Le Polisario, de l'abréviation espagnole de « Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro » (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro), est un mouvement terroriste armé soutenu par l'Algérie et installé sur le territoire algérien dont l'objectif est la destabilisation de la région du Maghreb. الجزائر و البوليساريو وجهان لعملة واحدة
Tuesday, August 31, 2010
Monday, August 30, 2010
Féroce attaque contre la destination Algérie par le Petit futé
Un pays terreau de la frustration et de la jalousie, un peuple sensible uniquement aux ingérences étrangères, des hommes machos plus qu'ailleurs dans le monde, une jeunesse formée de crétins-frustrés, de pervers et de psychopathes, un quotidien sale, une hôtellerie archaïque et une milice à la solde de forces spéciales.
C'est avec ces termes que la destination Algérie est présentée aux lecteurs du Petit futé, le plus réputé des guides touristiques dans le monde sans que les officiels algériens réagissent à ce jour.
L'année passée, en septembre, le ministère du Tourisme a rendu un hommage aux efforts déployés par le Petit futé et autres guides avec l'intention d'acheter des centaines d'exemplaires sur fonds publics.
Il y a quelques jours, un exemplaire de l'édition 2009-2010 du Petit futé Algérie, la quatrième, est tombé entre mes mains, et je me demande si les proches du ministre de l'époque ont pris la précaution de feuilleter ce guide avant d'initier la démarche.
La même question se pose à propos des grands annonceurs publics que sont Air Algérie, l'ONAT, Moblis et l'hôtel Aurassi, pour ne citer que ces derniers, et qui ont, sans le savoir, subventionné une grave atteinte à l'image de la destination Algérie et à celle de tout le pays.
Le drame est important, car le Petit futé est le guide qui reste le plus vendu dans le monde francophone.
Si l'ouvrage était un livre de politique ou d'économie touristique, on comprendra le recours aux termes et au style adoptés par les rédacteurs du Petit futé Algérie, mais il s'agit d'un guide touristique appelé à fournir une forme de conseils aux voyageurs potentiels sans parti pris politique.
A travers cette contribution, je présente à l'opinion publique nationale et aux responsables en charge de la préservation de l'image de notre pays une lecture d'un des plus néfastes traités commis contre l'Algérie ces 10 dernières années.
Casbah délabrée, femmes légères et démocratie d'homosexuels.
Les attaques contre l'Algérie commencent dès la page 25 où est présentée la symbolique Casbah si chère à la mémoire collective algérienne.
On ne peut parler d'Alger sans évoquer sa Casbah. Elle est la première destination de tout touriste qui passe par Alger.
Reste que si les rédacteurs du Petit futé font un constat sans ménagement de l'état des lieux, ce qui est vrai, le reste des commentaires n'est pas innocent.
Ainsi, on apprend que les Algériens seraient insensibles à l'état dans lequel se trouve leur Casbah, le cœur d'El Djazaïr.
Les efforts de restauration sont imputés à une ingérence internationale plus qu'à une quelconque prise de conscience nationale.
Ainsi, à la page 25, on peut lire : «Au retour même timide des touristes, ou peut-être grâce à l'organisation de réunions internationales qui demandaient qu'Alger montre meilleure figure, des travaux ont enfin commencé début 2005».
Comme tout patrimoine culturel, La Casbah intéresse et sensibilise les différents acteurs, algériens ou non, versés dans la préservation et la promotion de ce genre de patrimoine à travers des actions menées en concert avec les pouvoirs publics.
Cela se fait partout dans le monde et non pas uniquement en Algérie.
Selon le Petit futé, ce peuple qui assassine son patrimoine culturel est plus cruel envers la femme. La sentence est écrite avec dérision. «Si les hommes algériens peuvent reconnaître haut et fort que les femmes sont leurs égales, sinon supérieures, reprenant le mythe de la bonne mère, dévouée et courageuse sans qui le pays n'existerait plus, bla, bla, bla, dans la réalité, il ne reste pas grand-chose de ce beau discours qui nous surprendrait presque…».
J'avoue que dans ma carrière de journaliste spécialiste dans le tourisme, c'est la première fois que je lis un guide qui use de la formule «bla, bla, bla» pour mépriser une destination qu'il est censé présenter et conseiller à ses lecteurs.
«Le nouveau code de la famille présenté par Bouteflika en mars 2005 est loin d'être satisfaisant.
L'idéologie islamiste a complètement assombri le regard des hommes sur les femmes. On voit, mais on ne connaît pas la femme. On ignore ou on en veut à celle qui par sa seule existence vous attirera dans les filets du mal. Comme ailleurs, et peut-être plus qu'ailleurs, les femmes sont souvent rabaissées, voire battues… Il est toujours normal pour un homme algérien de lever la main sur sa femme, sa petite amie, sa fille…», lit-ont toujours dans la page 105.
Le dénigrement va plus loin quand les rédacteurs du Petit futé Algérie insinuent avec des mots à peine cachés que l'activité religieuse chez la femme algérienne n'est qu'une distraction, voire un loisir pas plus.
«Pour certaines femmes, participer aux réunions religieuses et à la prière du vendredi… est la seule occasion de sortir du domaine privé qu'est le foyer», lit-on encore à la page 105.
Au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture du guide, on constate que la haine des rédacteurs augmente.
Selon eux, l'Algérie, pays de «crétins frustrés» serait un terreau de la frustration et de la jalousie. Les termes sont clairs à la page 106, où l'on peut lire : «... Les crétins frustrés ne s'abstiennent pas ici qu'ailleurs et il reste difficile, voire impossible, de faire certaines choses comme de s'asseoir seule à une terrasse de café même dans les grandes villes. Et, amies, gardez à l'esprit que les ragots et les médisances naissent et prospèrent très rapidement dans le terreau de la frustration et de la jalousie.»
Les Algériennes seraient des femmes faciles, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, elles seraient d'hypocrites prostituées prêtes à se donner au premier venu pour un simple repas.
Pour le Petit futé Algérie, la prostitution est omniprésente en Algérie. Elle est dans les grandes villes, au cœur des résidences d'Etat et même sur internet.
