La polémique enfle entre l’ancien chef du gouvernement Belaïd Abdeslam et le général-major à la retraite Mohamed Touati. Cette polémique par colonnes interposées entre les deux hommes a au moins cela de positif : elle permet aux citoyens de s’informer sur ce que sont «les jeux du pouvoir» dans notre pays, à travers ce qui s’apparente à une nouvelle méthode de «communication institutionnelle à l’algérienne».
Dans l’interview accordée à notre confrère El Watan et publiée dans son édition d’hier, Belaïd Abdeslam ne s’est pas contenté de re-répondre au général Touati, mais il a levé le voile sur une période sombre de l’histoire récente de l’Algérie et donné son avis sur quelques sujets relatifs à la gouvernance du pays.
Maintien de l’état d’urgence : un aveu d’une situation anormale Défendant sa thèse de période de transition de 5 ans assortie de la proclamation de l’état d’exception qu’il avait préconisé lorsqu’il avait été appelé à prendre la tête du gouvernement en 1992, Belaïd Abdeslam justifie cette position par la situation «très problématique» engendrée, selon lui, par «ce qui s’est passé le 11 janvier 1992 (départ de Chadli, NDLR)».
Pour lui, il fallait s’arroger les pleins pouvoirs mais seulement pour une période bien déterminée, car explique-t-il, «l’état d’exception comme l’état d’urgence sont des mesures censées faire face à une crise». Une longue crise qui dure signifie, estime-t-il, «qu’il y a quelque chose d’anormal».
Ce qui l’a amené à évoquer l’état d’urgence proclamé en 1992 encore en vigueur. «On ne peut pas continuer à faire de mesures à caractère exceptionnel quelque chose de permanent», a-t-il affirmé, relevant que «c’est implicitement un aveu que l’on n’a pas attaqué les vraies causes de la crise».
par Halim Mouhou , le jeune indépendant 02/08/2007
Dans l’interview accordée à notre confrère El Watan et publiée dans son édition d’hier, Belaïd Abdeslam ne s’est pas contenté de re-répondre au général Touati, mais il a levé le voile sur une période sombre de l’histoire récente de l’Algérie et donné son avis sur quelques sujets relatifs à la gouvernance du pays.
Maintien de l’état d’urgence : un aveu d’une situation anormale Défendant sa thèse de période de transition de 5 ans assortie de la proclamation de l’état d’exception qu’il avait préconisé lorsqu’il avait été appelé à prendre la tête du gouvernement en 1992, Belaïd Abdeslam justifie cette position par la situation «très problématique» engendrée, selon lui, par «ce qui s’est passé le 11 janvier 1992 (départ de Chadli, NDLR)».
Pour lui, il fallait s’arroger les pleins pouvoirs mais seulement pour une période bien déterminée, car explique-t-il, «l’état d’exception comme l’état d’urgence sont des mesures censées faire face à une crise». Une longue crise qui dure signifie, estime-t-il, «qu’il y a quelque chose d’anormal».
Ce qui l’a amené à évoquer l’état d’urgence proclamé en 1992 encore en vigueur. «On ne peut pas continuer à faire de mesures à caractère exceptionnel quelque chose de permanent», a-t-il affirmé, relevant que «c’est implicitement un aveu que l’on n’a pas attaqué les vraies causes de la crise».
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