centaines de Sahraouis. Un passé qui est lourd de crimes et auquel son auteur ne peut se dérober, quand bien même il aurait trouvé «asile» à Alger.
Source: Aujourd'hui le Maroc.

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