«… A Alger ou à Oran, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel et bien sûr internet et les sites de rencontre, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous, malgré le hidjab facilitant paradoxalement les choses, qui pour un cadeau, qui pour un dîner sortant de l'ordinaire, qu'on appartienne à la classe moyenne (s'il en reste une !) ou qu'on soit plus défavorisé… la prostitution est plus visible qu'on aurait pu l'imaginer dans la rue, dans les hôtels, très fréquentés l'après-midi, les bars de ces mêmes hôtels, les lieux de sortie nocturne», lit-on en page 106.
Pire, des faits divers sont déviés de leur contexte et rapportés toujours dans cette page donnant une image caricaturale des Algériens. D'un côté, des prostituées, et d'un autre, des violeurs.
«… Face à ce phénomène, des ‘‘barbus’’ ont monté des ‘‘raids’’ punitifs contre celles dont ‘‘on dit que…’’ qui ont tourné au viol collectif, voire plus, comme à Hassi Messaoud il n'y a pas si longtemps. Tout le monde le savait…», lit-on, toujours dans cette page.
Même en traitant des tenues vestimentaires des Algériennes, on profite pour dénigrer le peuple algérien et ses femmes.
On a l'impression qu'on veut nous dire que si, aujourd'hui, juste pour un dîner, une Algérienne est prête à découcher, c'est parce que cela est ancré dans les mœurs des femmes de ce pays.
Pour le besoins de la sale besogne, on recourt aux services d'un certain Nicolas Nicolays qui a rédigé au XVIe siècle des récits de voyages.
Le passage suivant, tiré de ses récits, est reproduit dans le Petit futé Algérie :
«Tout le long du fleuve et du rivage, les femmes et les filles esclaves maures de la ville d'Alger vont laver le linge, étant ordinairement toutes nues, excepté qu'elles portent une pièce de toile de coton de quelques couleurs bigarrées pour couvrir les parties secrètes (lesquelles toutefois pour peu d'argent elles découvrent volontiers)» Rien que ça !
Si, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, les Algériennes sont des femmes légères de naissance, même si elles portent un hidjab qui facilite «la chose» ; celles qui se sentent émancipées sont des égarées.
«…Même si vous apercevez en ville des jeunes femmes habillées légèrement, ne sachant pas qui elles sont, où elles vivent ou comment elles sont jugées, évitez de faire comme elles en portant des tenues jugées provocantes», lit-on encore.
Sous le titre «Homosexualité», les rédacteurs du Petit futé algérien traient de la soif des Algériens à la démocratie. Ce raccourci qui résume les luttes des Algériens pour les libertés et la démocratie à celle de la population gay, qui dit avoir sa place dans la société, n'est pas saint du tout.
C'est comme si les luttes de ce peuple pour la séparation des pouvoirs ont été menées exclusivement par des homosexuels.
«Dans les années 1980, des associations ont cru pouvoir profiter de la démocratisation pour se faire entendre, mais quand les islamistes s'en sont mêlés les années suivantes, d'aucuns ont pensé qu'il était temps que le ménage soit fait», lit-on dans la page 107 dans la rubrique réservée à l'homosexualité. Une dérive !
On a l'impression que les réticences à l'homosexualité sont le propre de la seule société algérienne et de la religion musulmane.
Toutefois, au lieu de donner l'avis des Algériens sur la question, on recourt à une citation d'un cheikh égyptien, comme s'il s'agit du Petit futé Egypte et non Algérie.
Ainsi, on apprend, dans cette même page 107, que, selon le cheikh égyptien Abde Al Azim Al Mitaani, «la perversion sexuelle en général va à l'encontre de la volonté de Dieu et de sa création. Il s'agit de comportements méprisables dont se détournent même les animaux les plus vils».
Un véritable racolage littéraire dans le seul but de nuire à l'Algérie. Pour rester dans le registre du bien et du mal, boire une bière en Algérie constitue un risque selon les rédacteurs du Petit futé Algérie.
En effet, à propos des bars et cafés, on peut lire à la page 145 que «s'il est devenu facile de trouver des bars où l'on sert de l'alcool à Alger, il en va autrement dans d'autres villes et a fortiori à l'intérieur du pays. Les bars sont certes des lieux de convivialité mais aussi et surtout des lieux où les clients viennent pour s'enivrer ou pour oublier (alors que bien souvent les Algériens ont le vin triste) et il n'est pas rare d'y croiser des femmes.»
Ne pouvant pas dire qu'en Algérie on ne peut pas boire d'alcool, on nous ressort cette histoire de vin triste.
Au pays des ragots, l'eau n'est pas potable et les hôtels sont désenchanteurs
Les rédacteurs du Petit futé Algérie reconnaissent à la page 107 que «l'espérance de vie est, certes, en régulière augmentation et supérieure à la moyenne africaine».
Toutefois, ils rajoutent qu'elle «cache des difficultés croissantes» sans les préciser. Une contradiction qu'aucun professionnel ne peut commettre sauf s'il est mal intentionné.
S'il est vrai que ce dernier reste en deçà des attentes des populations et des efforts financiers consentis, il reste que le système existe et qu'il est le premier responsable de l'augmentation de l'espérance de vie.
Comme s'il fallait faire du mal à l'image de l'Algérie coûte que coûte, les rédacteurs du Petit futé Algérie écrivent dans la même page que «… la consommation d'anti dépresseurs, d'anxiolytiques et autres tranquillisants est également importante et dans certaines villes, le nombre de panneaux annonçant un psy peut surprendre.»
Aux touristes qui viennent en Algérie, les rédacteurs du Petit futé Algérie donnent un seul choix : ne rien boire du tout. «Dans les grandes villes, l'eau du robinet peut se boire à condition de tolérer les goûts la caractérisant», peut-on lire à la page 143 à propos de l'eau du robinet en Algérie.
Quand on sait que l'eau est censée être incolore, inodore, on saisi la finalité du message.
«Dans les sources des villages et des oasis, l'eau est meilleure au goût, mais peut être à l'origine de troubles intestinaux…», lit-on à propos de l'eau des sources, comme quoi, cette eau est aussi à éviter.
Enfin, la suspicion touche aussi l'eau embouteillée.
«On trouve partout des bouteilles d'eau minérale, pas toujours scellées, souvent de marque…»,
lit- on encore. Autrement dit, en Algérie, il est déconseillé de boire de l'eau.
