Washington, 29/10/09 - Le Comité américain pour les réfugiés et les immigrés (USCRI) a épinglé l'Algérie pour ses entraves au programme d'échange de visites familiales, piloté par le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR), entre les camps de Tindouf et les provinces du sud du Royaume.
Dans un rapport sur les atteintes aux droits des séquestrés dans les camps de Tindouf, présenté mardi à Washington, l'ONG américaine déplore que l'Algérie exige que ces voyages de cinq jours se fassent par avion et non par voie terrestre, ce qui les rend plus coûteux et plus difficiles à organiser.
La rapport note, par ailleurs, que même si les séquestrés peuvent théoriquement circuler dans l'ensemble du territoire algérien et résider au lieu de leur choix, «la loi algérienne rend pratiquement impossible pour eux d'obtenir un permis de travail légal» .
L'USCRI s'arrête en outre sur le détournement de l'aide humanitaire internationale dans ces camps, notant que le Programme alimentaire mondial (PAM) fournit à lui seul des rations pour plus de 125.000 personnes, alors que la population des camps ne dépasse pas les 90.000 au meilleur des cas. Le rapport stigmatise dans ce cadre le refus des autorités algériennes d'autoriser un recensement des populations de Tindouf.
Pour le Comité, l'Algérie n'est pas parvenue à honorer les engagements auxquels elle a souscrit dans le cadre de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et du Protocole y afférent de 1967, à l'égard des populations séquestrées sur son sol.
Pis encore, déplore le rapport, le gouvernement algérien refuse aussi de reconnaître sa responsabilité au sujet de la situation qui prévaut dans les camps, ajoutant que pour se déplacer, les séquestres de Tindouf sont contraints d'avoir une autorisation signée tant par les autorités algériennes que par "le polisario".
L'USCRI est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui mène, depuis 1911, des actions en faveur des réfugiés, des immigrés, des demandeurs d'asile et des personnes déplacées. MAP 29-10-2009
Dans un rapport sur les atteintes aux droits des séquestrés dans les camps de Tindouf, présenté mardi à Washington, l'ONG américaine déplore que l'Algérie exige que ces voyages de cinq jours se fassent par avion et non par voie terrestre, ce qui les rend plus coûteux et plus difficiles à organiser.
La rapport note, par ailleurs, que même si les séquestrés peuvent théoriquement circuler dans l'ensemble du territoire algérien et résider au lieu de leur choix, «la loi algérienne rend pratiquement impossible pour eux d'obtenir un permis de travail légal» .
L'USCRI s'arrête en outre sur le détournement de l'aide humanitaire internationale dans ces camps, notant que le Programme alimentaire mondial (PAM) fournit à lui seul des rations pour plus de 125.000 personnes, alors que la population des camps ne dépasse pas les 90.000 au meilleur des cas. Le rapport stigmatise dans ce cadre le refus des autorités algériennes d'autoriser un recensement des populations de Tindouf.
Pour le Comité, l'Algérie n'est pas parvenue à honorer les engagements auxquels elle a souscrit dans le cadre de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et du Protocole y afférent de 1967, à l'égard des populations séquestrées sur son sol.
Pis encore, déplore le rapport, le gouvernement algérien refuse aussi de reconnaître sa responsabilité au sujet de la situation qui prévaut dans les camps, ajoutant que pour se déplacer, les séquestres de Tindouf sont contraints d'avoir une autorisation signée tant par les autorités algériennes que par "le polisario".
L'USCRI est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui mène, depuis 1911, des actions en faveur des réfugiés, des immigrés, des demandeurs d'asile et des personnes déplacées. MAP 29-10-2009
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