La proposition d'autonomie dénote l'engagement clair et sincère du Maroc en faveur d'une solution politique définitive au conflit du Sahara, a affirmé, samedi à Courtrai (nord-ouest de la Belgique) M. Lahcen Mahraoui, membre du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS).
"Le Maroc s'est inscrit dans une dynamique positive et constructive à la faveur de la proposition d'autonomie des provinces du sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale", a souligné M. Mahraoui, qui animait une rencontre sur "les fondements historiques de la marocanité du Sahara", devant un parterre d'hommes politiques et députés belges ainsi qu'un grand nombre de membres de la communauté marocaine établie en Europe.
Le statut d'autonomie sera soumis à une consultation référendaire des populations concernées, conformément au principe d'autodétermination et des dispositions de la Charte des Nations unies, a-t-il précisé.
"Le Maroc lance ainsi un appel aux autres parties pour qu'elles saisissent cette occasion d'écrire une nouvelle page de l'histoire de la région. Il est prêt à s'engager dans une négociation sérieuse et constructive sur la base de l'esprit de cette initiative, et à apporter sa contribution à la création d'un climat de confiance", a-t-il assuré.
L'initiative marocaine d'autonomie s'inspire des "propositions pertinentes" de l'ONU et des dispositions constitutionnelles en vigueur dans les Etats géographiquement et culturellement proches du Maroc, et s'appuie sur des normes et standards internationalement reconnus, a-t-il souligné.
Elle s'inscrit dans le cadre de l'édification d'une société démocratique et moderne, fondée sur l'Etat de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement socio-économique, a-t-il expliqué, ajoutant qu'"elle apporte la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation".
Et d'assurer qu'à travers cette proposition, le Maroc garantit à tous les Sahraouis, à l'extérieur comme à l'intérieur, toute leur place et tout leur rô le, sans discrimination, dans les instances et institutions de la région.
"Les populations du Sahara vont gérer elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives", a-t-il affirmé, ajoutant que les Sahraouis disposeront "des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume".
Animée d'un esprit d'ouverture, l'initiative marocaine tend à créer les conditions d'un processus de dialogue et de négociation débouchant sur une solution politique mutuellement acceptable au conflit artificiel sur le Sahara.
Présentant les détails de l'initiative marocaine, M. Mahraoui a indiqué que dans le respect des principes démocratiques, les Sahraouis auront, dans les limites territoriales de la Région du Sahara, la compétence notamment dans les domaines de l'administration locale et des juridictions de la Région, de l'économie, du budget et de la fiscalité, des infrastructures et de l'environnement. Dans des déclarations à la MAP, à l'issue de cette conférence, organisée dans le cadre du 15ème anniversaire de l'Association marocaine de solidarité sahraouie en Europe (AMSSE), plusieurs hommes politiques belges se sont félicités de la proposition d'autonomie marocaine, la qualifiant de "sérieuse et crédible". Ils ont de même indiqué avoir suivi "avec beaucoup d'intérêt un cours intéressant" de l'histoire du Sahara et des liens qui lient les populations sahraouis au Maroc. Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre, a appelé l'Algérie à s'inscrire dans la logique de la paix pour construire ensemble le Maghreb arabe. Il a mis en exergue l'importance de la proposition marocaine d'autonomie, qui témoigne du "courage et de la sincérité" du Maroc pour mettre fin à ce conflit artificiel, qui n'a que trop duré et qui sape les efforts de construction et de développement de l'ensemble de la région. Il n'a pas manqué de rappeler les menaces qui pèsent sur cette région et sur l'Europe tant que ce conflit n'est pas résolu. De son côté, le président de l'AMSSE, M. Larch Ragragui, a réitéré la mobilisation constante de l'ensemble des Sahraouis, au Maroc et à l'étranger, derrière SM le Roi Mohammed VI. "Nous soutenons la proposition d'autonomie qui a recueilli une large adhésion internationale et appelons la communauté européenne et internationale à faire pression sur l'Algérie et le polisario afin de libérer de nos frères séquestrés dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien", a-t-il dit. Par ailleurs, M. Regragui a salué l'installation de la Commission consultative de la régionalisation, qui "témoigne une fois de plus de la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI et renforce le processus démocratique engagé par le Maroc". Cette manifestation a été marquée par la présence également des consuls généraux du Maroc à Anvers et à Bruxelles et de près de 500 personnes, dont une forte communauté marocaine établie dans plusieurs pays européens, tels les Pays-Bas, la France, l'Italie et l'Espagne.