Dans la page 462, les Algériens sont présentés comme des gens sales. «Principale particularité qui peut être un problème : la pénurie de l'eau ! Dans les toilettes des lieux publics ou même chez les particuliers, l'eau est stockée dans un récipient qu'on déverse dans la cuvette (sans exagérer sur la quantité) en guise de chasse d'eau. Dans la plupart des cas, comme il n'y a pas du tout- à-l'égout, on ne jette rien dans la cuvette.
Une poubelle est presque toujours mise à disposition. Il s'agit juste de s'y habituer ! Autre particularité : il n'y a presque jamais de papier toilette», écrivent les rédacteurs.
A propos de l'hôtellerie, les rédacteurs du Petit futé signalent que «la capitale est assez bien pourvue en hôtels mais l'offre proprement touristique est assez restreinte pour une capitale. Le standing ne correspond pas au nombre d'étoiles affichées et les prétentions sont assez élevées au vu de la qualité des services proposés».
Ce constat dressé à la page 213 et jusque-là objectif et partagé, sauf que la suite, comme pour la question de l'eau, donne aux touristes potentiels un seul choix, celui de ne pas venir en Algérie.
«Si coupures d'eau, mobilier hétéroclite bancal et manque d'entretien sont le lot des hôtels de bas de gamme, c'est la qualité de l'accueil qui fait souvent défaut dans les hôtels des catégories supérieures», écrit-on pour dénigrer tout le parc hôtelier indépendamment de la gamme.
Ce parc est dénigré, aussi, indépendamment du statut «…Mais en ce qui concerne la qualité, on entre alors dans une autre dimension. Dans chaque ville d'importance, l'Etat gère un hôtel, souvent construit dans les années 1960… Ces hôtels, toujours très bien situés, ont malheureusement vieilli quand ils ne sont pas déjà agonisants… le personnel a pris de l'âge en même temps que les piscines se vidaient, que les jardins s'asséchaient, que la plomberie s'engorgeait de détritus divers ou que la moquette aux spirales psychédéliques pourrissait… Aujourd'hui, à de rares exceptions près, ces hôtels sont devenus plutôt sordides et le service très aléatoire», lit-on ! «D'autres hôtels, privés ceux-là, sont très fiers de leurs prestations mais n'espérez pas y trouver le confort qu'on s'est habitués à découvrir au Maroc voisin». Et voilà que même l'hôtellerie de droit privé est achevée. Même les établissements des chaînes internationales sont caricaturés, car l'essentiel est de nuire à la destination Algérie. «… Aucun hôtel algérien ne peut être qualifié de cadre enchanteur, le service laisse presque toujours à désirer, la plomberie et l'électricité peuvent inquiéter les plus anxieux et la propreté les plus maniaques… Les hôtels de chaînes internationales échappent évidemment à ce constat, mais leurs chambres ressemblent à celles que vous occupez à Miami ou à Melbourne», lit-on à la page 509.
Sous le titre Voyager seule, à la page 460, les rédacteurs du Petit futé Algérie versent davantage dans la méchanceté. Quand ils écrivent, en s'adressant aux touristes potentiels, «ce qu'il vous faudra éviter de chercher à éviter à tout prix, c'est de donner prise aux ragots, l'une des principales activités algériennes, que ce soit dans un petit village ou à Alger !» Je ne sais pas s'il existe, dans le monde, un seul gouvernement qui acceptera la présence de ces remarques déplacées sur sa population dans le plus grand tirage en matière de guides touristiques. A toutes celles qui voyagent seules, le Petit futé Algérie ne se prive pas de rappeler que les Algériens sont des obsédés harragas. «Dans le sud, les gens se sont habitués à voir des bras et des jambes nus, mais ils n'en pensent pas moins ! Garder à l'esprit que vous représentez le pays vers lequel on rêve très fort de s'envoler pour un meilleur avenir… Sachez donc rester circonspecte devant toute tentative de séduction un peu incongrue», lit-on à la même page
Milices, sida et persécution des libertés
Les rédacteurs du Petit futé Algérie semblent faire à travers la rubrique réservée à la police le procès de la politique sécuritaire d'un pays souverain plus que la présentation d'une destination. Ainsi, à la page 461, on peut lire : «Il y a trois types de représentants de l'ordre en Algérie : la police (en bleu), la gendarmerie (en vert) et les milices des forces spéciales ou de simples agents de sécurité (en noir). Difficile donc de savoir à qui on s'adresse.»
Avec ce constat, je ne vois pas de touristes prêts à prendre l'avion pour un pays dont les forces spéciales ont leurs milices et où il y a confusion dans le travail des différents corps de service de sécurité. Afin de jeter plus de doutes, à la même page, les rédacteurs écrivent : «Il n’y a presque pas eu de faux barrages, ces sinistres barrages dressés n'importe où, même sur les autoroutes, par des groupes terroristes cachés sous des tenues policières dérobées, on n'ose pas se demander comment.» On a l'impression de lire un rapport d'une organisation des droits de l'homme et non un guide touristique.
Le risque en Algérie ne s'arrête pas à ces faux barrages, selon le guide, il est aussi lié au sida et autres MST. Les conseils de prudence sont portés à la page 465 comme s'il ne s'agit pas d'un problème de santé publique mondial.
«Avoir des relations sexuelles non protégées fait courir le risque de maladies sexuellement transmissibles, dont le sida qui n'épargne pas l'Algérie, mais aussi l'herpes, de chlamydiae et autres joyeusetés».
Pour quelle intention inclure une mesure préventive générale dans Le Petit futé Algérie ?
Le sida existe en Algérie, comme partout dans le monde pas plus !
Pas de libertés au pays de la mafia politico-financière
Etant moi-même journaliste, ayant à mon actif des années de prison avec sursis et des dizaines de millions de centimes d'amendes, je trouve inopportun que la question des libertés de la presse et de son combat figure dans un guide touristique avec des commentaires d'ordre politique.
Il y a confusion de genres, une instrumentalisation de la question, non pas pour défendre la cause des journalistes, mais pour nuire à la destination.
«A la lecture des titres parfois audacieux de certains journaux de la presse algérienne, on pourrait penser que la presse est libre en Algérie.
