Le sang a malheureusement continué de couler. Hier, juste après le f’tour, un attentat-suicide contre une caserne militaire près de Boumerdès a fait au moins trois morts et plusieurs blessés.
On est passé à un doigt d’un mois de Ramadhan relativement calme sur le plan sécuritaire. Hélas, ce ne fut pas le cas. La baraka n’était sans doute pas au rendez-vous. Au moment où l’on s’est dit, ça y est, c’est fini, les dépenses substantielles et quotidiennes prendront fin demain ou, au plus tard, après-demain, voilà que ce nouveau tragique événement vient, comme un cheveu sur la soupe, gâcher la fête tant attendue par l’ensemble de la communauté des croyants. Des familles sont endeuillées. C’était à redouter. Les terroristes frappent sans crier gare. Deux semaines avant le début du mois sacré du jeûne, ils en avaient annoncé la couleur.Le 17 août à Ourdzagar, une localité de Aïn Kechra, dans la wilaya de Skikda, un attentat du Gspc contre les forces de sécurité a fait 12 morts et de nombreux blessés. Le 19 août, un carnage est commis contre des civils aux Issers. La cible: l’Ecole supérieure de la gendarmerie. Bilan: 43 morts et 45 blessés. Les blessures n’ont même pas le temps de se refermer. 20 août, Bouira. Deux bombes explosent au petit matin. L’une cible un bus transportant des travailleurs de l’entreprise SNC Lavalin, l’autre le secteur militaire, les attentats se soldent par la mort de 12 citoyens et font 48 blessés.Septembre: le mois de tous les dangersTout le monde se tient le ventre. Il faut faire face malgré tout. La vie continue. Le mois du Ramadhan débute le 1er septembre. La rentrée sociale s’annonce électrique, les dépenses se succèdent, la rentrée scolaire se greffe sur le mois sacré du jeûne. Les marchés des fruits et légumes sont nerveux. Les spéculateurs, comme des hyènes assoiffées de sang, sortent de leurs tanières. Les prix décollent, s’envolent.Les enseignants grévistes de la faim, qui l’ont appris à leurs dépens, mettent fin à leur protestation qui aura duré tout de même 42 jours. Ils sont inquiets. Ils n’ont pas été payés depuis plusieurs mois. «Le ministère de l’Education nous avait promis de nous payer avant le début du mois de Ramadhan. Il frappe à nos portes et nous n’avons pas encore eu satisfaction», nous ont-ils confié. Benbouzid finira par honorer sa promesse. Reste à faire aboutir leur principale revendication: la titularisation. Quitte à y laisser leur peau, ils menacent de reprendre leur action à la fin du mois de septembre s’ils n’obtiennent pas gain de cause. A coups de communiqués, le bras de fer est engagé, et cela n’augure rien de bon.Dans la foulée et sur un autre plan, dix terroristes sont abattus à Aïn Defla. Les services de sécurité les traquent. Ils ne leur donneront aucun répit. La rentrée sociale s’annonce sur fond de lutte sécuritaire. Les Algériens passeront-ils le mois de Ramadhan en toute quiétude? Les forces de sécurité n’en font pas uniquement la promesse. Elles seront présentes sur le terrain. Elles iront au feu. Nombreuses sont leurs actions qui seront menées avec succès. 15.000 soldats seront mobilisés pour traquer quelque 400 terroristes qui écument les maquis de Jijel, Skikda et Batna. Dans une action des plus spectaculaires, les forces de sécurité mettront hors d’état de nuire 12 terroristes près de Béni Douala, alors qu’un conseiller d’Al Qaîda sera abattu au début du mois de septembre.La veille du mois de Ramadhan, Abdelaziz Bouteflika tient et préside un Conseil des ministres mémorable. Le chef de l’Etat charge ses ministres de lutter contre le gaspillage des deniers de l’Etat. Le mois sacré peut débuter. La rentrée sociale s’annonce des plus ardues. Le mois de septembre, en plus du Ramadhan, sera marqué par une rentrée scolaire sous haute tension. Budgets exceptionnels, classes surchargées, manque