"Le Maroc s'est inscrit dans une dynamique positive et constructive à la faveur de la proposition d'autonomie des provinces du sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale", a souligné M. Mahraoui, qui animait une rencontre sur "les fondements historiques de la marocanité du Sahara", devant un parterre d'hommes politiques et députés belges ainsi qu'un grand nombre de membres de la communauté marocaine établie en Europe.
Le statut d'autonomie sera soumis à une consultation référendaire des populations concernées, conformément au principe d'autodétermination et des dispositions de la Charte des Nations unies, a-t-il précisé.
"Le Maroc lance ainsi un appel aux autres parties pour qu'elles saisissent cette occasion d'écrire une nouvelle page de l'histoire de la région. Il est prêt à s'engager dans une négociation sérieuse et constructive sur la base de l'esprit de cette initiative, et à apporter sa contribution à la création d'un climat de confiance", a-t-il assuré.
L'initiative marocaine d'autonomie s'inspire des "propositions pertinentes" de l'ONU et des dispositions constitutionnelles en vigueur dans les Etats géographiquement et culturellement proches du Maroc, et s'appuie sur des normes et standards internationalement reconnus, a-t-il souligné.
Elle s'inscrit dans le cadre de l'édification d'une société démocratique et moderne, fondée sur l'Etat de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement socio-économique, a-t-il expliqué, ajoutant qu'"elle apporte la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation".
Et d'assurer qu'à travers cette proposition, le Maroc garantit à tous les Sahraouis, à l'extérieur comme à l'intérieur, toute leur place et tout leur rô le, sans discrimination, dans les instances et institutions de la région.
"Les populations du Sahara vont gérer elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives", a-t-il affirmé, ajoutant que les Sahraouis disposeront "des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume".
Animée d'un esprit d'ouverture, l'initiative marocaine tend à créer les conditions d'un processus de dialogue et de négociation débouchant sur une solution politique mutuellement acceptable au conflit artificiel sur le Sahara.
Présentant les détails de l'initiative marocaine, M. Mahraoui a indiqué que dans le respect des principes démocratiques, les Sahraouis auront, dans les limites territoriales de la Région du Sahara, la compétence notamment dans les domaines de l'administration locale et des juridictions de la Région, de l'économie, du budget et de la fiscalité, des infrastructures et de l'environnement. Dans des déclarations à la MAP, à l'issue de cette conférence, organisée dans le cadre du 15ème anniversaire de l'Association marocaine de solidarité sahraouie en Europe (AMSSE), plusieurs hommes politiques belges se sont félicités de la proposition d'autonomie marocaine, la qualifiant de "sérieuse et crédible". Ils ont de même indiqué avoir suivi "avec beaucoup d'intérêt un cours intéressant" de l'histoire du Sahara et des liens qui lient les populations sahraouis au Maroc. Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre, a appelé l'Algérie à s'inscrire dans la logique de la paix pour construire ensemble le Maghreb arabe. Il a mis en exergue l'importance de la proposition marocaine d'autonomie, qui témoigne du "courage et de la sincérité" du Maroc pour mettre fin à ce conflit artificiel, qui n'a que trop duré et qui sape les efforts de construction et de développement de l'ensemble de la région. Il n'a pas manqué de rappeler les menaces qui pèsent sur cette région et sur l'Europe tant que ce conflit n'est pas résolu. De son côté, le président de l'AMSSE, M. Larch Ragragui, a réitéré la mobilisation constante de l'ensemble des Sahraouis, au Maroc et à l'étranger, derrière SM le Roi Mohammed VI. "Nous soutenons la proposition d'autonomie qui a recueilli une large adhésion internationale et appelons la communauté européenne et internationale à faire pression sur l'Algérie et le polisario afin de libérer de nos frères séquestrés dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien", a-t-il dit. Par ailleurs, M. Regragui a salué l'installation de la Commission consultative de la régionalisation, qui "témoigne une fois de plus de la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI et renforce le processus démocratique engagé par le Maroc". Cette manifestation a été marquée par la présence également des consuls généraux du Maroc à Anvers et à Bruxelles et de près de 500 personnes, dont une forte communauté marocaine établie dans plusieurs pays européens, tels les Pays-Bas, la France, l'Italie et l'Espagne.
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