Ce n'est plus le cas depuis 2004, année de la pénalisation des délits de presse. Et cette audace est chèrement payée souvent par la prison avec sursis et des amendes très sévères et quelquefois par la prison ferme…
En revanche, des pressions de toutes natures sont constamment exercées sur les journalistes de la part des responsables politiques, de la mafia politico-financière, de notables et d'hommes d'affaires locaux mettant en péril leur métier et dans certains cas leur vie», lit-on à la page 473.
«Les journaux, leurs directeurs et leurs journalistes sont régulièrement assignés en justice pour répondre de plaintes pour diffamation et le plus acharné semble être le ministère de la Défense qui s'estime diffamé par la moindre allusion dans les caricatures et les articles publiés», lit-on encore à la même page pour donner une image plus sombre de l'Algérie et de son institution militaire.
Pour conclure, disons qu'un guide touristique qui s'attaque au président d'un pays et à son armée pour promouvoir la destination est une innovation.
Il faut toutefois admettre que les responsables algériens ont été pris par abus de confiance.
Moi-même je n'aurai jamais pensé que les rédacteurs d'un guide touristique, ceux du réputé Petit futé en particulier, capable de commette une telle agression contre un peuple et un pays.
Moi-même je comptais des amis au sein de cette entreprise et avant de lire le guide, je n'ai jamais douté des qualités des rédacteurs.
Il ne sert à rien d'être présents dans les foires, de passer des pubs sur certaines TV si l'image de la destination est souillée dans les colonnes du premiers guide touristique dans le monde.
Une action pour limiter les dégâts s'impose à court terme. Une autre action pour révolutionner les démarches de communication et promotion de la destination afin d'éviter ce genre de situation s'invite à moyen terme.
C'est avec ces termes que la destination Algérie est présentée aux lecteurs du Petit futé, le plus réputé des guides touristiques dans le monde sans que les officiels algériens réagissent à ce jour.
L'année passée, en septembre, le ministère du Tourisme a rendu un hommage aux efforts déployés par le Petit futé et autres guides avec l'intention d'acheter des centaines d'exemplaires sur fonds publics.
Il y a quelques jours, un exemplaire de l'édition 2009-2010 du Petit futé Algérie, la quatrième, est tombé entre mes mains, et je me demande si les proches du ministre de l'époque ont pris la précaution de feuilleter ce guide avant d'initier la démarche.
La même question se pose à propos des grands annonceurs publics que sont Air Algérie, l'ONAT, Moblis et l'hôtel Aurassi, pour ne citer que ces derniers, et qui ont, sans le savoir, subventionné une grave atteinte à l'image de la destination Algérie et à celle de tout le pays.
Le drame est important, car le Petit futé est le guide qui reste le plus vendu dans le monde francophone.
Si l'ouvrage était un livre de politique ou d'économie touristique, on comprendra le recours aux termes et au style adoptés par les rédacteurs du Petit futé Algérie, mais il s'agit d'un guide touristique appelé à fournir une forme de conseils aux voyageurs potentiels sans parti pris politique.
A travers cette contribution, je présente à l'opinion publique nationale et aux responsables en charge de la préservation de l'image de notre pays une lecture d'un des plus néfastes traités commis contre l'Algérie ces 10 dernières années.
Casbah délabrée, femmes légères et démocratie d'homosexuels.
Les attaques contre l'Algérie commencent dès la page 25 où est présentée la symbolique Casbah si chère à la mémoire collective algérienne.
On ne peut parler d'Alger sans évoquer sa Casbah. Elle est la première destination de tout touriste qui passe par Alger.
Reste que si les rédacteurs du Petit futé font un constat sans ménagement de l'état des lieux, ce qui est vrai, le reste des commentaires n'est pas innocent.
Ainsi, on apprend que les Algériens seraient insensibles à l'état dans lequel se trouve leur Casbah, le cœur d'El Djazaïr.
Les efforts de restauration sont imputés à une ingérence internationale plus qu'à une quelconque prise de conscience nationale.
Ainsi, à la page 25, on peut lire : «Au retour même timide des touristes, ou peut-être grâce à l'organisation de réunions internationales qui demandaient qu'Alger montre meilleure figure, des travaux ont enfin commencé début 2005».
Comme tout patrimoine culturel, La Casbah intéresse et sensibilise les différents acteurs, algériens ou non, versés dans la préservation et la promotion de ce genre de patrimoine à travers des actions menées en concert avec les pouvoirs publics.
Cela se fait partout dans le monde et non pas uniquement en Algérie.
Selon le Petit futé, ce peuple qui assassine son patrimoine culturel est plus cruel envers la femme. La sentence est écrite avec dérision. «Si les hommes algériens peuvent reconnaître haut et fort que les femmes sont leurs égales, sinon supérieures, reprenant le mythe de la bonne mère, dévouée et courageuse sans qui le pays n'existerait plus, bla, bla, bla, dans la réalité, il ne reste pas grand-chose de ce beau discours qui nous surprendrait presque…».
J'avoue que dans ma carrière de journaliste spécialiste dans le tourisme, c'est la première fois que je lis un guide qui use de la formule «bla, bla, bla» pour mépriser une destination qu'il est censé présenter et conseiller à ses lecteurs.
«Le nouveau code de la famille présenté par Bouteflika en mars 2005 est loin d'être satisfaisant.
L'idéologie islamiste a complètement assombri le regard des hommes sur les femmes. On voit, mais on ne connaît pas la femme. On ignore ou on en veut à celle qui par sa seule existence vous attirera dans les filets du mal. Comme ailleurs, et peut-être plus qu'ailleurs, les femmes sont souvent rabaissées, voire battues… Il est toujours normal pour un homme algérien de lever la main sur sa femme, sa petite amie, sa fille…», lit-ont toujours dans la page 105.
Le dénigrement va plus loin quand les rédacteurs du Petit futé Algérie insinuent avec des mots à peine cachés que l'activité religieuse chez la femme algérienne n'est qu'une distraction, voire un loisir pas plus.
«Pour certaines femmes, participer aux réunions religieuses et à la prière du vendredi… est la seule occasion de sortir du domaine privé qu'est le foyer», lit-on encore à la page 105.
Au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture du guide, on constate que la haine des rédacteurs augmente.
