La menace d’une famine dans les camps de Tindouf n’est que pure allégation Les déclarations alarmistes du Polisario sur la situation humanitaire dans les camps des séquestrés de Tindouf, en Algérie, ne sont que pures allégations pour continuer à bénéficier davantage de l’aide internationale ""qui ne profite en réalité qu’à une poignée de dirigeants du front"", a affirmé le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid.
Dans une lettre adressée au Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), M. Antonio Guterres, et au directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial (PAM), M. James Morris, M. Ould Errachid souligne que la thèse propagandiste sur l’imminence d’une famine dans ces camps n’est colportée que par certains médias algériens et le soi-disant ""croissant rouge sahraoui"" (CRS), qui n’est rien d’autre qu’un outil de l’appareil de propagande des séparatistes.
M. Khalihenna Ould Errachid a expliqué que le Polisario utilise, depuis 30 ans, les habitants des camps de Tindouf comme ""monnaie d’échange et fonds de commerce inépuisable"" pour obtenir des aides qui ont toujours été détournées par certains dirigeants du front et écoulées ensuite sur différents marchés.
""Cette poignée de dirigeants ne veut pas lâcher prise et s’enrichit outrageusement sur le dos des séquestrés de Tindouf qui subissent toutes sortes de souffrances et des divisions familiales"", précise-t-il, rappelant que ces aides sont vendues quotidiennement aux prix courants dans le nord et le long de la frontière de la Mauritanie, dans le sud Algérien, à Tindouf et dans le nord du Mali.
""Comment se fait-il que le Polisario crie à la famine alors que les différentes denrées alimentaires issues des instances humanitaires sont vendues aux populations mêmes de Tindouf au vu et au su de tout le monde, au lieu d’être distribuées gratuitement aux populations sahraouies retenues dans les camps de Tindouf ?"", s’interroge M. Ould Errachid.
Le Maroc, poursuit-il, a régulièrement dénoncé, devant les instances exécutives du HCR et du PAM, le détournement de l’aide humanitaire et a constamment demandé au HCR de s’assurer de l’arrivée effective de l’assistance à ses véritables destinataires par des structures appropriées de réception, de contrôle, de supervision et de distribution fiables.
Ces détournements ont été confirmés par les témoignages de plusieurs responsables du ""Polisario"" ayant regagné la mère-Patrie, le Maroc, ainsi que par plusieurs ONG internationales, notamment l’""US Committee for Refugees and Immigrants (USCRI)"", la Fondation France-Libertés et l’European Strategic Intelligence and security Center (ESISC).
Ces ONG ont ainsi attiré, à plusieurs reprises, l’attention de la communauté internationale sur ce phénomène de détournement et sur son impact sur la situation humanitaire des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, indique-t-il, précisant que le détournement des produits de l’aide a aussi été mis à nu par certains journaux algériens qui, ""dans un éveil de conscience, venaient d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du drame humanitaire dans les camps de Tindouf"".
Et de s’interroger : ""Pourquoi donc le Polisario crie-t-il famine alors qu’il s’apprête à organiser le 27 février prochain à Tifarity des festivités grandioses et un défilé militaire fort coûteux, financés grâce à l’aide internationale et n’apportant rien aux populations des camps des retenus de Tindouf, bien au contraire ?"".
Le président du CORCAS a, dans ce contexte, appelé à l’ouverture d’une enquête internationale sur le détournement des aides humanitaires par les dirigeants du Polisario, qui en privent les milliers de séquestrés sahraouis.
L’aide doit se poursuivre sans interruption, pourvu qu’elle parvienne à ses véritables destinataires, à savoir les retenus dans les camps de Tindouf, précise-t-il, soulignant qu’elle se doit d’être distribuée directement par le PAM et le HCR et non pas par les dirigeants du Polisario.
A cet égard, il a appelé les deux organismes à prendre le contrôle de la totalité du processus de l’aide humanitaire : l’acheminement, le stockage, les clés des magasins de stockage, le gardiennage et la distribution de ces aides humanitaires.
""Le Polisario ne doit en aucun cas intervenir à quelque niveau que ce soit dans cette opération"", a-t-il souligné.
Il également appelé le HCR et le PAM à ""envoyer des inspecteurs là où ces aides sont vendues frauduleusement, quotidiennement et massivement, à recenser en toute honnêteté les gens qui doivent bénéficier de ces aides, en l’occurrence les habitants des camps de Tindouf, à obliger le Polisario à laisser les séquestrés retourner vivre chez eux et à ne pas les utiliser comme arme politique"".
