Il ne se passe pas un jour à St Pierre sans que l’on ait à enregistrer de nouvelles agressions en tous genres. Des familles entières paient à présent le lourd tribut du laxisme devant la violence générée par les malfrats qui secouent, chaque heure, ce quartier du centre-ville d’Oran.
Que ce soit à la rue Cavaignac, à la rue Marcel Cerdan ou à la place Hoche, la colère des riverains augmente au fur et à mesure des agressions qui vont crescendo. Apeurés, certains citoyens craignent désormais pour leur devenir et celui de leurs enfants. Dans ce quartier convulsif, particulièrement ciblé par les délinquants, les habitants, la peur au ventre, préfèrent s’enfermer chez eux dès la nuit tombée. Une question de vie ou de mort qui taraude les esprits des riverains et des commerçants. « Nous avons gros sur le cœur », se lamentent des habitants alertés par notre présence. « Les bandes de voyous semblent dicter leur loi, ici, à St Pierre. Nous sommes à la merci des malfrats qui veulent semer le trouble dans ce quartier. Nous sommes rudement affectés par un quotidien insupportable », lâche un commerçant de la rue Cavaignac, plusieurs fois agressé. Le souvenir de son magasin d’électroménager cambriolé est encore vivace. « C’est au nez et à la barbe des gardiens de nuit que mon commerce a été visité », explique ironiquement notre interlocuteur. Mais, il récuse en bloc les rumeurs selon lesquelles des gardiens de nuit seraient de mèche avec les malfaiteurs. « Les gens ont peur de parler, mais a-t-on cherché les causes ? », s’interroge pour sa part un habitant, lui « aussi » agressé à deux reprises.
Jeunes désoeuvrés
Entre temps, les citoyens n’en finissent pas de réclamer une présence plus accrue des services de sécurité, surtout que des bandes rivales se sont manifestées tout récemment. En effet, depuis le début de ce mois, plus d’une trentaine de femmes ont été agressées et certaines ont été blessées. « De jeunes désoeuvrés sont à présent « engagés » par les adultes qui les poussent à commettre des vols à la tire sur des personnes faibles ou isolées, c’est le premier palier de l’apprentissage de la canaille », affirment des commerçants au bout du rouleau. Malgré un dispositif de sécurité important et des opérations coup de poing menées régulièrement par les éléments de la sûreté de wilaya, les malfrats parviennent cependant à s’attaquer aux biens et aux personnes. En 2006, 178 individus arrêtés pour divers chefs d’accusation ont été écroués pour agressions, violence et voie de fait, vols par effraction et vols à la tire.
Que ce soit à la rue Cavaignac, à la rue Marcel Cerdan ou à la place Hoche, la colère des riverains augmente au fur et à mesure des agressions qui vont crescendo. Apeurés, certains citoyens craignent désormais pour leur devenir et celui de leurs enfants. Dans ce quartier convulsif, particulièrement ciblé par les délinquants, les habitants, la peur au ventre, préfèrent s’enfermer chez eux dès la nuit tombée. Une question de vie ou de mort qui taraude les esprits des riverains et des commerçants. « Nous avons gros sur le cœur », se lamentent des habitants alertés par notre présence. « Les bandes de voyous semblent dicter leur loi, ici, à St Pierre. Nous sommes à la merci des malfrats qui veulent semer le trouble dans ce quartier. Nous sommes rudement affectés par un quotidien insupportable », lâche un commerçant de la rue Cavaignac, plusieurs fois agressé. Le souvenir de son magasin d’électroménager cambriolé est encore vivace. « C’est au nez et à la barbe des gardiens de nuit que mon commerce a été visité », explique ironiquement notre interlocuteur. Mais, il récuse en bloc les rumeurs selon lesquelles des gardiens de nuit seraient de mèche avec les malfaiteurs. « Les gens ont peur de parler, mais a-t-on cherché les causes ? », s’interroge pour sa part un habitant, lui « aussi » agressé à deux reprises.
Jeunes désoeuvrés
Entre temps, les citoyens n’en finissent pas de réclamer une présence plus accrue des services de sécurité, surtout que des bandes rivales se sont manifestées tout récemment. En effet, depuis le début de ce mois, plus d’une trentaine de femmes ont été agressées et certaines ont été blessées. « De jeunes désoeuvrés sont à présent « engagés » par les adultes qui les poussent à commettre des vols à la tire sur des personnes faibles ou isolées, c’est le premier palier de l’apprentissage de la canaille », affirment des commerçants au bout du rouleau. Malgré un dispositif de sécurité important et des opérations coup de poing menées régulièrement par les éléments de la sûreté de wilaya, les malfrats parviennent cependant à s’attaquer aux biens et aux personnes. En 2006, 178 individus arrêtés pour divers chefs d’accusation ont été écroués pour agressions, violence et voie de fait, vols par effraction et vols à la tire.
(EL WATAN 30/03/2007)