Selon eux, l'Algérie, pays de «crétins frustrés» serait un terreau de la frustration et de la jalousie. Les termes sont clairs à la page 106, où l'on peut lire : «... Les crétins frustrés ne s'abstiennent pas ici qu'ailleurs et il reste difficile, voire impossible, de faire certaines choses comme de s'asseoir seule à une terrasse de café même dans les grandes villes. Et, amies, gardez à l'esprit que les ragots et les médisances naissent et prospèrent très rapidement dans le terreau de la frustration et de la jalousie.»
Les Algériennes seraient des femmes faciles, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, elles seraient d'hypocrites prostituées prêtes à se donner au premier venu pour un simple repas.
Pour le Petit futé Algérie, la prostitution est omniprésente en Algérie. Elle est dans les grandes villes, au cœur des résidences d'Etat et même sur internet.
«… A Alger ou à Oran, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel et bien sûr internet et les sites de rencontre, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous, malgré le hidjab facilitant paradoxalement les choses, qui pour un cadeau, qui pour un dîner sortant de l'ordinaire, qu'on appartienne à la classe moyenne (s'il en reste une !) ou qu'on soit plus défavorisé… la prostitution est plus visible qu'on aurait pu l'imaginer dans la rue, dans les hôtels, très fréquentés l'après-midi, les bars de ces mêmes hôtels, les lieux de sortie nocturne», lit-on en page 106.
Pire, des faits divers sont déviés de leur contexte et rapportés toujours dans cette page donnant une image caricaturale des Algériens. D'un côté, des prostituées, et d'un autre, des violeurs.
«… Face à ce phénomène, des ‘‘barbus’’ ont monté des ‘‘raids’’ punitifs contre celles dont ‘‘on dit que…’’ qui ont tourné au viol collectif, voire plus, comme à Hassi Messaoud il n'y a pas si longtemps. Tout le monde le savait…», lit-on, toujours dans cette page.
Même en traitant des tenues vestimentaires des Algériennes, on profite pour dénigrer le peuple algérien et ses femmes.
On a l'impression qu'on veut nous dire que si, aujourd'hui, juste pour un dîner, une Algérienne est prête à découcher, c'est parce que cela est ancré dans les mœurs des femmes de ce pays.
Pour le besoins de la sale besogne, on recourt aux services d'un certain Nicolas Nicolays qui a rédigé au XVIe siècle des récits de voyages.
Le passage suivant, tiré de ses récits, est reproduit dans le Petit futé Algérie :
«Tout le long du fleuve et du rivage, les femmes et les filles esclaves maures de la ville d'Alger vont laver le linge, étant ordinairement toutes nues, excepté qu'elles portent une pièce de toile de coton de quelques couleurs bigarrées pour couvrir les parties secrètes (lesquelles toutefois pour peu d'argent elles découvrent volontiers)» Rien que ça !
Si, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, les Algériennes sont des femmes légères de naissance, même si elles portent un hidjab qui facilite «la chose» ; celles qui se sentent émancipées sont des égarées.
«…Même si vous apercevez en ville des jeunes femmes habillées légèrement, ne sachant pas qui elles sont, où elles vivent ou comment elles sont jugées, évitez de faire comme elles en portant des tenues jugées provocantes», lit-on encore.
Sous le titre «Homosexualité», les rédacteurs du Petit futé algérien traient de la soif des Algériens à la démocratie. Ce raccourci qui résume les luttes des Algériens pour les libertés et la démocratie à celle de la population gay, qui dit avoir sa place dans la société, n'est pas saint du tout.
C'est comme si les luttes de ce peuple pour la séparation des pouvoirs ont été menées exclusivement par des homosexuels.
«Dans les années 1980, des associations ont cru pouvoir profiter de la démocratisation pour se faire entendre, mais quand les islamistes s'en sont mêlés les années suivantes, d'aucuns ont pensé qu'il était temps que le ménage soit fait», lit-on dans la page 107 dans la rubrique réservée à l'homosexualité. Une dérive !
On a l'impression que les réticences à l'homosexualité sont le propre de la seule société algérienne et de la religion musulmane.
Toutefois, au lieu de donner l'avis des Algériens sur la question, on recourt à une citation d'un cheikh égyptien, comme s'il s'agit du Petit futé Egypte et non Algérie.
Ainsi, on apprend, dans cette même page 107, que, selon le cheikh égyptien Abde Al Azim Al Mitaani, «la perversion sexuelle en général va à l'encontre de la volonté de Dieu et de sa création. Il s'agit de comportements méprisables dont se détournent même les animaux les plus vils».
Un véritable racolage littéraire dans le seul but de nuire à l'Algérie. Pour rester dans le registre du bien et du mal, boire une bière en Algérie constitue un risque selon les rédacteurs du Petit futé Algérie.
En effet, à propos des bars et cafés, on peut lire à la page 145 que «s'il est devenu facile de trouver des bars où l'on sert de l'alcool à Alger, il en va autrement dans d'autres villes et a fortiori à l'intérieur du pays. Les bars sont certes des lieux de convivialité mais aussi et surtout des lieux où les clients viennent pour s'enivrer ou pour oublier (alors que bien souvent les Algériens ont le vin triste) et il n'est pas rare d'y croiser des femmes.»
Ne pouvant pas dire qu'en Algérie on ne peut pas boire d'alcool, on nous ressort cette histoire de vin triste.
Au pays des ragots, l'eau n'est pas potable et les hôtels sont désenchanteurs
Les rédacteurs du Petit futé Algérie reconnaissent à la page 107 que «l'espérance de vie est, certes, en régulière augmentation et supérieure à la moyenne africaine».
Toutefois, ils rajoutent qu'elle «cache des difficultés croissantes» sans les préciser. Une contradiction qu'aucun professionnel ne peut commettre sauf s'il est mal intentionné.
S'il est vrai que ce dernier reste en deçà des attentes des populations et des efforts financiers consentis, il reste que le système existe et qu'il est le premier responsable de l'augmentation de l'espérance de vie.
Comme s'il fallait faire du mal à l'image de l'Algérie coûte que coûte, les rédacteurs du Petit futé Algérie écrivent dans la même page que «… la consommation d'anti dépresseurs, d'anxiolytiques et autres tranquillisants est également importante et dans certaines villes, le nombre de panneaux annonçant un psy peut surprendre.»
