L'ancien directeur du quotidien algérien "Le Matin", Mohamed Benchicou, qui a purgé deux ans d'emprisonnement pour, officiellement, une infraction à la réglementation de change, a estimé, jeudi, que "si le gouvernement de Zapatero défend avec succès la thèse marocaine (sur la question du Sahara) auprès de ses pairs européens, c'est parce qu'il plaide la stabilité d'un Maroc familier des générations d'aujourd'hui, c'est-à-dire un pays plus présent, plus moderne, plus prometteur, plus +lisible+ sur le plan démocratique par les opinions occidentales".
Dans une chronique hebdomadaire publiée par le quotidien algérien "Le Soir d'Algérie", qui lui a ouvert son espace après la disparition de son journal, Mohamed Benchicou dresse un tableau sans concession sur les échecs de l'Algérie, notamment sur le dossier du Sahara, en considérant que le Maroc avait su "retourner à son avantage la situation".
Benchicou affirme que le rêve des dirigeants algériens, au cours de ces dernières années, était "porteur d'amères désillusions, liées à un monde ancien qui s'écroule sous nos yeux et dont l'Algérie n'a pas su mesurer l'ampleur", évoquant "la mort d'un chimérique traité d'amitié avec la France, rêve à jamais emporté par Chirac dans sa retraite, la cuisante défaite diplomatique sur le dossier du Sahara Occidental, l'incroyable aggravation du malaise social et du chômage qui frappe les jeunes".
Pour l'ancien directeur du journal "Le Matin", "l'Algérie n'arrive pas à réaliser son déphasage, notamment par rapport au discours nouveau en vogue, notamment en France, dans le contexte des prochaines élections, et avec le départ de Jacques Chirac".
"Ce discours d'une nouvelle génération, poursuit la même source, le régime algérien, déphasé, ne le comprend pas, mais le roi Mohammed VI, lui, a su habilement le capter pour l'utiliser à son tour, se faire écouter, améliorer l'image du Maroc et à retourner à son avantage la situation diplomatique sur le Sahara occidental".
Benchicou ajoute que "le ralliement de l'Espagne aux thèses marocaines est à ce point un échec consommé pour Alger".
Mohamed Benchicou déclare, par ailleurs, ne pas partager l'analyse d'Abdelaziz Rehabi, ancien diplomate algérien limogé, il y a quelques années, de ses fonctions de ministre de la communication, aujourd'hui converti dans les affaires, quand il parle d'"une stratégie visant à isoler l'Algérie". L'auteur de l'article estime, à ce titre, que "le régime algérien s'est isolé de ses propres mains, par son autisme, son immobilisme, son obsolescence, son autoritarisme".
"Nous ne sommes plus dans la diplomatie de Boumédienne. Un monde s'est écroulé", assène Benchicou, en soulignant que "dans le nouveau monde, le Maroc de Mohammed VI, plus ouvert, plus dynamique, plus moderne, peut-être même plus démocratique, marque des points".
Et de relever que "dans un Maghreb où la Mauritanie offre un exemple édifiant avec un second tour des élections présidentielles, l'Algérie jure par son archaïsme".
Dans une chronique hebdomadaire publiée par le quotidien algérien "Le Soir d'Algérie", qui lui a ouvert son espace après la disparition de son journal, Mohamed Benchicou dresse un tableau sans concession sur les échecs de l'Algérie, notamment sur le dossier du Sahara, en considérant que le Maroc avait su "retourner à son avantage la situation".
Benchicou affirme que le rêve des dirigeants algériens, au cours de ces dernières années, était "porteur d'amères désillusions, liées à un monde ancien qui s'écroule sous nos yeux et dont l'Algérie n'a pas su mesurer l'ampleur", évoquant "la mort d'un chimérique traité d'amitié avec la France, rêve à jamais emporté par Chirac dans sa retraite, la cuisante défaite diplomatique sur le dossier du Sahara Occidental, l'incroyable aggravation du malaise social et du chômage qui frappe les jeunes".
Pour l'ancien directeur du journal "Le Matin", "l'Algérie n'arrive pas à réaliser son déphasage, notamment par rapport au discours nouveau en vogue, notamment en France, dans le contexte des prochaines élections, et avec le départ de Jacques Chirac".
"Ce discours d'une nouvelle génération, poursuit la même source, le régime algérien, déphasé, ne le comprend pas, mais le roi Mohammed VI, lui, a su habilement le capter pour l'utiliser à son tour, se faire écouter, améliorer l'image du Maroc et à retourner à son avantage la situation diplomatique sur le Sahara occidental".
Benchicou ajoute que "le ralliement de l'Espagne aux thèses marocaines est à ce point un échec consommé pour Alger".
Mohamed Benchicou déclare, par ailleurs, ne pas partager l'analyse d'Abdelaziz Rehabi, ancien diplomate algérien limogé, il y a quelques années, de ses fonctions de ministre de la communication, aujourd'hui converti dans les affaires, quand il parle d'"une stratégie visant à isoler l'Algérie". L'auteur de l'article estime, à ce titre, que "le régime algérien s'est isolé de ses propres mains, par son autisme, son immobilisme, son obsolescence, son autoritarisme".
"Nous ne sommes plus dans la diplomatie de Boumédienne. Un monde s'est écroulé", assène Benchicou, en soulignant que "dans le nouveau monde, le Maroc de Mohammed VI, plus ouvert, plus dynamique, plus moderne, peut-être même plus démocratique, marque des points".
Et de relever que "dans un Maghreb où la Mauritanie offre un exemple édifiant avec un second tour des élections présidentielles, l'Algérie jure par son archaïsme".
(MAP 16/03/2007)
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