Le président du CORCAS a fait état de pressions exercées sur les séquestrés pour influencer leurs opinions quant à la situation alimentaire dans les camps : ""nous avons appris, de source digne de foi, que les dirigeants du Polisario ont donné récemment un ordre, à toutes les familles des séquestrés (abordées tente par tente) lors de la récente visite de la commission conjointe PAM-HCR qui voulait s’enquérir de la situation alimentaire des séquestrés, de dire qu’elles souffrent de famine et de misère absolues"".
""Les mêmes dirigeants du Polisario ont demandé à la police algérienne de Tindouf de faire disparaître toutes les marchandises et produits alimentaires destinés aux séquestrés des camps et vendus habituellement et quotidiennement à la population locale de Tindouf"", souligne M. Ould Errachid.
La police algérienne, ajoute-t-il, a de son côté donné l’ordre aux commerçants, notamment du Souk de vendredi de Tindouf, de dissimuler ces produits sous peine de sanctions sévères.
D’après les affirmations des habitants des camps, les dirigeants du Polisario ont vidé les magasins et les lieux de stockage de marchandises et de produits alimentaires, les transportant loin dans le désert afin de les cacher avant l’arrivée de ladite commission et montrer ainsi une situation de misère régnant dans les campements, relève-t-il, affirmant que cette manoeuvre a eu pour but d’éviter toute tentative de diminution des aides données par lesdits organismes ou d’en faire correspondre le volume au nombre exact des séquestrés.
""Les temps ont bien changé"", rappelle le président du CORCAS, affirmant qu’il est indispensable actuellement de s’engager sur la voie de l’autonomie pour permettre aux citoyens sahraouis de ""vivre dignement dans des conditions décentes, de mener une vie normale sans subir le chantage de quiconque et de jouir pleinement, entre autres, de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels"".
La nouvelle manoeuvre du Polisario ne peut être interprétée que comme une tentative désespérée de détourner l’attention sur les actions tous azimuts visant à débloquer la situation à travers une solution politique définitive à la question du Sahara, dont le socle n’est autre que le projet d’autonomie sous souveraineté marocaine, proposé par le Royaume en réponse aux appels de la communauté internationale, conclut-il.
Dans une lettre adressée au Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), M. Antonio Guterres, et au directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial (PAM), M. James Morris, M. Ould Errachid souligne que la thèse propagandiste sur l’imminence d’une famine dans ces camps n’est colportée que par certains médias algériens et le soi-disant ""croissant rouge sahraoui"" (CRS), qui n’est rien d’autre qu’un outil de l’appareil de propagande des séparatistes.
M. Khalihenna Ould Errachid a expliqué que le Polisario utilise, depuis 30 ans, les habitants des camps de Tindouf comme ""monnaie d’échange et fonds de commerce inépuisable"" pour obtenir des aides qui ont toujours été détournées par certains dirigeants du front et écoulées ensuite sur différents marchés.
""Cette poignée de dirigeants ne veut pas lâcher prise et s’enrichit outrageusement sur le dos des séquestrés de Tindouf qui subissent toutes sortes de souffrances et des divisions familiales"", précise-t-il, rappelant que ces aides sont vendues quotidiennement aux prix courants dans le nord et le long de la frontière de la Mauritanie, dans le sud Algérien, à Tindouf et dans le nord du Mali.
""Comment se fait-il que le Polisario crie à la famine alors que les différentes denrées alimentaires issues des instances humanitaires sont vendues aux populations mêmes de Tindouf au vu et au su de tout le monde, au lieu d’être distribuées gratuitement aux populations sahraouies retenues dans les camps de Tindouf ?"", s’interroge M. Ould Errachid.
Le Maroc, poursuit-il, a régulièrement dénoncé, devant les instances exécutives du HCR et du PAM, le détournement de l’aide humanitaire et a constamment demandé au HCR de s’assurer de l’arrivée effective de l’assistance à ses véritables destinataires par des structures appropriées de réception, de contrôle, de supervision et de distribution fiables.
Ces détournements ont été confirmés par les témoignages de plusieurs responsables du ""Polisario"" ayant regagné la mère-Patrie, le Maroc, ainsi que par plusieurs ONG internationales, notamment l’""US Committee for Refugees and Immigrants (USCRI)"", la Fondation France-Libertés et l’European Strategic Intelligence and security Center (ESISC).