Aux touristes qui viennent en Algérie, les rédacteurs du Petit futé Algérie donnent un seul choix : ne rien boire du tout. «Dans les grandes villes, l'eau du robinet peut se boire à condition de tolérer les goûts la caractérisant», peut-on lire à la page 143 à propos de l'eau du robinet en Algérie.
Quand on sait que l'eau est censée être incolore, inodore, on saisi la finalité du message.
«Dans les sources des villages et des oasis, l'eau est meilleure au goût, mais peut être à l'origine de troubles intestinaux…», lit-on à propos de l'eau des sources, comme quoi, cette eau est aussi à éviter.
Enfin, la suspicion touche aussi l'eau embouteillée.
«On trouve partout des bouteilles d'eau minérale, pas toujours scellées, souvent de marque…»,
lit- on encore. Autrement dit, en Algérie, il est déconseillé de boire de l'eau.
Dans la page 462, les Algériens sont présentés comme des gens sales. «Principale particularité qui peut être un problème : la pénurie de l'eau ! Dans les toilettes des lieux publics ou même chez les particuliers, l'eau est stockée dans un récipient qu'on déverse dans la cuvette (sans exagérer sur la quantité) en guise de chasse d'eau. Dans la plupart des cas, comme il n'y a pas du tout- à-l'égout, on ne jette rien dans la cuvette.
Une poubelle est presque toujours mise à disposition. Il s'agit juste de s'y habituer ! Autre particularité : il n'y a presque jamais de papier toilette», écrivent les rédacteurs.
A propos de l'hôtellerie, les rédacteurs du Petit futé signalent que «la capitale est assez bien pourvue en hôtels mais l'offre proprement touristique est assez restreinte pour une capitale. Le standing ne correspond pas au nombre d'étoiles affichées et les prétentions sont assez élevées au vu de la qualité des services proposés».
Ce constat dressé à la page 213 et jusque-là objectif et partagé, sauf que la suite, comme pour la question de l'eau, donne aux touristes potentiels un seul choix, celui de ne pas venir en Algérie.
«Si coupures d'eau, mobilier hétéroclite bancal et manque d'entretien sont le lot des hôtels de bas de gamme, c'est la qualité de l'accueil qui fait souvent défaut dans les hôtels des catégories supérieures», écrit-on pour dénigrer tout le parc hôtelier indépendamment de la gamme.
Ce parc est dénigré, aussi, indépendamment du statut «…Mais en ce qui concerne la qualité, on entre alors dans une autre dimension. Dans chaque ville d'importance, l'Etat gère un hôtel, souvent construit dans les années 1960… Ces hôtels, toujours très bien situés, ont malheureusement vieilli quand ils ne sont pas déjà agonisants… le personnel a pris de l'âge en même temps que les piscines se vidaient, que les jardins s'asséchaient, que la plomberie s'engorgeait de détritus divers ou que la moquette aux spirales psychédéliques pourrissait… Aujourd'hui, à de rares exceptions près, ces hôtels sont devenus plutôt sordides et le service très aléatoire», lit-on ! «D'autres hôtels, privés ceux-là, sont très fiers de leurs prestations mais n'espérez pas y trouver le confort qu'on s'est habitués à découvrir au Maroc voisin». Et voilà que même l'hôtellerie de droit privé est achevée. Même les établissements des chaînes internationales sont caricaturés, car l'essentiel est de nuire à la destination Algérie. «… Aucun hôtel algérien ne peut être qualifié de cadre enchanteur, le service laisse presque toujours à désirer, la plomberie et l'électricité peuvent inquiéter les plus anxieux et la propreté les plus maniaques… Les hôtels de chaînes internationales échappent évidemment à ce constat, mais leurs chambres ressemblent à celles que vous occupez à Miami ou à Melbourne», lit-on à la page 509.
Sous le titre Voyager seule, à la page 460, les rédacteurs du Petit futé Algérie versent davantage dans la méchanceté. Quand ils écrivent, en s'adressant aux touristes potentiels, «ce qu'il vous faudra éviter de chercher à éviter à tout prix, c'est de donner prise aux ragots, l'une des principales activités algériennes, que ce soit dans un petit village ou à Alger !» Je ne sais pas s'il existe, dans le monde, un seul gouvernement qui acceptera la présence de ces remarques déplacées sur sa population dans le plus grand tirage en matière de guides touristiques. A toutes celles qui voyagent seules, le Petit futé Algérie ne se prive pas de rappeler que les Algériens sont des obsédés harragas. «Dans le sud, les gens se sont habitués à voir des bras et des jambes nus, mais ils n'en pensent pas moins ! Garder à l'esprit que vous représentez le pays vers lequel on rêve très fort de s'envoler pour un meilleur avenir… Sachez donc rester circonspecte devant toute tentative de séduction un peu incongrue», lit-on à la même page
Milices, sida et persécution des libertés
Les rédacteurs du Petit futé Algérie semblent faire à travers la rubrique réservée à la police le procès de la politique sécuritaire d'un pays souverain plus que la présentation d'une destination. Ainsi, à la page 461, on peut lire : «Il y a trois types de représentants de l'ordre en Algérie : la police (en bleu), la gendarmerie (en vert) et les milices des forces spéciales ou de simples agents de sécurité (en noir). Difficile donc de savoir à qui on s'adresse.»
Avec ce constat, je ne vois pas de touristes prêts à prendre l'avion pour un pays dont les forces spéciales ont leurs milices et où il y a confusion dans le travail des différents corps de service de sécurité. Afin de jeter plus de doutes, à la même page, les rédacteurs écrivent : «Il n’y a presque pas eu de faux barrages, ces sinistres barrages dressés n'importe où, même sur les autoroutes, par des groupes terroristes cachés sous des tenues policières dérobées, on n'ose pas se demander comment.» On a l'impression de lire un rapport d'une organisation des droits de l'homme et non un guide touristique.
Le risque en Algérie ne s'arrête pas à ces faux barrages, selon le guide, il est aussi lié au sida et autres MST. Les conseils de prudence sont portés à la page 465 comme s'il ne s'agit pas d'un problème de santé publique mondial.
