La pomme de terre ne descend pas au-dessous des 70DA et la tomate affiche 35DA le kg.
Les prix des fruits et légumes restent toujours inabordables. Ce «scénario» est, semble-t-il, loin de connaître sa fin. Une simple virée dans les différents marchés de la capitale confirme ce constat. En effet, le prix de la pomme de terre ne descend pas au-dessous des 70DA le kg. La tomate, légume essentiel à la traditionnelle chorba du mois sacré du Ramadhan, plane avec ses 35DA le kg, l’oignon à 30DA le kg, la courgette 70DA le kg et la laitue, salade, 55DA le kg, les raisins à 85DA le kg, le piment à 70DA le kg, le poivron à 60DA le kg....Aucune explication «convaincante» à cette envolée concomitante. Le citoyen regarde ces prix avec impuissance et ne sait plus où donner de la tête. C’est dire que malgré les promesses des pouvoirs publics quant à la baisse des prix de ces légumes, la cherté persiste.Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem avait, en août dernier, rassuré quant à la disponibilité de ces produits. Chiffres à l’appui, il avait indiqué que 100.000 tonnes de pommes de terre seront importées pour couvrir le déficit du marché local, y compris le démantèlement de taxes douanières et de la TVA durant les mois de septembre et octobre. Le chef du gouvernement avait aussi affirmé que des mesures ont été prises pour mettre fin à la spéculation sur la pomme de terre. «Les walis, à travers le territoire national, ont été instruits pour saisir tous les stocks de pomme de terre conservés dans les chambres froides par des spéculateurs», avait-il souligné. M.Belkhadem avait même révélé que 1200 tonnes de pommes de terre ont déjà été réquisitionnées.Plus précis encore, le ministre de la Solidarité nationale, le Dr Djamel Ould Abbès avait annoncé que ce tubercule, une fois importé, ne sera pas cédé à moins de 45 dinars, allant à contre-courant de l’optimisme affiché par son collègue du Commerce, El Hachemi Djaâboub, qui affirmait que le tubercule serait disponible au prix de 25 à 30DA le kg. Evidemment la déclaration de M.Ould Abbès avait quelque peu rafraîchi les espoirs qu’a laissé entrevoir M.Djaâboub, et certes, n’a pas été bien accueillie par les ménages. Ceux-ci s’attendaient au contraire à une baisse importante des prix, notamment avec l’application de toutes les mesures annoncées par les autorités publiques.Encore une autre déclaration rassurante qui émane du ministre de l’Agriculture, Saïd Barkat. Il a affirmé, lundi à partir de Blida, que «tous les produits alimentaires de première nécessité sont disponibles en quantités suffisantes et à des prix très abordables». Le ministre est revenu sur le problème de la pomme de terre.Entre autres arguments cités pour justifier cette situation, la difficulté d’accès aux crédits pour les agriculteurs. «La baisse de la production ajoutée à l’augmentation de la consommation auxquelles est venue se joindre l’offre internationale ont rendu la crise très aiguë en favorisant la spéculation et la hausse des prix», a encore expliqué le ministre.Pour ce qui est des viandes, plus de 17.000 tonnes de viandes congelées sont stockées actuellement au niveau national. Il a ajouté que cette quantité sera portée à 20.000 tonnes dès le début du mois sacré de Ramadhan. Cette quantité de viandes congelées, dira le ministre vient ´´compléter l’offre de la viande fraîche disponible sur le marché national et, par là-même, rendre son prix plus accessible aux différentes catégories sociales´´.Cependant, ces déclarations, qui se veulent rassurantes, n’ont, semble-t-il, pas pu apaiser la tension sur le marché. Le consommateur craint que ces promesses restent lettre morte, d’autant que les prix sur les marchés se maintiennent au summum et ne donnent aucun signe d’une réduction, prévisible, dans les jours à venir.
Naîma HAMIDACHE L'EXPRESSION 13/09/2007
Les prix des fruits et légumes restent toujours inabordables. Ce «scénario» est, semble-t-il, loin de connaître sa fin. Une simple virée dans les différents marchés de la capitale confirme ce constat. En effet, le prix de la pomme de terre ne descend pas au-dessous des 70DA le kg. La tomate, légume essentiel à la traditionnelle chorba du mois sacré du Ramadhan, plane avec ses 35DA le kg, l’oignon à 30DA le kg, la courgette 70DA le kg et la laitue, salade, 55DA le kg, les raisins à 85DA le kg, le piment à 70DA le kg, le poivron à 60DA le kg....Aucune explication «convaincante» à cette envolée concomitante. Le citoyen regarde ces prix avec impuissance et ne sait plus où donner de la tête. C’est dire que malgré les promesses des pouvoirs publics quant à la baisse des prix de ces légumes, la cherté persiste.Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem avait, en août dernier, rassuré quant à la disponibilité de ces produits. Chiffres à l’appui, il avait indiqué que 100.000 tonnes de pommes de terre seront importées pour couvrir le déficit du marché local, y compris le démantèlement de taxes douanières et de la TVA durant les mois de septembre et octobre. Le chef du gouvernement avait aussi affirmé que des mesures ont été prises pour mettre fin à la spéculation sur la pomme de terre. «Les walis, à travers le territoire national, ont été instruits pour saisir tous les stocks de pomme de terre conservés dans les chambres froides par des spéculateurs», avait-il souligné. M.Belkhadem avait même révélé que 1200 tonnes de pommes de terre ont déjà été réquisitionnées.Plus précis encore, le ministre de la Solidarité nationale, le Dr Djamel Ould Abbès avait annoncé que ce tubercule, une fois importé, ne sera pas cédé à moins de 45 dinars, allant à contre-courant de l’optimisme affiché par son collègue du Commerce, El Hachemi Djaâboub, qui affirmait que le tubercule serait disponible au prix de 25 à 30DA le kg. Evidemment la déclaration de M.Ould Abbès avait quelque peu rafraîchi les espoirs qu’a laissé entrevoir M.Djaâboub, et certes, n’a pas été bien accueillie par les ménages. Ceux-ci s’attendaient au contraire à une baisse importante des prix, notamment avec l’application de toutes les mesures annoncées par les autorités publiques.Encore une autre déclaration rassurante qui émane du ministre de l’Agriculture, Saïd Barkat. Il a affirmé, lundi à partir de Blida, que «tous les produits alimentaires de première nécessité sont disponibles en quantités suffisantes et à des prix très abordables». Le ministre est revenu sur le problème de la pomme de terre.Entre autres arguments cités pour justifier cette situation, la difficulté d’accès aux crédits pour les agriculteurs. «La baisse de la production ajoutée à l’augmentation de la consommation auxquelles est venue se joindre l’offre internationale ont rendu la crise très aiguë en favorisant la spéculation et la hausse des prix», a encore expliqué le ministre.Pour ce qui est des viandes, plus de 17.000 tonnes de viandes congelées sont stockées actuellement au niveau national. Il a ajouté que cette quantité sera portée à 20.000 tonnes dès le début du mois sacré de Ramadhan. Cette quantité de viandes congelées, dira le ministre vient ´´compléter l’offre de la viande fraîche disponible sur le marché national et, par là-même, rendre son prix plus accessible aux différentes catégories sociales´´.Cependant, ces déclarations, qui se veulent rassurantes, n’ont, semble-t-il, pas pu apaiser la tension sur le marché. Le consommateur craint que ces promesses restent lettre morte, d’autant que les prix sur les marchés se maintiennent au summum et ne donnent aucun signe d’une réduction, prévisible, dans les jours à venir.
Naîma HAMIDACHE L'EXPRESSION 13/09/2007
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