Londres, 25/10/06 - Le ministre britannique au Foreign Office chargé du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, M. Kim Howels, a affirmé mardi que le gouvernement britannique est en contact étroit avec le Maroc au sujet du projet d'autonomie que le Royaume compte présenter pour régler la question du Sahara, soulignant que son pays n'a jamais changé sa position constante appelant à une solution politique et acceptable par toutes les parties.
Ainsi, la soi-disant déclaration attribuée la semaine dernière par l'agence algérienne de presse (APS) à M. Kim Howells, paraît aussi étonnante d'autant plus que le responsable britannique a clairement indiqué mardi que son pays n'a jamais changé sa position à ce sujet.
M. Howells, qui s'exprimait lors d'un débat tenu à la chambre des communes (chambre basse du parlement britannique) sur la question du Sahara, a également relevé que "dans le cadre de ses efforts visant à finaliser ce projet, de larges consultations démocratiques sont déjà en cours au Maroc, avec la participation des représentants de la population marocaine".
M. Kim Howells avait lors d'une récente conférence de presse au siège du Foreign Office à Londres, affirmé que "le Maroc dispose d'une idée claire sur la meilleure façon d'avancer vers une solution" du conflit artificiel crée autour de son intégrité territoriale.
Le ministre britannique au Foreign Office chargé du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, a, dans ce même sens, relevé que "les Algériens, à travers le polisario, voient les choses de manière différente".
Le responsable britannique, conforte ainsi les positions non seulement du Maroc, mais de tous les pays épris de justice qui ont toujours insisté que le différend, fabriqué de toute pièce autour de l'intégrité territoriale du Royaume, oppose bel et bien Rabat et Alger et que les séparatistes du polisario ne font que jouer le rôle de figurant et de relais des thèses du régime algérien.
Durant ces discussions, George Galloway, ancien député travailliste et actuel chef du parti Respect, a pris la parole pour mettre à nu les allégations des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, soulignant notamment que "le Maroc dispose du meilleur dossier des droits de l'homme dans le monde arabe et ailleurs" et que les avancées du Royaume dans ce domaine "sont reconnues par Amnesty International".
Galloway a également relevé qu'il était "étrange de voir un membre de la chambre des Communes lancer une attaque contre un pays comme le Maroc, dont le jeune roi s'attelle à corriger certaines erreurs commises dans le passé".
Lors de ce même débat, Mme Keithe Vaz, alors ministre au Foreign Office, a réitéré la position constante du gouvernement britannique, appelant à une solution politique, négociée et acceptable par toutes les parties.
"Ni le gouvernement britannique ni les Nations Unies n'estiment que le Maroc a entravé le plan de règlement", a dit en substance la responsable britannique, qui a saisi l'occasion pour saluer les réalisations du Maroc en matière de démocratisation et de renforcement des droits de l'homme et de l'Etat de droit.
"Le Maroc a amélioré la situation des droits de l'homme d'une manière extraordinaire et a renforcé le professionnalisme de sa police", a-t-elle relevé, avant de poursuivre que "les réalisations du Maroc dans ces deux domaines sont probablement les meilleures en Afrique et dans le Moyen-Orient".
Ce sont-là des faits vérifiés et des déclarations dûment enregistrées dans les annales du parlement britannique que nul article ou dépêche, basé sur le mensonge, ne pourra démentir.
Par ailleurs, des parlementaires britanniques ayant pris part au débat de mardi ont critiqué les allégations rapportées à ce propos par la presse algérienne.
Ainsi, M. Dereck Conway, membre de la chambre des Communes, a confié à MAP-Londres que ces informations, rapportées notamment par l'agence de presse algérienne APS, qui parlait d'un débat en plénière sur la question du Sahara à la Chambre basse du parlement britannique, sont dénuées de tout fondement.
"Il s'agit d'un bref débat par une commission de la chambre des Communes et non pas dans la principale salle du parlement", a-t-il dit, ajoutant que ce débat, tenu à la demande de deux députés connus pour leur sympathie avec les thèses des séparatistes du polisario, s'est soldé par une cuisant défaite de ces derniers.
"Le ministre a clairement réfuté les allégations de ces députés, soulignant que la position du gouvernement britannique n'a pas changé", a relevé le député, notant que le gouvernement britannique se réjouit du progrès réalisé par le Maroc vers le règlement de la question.
De l'avis même des députés sympathisant avec les thèses des séparatistes, le projet d'autonomie reste une proposition intéressante.
"Le projet d'autonomie reste un projet intéressant", a déclaré le député David Drew, l'un des promoteurs du débat de mardi.
Il est ainsi décidément devenu presque une seconde nature chez une certaine presse algérienne de ne laisser échapper aucune opportunité pour cultiver le mensonge et propager délibérément de fausses informations à chaque fois qu'il s'agit du Maroc et de son intégrité territoriale.
En rapportant, dans une dépêche, truffée de mensonges et de désinformation, que la Chambre des communes (chambre basse du parlement britannique) allait organiser mardi, et "pour la première fois, un débat en plénière sur la question du Sahara en présence de la ministre des Affaires étrangères, Mme Margaret Beckett", l'APS aura fait fi de toutes les règles de l'éthique professionnelle. Les faits sont là pour démentir de telles allégations et montrer que la version des choses telle que rapportée par l'APS n'est que le fruit de l'imagination hallucinante de son auteur.
En effet, il s'agissait d'un débat général, connu sous l'appellation "adjournment debate", tenu dans le Westminster hall, adjacent à la principale salle du parlement britannique.
Ce débat subsidiaire ne débouche pas sur une motion, ni une résolution ni sur la présentation d'un projet de résolution à la chambre des communes.
Ces discussions sont en général tenues à la demande d'un membre de la chambre des Communes qui pose sa question à un membre du gouvernement.
Le débat de mardi, introduit par des députés sympathisants avec les thèses séparatistes, a été marqué par une faible participation, ce qui montre que ces thèses n'ont aucun écho au sein de la société britannique.
A l'exception des deux députés ayant demandé le débat, un groupe très réduit de personnes ont assisté au débat, marqué également par l'absence des représentants de la presse britannique ou internationale, des ONG et du public.
Par ailleurs, le débat a eu lieu en présence de M. Kim Howells, ministre au Foreign Office chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord et non pas en présence de Mme Margaret Beckett, ministre des Affaires étrangères, comme l'a fallacieusement rapporté l'agence de presse algérienne.
L'allégation de l'APS que ce prétendu débat était le premier du genre dans l'histoire de la Chambre des Communes est une autre information risible dont la teneur frôle le ridicule.
Le parlement britannique garde toujours dans ses archives le procès verbal d'un "adjournment debate" tenu sur la même question, le 4 avril 2000, à la demande du député Jeremy Corbyn.
L'histoire retiendra que les thèses algériennes ont subi lors de ce débat un échec des plus ignominieux.
D'après des observateurs britanniques, le timing choisi par Alger pour véhiculer de telles allégations explique son désarroi, notamment à l'approche de la présentation par le Maroc d'un projet d'autonomie élargie pour ses provinces du sud.
Sentant approcher leur défaite, les adversaires du Maroc préfèrent fuir en avant, relèvent ces observateurs, rappelant le cuisant échec essuyé par les séparatistes du polisario et leur mentors algérien lors du Sommet du mouvement des Non-Alignés, tenu récemment à la Havane (Cuba) et suite à la décision de plusieurs pays, dont le dernier en date le Kenya de suspendre leurs relations avec l'entité fantomatique polisarienne.
je plains vraiment la mafia algérienne au pouvoir,elle est entrain de vivre des moments difficle....Allah Yehfad
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