«Avoir des relations sexuelles non protégées fait courir le risque de maladies sexuellement transmissibles, dont le sida qui n'épargne pas l'Algérie, mais aussi l'herpes, de chlamydiae et autres joyeusetés».
Pour quelle intention inclure une mesure préventive générale dans Le Petit futé Algérie ?
Le sida existe en Algérie, comme partout dans le monde pas plus !
Pas de libertés au pays de la mafia politico-financière
Etant moi-même journaliste, ayant à mon actif des années de prison avec sursis et des dizaines de millions de centimes d'amendes, je trouve inopportun que la question des libertés de la presse et de son combat figure dans un guide touristique avec des commentaires d'ordre politique.
Il y a confusion de genres, une instrumentalisation de la question, non pas pour défendre la cause des journalistes, mais pour nuire à la destination.
«A la lecture des titres parfois audacieux de certains journaux de la presse algérienne, on pourrait penser que la presse est libre en Algérie.
Ce n'est plus le cas depuis 2004, année de la pénalisation des délits de presse. Et cette audace est chèrement payée souvent par la prison avec sursis et des amendes très sévères et quelquefois par la prison ferme…
En revanche, des pressions de toutes natures sont constamment exercées sur les journalistes de la part des responsables politiques, de la mafia politico-financière, de notables et d'hommes d'affaires locaux mettant en péril leur métier et dans certains cas leur vie», lit-on à la page 473.
«Les journaux, leurs directeurs et leurs journalistes sont régulièrement assignés en justice pour répondre de plaintes pour diffamation et le plus acharné semble être le ministère de la Défense qui s'estime diffamé par la moindre allusion dans les caricatures et les articles publiés», lit-on encore à la même page pour donner une image plus sombre de l'Algérie et de son institution militaire.
Pour conclure, disons qu'un guide touristique qui s'attaque au président d'un pays et à son armée pour promouvoir la destination est une innovation.
Il faut toutefois admettre que les responsables algériens ont été pris par abus de confiance.
Moi-même je n'aurai jamais pensé que les rédacteurs d'un guide touristique, ceux du réputé Petit futé en particulier, capable de commette une telle agression contre un peuple et un pays.
Moi-même je comptais des amis au sein de cette entreprise et avant de lire le guide, je n'ai jamais douté des qualités des rédacteurs.
Il ne sert à rien d'être présents dans les foires, de passer des pubs sur certaines TV si l'image de la destination est souillée dans les colonnes du premiers guide touristique dans le monde.
Une action pour limiter les dégâts s'impose à court terme. Une autre action pour révolutionner les démarches de communication et promotion de la destination afin d'éviter ce genre de situation s'invite à moyen terme.
Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud décide de rentrer dans les camps de Tindouf
M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de "la police du polisario", a décidé de rentrer, lundi, dans les camps de Tindouf, afin de poursuivre la mobilisation pour la promotion de l'initiative marocaine d'autonomie.
"Je quitterai lundi matin, la tête haute, la région à destination de Tindouf puisque je suis et je demeure l'un des habitants des camps", a-t-il dit dans une interview accordée à la chaîne régionale de Laâyoune, dont une partie a été diffusée dimanche dans son journal du soir.
M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui avait été enlevé en 1979 avec les membres de sa famille et conduit par la force vers les camps de Tindouf, a salué l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud sous souveraineté marocaine, qui garantit aux Sahraouis tous leurs droits économiques, sociaux et culturels.
M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, un fils de l'un des chioukhs de la tribu Rguibat, a, dans ce sens, souligné que de larges franges de Sahraouis dans les camps soutiennent cette solution réaliste.
Evoquant le retour massif de jeunes sahraouis à la mère-partie, l'inspecteur général de "la police du polisario", qui a poursuivi ses études en Libye puis en Algérie où il a obtenu un diplôme des études approfondies en physique, a indiqué que ces ralliés ont fait le bon choix en dépit des dangers qu'ils encourent.
LAAYOUNE MAP 28-08-2010
"Je quitterai lundi matin, la tête haute, la région à destination de Tindouf puisque je suis et je demeure l'un des habitants des camps", a-t-il dit dans une interview accordée à la chaîne régionale de Laâyoune, dont une partie a été diffusée dimanche dans son journal du soir.
M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui avait été enlevé en 1979 avec les membres de sa famille et conduit par la force vers les camps de Tindouf, a salué l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud sous souveraineté marocaine, qui garantit aux Sahraouis tous leurs droits économiques, sociaux et culturels.
M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, un fils de l'un des chioukhs de la tribu Rguibat, a, dans ce sens, souligné que de larges franges de Sahraouis dans les camps soutiennent cette solution réaliste.
Evoquant le retour massif de jeunes sahraouis à la mère-partie, l'inspecteur général de "la police du polisario", qui a poursuivi ses études en Libye puis en Algérie où il a obtenu un diplôme des études approfondies en physique, a indiqué que ces ralliés ont fait le bon choix en dépit des dangers qu'ils encourent.
LAAYOUNE MAP 28-08-2010
Saturday, August 28, 2010
Appel pour une enquête internationale sur les violations flagrantes des droits des détenus à Tindouf
Le mouvement international pour le parachèvement de l'intégrité du territoire du Royaume a appelé, samedi à Casablanca, à l'ouverture d'une enquête internationale sur les violations flagrantes des droits des détenus des camps de Tindouf, dans le sud de l'Algérie.
Les membres du bureau exécutif du mouvement ont affirmé, lors d'une rencontre sur "le parachèvement de l'intégrité du territoire du Royaume'', que la torture systématique que subissent les citoyens marocains séquestrés à Tindouf ne peut tomber en prescription ou rester sans poursuite.
Ils ont souligné que le mouvement est décidé à poursuivre devant la justice internationale l'Etat algérien au vu de sa responsabilité dans la liquidation d'un grand nombre de détenus marocains dans les prisons connues ou les centres de détention secrets à Tindouf, ainsi que pour son rô le dans les exactions infligées aux prisonniers de guerre, en violation flagrante de la convention de Genève.
Les membres du mouvement ont, d'autre part, exprimé leur soutien aux initiatives du Maroc pour trouver une solution à la question du Sahara, à leur tête la proposition d'autonomie des provinces du sud, dans le cadre de la souveraineté nationale, en tant que démarche d'avant-garde et efficace pour le règlement de ce conflit artificiel qui dure depuis plus de trois décennies.
