La dénommée Aminatou Haidar n'est pas une défenseure des droits de l'Homme mais un élément du "Polisario" qui répond à un agenda politique de ses commanditaires sur territoire algérien qui cherchent à saper les efforts visant à trouver une solution au conflit du Sahara qui divise le Maghreb arabe, a affirmé, lundi à Bruxelles, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri.
Répondant à des questions de journalistes espagnols, lors d'une conférence de presse à l'issue de la 8ème session du Conseil d'association Maroc-UE, M. Fassi-Fihri a souligné que la dénommée Haidar a choisi "pour la première fois, au moment où on étudie la possibilité d'une date d'une deuxième rencontre informelle de négociations dans le cadre des Nations unies, de renier sa nationalité et de remettre son passeport aux autorités marocaines".
"Aminatou Haidar n'est pas une militante des droits de l'Homme. Le cas des droits de l'Homme a été réglé au Maroc dans le cadre de l'Instance équité et réconciliation (IER). Elle a perçue 45.000 euros d'indemnisation. Et l'IER est valable pour tous les Marocains, et Haidar s'était présentée en tant que marocaine", a-t-il expliqué.
M. Fassi Fihri a rappelé que Haidar est née dans la localité de Tata en dehors de la zone de Sakia-El Hamra et Oued Eddahab. C'est elle même qui a choisi de se mettre dans sa situation actuelle et "n'inversons pas les responsabilités, car pour le Maroc et l'ensemble du peuple marocain, le passeport est un document à forte portée symbolique. On ne peut pas l'utiliser quand cela nous arrange et le jeter quand cela ne nous arrange pas. Peut être en Europe le cas est différend, mais certainement pas au Maroc", a-t-il souligné.
Le ministre a tenu à préciser qu'elle "n'a été, à aucun moment, inquiétée, ni enlevée ni séquestrée", comme l'avait rapporté certains médias espagnols. "Elle a été en discussion avec les membres de sa famille et quand elle a renié sa marocanité, elle a regagné les Iles Canaries d'où elle était arrivée, ne remplissant plus les conditions normales d'accès au Maroc", a-t-il rappelé.
"Elle a pu rentrer en territoire espagnol parce qu'elle a une carte de séjour. Et la carte de séjour espagnole lui a été délivrée sur la base de ses papiers d'identité marocains", a souligné M. Fassi Fihri.
"Le gouvernement espagnol a voulu régler le cas de Aminatou Haidar en lui proposant d'abord l'asile politique de manière rapide. Chose que Haidar a refusé. Il lui a été par la suite proposé la nationalité et le passeport espagnols, à titre exceptionnel, qu'elle a refusés tout autant", a expliqué M. fassi Fihri.
Elle a ainsi refusé une solution de sortie "dite humanitaire parce qu'elle n'est pas dans l'humanitaire. Elle est dans une logique politique avec des instructions reçus d'ailleurs", a affirmé le ministre.
"Et ce sont ses commanditaires qui sont responsables vis-à-vis de la région, de la stabilité de la région et du règlement du problème de la question du Sahara", a-t-il dit.
Et le ministre de s'interroger sur la véritable question humanitaire que les médias espagnols n'évoquent pas : la question des séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie. Il s'est demandé pourquoi le Haut commissariat aux réfugiés n'entre pas dans ces camps pour effectuer le recensement et assurer conformément à son mandat la protection de ces personnes? Et quelle est la situation humanitaire de plusieurs milliers de personnes ?
"Une question que les médias espagnols ne se posent pas", a-t-il déploré.
"Ces personnes n'ont pas droit au retour librement consenti pour rejoindre leurs familles et, à titre provisoire, de travailler librement en Algérie ou ailleurs conformément au droit humanitaire international. Ce sont les seuls cas de réfugiés au monde qui n'ont pas droit à la protection du HCR", s'est-il indigné.
