Le comité américain pour les réfugiés et les immigrants (USCRI), une ONG basée à Washington, a stigmatisé l'Algérie pour le traitement réservé aux ''réfugiés'' sahraouis dans les camps de Tindouf, soulignant que ces populations sont privées de la liberté de mouvement.
Dans son rapport annuel 2007 sur la situation des réfugiés dans le monde qui couvre une série de quatre droits dont devraient bénéficier les réfugiés en vertu de la convention de 2001 et du protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés, l'ONG déplore que l'Algérie, qui est partie à ces deux conventions internationales, permette au Polisario de "confiner près de 100.000 réfugiés'' dans les camps de Tindouf.
L'ONG cite, à ce propos, Amnesty International qui avait relevé l'absence de liberté de mouvement dans les camps et indiqué que ceux qui parvenaient à les quitter étaient arrêtés par les militaires algériens pour être ensuite remis au Polisario.
Les militaires algériens contrôlent l'accès à Tindouf, avait signalé Amnesty International, rappelant qu'en mai, une délégation du HCR avait tenté d'examiner la situation des droits de l'homme dans les camps administrés par le Polisario, mais n'a pas pu obtenir des informations supplémentaires à ce sujet.
''Dans le désert qui entoure Tindouf (...) presque aucune activité génératrice de revenus n'est autorisée, si ce n'est l'élevage de chèvres et de moutons'', relève l'USCRI, qui rappelle également les mauvaises conditions sanitaires qui sévissent dans les camps où le programme alimentaire mondiale et le HCR avaient signalé des cas d'anémie parmi les femmes enceintes et celles qui allaitent.
Le rapport souligne également que les populations sont dépendantes des aides humanitaires qui sont détournées par la classe dirigeante du Polisario et que les conditions d'accès au logement, aux soins et à l'éducation sont précaires, citant des chiffres du PAM, selon lequel près de 35 pc des enfants âgés de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique.
Le rapport dénonce en outre le contrôle sévère exercé par le Polisario et les autorités algériennes sur les activités des fonctionnaires en charge de l'aide internationale, ainsi que le refus du Polisario de permettre un recensement des populations des camps. L'Algérie est également épinglée pour des opérations de déportations vers des pays de l'Afrique sub-saharienne, d'un nombre important de réfugiés et de candidats à l'asile dument enregistres auprès du HCR ainsi que de milliers de migrants, dont des candidats potentiels à l'asile.
Au registre des détentions et de l'accès aux tribunaux, le rapport relève que l'Algérie continue à détenir 66 réfugiés qui ont réussi par leurs propres moyens à entrer en contact avec le HCR. De même, une moyenne de 30 réfugiés et demandeurs d'asile sont arrêtés mensuellement, ajoute le rapport qui indique qu'en dehors des personnes détenues à Alger, les autres n'ont pas droit à l'assistance judiciaire.
Le rapport de l'USCRI, qui couvre 52 pays abritant le plus grand nombre de réfugiés, a noté que le nombre de ces derniers s'est considérablement accru, notamment en raison de la guerre en Irak.
Selon les estimations de cette ONG, Il y aurait actuellement près de 14 millions de réfugiés dans le monde.
Washington, 13/07/07-MAP
Dans son rapport annuel 2007 sur la situation des réfugiés dans le monde qui couvre une série de quatre droits dont devraient bénéficier les réfugiés en vertu de la convention de 2001 et du protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés, l'ONG déplore que l'Algérie, qui est partie à ces deux conventions internationales, permette au Polisario de "confiner près de 100.000 réfugiés'' dans les camps de Tindouf.
L'ONG cite, à ce propos, Amnesty International qui avait relevé l'absence de liberté de mouvement dans les camps et indiqué que ceux qui parvenaient à les quitter étaient arrêtés par les militaires algériens pour être ensuite remis au Polisario.
Les militaires algériens contrôlent l'accès à Tindouf, avait signalé Amnesty International, rappelant qu'en mai, une délégation du HCR avait tenté d'examiner la situation des droits de l'homme dans les camps administrés par le Polisario, mais n'a pas pu obtenir des informations supplémentaires à ce sujet.
''Dans le désert qui entoure Tindouf (...) presque aucune activité génératrice de revenus n'est autorisée, si ce n'est l'élevage de chèvres et de moutons'', relève l'USCRI, qui rappelle également les mauvaises conditions sanitaires qui sévissent dans les camps où le programme alimentaire mondiale et le HCR avaient signalé des cas d'anémie parmi les femmes enceintes et celles qui allaitent.
Le rapport souligne également que les populations sont dépendantes des aides humanitaires qui sont détournées par la classe dirigeante du Polisario et que les conditions d'accès au logement, aux soins et à l'éducation sont précaires, citant des chiffres du PAM, selon lequel près de 35 pc des enfants âgés de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique.
Le rapport dénonce en outre le contrôle sévère exercé par le Polisario et les autorités algériennes sur les activités des fonctionnaires en charge de l'aide internationale, ainsi que le refus du Polisario de permettre un recensement des populations des camps. L'Algérie est également épinglée pour des opérations de déportations vers des pays de l'Afrique sub-saharienne, d'un nombre important de réfugiés et de candidats à l'asile dument enregistres auprès du HCR ainsi que de milliers de migrants, dont des candidats potentiels à l'asile.
Au registre des détentions et de l'accès aux tribunaux, le rapport relève que l'Algérie continue à détenir 66 réfugiés qui ont réussi par leurs propres moyens à entrer en contact avec le HCR. De même, une moyenne de 30 réfugiés et demandeurs d'asile sont arrêtés mensuellement, ajoute le rapport qui indique qu'en dehors des personnes détenues à Alger, les autres n'ont pas droit à l'assistance judiciaire.
Le rapport de l'USCRI, qui couvre 52 pays abritant le plus grand nombre de réfugiés, a noté que le nombre de ces derniers s'est considérablement accru, notamment en raison de la guerre en Irak.
Selon les estimations de cette ONG, Il y aurait actuellement près de 14 millions de réfugiés dans le monde.
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