"Le Polisario continue de semer la terreur contre ceux qui veulent se libérer, d'user de la violence armée contre les femmes et les vieillards, d'arrêter des innocents sans jugement, d'enrôler des mineurs dans l'armée par la force et d'obliger des fillettes à se marier contre leur gré", a déploré mardi M. Ahmed Lakhrif, membre de l'Internationale Démocratique du Centre (IDC).
S'exprimant devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) dans le cadre du débat interactif, qui a suivi la présentation du Rapport sur la détention arbitraire, M. Lakhrif a relevé que le Conseil est une fois de plus le témoin des appels de l'IDC "pour que cesse une situation des plus anachroniques et des plus atypiques se manifestant par des violations flagrantes des droits fondamentaux de l'homme et par des atteintes au droit international humanitaire".
Il a aussi rappelé que "le Polisario" continue de bafouer les droits de milliers d'enfants, "en les déportant systématiquement vers Cuba, pour servir de moyen de coercition sur leurs parents dans les camps de Tindouf, les privant ainsi de leurs droits fondamentaux à déterminer eux-mêmes leur avenir. Ils sont arrachés à leurs familles et à leur culture pour les installer dans des baraquements militaires ou établissements spéciaux, vivent et grandissent dans des conditions déplorables subissant un endoctrinement idéologique et militaire cruel", a-t-il affirmé.
L'intervenant a relevé que ce drame se poursuit dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien, "un sanctuaire de non droit et de négation de l'humanité" et ce, au moment même où se tient cette session où sont représentées les forces éprises des droits de l'homme toutes dépositaires des revendications de l'opinion publique internationale.
Il a fait remarquer que "trois décennies durant, les habitants des camps de Tindouf sont en outre utilisés par le Polisario comme fonds de commerce pour réunir les aides alimentaires qui sont constamment détournés, en l'absence d'un recensement fiable des populations et de la mise en place des mesures de contrôle du début jusqu'à la fin du processus" car, selon lui, la limitation, par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l'assistance humanitaire à 90.000 personnes au lieu de 158.000, ne saurait mettre fin à cette situation dramatique.
"Si notre Internationale a accueilli avec beaucoup de soulagement la libération des plus anciens prisonniers du monde mettant fin ainsi à une série de quatorze autres opérations partielles, étalées, par l'Algérie et le Polisario, au gré d'intérêts ciblés, sur plus de 18 ans grâce aux pressions internationales des organisations onusiennes et d'autres forces éprises de justice, il n'en demeure pas moins que notre mémoire ne devra pas céder devant la longue captivité, la torture, la violence physique et psychologique, et l'exploitation éhontée des années durant de ces prisonniers au mépris de toutes les règles fondamentales du droit international humanitaire et devant le sort non encore élucidé des disparus, civils et militaires marocains", a ajouté M.Lakhrif.
Après avoir rappelé la répression sanglante dont les populations de Tindouf ont à maintes reprises fait l'objet pour faire taire les voix qui refusent la politique répressive du groupuscule administrant les camps, notamment parmi la tribu Rguibat Laâyacha, il a souligné que "ces événements confirment le bien-fondé des préoccupations de l' IDC concernant les milliers de séquestrés qui se trouvent encore dans les camps et sur lesquelles s'exercent d'inimaginables atrocités dans le silence complet".
Il a à cet égard lancé un appel au Secrétaire général de l'ONU, aux organisations onusiennes humanitaires et des droits de l'homme, aux ONGs internationales de mener une enquête afin de recueillir les éléments d'informations nécessaires sur les violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf.
Il leur a également demandé de prendre les dispositions qui s'imposent pour la protection des populations et d'intervenir pour mettre un terme au détournements des aides et à la déportation des enfants et aussi de mettre en place les mesures nécessaires pour que les appels téléphoniques et l'opération d'échange de visites entre les familles sahraouies et leurs proches incarcérés dans les camps de Tindouf ne soient plus suspendus.
Il les a exhortés de jeter la lumière sur le sort de centaines de disparus dans les bagnes du "Polisario", engager les poursuites et le jugement des personnes coupables de toutes ces violations et faire pression sur le "Polisario" pour pouvoir rapatrier les corps des personnes civiles et militaires tuées dans les camps de Tindouf.
