"Si aujourd'hui ceux qu'on appelle ici les négociateurs du Polisario déclarent adhérer à la proposition marocaine (d'autonomie) et que l'Algérie s'y oppose, ils ne seront plus considérés comme des représentants du Polisario et seront remplacés par d'autres, et si ces négociateurs expriment leur opposition à la proposition marocaine et que l'Algérie lui réserve un accueil favorable, ils seront désapprouvés", a affirmé M. Mohamed Mael-Ainin, ambassadeur du Maroc en Jordanie.
Dans un entretien accordé, lundi soir à la MAP, en marge de la tenue du 3-ème round des négociations sur le Sahara à Manhasset, banlieue de New York, sous l'égide des Nations Unies, ce natif du Sahara a souligné que le conflit du Sahara avait d'abord opposé le Maroc et l'Espagne, avant de devenir un problème maroco-algérien.
Selon lui, ce conflit ne date pas de la création du Polisario en 1973 car, juridiquement, lorsqu'on se réfère à la Cour internationale de justice, le litige à propos de ce territoire était posé entre le Maroc et l'Espagne. A l'époque, a-t-il relevé, il n'y avait aucun mouvement qui revendiquait ce territoire, et ce n'est qu'au début des années 70 que l'Espagne a commencé à promouvoir la thèse du séparatisme, sachant que le Royaume était visé par tous les courants de gauche en cette ère de guerre froide. Ajouter à cela le conflit territorial qui opposait le Maroc à l'Algérie.
Au cours de cet entretien, M. Mael-Ainin, qui s'est livré à une analyse exhaustive du conflit, a insisté sur le fait que le Polisario n'a jamais été un mouvement de libération à l'instar de ceux qui existaient en Afrique. "C'est un mouvement séparatiste qui a vu le jour, à la suite de la pression exercée à l'époque par le Maroc sur l'Espagne pour la rétrocession du territoire", a-t-il souligné, rappelant que depuis la chute du mur de Berlin et de l'empire soviétique, plus de 35 pays ont retiré leur reconnaissance de la soi-disant rasd.
Tout en rappelant les liens d'allégeance entre les Rois du Maroc et les habitants du Sahara, M. Mael-Ainin a indiqué que durant l'époque coloniale espagnole au Sahara, il y avait un représentant du Souverain dans la région.New York, 08/01/08 MAP
Dans un entretien accordé, lundi soir à la MAP, en marge de la tenue du 3-ème round des négociations sur le Sahara à Manhasset, banlieue de New York, sous l'égide des Nations Unies, ce natif du Sahara a souligné que le conflit du Sahara avait d'abord opposé le Maroc et l'Espagne, avant de devenir un problème maroco-algérien.
Selon lui, ce conflit ne date pas de la création du Polisario en 1973 car, juridiquement, lorsqu'on se réfère à la Cour internationale de justice, le litige à propos de ce territoire était posé entre le Maroc et l'Espagne. A l'époque, a-t-il relevé, il n'y avait aucun mouvement qui revendiquait ce territoire, et ce n'est qu'au début des années 70 que l'Espagne a commencé à promouvoir la thèse du séparatisme, sachant que le Royaume était visé par tous les courants de gauche en cette ère de guerre froide. Ajouter à cela le conflit territorial qui opposait le Maroc à l'Algérie.
Au cours de cet entretien, M. Mael-Ainin, qui s'est livré à une analyse exhaustive du conflit, a insisté sur le fait que le Polisario n'a jamais été un mouvement de libération à l'instar de ceux qui existaient en Afrique. "C'est un mouvement séparatiste qui a vu le jour, à la suite de la pression exercée à l'époque par le Maroc sur l'Espagne pour la rétrocession du territoire", a-t-il souligné, rappelant que depuis la chute du mur de Berlin et de l'empire soviétique, plus de 35 pays ont retiré leur reconnaissance de la soi-disant rasd.
Tout en rappelant les liens d'allégeance entre les Rois du Maroc et les habitants du Sahara, M. Mael-Ainin a indiqué que durant l'époque coloniale espagnole au Sahara, il y avait un représentant du Souverain dans la région.New York, 08/01/08 MAP
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