L'ex-pilote sahraoui Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, opposant du "Polisario", arrêté récemment par les autorités algériennes, vient d'être condamné à quatre ans de prison ferme, a appris mardi MAP-Madrid auprès de sa famille.
"Connu pour son militantisme en faveur de la défense des droits de l'homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) et pour ses positions critiques contre la direction du Polisario, Fuedal Boussaoula a été réduit au silence dans un procès pour une affaire de droit commun monté de toutes pièces", a dénoncé son frère Hassanna Boussaoula.
Le frère de Massaoud compte saisir les organisations espagnoles de défense des droits de l'homme pour faire pression sur le régime algérien et sur la direction du "Polisario" afin d'obtenir la libération de ce défenseur des droits de l'homme.
Hassanna Boussaoula, l'un des fondateurs du "Polisario", a été lui aussi incarcéré en 1974 dans les geôles des séparatistes pour son opposition au totalitarisme qui régnait dans la direction du "Polisario", avant d'être libéré pour regagner la mère patrie, le Maroc.
Fin décembre 2006, l'Association de Défense des Séquestrés à Tindouf (ADESETI), avait tiré la sonnette d'alarme sur l'état de santé de Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, qui s'est considérablement détérioré, en raison des conditions inhumaines de sa détention et de l'intense interrogatoire auquel il a été soumis.
Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, pilote sahraoui formé dans une académie militaire espagnole, a été arrêté en décembre dernier par les forces de sécurité algériennes, à son retour aux camps de Tindouf d'un voyage d'affaires en Espagne et en Mauritanie en compagnie d'un groupe d'autres Sahraouis.
Des membres de la famille de Boussaoula, qui jouit d'un grand charisme auprès des mouvements de jeunesse dans les camps de Tindouf, pensent que ce dernier a été arrêté sur "recommandation" de la direction du "Polisario" qui mène ces derniers mois une opération de harcèlement contre tous les opposants.
Des éléments de la sécurité militaire algérienne empêchent les amis de Boussaoula de lui rendre visite. Le militant sahraoui a été soumis à un intense interrogatoire portant essentiellement sur ses connaissances en aéronautique et ses divergences avec la direction du "Polisario".
(Madrid, 20/02/07 -MAP)
"Connu pour son militantisme en faveur de la défense des droits de l'homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) et pour ses positions critiques contre la direction du Polisario, Fuedal Boussaoula a été réduit au silence dans un procès pour une affaire de droit commun monté de toutes pièces", a dénoncé son frère Hassanna Boussaoula.
Le frère de Massaoud compte saisir les organisations espagnoles de défense des droits de l'homme pour faire pression sur le régime algérien et sur la direction du "Polisario" afin d'obtenir la libération de ce défenseur des droits de l'homme.
Hassanna Boussaoula, l'un des fondateurs du "Polisario", a été lui aussi incarcéré en 1974 dans les geôles des séparatistes pour son opposition au totalitarisme qui régnait dans la direction du "Polisario", avant d'être libéré pour regagner la mère patrie, le Maroc.
Fin décembre 2006, l'Association de Défense des Séquestrés à Tindouf (ADESETI), avait tiré la sonnette d'alarme sur l'état de santé de Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, qui s'est considérablement détérioré, en raison des conditions inhumaines de sa détention et de l'intense interrogatoire auquel il a été soumis.
Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, pilote sahraoui formé dans une académie militaire espagnole, a été arrêté en décembre dernier par les forces de sécurité algériennes, à son retour aux camps de Tindouf d'un voyage d'affaires en Espagne et en Mauritanie en compagnie d'un groupe d'autres Sahraouis.
Des membres de la famille de Boussaoula, qui jouit d'un grand charisme auprès des mouvements de jeunesse dans les camps de Tindouf, pensent que ce dernier a été arrêté sur "recommandation" de la direction du "Polisario" qui mène ces derniers mois une opération de harcèlement contre tous les opposants.
Des éléments de la sécurité militaire algérienne empêchent les amis de Boussaoula de lui rendre visite. Le militant sahraoui a été soumis à un intense interrogatoire portant essentiellement sur ses connaissances en aéronautique et ses divergences avec la direction du "Polisario".
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