M. Mustapha Mansouri, président de la chambre des représentants, a dénoncé la fuite orchestrée par certains eurodéputés d'un projet de rapport sur la visite au Maroc d'une délégation du Parlement européen.
Dans une déclaration à la MAP, M. Mansouri qui conduit la délégation parlementaire marocaine à la 5ème session plénière de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM), réunie du 15 au 17 mars à Bruxelles, a indiqué avoir eu des entretiens avec le président du parlement européen, M. Hans Gert Pottering, président en exercice de l'APEM, avec le président de la délégation ad hoc pour le Sahara, M. Ioannis Kasoulides et M. Carlos Iturgaiz, président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au PE, ainsi qu'avec M. Philippe Morillon, président du groupe d'amitié Maroc-UE.
Au cours de ces entretiens, M. Mansouri a indiqué avoir exprimé son indignation suite à cette fuite orchestrée par certains députés à des fins purement politiciennes et démagogiques dans le but de porter atteinte aux bonnes relations qui unissent le Maroc et l'Union européenne.
Il a rappelé qu'un projet de rapport non encore examiné et qui attendait d'être présenté à l'adoption définitive par la conférence des présidents du parlement européen a fait l'objet d'une publication malintentionnée dans certains médias.
M. Mansouri a indiqué avoir vivement contesté la conduite irresponsable des concernés et a demandé au président du parlement européen d'assumer toutes ses responsabilités quant aux conséquences graves de ces agissements au niveau des relations du Maroc avec l'UE.
Il a affirmé que le président du parlement européen lui a promis qu'il allait prendre toutes les mesures nécessaires pour identifier l'origine de cette fuite et tirer les conclusions qui s'imposent.
Lors de la réunion qu'il a eue avec M. Kasoulides, M. Mansouri a indiqué avoir mis en exergue les incohérences contenues dans ce document, ainsi que les différentes erreurs et inexactitudes qu'il contient.
M. Mansouri a dénoncé auprès de ses interlocuteurs le caractère tendancieux de ce document et son appréciation erronée de la situation dans les provinces du Sud. Il a ensuite ajouté que cette délégation était strictement mandatée à produire un rapport sur la situation des droits de l'homme et n'avait aucunement le droit de porter un jugement politique sur le différend qui persiste sur la question et dont les Nations Unies se sont saisies dans le cadre de la dernière résolution du conseil de sécurité.
Les présidents de la délégation ad hoc et de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb, a-t-il ajouté, ont convenu que cette fuite à propos de ce projet de rapport est contraire à l'éthique parlementaire et que des modifications allaient être apportées à ce premier projet en tenant compte de ces différentes remarques, avant qu'il ne soit présenté à l'adoption définitive.
M. Mansouri a également indiqué avoir eu d'autres entretiens avec des députés européens amis du Maroc pour les sensibiliser sur cette question en vue de dénoncer ces agissements de nature à nuire à l'excellence des relations qui lient le Maroc et l'UE.
MAP 18/03/2009
Dans une déclaration à la MAP, M. Mansouri qui conduit la délégation parlementaire marocaine à la 5ème session plénière de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM), réunie du 15 au 17 mars à Bruxelles, a indiqué avoir eu des entretiens avec le président du parlement européen, M. Hans Gert Pottering, président en exercice de l'APEM, avec le président de la délégation ad hoc pour le Sahara, M. Ioannis Kasoulides et M. Carlos Iturgaiz, président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au PE, ainsi qu'avec M. Philippe Morillon, président du groupe d'amitié Maroc-UE.
Au cours de ces entretiens, M. Mansouri a indiqué avoir exprimé son indignation suite à cette fuite orchestrée par certains députés à des fins purement politiciennes et démagogiques dans le but de porter atteinte aux bonnes relations qui unissent le Maroc et l'Union européenne.
Il a rappelé qu'un projet de rapport non encore examiné et qui attendait d'être présenté à l'adoption définitive par la conférence des présidents du parlement européen a fait l'objet d'une publication malintentionnée dans certains médias.
M. Mansouri a indiqué avoir vivement contesté la conduite irresponsable des concernés et a demandé au président du parlement européen d'assumer toutes ses responsabilités quant aux conséquences graves de ces agissements au niveau des relations du Maroc avec l'UE.
Il a affirmé que le président du parlement européen lui a promis qu'il allait prendre toutes les mesures nécessaires pour identifier l'origine de cette fuite et tirer les conclusions qui s'imposent.
Lors de la réunion qu'il a eue avec M. Kasoulides, M. Mansouri a indiqué avoir mis en exergue les incohérences contenues dans ce document, ainsi que les différentes erreurs et inexactitudes qu'il contient.
M. Mansouri a dénoncé auprès de ses interlocuteurs le caractère tendancieux de ce document et son appréciation erronée de la situation dans les provinces du Sud. Il a ensuite ajouté que cette délégation était strictement mandatée à produire un rapport sur la situation des droits de l'homme et n'avait aucunement le droit de porter un jugement politique sur le différend qui persiste sur la question et dont les Nations Unies se sont saisies dans le cadre de la dernière résolution du conseil de sécurité.
Les présidents de la délégation ad hoc et de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb, a-t-il ajouté, ont convenu que cette fuite à propos de ce projet de rapport est contraire à l'éthique parlementaire et que des modifications allaient être apportées à ce premier projet en tenant compte de ces différentes remarques, avant qu'il ne soit présenté à l'adoption définitive.
M. Mansouri a également indiqué avoir eu d'autres entretiens avec des députés européens amis du Maroc pour les sensibiliser sur cette question en vue de dénoncer ces agissements de nature à nuire à l'excellence des relations qui lient le Maroc et l'UE.
MAP 18/03/2009
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