L'Algérie, qui abrite les camps et les structures organisationnelles du "Polisario", ne peut se dérober à sa responsabilité dans cette réalité, a-t-il conclu
(Genève 27/03/07 -MAP)
S'exprimant devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) dans le cadre du débat interactif, qui a suivi la présentation du Rapport sur la détention arbitraire, M. Lakhrif a relevé que le Conseil est une fois de plus le témoin des appels de l'IDC "pour que cesse une situation des plus anachroniques et des plus atypiques se manifestant par des violations flagrantes des droits fondamentaux de l'homme et par des atteintes au droit international humanitaire".
Il a aussi rappelé que "le Polisario" continue de bafouer les droits de milliers d'enfants, "en les déportant systématiquement vers Cuba, pour servir de moyen de coercition sur leurs parents dans les camps de Tindouf, les privant ainsi de leurs droits fondamentaux à déterminer eux-mêmes leur avenir. Ils sont arrachés à leurs familles et à leur culture pour les installer dans des baraquements militaires ou établissements spéciaux, vivent et grandissent dans des conditions déplorables subissant un endoctrinement idéologique et militaire cruel", a-t-il affirmé.
L'intervenant a relevé que ce drame se poursuit dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien, "un sanctuaire de non droit et de négation de l'humanité" et ce, au moment même où se tient cette session où sont représentées les forces éprises des droits de l'homme toutes dépositaires des revendications de l'opinion publique internationale.
Il a fait remarquer que "trois décennies durant, les habitants des camps de Tindouf sont en outre utilisés par le Polisario comme fonds de commerce pour réunir les aides alimentaires qui sont constamment détournés, en l'absence d'un recensement fiable des populations et de la mise en place des mesures de contrôle du début jusqu'à la fin du processus" car, selon lui, la limitation, par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l'assistance humanitaire à 90.000 personnes au lieu de 158.000, ne saurait mettre fin à cette situation dramatique.
"Si notre Internationale a accueilli avec beaucoup de soulagement la libération des plus anciens prisonniers du monde mettant fin ainsi à une série de quatorze autres opérations partielles, étalées, par l'Algérie et le Polisario, au gré d'intérêts ciblés, sur plus de 18 ans grâce aux pressions internationales des organisations onusiennes et d'autres forces éprises de justice, il n'en demeure pas moins que notre mémoire ne devra pas céder devant la longue captivité, la torture, la violence physique et psychologique, et l'exploitation éhontée des années durant de ces prisonniers au mépris de toutes les règles fondamentales du droit international humanitaire et devant le sort non encore élucidé des disparus, civils et militaires marocains", a ajouté M.Lakhrif.
Après avoir rappelé la répression sanglante dont les populations de Tindouf ont à maintes reprises fait l'objet pour faire taire les voix qui refusent la politique répressive du groupuscule administrant les camps, notamment parmi la tribu Rguibat Laâyacha, il a souligné que "ces événements confirment le bien-fondé des préoccupations de l' IDC concernant les milliers de séquestrés qui se trouvent encore dans les camps et sur lesquelles s'exercent d'inimaginables atrocités dans le silence complet".
Il a à cet égard lancé un appel au Secrétaire général de l'ONU, aux organisations onusiennes humanitaires et des droits de l'homme, aux ONGs internationales de mener une enquête afin de recueillir les éléments d'informations nécessaires sur les violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf.
Il leur a également demandé de prendre les dispositions qui s'imposent pour la protection des populations et d'intervenir pour mettre un terme au détournements des aides et à la déportation des enfants et aussi de mettre en place les mesures nécessaires pour que les appels téléphoniques et l'opération d'échange de visites entre les familles sahraouies et leurs proches incarcérés dans les camps de Tindouf ne soient plus suspendus.
Il les a exhortés de jeter la lumière sur le sort de centaines de disparus dans les bagnes du "Polisario", engager les poursuites et le jugement des personnes coupables de toutes ces violations et faire pression sur le "Polisario" pour pouvoir rapatrier les corps des personnes civiles et militaires tuées dans les camps de Tindouf.
L'Algérie, qui abrite les camps et les structures organisationnelles du "Polisario", ne peut se dérober à sa responsabilité dans cette réalité, a-t-il conclu
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