Pour M. Fassi Fihri, les autorités algériennes conditionnent aujourd'hui la normalisation des relations bilatérales avec le Maroc et la construction du Maghreb par la résolution de la question du Sahara, déplorant que l'Union pour le Maghreb arabe (UMA) ne soit pas, dans ce contexte de blocage, un vrai partenaire pour l'Union européenne.
Il a, en outre, souligné que certaines parties cherchent "toujours à prendre en otage l'opinion publique ou certaines sensibilités espagnoles pour leur rappeler leur devoir et obligations vis-à-vis d'un dossier qui a aujourd'hui plus de 40 ans".
En réponse à un journaliste espagnol sur l'autorisation de retour de Haidar que le Maroc aurait accordé, M. Fassi Fihri a expliqué que le Royaume "n'a jamais donné cette réponse et qu'au contraire, la réponse négative a été immédiatement communiquée au gouvernement espagnol dès qu'il en a exprimé la demande officiellement".
Concernant les relations maroco-espagnoles, le ministre a souligné que depuis des années, les deux pays "construisent patiemment ces relations dans le sens de l'intérêt réciproque".
"Nous avons fait beaucoup pour construire. Lorsqu'il s'agit de l'immigration c'est avec le Maroc que l'Espagne discute. Les perspectives commerciales, économiques et d'investissement ou encore le partenariat euroméditerranéen c'est aussi avec le Maroc que l'Espagne discute et non avec ceux qui ne veulent pas de Maghreb", a-t-il assuré.
Le Maroc Âœuvre à normaliser ses relations avec les voisins et réaliser l'intégration du Maghreb, a ajouté M. Fassi Fihri, en vue d'assurer la quiétude et le retour des familles qui sont sur le territoire algérien depuis plus de 40 ans.
"Nous constatons au Maroc que les négociations n'évoluent pas à cause d'une position rigide et fermée des autres parties, l'Algérie et le Polisario, alors que le Conseil de sécurité appelle à une solution de compromis et à une solution politique négociée. Et le Conseil de sécurité appelle à une négociation sur la base du réalisme et du sens du compromis. Malheureusement, les autres parties ne font preuve ni de réalisme ni de sens du compromis", a conclu M. Fassi Fihri
Répondant à des questions de journalistes espagnols, lors d'une conférence de presse à l'issue de la 8ème session du Conseil d'association Maroc-UE, M. Fassi-Fihri a souligné que la dénommée Haidar a choisi "pour la première fois, au moment où on étudie la possibilité d'une date d'une deuxième rencontre informelle de négociations dans le cadre des Nations unies, de renier sa nationalité et de remettre son passeport aux autorités marocaines".
"Aminatou Haidar n'est pas une militante des droits de l'Homme. Le cas des droits de l'Homme a été réglé au Maroc dans le cadre de l'Instance équité et réconciliation (IER). Elle a perçue 45.000 euros d'indemnisation. Et l'IER est valable pour tous les Marocains, et Haidar s'était présentée en tant que marocaine", a-t-il expliqué.
M. Fassi Fihri a rappelé que Haidar est née dans la localité de Tata en dehors de la zone de Sakia-El Hamra et Oued Eddahab. C'est elle même qui a choisi de se mettre dans sa situation actuelle et "n'inversons pas les responsabilités, car pour le Maroc et l'ensemble du peuple marocain, le passeport est un document à forte portée symbolique. On ne peut pas l'utiliser quand cela nous arrange et le jeter quand cela ne nous arrange pas. Peut être en Europe le cas est différend, mais certainement pas au Maroc", a-t-il souligné.
Le ministre a tenu à préciser qu'elle "n'a été, à aucun moment, inquiétée, ni enlevée ni séquestrée", comme l'avait rapporté certains médias espagnols. "Elle a été en discussion avec les membres de sa famille et quand elle a renié sa marocanité, elle a regagné les Iles Canaries d'où elle était arrivée, ne remplissant plus les conditions normales d'accès au Maroc", a-t-il rappelé.