d’enseignants, en particulier de langues étrangères...De son côté, le ministère de l’Agriculture s’active. Il faut faire face à la flambée des prix qui s’annonce. Comment contrer la spéculation? Une malédiction qui semble avoir frappé, de manière définitive, l’économie nationale. La pomme de terre, pendant pratiquement toute une année, a tenu le haut du pavé. Elle a affiché 70 DA le kg. Au même titre que le prix du baril de pétrole, elle a établi des records historiques. Le département de Rachid Benaïssa annonce qu’un stock de 121.000 tonnes de pomme de terre a été constitué à travers 25 wilayas.«De cette manière, on suit les intérêts des uns et des autres...Celui des producteurs, en absorbant le surplus de production, mais aussi celui des consommateurs dont on veut préserver le pouvoir d’achat», a déclaré à L’Expression Djamel Barchich, responsable de la cellule de communication du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Résultat: le prix de la pomme de terre chutera sensiblement pour tourner à nouveau autour des 35DA en moyenne, durant la dernière semaine du mois de septembre.Pendant que les Algériens fouillent le fond de leur porte-monnaie et raclent celui de leurs tiroirs, les députés décident, dans un premier temps, de prolonger leurs vacances. Ils décideront de déserter l’enceinte du palais Zighoud-Youcef, mais ils reviendront pour voter...l’augmentation de leurs salaires. Le mois de Ramadhan a bon dos. Il est prétexte à tout.Les députés essuient leur lame bien aiguisée sur les flancs du mois de «l’idjtihad», le mois où il est demandé à tout bon musulman de redoubler d’efforts et de bonne volonté.Nos députés feront preuve de mauvaise foi. Ils revendiqueront le droit à la paresse. L’argument ne tient pas débout. «Les députés de l’intérieur ont émis le souhait de passer le Ramadhan en famille. Je pense que ce voeu sera exaucé», déclare l’un d’entre eux. Amen! Que doivent penser les pétroliers et tous les autres salariés d’entreprises qui travaillent sous un soleil de plomb dans les chantiers du Grand Sud algérien?Et les pilotes, les chirurgiens, les infirmières et les infirmiers et les agriculteurs qui se lèvent à l’aube pour ne rentrer chez eux qu’à la nuit tombée, n’ont-ils pas le droit d’émettre le même voeu? Ben M’hidi, Amirouche, Didouche, Hassiba et tous les autres n’ont pas fait taire les armes durant les mois de Ramadhan qu’ils eurent à passer dans les maquis. Ils sont morts pour que vive l’Algérie. Un demi-siècle après l’Indépendance, des représentants du peuple ont choisi de passer le mois de Ramadhan au chaud, mais surtout à dormir. Les préoccupations citoyennes viendront (peut-être) après...que les salaires des députés aient été augmentés de 300%. Ils lèveront la main, le 17 septembre, après avoir interrompu de douces vacances dans leurs chaumières. Et c’est sans vergogne et toute honte bue qu’ils se serviront grassement dans les caisses du Trésor public.Pauvreté, canicule et pétroleLe mois de Ramadhan est une occasion unique qui s’offre au département de la solidarité nationale pour se mettre en verve. L’Etat décide de débloquer une enveloppe de 3 milliards de dinars pour venir en aide aux plus démunis. L’initiative aura pour but de financer ce que l’on désigne désormais par le «couffin du Ramadhan». Il existerait pas moins de 1,5 million de pauvres en Algérie. Une enquête réalisée en 2006 par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat) l’a prouvé. Un chiffre qui devrait être revu nettement à la hausse si l’on se réfère à l’érosion du pouvoir d’achat qui a été provoqué par la hausse des prix des produits de large consommation. On découvre que la pauvreté ne cesse de gagner du terrain. 