C’est un document de pas moins de 25 pages qui a été adressé au nouveau médiateur onusien pour le Sahara Occidental en prélude à sa visite attendue dans la région. En miroir, ce mémo, préparé par le ministère des affaires étrangères algérien, et le département en charge des relations avec la MINURSO, indique clairement les points qui ne pourront pas être discutés avec le haut représentant du SG de l’ONU, dans une tentative de paralyser son action. En effet, en mettant en place des mesures « techniques », censées garantir la « sécurité » de M. Ross, le pouvoir algérien veut en réalité baliser sa visite dans les camps du Polisario aux abords de Tindouf, et l’empêcher d’avoir accès aux populations sahraouies, de peur qu’elles viennent « polluer » son appréciation de la situation.En effet, depuis plusieurs mois, des factions dissidentes du front Polisario ont commencé à distiller leur message sur Internet, affirmant leur volonté de négocier avec le Maroc sans « pré requis », ce qui apparaît clairement comme une fissure dans le bloc de la guérilla.
Ces factions dissidentes auraient voulu, selon des informations parvenues à « Polisario Confidentiel », profiter de la visite de l’envoyé onusien, pour faire entendre leur voix dissonante et faire valoir leur droit à la différence avec la ligne officielle du Front. Forts de ces informations, l’appareil algérien a décidé de limiter le champ de la visite de Ross aux seuls responsables du Front, dont son secrétaire général, Mohammed Abdelaziz. Néanmoins, il apparaîtrait que les dissidents n’aient pas dit leur dernier mot, et qu’une « surprise » attendrait le diplomate…
Ces factions dissidentes auraient voulu, selon des informations parvenues à « Polisario Confidentiel », profiter de la visite de l’envoyé onusien, pour faire entendre leur voix dissonante et faire valoir leur droit à la différence avec la ligne officielle du Front. Forts de ces informations, l’appareil algérien a décidé de limiter le champ de la visite de Ross aux seuls responsables du Front, dont son secrétaire général, Mohammed Abdelaziz. Néanmoins, il apparaîtrait que les dissidents n’aient pas dit leur dernier mot, et qu’une « surprise » attendrait le diplomate…
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