"Elle a pu rentrer en territoire espagnol parce qu'elle a une carte de séjour. Et la carte de séjour espagnole lui a été délivrée sur la base de ses papiers d'identité marocains", a souligné M. Fassi Fihri.
"Le gouvernement espagnol a voulu régler le cas de Aminatou Haidar en lui proposant d'abord l'asile politique de manière rapide. Chose que Haidar a refusé. Il lui a été par la suite proposé la nationalité et le passeport espagnols, à titre exceptionnel, qu'elle a refusés tout autant", a expliqué M. fassi Fihri.
Elle a ainsi refusé une solution de sortie "dite humanitaire parce qu'elle n'est pas dans l'humanitaire. Elle est dans une logique politique avec des instructions reçus d'ailleurs", a affirmé le ministre.
"Et ce sont ses commanditaires qui sont responsables vis-à-vis de la région, de la stabilité de la région et du règlement du problème de la question du Sahara", a-t-il dit.
Et le ministre de s'interroger sur la véritable question humanitaire que les médias espagnols n'évoquent pas : la question des séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie. Il s'est demandé pourquoi le Haut commissariat aux réfugiés n'entre pas dans ces camps pour effectuer le recensement et assurer conformément à son mandat la protection de ces personnes? Et quelle est la situation humanitaire de plusieurs milliers de personnes ?
"Une question que les médias espagnols ne se posent pas", a-t-il déploré.
"Ces personnes n'ont pas droit au retour librement consenti pour rejoindre leurs familles et, à titre provisoire, de travailler librement en Algérie ou ailleurs conformément au droit humanitaire international. Ce sont les seuls cas de réfugiés au monde qui n'ont pas droit à la protection du HCR", s'est-il indigné.
Pour M. Fassi Fihri, les autorités algériennes conditionnent aujourd'hui la normalisation des relations bilatérales avec le Maroc et la construction du Maghreb par la résolution de la question du Sahara, déplorant que l'Union pour le Maghreb arabe (UMA) ne soit pas, dans ce contexte de blocage, un vrai partenaire pour l'Union européenne.
Il a, en outre, souligné que certaines parties cherchent "toujours à prendre en otage l'opinion publique ou certaines sensibilités espagnoles pour leur rappeler leur devoir et obligations vis-à-vis d'un dossier qui a aujourd'hui plus de 40 ans".
En réponse à un journaliste espagnol sur l'autorisation de retour de Haidar que le Maroc aurait accordé, M. Fassi Fihri a expliqué que le Royaume "n'a jamais donné cette réponse et qu'au contraire, la réponse négative a été immédiatement communiquée au gouvernement espagnol dès qu'il en a exprimé la demande officiellement".
Concernant les relations maroco-espagnoles, le ministre a souligné que depuis des années, les deux pays "construisent patiemment ces relations dans le sens de l'intérêt réciproque".
"Nous avons fait beaucoup pour construire. Lorsqu'il s'agit de l'immigration c'est avec le Maroc que l'Espagne discute. Les perspectives commerciales, économiques et d'investissement ou encore le partenariat euroméditerranéen c'est aussi avec le Maroc que l'Espagne discute et non avec ceux qui ne veulent pas de Maghreb", a-t-il assuré.
Le Maroc Âœuvre à normaliser ses relations avec les voisins et réaliser l'intégration du Maghreb, a ajouté M. Fassi Fihri, en vue d'assurer la quiétude et le retour des familles qui sont sur le territoire algérien depuis plus de 40 ans.
"Nous constatons au Maroc que les négociations n'évoluent pas à cause d'une position rigide et fermée des autres parties, l'Algérie et le Polisario, alors que le Conseil de sécurité appelle à une solution de compromis et à une solution politique négociée. Et le Conseil de sécurité appelle à une négociation sur la base du réalisme et du sens du compromis. Malheureusement, les autres parties ne font preuve ni de réalisme ni de sens du compromis", a conclu M. Fassi Fihri
MAP 08-12-2009
No comments:
Post a Comment