Hichem Aboud, ancien agent de la Sécurité militaire reconverti dans le journalisme, sort un brûlot sur le pouvoir algérien, La Mafia des généraux, éditions JC Lattès. Un livre dérangeant, bourré d’informations, souvent invérifiables, qui accuse le club des Onze (généraux algériens issus de l’armée française) d’être responsables de la situation actuelle de l’Algérie. A lire d’urgence.
Hichem Aboud n’y va pas par quatre chemins. Si l’Algérie est à genoux, la faute en revient aux généraux algériens issus de l’armée française, la fameuse " promotion Lacoste ". L’ancien agent des services de renseignements algériens connaît très bien les arcanes du pouvoir de l’ombre en Algérie. Avant de se reconvertir dans le journalisme puis de s’exiler, Hichem Aboud était officier à la Sécurité militaire. Il a côtoyé la plupart des officiers qu’il accuse de former une mafia aux ramifications insoupçonnées. Il accuse nommément certains généraux d’être les véritables commanditaires de l’assassinat du président Boudiaf. Son livre, La Mafia des généraux, est interdit en Algérie. Mais les informations fournies par Hichem Aboud ont fait sortir les hommes de l’ombre de leur discrétion.
Hichem accuse le " cabinet noir "
Hichem Aboud avance des affirmations effarantes. Les GIA (groupes islamiques armés) sont selon lui, une création du pouvoir. Les assassinats de personnalités politiques et des officiers réfractaires sont aussi de la responsabilité des chefs des services de renseignements. Conclusion de l’auteur : l’Algérie est le seul pays au monde où la mafia a pris le pouvoir. A Alger, les autorités ont commencé par ignorer le livre avant que le principal accusé, Larbi Belkheir, chef de cabinet du président Bouteflika, n’invite la presse pour affirmer qu’il est innocent de l’assassinat du président Boudiaf.
Plus qu’un témoignage, La Mafia des généraux apporte une nouvelle grille de lecture. La thèse du complot, sans être nouvelle - elle circulait déjà dans les années 80 dans les rues d’Alger - est étayée par des révélations embarrassantes. Nous aurait-on menti pendant près de 40 ans ? Hichem Aboud demande à la communauté internationale d’intervenir en Algérie et s’en remet au Tribunal pénal international pour juger les généraux. Un livre à lire d’urgence, à mettre entre toutes les mains. Ce n’est pas de la fiction mais une réalité gore. Angoissante.
Hichem Aboud n’y va pas par quatre chemins. Si l’Algérie est à genoux, la faute en revient aux généraux algériens issus de l’armée française, la fameuse " promotion Lacoste ". L’ancien agent des services de renseignements algériens connaît très bien les arcanes du pouvoir de l’ombre en Algérie. Avant de se reconvertir dans le journalisme puis de s’exiler, Hichem Aboud était officier à la Sécurité militaire. Il a côtoyé la plupart des officiers qu’il accuse de former une mafia aux ramifications insoupçonnées. Il accuse nommément certains généraux d’être les véritables commanditaires de l’assassinat du président Boudiaf. Son livre, La Mafia des généraux, est interdit en Algérie. Mais les informations fournies par Hichem Aboud ont fait sortir les hommes de l’ombre de leur discrétion.
Hichem accuse le " cabinet noir "
Hichem Aboud avance des affirmations effarantes. Les GIA (groupes islamiques armés) sont selon lui, une création du pouvoir. Les assassinats de personnalités politiques et des officiers réfractaires sont aussi de la responsabilité des chefs des services de renseignements. Conclusion de l’auteur : l’Algérie est le seul pays au monde où la mafia a pris le pouvoir. A Alger, les autorités ont commencé par ignorer le livre avant que le principal accusé, Larbi Belkheir, chef de cabinet du président Bouteflika, n’invite la presse pour affirmer qu’il est innocent de l’assassinat du président Boudiaf.
Plus qu’un témoignage, La Mafia des généraux apporte une nouvelle grille de lecture. La thèse du complot, sans être nouvelle - elle circulait déjà dans les années 80 dans les rues d’Alger - est étayée par des révélations embarrassantes. Nous aurait-on menti pendant près de 40 ans ? Hichem Aboud demande à la communauté internationale d’intervenir en Algérie et s’en remet au Tribunal pénal international pour juger les généraux. Un livre à lire d’urgence, à mettre entre toutes les mains. Ce n’est pas de la fiction mais une réalité gore. Angoissante.
No comments:
Post a Comment