Cette sollicitation, signée d’un cachet officiel, intervient 24 heures seulement après la trêve obtenue entre rebelles touareg et l’armée malienne.
Bamako a officiellement demandé, mercredi, à l’Algérie de participer «aux efforts de retour à la paix» dans le nord du Mali, au lendemain de l’entrée en vigueur d’une trêve entre rebelles touareg et armée malienne.D’après une source officielle malienne, le président du Mali, Amadou Toumani Touré, a reçu, mercredi dernier, l’ambassadeur d’Algérie au Mali, «à qui il a demandé la participation de son pays aux efforts de retour à la paix dans le nord du Mali», a déclaré, mercredi, une source proche de la présidence de la République du Mali. Cette sollicitation, signée d’un cachet officiel, intervient 24 heures seulement après la trêve obtenue entre rebelles touareg et l’armée malienne. Mercredi dernier, le chef rebelle touareg, Ibrahim Ag Bahanga, a annoncé une trêve qu’il a commencé à observer depuis mardi à minuit. Il a aussi déclaré son intention de libérer «bientôt» des otages, des civils et des militaires capturés lors des attaques perpétrées contre les forces armées maliennes stationnées dans le nord-est du Mali.Le chef des rebelles touareg a reconnu à la fin de la semaine dernière que l’annonce de la trêve était la conséquence de la médiation d’élus et de notables de Kidal (Nord) ainsi que de l’intervention de l’Algérie et du chef touareg Iyad Ag Ghaly, l’ex-compagnon de Ibrahim Ag Bahanga.Mercredi, une source de la présidence de la République du Mali, rapportée par l’AFP, a déclaré que «l’Algérie, qui a déjà joué un rôle ces derniers jours pour apaiser la situation, est désormais officiellement facilitateur pour accompagner les Maliens sur la route de la paix».L’annonce est donc officielle et ne souffre aucune équivoque. Ce n’est pas la première fois que l’Algérie est sollicitée aux fins de «désamorcer» le conflit entre rebelles touareg et les autorités de Bamako.Au mois de juillet 2006, les rebelles touareg de l’Alliance démocratique du 23 mai 2006 pour le changement au Mali et le gouvernement malien ont signé, sous médiation algérienne, des accords de paix à Alger. Une année après, suite à la dégradation de la situation au nord du Mali, l’Algérie est, une fois de plus, sollicitée pour trouver une issue à la crise.A Alger, aucune déclaration officielle n’est encore faite au sujet de cette demande de médiation. A Bamako, l’on parle du diplomate algérien Abdelkrim Gheraieb, pour assumer la tâche de médiation. Abdelkrim Gheraieb est un bon connaisseur du dossier touareg du nord du Mali. Il avait en effet déjà obtenu du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga, en 1999, la libération de militaires de l’armée régulière, qui avaient été enlevés pour exiger que le village de Bahanga, situé dans le Nord-Est, soit érigé en commune rurale dans le cadre de la décentralisation. C’est également l’ambassadeur de l’Algérie au Mali qui a dirigé les négociations entre les ex-rebelles touareg du Mali et le gouvernement malien qui ont abouti, en juillet 2006, aux «Accords d’Alger». Ces accords, rappelons-le, avaient marqué la réconciliation entre les deux parties, après l’attaque de deux camps militaires de Kidal par les ex-rebelles.En attendant l’entame officielle de la médiation, la nouvelle trêve, annoncée mardi par Ibrahim Ag Bahanga, chef des rebelles touareg, a été respectée et laisse entrevoir une sortie de crise même si l’espoir d’une paix définitive demeure encore fragile.Le chef de file des rebelles touareg, Ibrahima Ag Bahanga, a libéré, hier, sept des otages détenus depuis fin août dans les environs de Tin Zaouatine (Nord-Est), près de la frontière algérienne.L’annonce de cette libération a été faite mardi dernier par le chef des rebelles après avoir accepté une trêve et l’arrêt des hostilités.
