Il vient investir dans son pays. Il finit par perdre plus de 40 millions de dinars et beaucoup d’énergie. Arab Mokhbi, un Algérien vivant depuis 40 ans en France, ne savait certainement pas que son projet aurait une fin désastreuse.
Sinon, il ne serait pas venu. Répondant aux appels incessants des dirigeants algériens, le président Bouteflika en tête, aux émigrés et aux étrangers pour venir investir en Algérie en leur faisant miroiter une palette d’avantages, M. Mokhbi a créé une entreprise de droit algérien spécialisée dans la fabrication du matériel de sécurité électronique et de contrôle d’accès, dénommée Afritel. Une première dans cette Algérie en panne d’économie productive. « Nous avons même déposé deux brevets d’invention dans le secteur des technologies de contrôle », précise-t-il, en insistant sur le sérieux et l’importance du projet qui visait aussi le marché maghrébin et africain. « Nous avons entre autres, prévu de fabriquer des câbles connectiques et cabling system, mais aussi de faire dans la formation, la recherche et le développement technologique », indique-t-il encore. Mais ce qui devait être un projet prometteur a vite tourné au cauchemar. L’usine Afritel, implantée dans la zone industrielle d’El Harrach, a été réduite en poussière. Elle a été rasée, effacée de la carte d’Alger suite à une décision émanant de l’APC d’El Harrach en mai 2007, et qui portait sur la démolition immédiate de toutes les constructions illicites se trouvant sur la rue Benyoucef Khettab. « Après avoir réglé les derniers détails pour lancer nos activités, à ma grande stupéfaction, le 18 mai 2007, à 8h , des engins arrivent et la police assiège les lieux. Le wali délégué et le commissaire de la daïra d’El Harrach sont sur place. Des voix nos crient “sortez, on va démolir. N’essayez surtout pas de résister" », raconte M. Mokhbi, qui se rappelle bien de « ce tsunami qui s’est abattu sur Afritel, détruisant tout ce qui se trouvait sur son passage. Des équipements d’une valeur de 40 millions de dinars qui se trouvaient à l’intérieur ont été également détruits ». La raison ? La bâtisse faisant office de siège de l’entreprise a été construite illégalement. « J’ai établi un contrat de location en bonne et due forme. Je ne savais pas qu’il y avait un litige entre le propriétaire ou celui censé être le propriétaire au moment de la conclusion du contrat et les autorités locales. Je ne savais pas non plus, qu’il s’agissait d’une construction illicite en voie de démolition », souligne M. Mokhbi avant d’ajouter : « Certes, une imprudence a été commise à la signature du bail. Mais il me semble que ce n’est pas une raison pour démolir toute une structure économique et sociale d’une entreprise, à l’aube où l’Algérie est un énorme chantier. » Il estime aussi que la décision des autorités locales « manque cruellement d’objectivité et de justice » et elle est, à ses yeux, « incompréhensible et injustifiée ». Cela, dans le sens où aucune chance de recours ne lui a été accordée. M. Mokhbi a essayé de faire valoir ses droits et a réclamé auprès de la wilaya d’Alger. En vain. Ses requêtes sont restées lettre morte. Ne trouvant plus bon entendeur, il adresse une lettre ouverte au président de la République où il le sollicite pour intervenir et sauver au moins le projet. Mais il n’obtiendra aucune réponse. Aujourd’hui, c’est tout un projet pouvant créer une centaine d’emplois permanents, qui risque de partir en fumée. Et dire que l’Algérie a besoin des investissements étrangers !
M. A. O. -L'EXPRESSION 01/01/2008
Sinon, il ne serait pas venu. Répondant aux appels incessants des dirigeants algériens, le président Bouteflika en tête, aux émigrés et aux étrangers pour venir investir en Algérie en leur faisant miroiter une palette d’avantages, M. Mokhbi a créé une entreprise de droit algérien spécialisée dans la fabrication du matériel de sécurité électronique et de contrôle d’accès, dénommée Afritel. Une première dans cette Algérie en panne d’économie productive. « Nous avons même déposé deux brevets d’invention dans le secteur des technologies de contrôle », précise-t-il, en insistant sur le sérieux et l’importance du projet qui visait aussi le marché maghrébin et africain. « Nous avons entre autres, prévu de fabriquer des câbles connectiques et cabling system, mais aussi de faire dans la formation, la recherche et le développement technologique », indique-t-il encore. Mais ce qui devait être un projet prometteur a vite tourné au cauchemar. L’usine Afritel, implantée dans la zone industrielle d’El Harrach, a été réduite en poussière. Elle a été rasée, effacée de la carte d’Alger suite à une décision émanant de l’APC d’El Harrach en mai 2007, et qui portait sur la démolition immédiate de toutes les constructions illicites se trouvant sur la rue Benyoucef Khettab. « Après avoir réglé les derniers détails pour lancer nos activités, à ma grande stupéfaction, le 18 mai 2007, à 8h , des engins arrivent et la police assiège les lieux. Le wali délégué et le commissaire de la daïra d’El Harrach sont sur place. Des voix nos crient “sortez, on va démolir. N’essayez surtout pas de résister" », raconte M. Mokhbi, qui se rappelle bien de « ce tsunami qui s’est abattu sur Afritel, détruisant tout ce qui se trouvait sur son passage. Des équipements d’une valeur de 40 millions de dinars qui se trouvaient à l’intérieur ont été également détruits ». La raison ? La bâtisse faisant office de siège de l’entreprise a été construite illégalement. « J’ai établi un contrat de location en bonne et due forme. Je ne savais pas qu’il y avait un litige entre le propriétaire ou celui censé être le propriétaire au moment de la conclusion du contrat et les autorités locales. Je ne savais pas non plus, qu’il s’agissait d’une construction illicite en voie de démolition », souligne M. Mokhbi avant d’ajouter : « Certes, une imprudence a été commise à la signature du bail. Mais il me semble que ce n’est pas une raison pour démolir toute une structure économique et sociale d’une entreprise, à l’aube où l’Algérie est un énorme chantier. » Il estime aussi que la décision des autorités locales « manque cruellement d’objectivité et de justice » et elle est, à ses yeux, « incompréhensible et injustifiée ». Cela, dans le sens où aucune chance de recours ne lui a été accordée. M. Mokhbi a essayé de faire valoir ses droits et a réclamé auprès de la wilaya d’Alger. En vain. Ses requêtes sont restées lettre morte. Ne trouvant plus bon entendeur, il adresse une lettre ouverte au président de la République où il le sollicite pour intervenir et sauver au moins le projet. Mais il n’obtiendra aucune réponse. Aujourd’hui, c’est tout un projet pouvant créer une centaine d’emplois permanents, qui risque de partir en fumée. Et dire que l’Algérie a besoin des investissements étrangers !
M. A. O. -L'EXPRESSION 01/01/2008
1 comment:
ohhhh :( et surement tu es la pour "defendre" ce pauvre petit meskine!!?pathetique voila ce que vous ete.vous ete vos propre ennemis,en vraie l'Algerie n'est pas le presume ennemi que vous voudriez bien croire.c'est ratterrrr essayer autre chose on vous connaaaaaaaais ;)
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