3 millions d’élèves nécessiteux ont été recensés à l’occasion de la rentrée scolaire. Le Trésor public est fortement sollicité, alors que la mamelle de l’économie nationale risque de connaître quelques perturbations.Le baril de pétrole surprend tout son beau monde et dégringole sous la barre des 90 dollars. Il repart, toutefois, à la hausse pour se maintenir autour des 100 dollars. Le dollar continue sa descente aux enfers. La quatrième banque d’affaires américaine est en faillite. Les places boursières de la planète tremblent.A Alger, l’on commence à se poser sérieusement la question sur les conséquences de cette crise sur l’économie algérienne. Si le baril de l’or noir a pris un sérieux coup de froid, les Algériens ont eu chaud, même très chaud en ce mois de septembre. Des pics de 48°C ont été enregistrés par endroits. Les villes côtières: Alger, Oran, Annaba, Béjaïa ont vu le mercure afficher plus de 40°C.Les climatiseurs ont tourné à plein régime. Les délestages et les pannes d’électricité aussi. «Les Algériens passeront un été tranquille», avait déclaré, au mois de juillet, Noureddine Bouterfa, président-directeur général de Sonelgaz. Presque toutes les régions d’Algérie ont eu droit à leur lot de dîners aux chandelles. A Bougie, plus qu’ailleurs.Dans tout cela, la bonne nouvelle nous est parvenue par la bouche de notre ministre de l’Energie et des Mines. Les recettes en hydrocarbures vont atteindre les 80 milliards de dollars en 2008, nous a annoncé Chakib Khelil. La mauvaise nouvelle: les routes algériennes font 11 tués par jour.Les Algériens verront-ils, un jour, le bout du tunnel? L’Aïd c’est pour demain ou, au plus tard, après-demain. L’épreuve a été rude, mais, place, malgré tout, aux rires et aux joies d’enfants qui, pendant un week-end, mettront plein de couleurs à un univers bien triste et morose.Le rideau est tombé. Ce n’est pas une pièce de théâtre, mais bel et bien le fil d’un peu plus d’un mois d’événements qui auront jalonné notre quotidien. Une page pour l’histoire qui se veut de saluer la dignité et le courage des plus humbles des Algériens.
Mohamed TOUATI - 02/10/2008
On est passé à un doigt d’un mois de Ramadhan relativement calme sur le plan sécuritaire. Hélas, ce ne fut pas le cas. La baraka n’était sans doute pas au rendez-vous. Au moment où l’on s’est dit, ça y est, c’est fini, les dépenses substantielles et quotidiennes prendront fin demain ou, au plus tard, après-demain, voilà que ce nouveau tragique événement vient, comme un cheveu sur la soupe, gâcher la fête tant attendue par l’ensemble de la communauté des croyants. Des familles sont endeuillées. C’était à redouter. Les terroristes frappent sans crier gare. Deux semaines avant le début du mois sacré du jeûne, ils en avaient annoncé la couleur.Le 17 août à Ourdzagar, une localité de Aïn Kechra, dans la wilaya de Skikda, un attentat du Gspc contre les forces de sécurité a fait 12 morts et de nombreux blessés. Le 19 août, un carnage est commis contre des civils aux Issers. La cible: l’Ecole supérieure de la gendarmerie. Bilan: 43 morts et 45 blessés. Les blessures n’ont même pas le temps de se refermer. 20 août, Bouira. Deux bombes explosent au petit matin. L’une cible un bus transportant des travailleurs de l’entreprise SNC Lavalin, l’autre le secteur militaire, les attentats se soldent par la mort de 12 citoyens et font 48 blessés.Septembre: le mois de tous les dangersTout le monde se tient le ventre. Il faut faire face malgré tout. La vie continue. Le mois du Ramadhan débute le 1er septembre. La rentrée sociale s’annonce électrique, les dépenses se succèdent, la rentrée scolaire se greffe sur le mois sacré du jeûne. Les marchés des fruits et légumes sont nerveux. Les spéculateurs, comme des hyènes assoiffées de sang, sortent de leurs tanières. Les prix décollent, s’envolent.Les enseignants grévistes de la faim, qui l’ont appris à leurs dépens, mettent fin à leur protestation qui aura duré tout de même 42 jours. Ils