Ces ONG ont ainsi attiré, à plusieurs reprises, l’attention de la communauté internationale sur ce phénomène de détournement et sur son impact sur la situation humanitaire des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, indique-t-il, précisant que le détournement des produits de l’aide a aussi été mis à nu par certains journaux algériens qui, ""dans un éveil de conscience, venaient d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du drame humanitaire dans les camps de Tindouf"".
Et de s’interroger : ""Pourquoi donc le Polisario crie-t-il famine alors qu’il s’apprête à organiser le 27 février prochain à Tifarity des festivités grandioses et un défilé militaire fort coûteux, financés grâce à l’aide internationale et n’apportant rien aux populations des camps des retenus de Tindouf, bien au contraire ?"".
Le président du CORCAS a, dans ce contexte, appelé à l’ouverture d’une enquête internationale sur le détournement des aides humanitaires par les dirigeants du Polisario, qui en privent les milliers de séquestrés sahraouis.
L’aide doit se poursuivre sans interruption, pourvu qu’elle parvienne à ses véritables destinataires, à savoir les retenus dans les camps de Tindouf, précise-t-il, soulignant qu’elle se doit d’être distribuée directement par le PAM et le HCR et non pas par les dirigeants du Polisario.
A cet égard, il a appelé les deux organismes à prendre le contrôle de la totalité du processus de l’aide humanitaire : l’acheminement, le stockage, les clés des magasins de stockage, le gardiennage et la distribution de ces aides humanitaires.
""Le Polisario ne doit en aucun cas intervenir à quelque niveau que ce soit dans cette opération"", a-t-il souligné.
Il également appelé le HCR et le PAM à ""envoyer des inspecteurs là où ces aides sont vendues frauduleusement, quotidiennement et massivement, à recenser en toute honnêteté les gens qui doivent bénéficier de ces aides, en l’occurrence les habitants des camps de Tindouf, à obliger le Polisario à laisser les séquestrés retourner vivre chez eux et à ne pas les utiliser comme arme politique"".
Le président du CORCAS a fait état de pressions exercées sur les séquestrés pour influencer leurs opinions quant à la situation alimentaire dans les camps : ""nous avons appris, de source digne de foi, que les dirigeants du Polisario ont donné récemment un ordre, à toutes les familles des séquestrés (abordées tente par tente) lors de la récente visite de la commission conjointe PAM-HCR qui voulait s’enquérir de la situation alimentaire des séquestrés, de dire qu’elles souffrent de famine et de misère absolues"".
""Les mêmes dirigeants du Polisario ont demandé à la police algérienne de Tindouf de faire disparaître toutes les marchandises et produits alimentaires destinés aux séquestrés des camps et vendus habituellement et quotidiennement à la population locale de Tindouf"", souligne M. Ould Errachid.
La police algérienne, ajoute-t-il, a de son côté donné l’ordre aux commerçants, notamment du Souk de vendredi de Tindouf, de dissimuler ces produits sous peine de sanctions sévères.
D’après les affirmations des habitants des camps, les dirigeants du Polisario ont vidé les magasins et les lieux de stockage de marchandises et de produits alimentaires, les transportant loin dans le désert afin de les cacher avant l’arrivée de ladite commission et montrer ainsi une situation de misère régnant dans les campements, relève-t-il, affirmant que cette manoeuvre a eu pour but d’éviter toute tentative de diminution des aides données par lesdits organismes ou d’en faire correspondre le volume au nombre exact des séquestrés.
""Les temps ont bien changé"", rappelle le président du CORCAS, affirmant qu’il est indispensable actuellement de s’engager sur la voie de l’autonomie pour permettre aux citoyens sahraouis de ""vivre dignement dans des conditions décentes, de mener une vie normale sans subir le chantage de quiconque et de jouir pleinement, entre autres, de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels"".
La nouvelle manoeuvre du Polisario ne peut être interprétée que comme une tentative désespérée de détourner l’attention sur les actions tous azimuts visant à débloquer la situation à travers une solution politique définitive à la question du Sahara, dont le socle n’est autre que le projet d’autonomie sous souveraineté marocaine, proposé par le Royaume en réponse aux appels de la communauté internationale, conclut-il.
(map 02/02/2007)
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