Washington- La "déliquescence" du polisario pousse une jeunesse spoliée de ses droits à Tindouf dans les bras des recruteurs d'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique et des réseaux de trafic de tous genres, soutient une analyse publiée par le site électronique Atlantic-Community.Org, une plateforme de réflexion transatlantique indépendante qui s'intéresse aux défis stratégiques de l'Amérique du nord et de l'Europe.
Tirant profit d'une telle situation, le groupe terroriste d'AQMI soustraite une partie de ses activités auprès de séparatistes accréditant ainsi la thèse attestant "des liens avérés entre Al-Qaeda et des membres du polisario", relève l'auteur de cette analyse, Antonin Tisseron, un chercheur à l'institut européen Thomas More.
L'auteur de cette analyse rappelle, dans ce contexte, qu'un membre notoire du polisario, arrêté par les autorités maliennes, a avoué qu'il fournissait un soutien logistique aux islamistes terroristes, notant que "cet aveu fait écho à l'implication de Omar Sahraoui - un autre membre des séparatistes - dans le kidnapping de ressortissants espagnols".
Citant des experts en matière de lutte antiterroriste, l'étude souligne qu'"AQMI a revu à la hausse le droit de passage des produits de contrebande, ce qui lui permet de payer ses intermédiaires, mercenaires et informateurs, qui interviennent dans cette +industrie hybride+ qu'est le kidnapping, outre l'acquisition de moyens de communication, de munitions et d'armes".
Antonin Tisseron rappelle aussi que plusieurs trafiquants de drogue sont "proches des dirigeants du polisario", un constat qui est d'autant plus alarmant que selon des chiffres d'Interpol, quelque 50 tonnes de cocaïne, d'une valeur estimée à un 1,8 milliard de dollars, circulent en Afrique de l'ouest chaque année.
Citant un rapport du Département national mauritanien de la sécurité, réalisé en 2008, cet expert indique que pas moins de "70.000 armes à feu circulaient la même année en Mauritanie, un chiffre en hausse sous l'effet de l'intensification des activités criminelles des membres du polisario".
Les auteurs dudit rapport ont fait savoir que des membres séparatistes, familiers de la topographie de la région, "s'adonnent au trafic des armes et utilisent à leur propre avantage la porosité des frontières avec la Mauritanie", poursuit-on de même source, faisant observer que cette même porosité favorise le passage des migrants clandestins vers la cô te atlantique, puis le Maroc, ainsi que le trafic des cigarettes.
Antonin Tisseron estime, dans ce cadre, qu'une approche globale est indispensable pour faire face au terrorisme dans la région, faisant observer que les activités d'AQMI au Sahel constituent "sans doute un indicateur de la faiblesse de certains Etats, qui a causé des drames humains et des situations de crise qui sont encore plus profondes que le terrorisme".
Tirant profit d'une telle situation, le groupe terroriste d'AQMI soustraite une partie de ses activités auprès de séparatistes accréditant ainsi la thèse attestant "des liens avérés entre Al-Qaeda et des membres du polisario", relève l'auteur de cette analyse, Antonin Tisseron, un chercheur à l'institut européen Thomas More.
L'auteur de cette analyse rappelle, dans ce contexte, qu'un membre notoire du polisario, arrêté par les autorités maliennes, a avoué qu'il fournissait un soutien logistique aux islamistes terroristes, notant que "cet aveu fait écho à l'implication de Omar Sahraoui - un autre membre des séparatistes - dans le kidnapping de ressortissants espagnols".
Citant des experts en matière de lutte antiterroriste, l'étude souligne qu'"AQMI a revu à la hausse le droit de passage des produits de contrebande, ce qui lui permet de payer ses intermédiaires, mercenaires et informateurs, qui interviennent dans cette +industrie hybride+ qu'est le kidnapping, outre l'acquisition de moyens de communication, de munitions et d'armes".
Antonin Tisseron rappelle aussi que plusieurs trafiquants de drogue sont "proches des dirigeants du polisario", un constat qui est d'autant plus alarmant que selon des chiffres d'Interpol, quelque 50 tonnes de cocaïne, d'une valeur estimée à un 1,8 milliard de dollars, circulent en Afrique de l'ouest chaque année.
Citant un rapport du Département national mauritanien de la sécurité, réalisé en 2008, cet expert indique que pas moins de "70.000 armes à feu circulaient la même année en Mauritanie, un chiffre en hausse sous l'effet de l'intensification des activités criminelles des membres du polisario".
Les auteurs dudit rapport ont fait savoir que des membres séparatistes, familiers de la topographie de la région, "s'adonnent au trafic des armes et utilisent à leur propre avantage la porosité des frontières avec la Mauritanie", poursuit-on de même source, faisant observer que cette même porosité favorise le passage des migrants clandestins vers la cô te atlantique, puis le Maroc, ainsi que le trafic des cigarettes.
Antonin Tisseron estime, dans ce cadre, qu'une approche globale est indispensable pour faire face au terrorisme dans la région, faisant observer que les activités d'AQMI au Sahel constituent "sans doute un indicateur de la faiblesse de certains Etats, qui a causé des drames humains et des situations de crise qui sont encore plus profondes que le terrorisme".
MAP 22-01-2011
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