sont inquiets. Ils n’ont pas été payés depuis plusieurs mois. «Le ministère de l’Education nous avait promis de nous payer avant le début du mois de Ramadhan. Il frappe à nos portes et nous n’avons pas encore eu satisfaction», nous ont-ils confié. Benbouzid finira par honorer sa promesse. Reste à faire aboutir leur principale revendication: la titularisation. Quitte à y laisser leur peau, ils menacent de reprendre leur action à la fin du mois de septembre s’ils n’obtiennent pas gain de cause. A coups de communiqués, le bras de fer est engagé, et cela n’augure rien de bon.Dans la foulée et sur un autre plan, dix terroristes sont abattus à Aïn Defla. Les services de sécurité les traquent. Ils ne leur donneront aucun répit. La rentrée sociale s’annonce sur fond de lutte sécuritaire. Les Algériens passeront-ils le mois de Ramadhan en toute quiétude? Les forces de sécurité n’en font pas uniquement la promesse. Elles seront présentes sur le terrain. Elles iront au feu. Nombreuses sont leurs actions qui seront menées avec succès. 15.000 soldats seront mobilisés pour traquer quelque 400 terroristes qui écument les maquis de Jijel, Skikda et Batna. Dans une action des plus spectaculaires, les forces de sécurité mettront hors d’état de nuire 12 terroristes près de Béni Douala, alors qu’un conseiller d’Al Qaîda sera abattu au début du mois de septembre.La veille du mois de Ramadhan, Abdelaziz Bouteflika tient et préside un Conseil des ministres mémorable. Le chef de l’Etat charge ses ministres de lutter contre le gaspillage des deniers de l’Etat. Le mois sacré peut débuter. La rentrée sociale s’annonce des plus ardues. Le mois de septembre, en plus du Ramadhan, sera marqué par une rentrée scolaire sous haute tension. Budgets exceptionnels, classes surchargées, manque d’enseignants, en particulier de langues étrangères...De son côté, le ministère de l’Agriculture s’active. Il faut faire face à la flambée des prix qui s’annonce. Comment contrer la spéculation? Une malédiction qui semble avoir frappé, de manière définitive, l’économie nationale. La pomme de terre, pendant pratiquement toute une année, a tenu le haut du pavé. Elle a affiché 70 DA le kg. Au même titre que le prix du baril de pétrole, elle a établi des records historiques. Le département de Rachid Benaïssa annonce qu’un stock de 121.000 tonnes de pomme de terre a été constitué à travers 25 wilayas.«De cette manière, on suit les intérêts des uns et des autres...Celui des producteurs, en absorbant le surplus de production, mais aussi celui des consommateurs dont on veut préserver le pouvoir d’achat», a déclaré à L’Expression Djamel Barchich, responsable de la cellule de communication du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Résultat: le prix de la pomme de terre chutera sensiblement pour tourner à nouveau autour des 35DA en moyenne, durant la dernière semaine du mois de septembre.Pendant que les Algériens fouillent le fond de leur porte-monnaie et raclent celui de leurs tiroirs, les députés décident, dans un premier temps, de prolonger leurs vacances. Ils décideront de déserter l’enceinte du palais Zighoud-Youcef, mais ils reviendront pour voter...l’augmentation de leurs salaires. Le mois de Ramadhan a bon dos. Il est prétexte à tout.Les députés essuient leur lame bien aiguisée sur les flancs du mois de «l’idjtihad», le mois où il est demandé à tout bon musulman de redoubler d’efforts et de bonne volonté.Nos députés feront preuve de mauvaise foi. Ils revendiqueront le droit à la paresse. L’argument ne tient pas débout. «Les députés de l’intérieur ont émis le souhait de passer le Ramadhan en famille. Je pense que ce voeu sera exaucé», déclare l’un d’entre eux. Amen! Que doivent penser les pétroliers et tous les autres salariés d’entreprises qui travaillent sous un soleil de plomb dans les chantiers