S'exprimant lors d'un point de presse à l'issue d'une rencontre avec le secrétaire général du parti Authenticité et modernité (PAM), M. Mohamed Cheikh Biadillah et des membres du bureau politique du parti, l'ancien responsable canarien a mis en avant la responsabilité de l'Algérie dans le conflit du Sahara, soulignant que ce pays est "le grand adversaire du Maroc".
L'Algérie a toujours veillé à attiser les conflits dans la région et a même "soutenu une organisation terroriste" en Espagne, a-t-il relevé, soulignant qu'il avait exprimé cette position concernant le conflit du Sahara devant les Nations Unies et en présence du représentant algérien au sein de l'instance onusienne.
M. Lorenzo Olarte, qui était accompagné d'une délégation de personnalités canariennes, s'est par ailleurs félicité du processus démocratique en cours au Maroc et des pas franchis sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, mettant notamment en exergue le projet d'autonomie, ainsi que celui de la régionalisation avancée.
Il s'est dit disposé à mettre son expérience en matière d'autonomie à la disposition du Maroc, surtout qu'il était l'un de ses initiateurs aux îles Canaries.
Evoquant la question de la dénommée Aminatou Haidar, l'ancien responsable canarien a souligné que cette dame doit changer d'attitude et réfléchir sérieusement sans tenir compte des contraintes extérieurs qui lui sont imposées.
Il a également souligné que les médias espagnols ont utilisé le côté humain et celui des droits de l'Homme dans cette affaire, estimant qu'"accorder la nationalité espagnole à Haidar serait une erreur".
Pour sa part, M. Biadillah a affirmé que le comportement de A. Haidar est une stratégie planifiée en Algérie dans le but d'empoisonner les relations maroco-espagnoles et d'entraver le débat autour du projet d'autonomie dans les provinces du Sud.
Cette "tentative venimeuse" est destinée également à entacher le climat dans la région et entraver les efforts de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, visant le retour à la table des négociations, a affirmé M. Biadillah.
Les responsables espagnols savent bien que les relations avec le Maroc ne peuvent être affectées par le cas de Haidar, a-t-il dit, appelant à faire la distinction entre le cas isolé de cette dame et les relations maroco-espagnoles "excellentes et stratégiques".
M. Fouad Ali El Himma, membre du bureau politique du PAM, a quant à lui indiqué que la question de Haidar est une tentative de discrédit, relevant que depuis la présentation par le Maroc du plan d'autonomie, l'Algérie a mobilisé tous les moyens nécessaires pour faire échouer ce projet.
L'Algérie est convaincue que le modèle démocratique marocain constitue un véritable danger pour elle et que le Royaume est sérieux dans sa démarche relative au projet d'autonomie, a-t-il dit, relevant que le pétrole et le gaz algériens ne peuvent pas continuer à être une arme pour lutter contre l'édification du projet démocratique dans la région de la Méditerranée.
La campagne algérienne est connue dans tous les milieux notamment espagnol, et le destin du peuple marocain ne peut pas dépendre d'une seule personne, a affirmé M. Ali El Himma.
Soulignant que l'Algérie doit laisser les Sahraouis choisir leur destin, M. Ali El Himma s'est dit convaincu qu'ils opteront pour le projet démocratique et moderniste du Maroc.
MAP 10-12-2009
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