L'Expression (Ali TITOUCHE) 22 Septembre 2007
Bamako a officiellement demandé, mercredi, à l’Algérie de participer «aux efforts de retour à la paix» dans le nord du Mali, au lendemain de l’entrée en vigueur d’une trêve entre rebelles touareg et armée malienne.D’après une source officielle malienne, le président du Mali, Amadou Toumani Touré, a reçu, mercredi dernier, l’ambassadeur d’Algérie au Mali, «à qui il a demandé la participation de son pays aux efforts de retour à la paix dans le nord du Mali», a déclaré, mercredi, une source proche de la présidence de la République du Mali. Cette sollicitation, signée d’un cachet officiel, intervient 24 heures seulement après la trêve obtenue entre rebelles touareg et l’armée malienne. Mercredi dernier, le chef rebelle touareg, Ibrahim Ag Bahanga, a annoncé une trêve qu’il a commencé à observer depuis mardi à minuit. Il a aussi déclaré son intention de libérer «bientôt» des otages, des civils et des militaires capturés lors des attaques perpétrées contre les forces armées maliennes stationnées dans le nord-est du Mali.Le chef des rebelles touareg a reconnu à la fin de la semaine dernière que l’annonce de la trêve était la conséquence de la médiation d’élus et de notables de Kidal (Nord) ainsi que de l’intervention de l’Algérie et du chef touareg Iyad Ag Ghaly, l’ex-compagnon de Ibrahim Ag Bahanga.Mercredi, une source de la présidence de la République du Mali, rapportée par l’AFP, a déclaré que «l’Algérie, qui a déjà joué un rôle ces derniers jours pour apaiser la situation, est désormais officiellement facilitateur pour accompagner les Maliens sur la route de la paix».L’annonce est donc officielle et ne souffre aucune équivoque. Ce n’est pas la première fois que l’Algérie est sollicitée aux fins de «désamorcer» le conflit entre rebelles touareg et les autorités de Bamako.Au mois de juillet 2006, les rebelles touareg de l’Alliance démocratique du 23 mai 2006 pour le changement au Mali et le gouvernement malien ont signé, sous médiation algérienne, des accords de paix à Alger. Une année après, suite à la dégradation de la situation au nord du Mali, l’Algérie est, une fois de plus, sollicitée pour trouver une issue à la crise.A Alger, aucune déclaration officielle n’est encore faite au sujet de cette demande de médiation. A Bamako, l’on parle du diplomate algérien Abdelkrim Gheraieb, pour assumer la tâche de médiation. Abdelkrim Gheraieb est un bon connaisseur du dossier touareg du nord du Mali. Il avait en effet déjà obtenu du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga, en 1999, la libération de militaires de l’armée régulière, qui avaient été enlevés pour exiger que le village de Bahanga, situé dans le Nord-Est, soit érigé en commune rurale dans le cadre de la décentralisation. C’est également l’ambassadeur de l’Algérie au Mali qui a dirigé les négociations entre les ex-rebelles touareg du Mali et le gouvernement malien qui ont abouti, en juillet 2006, aux «Accords d’Alger». Ces accords, rappelons-le, avaient marqué la réconciliation entre les deux parties, après l’attaque de deux camps militaires de Kidal par les ex-rebelles.En attendant l’entame officielle de la médiation, la nouvelle trêve, annoncée mardi par Ibrahim Ag Bahanga, chef des rebelles touareg, a été respectée et laisse entrevoir une sortie de crise même si l’espoir d’une paix définitive demeure encore fragile.Le chef de file des rebelles touareg, Ibrahima Ag Bahanga, a libéré, hier, sept des otages détenus depuis fin août dans les environs de Tin Zaouatine (Nord-Est), près de la frontière algérienne.L’annonce de cette libération a été faite mardi dernier par le chef des rebelles après avoir accepté une trêve et l’arrêt des hostilités.
L'Expression (Ali TITOUCHE) 22 Septembre 2007
No comments:
Post a Comment