du Grand Sud algérien?Et les pilotes, les chirurgiens, les infirmières et les infirmiers et les agriculteurs qui se lèvent à l’aube pour ne rentrer chez eux qu’à la nuit tombée, n’ont-ils pas le droit d’émettre le même voeu? Ben M’hidi, Amirouche, Didouche, Hassiba et tous les autres n’ont pas fait taire les armes durant les mois de Ramadhan qu’ils eurent à passer dans les maquis. Ils sont morts pour que vive l’Algérie. Un demi-siècle après l’Indépendance, des représentants du peuple ont choisi de passer le mois de Ramadhan au chaud, mais surtout à dormir. Les préoccupations citoyennes viendront (peut-être) après...que les salaires des députés aient été augmentés de 300%. Ils lèveront la main, le 17 septembre, après avoir interrompu de douces vacances dans leurs chaumières. Et c’est sans vergogne et toute honte bue qu’ils se serviront grassement dans les caisses du Trésor public.Pauvreté, canicule et pétroleLe mois de Ramadhan est une occasion unique qui s’offre au département de la solidarité nationale pour se mettre en verve. L’Etat décide de débloquer une enveloppe de 3 milliards de dinars pour venir en aide aux plus démunis. L’initiative aura pour but de financer ce que l’on désigne désormais par le «couffin du Ramadhan». Il existerait pas moins de 1,5 million de pauvres en Algérie. Une enquête réalisée en 2006 par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat) l’a prouvé. Un chiffre qui devrait être revu nettement à la hausse si l’on se réfère à l’érosion du pouvoir d’achat qui a été provoqué par la hausse des prix des produits de large consommation. On découvre que la pauvreté ne cesse de gagner du terrain. 3 millions d’élèves nécessiteux ont été recensés à l’occasion de la rentrée scolaire. Le Trésor public est fortement sollicité, alors que la mamelle de l’économie nationale risque de connaître quelques perturbations.Le baril de pétrole surprend tout son beau monde et dégringole sous la barre des 90 dollars. Il repart, toutefois, à la hausse pour se maintenir autour des 100 dollars. Le dollar continue sa descente aux enfers. La quatrième banque d’affaires américaine est en faillite. Les places boursières de la planète tremblent.A Alger, l’on commence à se poser sérieusement la question sur les conséquences de cette crise sur l’économie algérienne. Si le baril de l’or noir a pris un sérieux coup de froid, les Algériens ont eu chaud, même très chaud en ce mois de septembre. Des pics de 48°C ont été enregistrés par endroits. Les villes côtières: Alger, Oran, Annaba, Béjaïa ont vu le mercure afficher plus de 40°C.Les climatiseurs ont tourné à plein régime. Les délestages et les pannes d’électricité aussi. «Les Algériens passeront un été tranquille», avait déclaré, au mois de juillet, Noureddine Bouterfa, président-directeur général de Sonelgaz. Presque toutes les régions d’Algérie ont eu droit à leur lot de dîners aux chandelles. A Bougie, plus qu’ailleurs.Dans tout cela, la bonne nouvelle nous est parvenue par la bouche de notre ministre de l’Energie et des Mines. Les recettes en hydrocarbures vont atteindre les 80 milliards de dollars en 2008, nous a annoncé Chakib Khelil. La mauvaise nouvelle: les routes algériennes font 11 tués par jour.Les Algériens verront-ils, un jour, le bout du tunnel? L’Aïd c’est pour demain ou, au plus tard, après-demain. L’épreuve a été rude, mais, place, malgré tout, aux rires et aux joies d’enfants qui, pendant un week-end, mettront plein de couleurs à un univers bien triste et morose.Le rideau est tombé. Ce n’est pas une pièce de théâtre, mais bel et bien le fil d’un peu plus d’un mois d’événements qui auront jalonné notre quotidien. Une page pour l’histoire qui se veut de saluer la dignité et le courage des plus humbles des Algériens.
Mohamed TOUATI - 02/10/2008
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