Un père de six enfants a tenté mercredi de s'immoler par le feu dans la ville d'El Oued, à l'extrême est de l'Algérie, non loin de la frontière avec la Tunisie, selon des journalistes locaux, portant à huit le nombre de cas similaires ces sept derniers jours dans ce pays.
Afif Hadri, 37 ans, vendeur à la sauvette de denrées alimentaires depuis trois ans dans ce marché avait eu une altercation avec un policier qui voulait l'empêcher d'écouler sa marchandise conformément à une directive officielle de combattre le commerce informel.
Il s'est alors aspergé d'essence mais n'a pu mettre mettre à exécution son projet de s'immoler car des témoins autour de lui l'en ont empêché, ont indiqué les journalistes locaux.
Ses jours ne sont pas en danger, selon ces sources.
Le 17 décembre, un jeune tunisien à qui les autorités avaient refusé un permis pour vendre dans la rue des fruits et des légumes a mis fin à ses jours en s'immolant par le feu. Sa mort a marqué le début d'une révolte populaire qui a contraint à l'exil le président tunisien Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans.
Cette tentative algérienne est le huitième cas du genre dans ce pays depuis le 12 janvier.
Le dernier en date, mardi soir à Dellys, dans l'est, était considéré par les autorités locales comme "un cas isolé", car cet homme de 35 ans prénommé Karim est qualifié de "cas psychiatrique".
Le blessé avait été transféré au centre hospitalier de Douera, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest d'Alger.
"Il a été admis hier soir (mardi) dans un état grave. Il est brûlé à 95% au 3e degré", avait indiqué mercredi matin un interne interrogé au téléphone par l'AFP, se refusant à tout pronostic.
Mercredi, la presse avait aussi rapporté le cas d'une femme, la première, qui a tenté lundi de s'immoler par le feu au sein de l'Assemblée populaire communale (APC, mairie) de la localité de Sidi Ali Benyoub, à quelque 450 km au sud-ouest d'Alger.
Elle a été convaincue par un employé d'y renoncer et s'en est tirée avec une blessure à la main.
En Algérie, des émeutes contre la flambée des prix des produits de base ont fait, entre le 6 et le 9 janvier, cinq morts et plus de 800 blessés. Le gouvernement avait alors ordonné une baisse des prix sur les aliments de base. AFP 19-1-2011
Afif Hadri, 37 ans, vendeur à la sauvette de denrées alimentaires depuis trois ans dans ce marché avait eu une altercation avec un policier qui voulait l'empêcher d'écouler sa marchandise conformément à une directive officielle de combattre le commerce informel.
Il s'est alors aspergé d'essence mais n'a pu mettre mettre à exécution son projet de s'immoler car des témoins autour de lui l'en ont empêché, ont indiqué les journalistes locaux.
Ses jours ne sont pas en danger, selon ces sources.
Le 17 décembre, un jeune tunisien à qui les autorités avaient refusé un permis pour vendre dans la rue des fruits et des légumes a mis fin à ses jours en s'immolant par le feu. Sa mort a marqué le début d'une révolte populaire qui a contraint à l'exil le président tunisien Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans.
Cette tentative algérienne est le huitième cas du genre dans ce pays depuis le 12 janvier.
Le dernier en date, mardi soir à Dellys, dans l'est, était considéré par les autorités locales comme "un cas isolé", car cet homme de 35 ans prénommé Karim est qualifié de "cas psychiatrique".
Le blessé avait été transféré au centre hospitalier de Douera, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest d'Alger.
"Il a été admis hier soir (mardi) dans un état grave. Il est brûlé à 95% au 3e degré", avait indiqué mercredi matin un interne interrogé au téléphone par l'AFP, se refusant à tout pronostic.
Mercredi, la presse avait aussi rapporté le cas d'une femme, la première, qui a tenté lundi de s'immoler par le feu au sein de l'Assemblée populaire communale (APC, mairie) de la localité de Sidi Ali Benyoub, à quelque 450 km au sud-ouest d'Alger.
Elle a été convaincue par un employé d'y renoncer et s'en est tirée avec une blessure à la main.
En Algérie, des émeutes contre la flambée des prix des produits de base ont fait, entre le 6 et le 9 janvier, cinq morts et plus de 800 blessés. Le gouvernement avait alors ordonné une baisse des prix sur les aliments de base. AFP 19-1-2011
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