Ils ont aussi insisté, lors de cette rencontre organisée en collaboration avec l'Association pour la Défense des Marocains Expulsés d'Algérie (ADMEA), sur le soutien du mouvement aux Marocains expulsés de ce pays durant les années 1970 pour qu'ils puissent récupérer leurs droits.
Et d'ajouter que toutes les manÂœuvres des autorités algériennes pour faire diversion sur cette affaire ne réussiront pas et que ces expulsions sont un crime qui tourmentera pour longtemps les victimes.
Ils ont, cependant, insisté sur les liens de fraternité solides entre les peuples marocain et algérien, rappelant le soutien et l'appui inconditionnels apportés par les Marocains à la révolution algérienne, à leur tête le libérateur de la Nation, Feu SM Mohammed V, et Feu SM Hassan II, alors Prince héritier, que Dieu les accueille en Son vaste paradis.
Cette rencontre a été l'occasion pour présenter les objectifs du mouvement, les efforts et les initiatives prises par le Maroc en vue de parvenir à un règlement du dossier du Sahara.
MAP CASABLANCA 28-07-2010
Les membres du bureau exécutif du mouvement ont affirmé, lors d'une rencontre sur "le parachèvement de l'intégrité du territoire du Royaume'', que la torture systématique que subissent les citoyens marocains séquestrés à Tindouf ne peut tomber en prescription ou rester sans poursuite.
Ils ont souligné que le mouvement est décidé à poursuivre devant la justice internationale l'Etat algérien au vu de sa responsabilité dans la liquidation d'un grand nombre de détenus marocains dans les prisons connues ou les centres de détention secrets à Tindouf, ainsi que pour son rô le dans les exactions infligées aux prisonniers de guerre, en violation flagrante de la convention de Genève.
Les membres du mouvement ont, d'autre part, exprimé leur soutien aux initiatives du Maroc pour trouver une solution à la question du Sahara, à leur tête la proposition d'autonomie des provinces du sud, dans le cadre de la souveraineté nationale, en tant que démarche d'avant-garde et efficace pour le règlement de ce conflit artificiel qui dure depuis plus de trois décennies.
Ils ont aussi insisté, lors de cette rencontre organisée en collaboration avec l'Association pour la Défense des Marocains Expulsés d'Algérie (ADMEA), sur le soutien du mouvement aux Marocains expulsés de ce pays durant les années 1970 pour qu'ils puissent récupérer leurs droits.
Et d'ajouter que toutes les manÂœuvres des autorités algériennes pour faire diversion sur cette affaire ne réussiront pas et que ces expulsions sont un crime qui tourmentera pour longtemps les victimes.
Ils ont, cependant, insisté sur les liens de fraternité solides entre les peuples marocain et algérien, rappelant le soutien et l'appui inconditionnels apportés par les Marocains à la révolution algérienne, à leur tête le libérateur de la Nation, Feu SM Mohammed V, et Feu SM Hassan II, alors Prince héritier, que Dieu les accueille en Son vaste paradis.
Cette rencontre a été l'occasion pour présenter les objectifs du mouvement, les efforts et les initiatives prises par le Maroc en vue de parvenir à un règlement du dossier du Sahara.
MAP CASABLANCA 28-07-2010
Omar Sahraoui, instigateur de l'enlèvement des 2 espagnols
Il est libre quelque part au mali, Omar Sahraoui a parlé à l’AFP à Bamako au lendemain de la libération des deux espagnols. Celui qui a organisé leur enlèvement dit ne pas être lié à Al-Qaïda (AQMI).
Au lendemain de la libération des deux otages espagnols, il est donc quelque part sur le territoire malien, Omar le Sahraoui s’est entretenu au téléphone avec les journalistes de l’AFP à Bamako. L’auteur de l’enlèvement des humanitaires espagnols libérés déclare n’avoir rien à voir avec Al-Qaïda au Maghreb (AQMI).
« Je suis un homme d’affaires », dit-il, « Ce n’est pas parce que vous vendez quelque chose à Al-Qaïda que vous en faites partie ». Âgé de 52 ans, Omar Sahraoui raconte que le jour même de sa condamnation à 12 ans de prison à Nouakchott le 11 août dernier, des agents mauritaniens sont venus lui dire qu’il allait bientôt rentrer au Mali. Moins d’une semaine plus tard, il a été extradé vers Bamako, « je suis rentré libre » dit le Sahraoui. Depuis, plusieurs sources confirment qu’il a bien servi de monnaie d’échange à la libération de deux espagnols.
L’homme est un grand connaisseur de la région et du désert qu’il sillonne depuis des années, il s’est notamment rendu dans les camps de réfugiés de Tindouf, d’où son surnom « le Sahraoui» . Il est présenté comme un expert dont les membres d’Al-Qaïda ont besoin. Mokhtar Benmokhtar, chef d’un des groupes armés basés au nord du Mali, l’aurait ainsi payé 15.000 euros pour qu’il organise l’enlèvement des humanitaires espagnols, c’est ce qu’affirment des sources mauritaniennes.
Arrêté en février dernier, Omar El Sahraoui est donc aujourd’hui quelque part au Mali. Une libération qui a sans doute aussi été accompagnée du versement d’une rançon, 8 millions d’euros ont été payés par Madrid, affirment des négociateurs maliens.
Au lendemain de la libération des deux otages espagnols, il est donc quelque part sur le territoire malien, Omar le Sahraoui s’est entretenu au téléphone avec les journalistes de l’AFP à Bamako. L’auteur de l’enlèvement des humanitaires espagnols libérés déclare n’avoir rien à voir avec Al-Qaïda au Maghreb (AQMI).
« Je suis un homme d’affaires », dit-il, « Ce n’est pas parce que vous vendez quelque chose à Al-Qaïda que vous en faites partie ». Âgé de 52 ans, Omar Sahraoui raconte que le jour même de sa condamnation à 12 ans de prison à Nouakchott le 11 août dernier, des agents mauritaniens sont venus lui dire qu’il allait bientôt rentrer au Mali. Moins d’une semaine plus tard, il a été extradé vers Bamako, « je suis rentré libre » dit le Sahraoui. Depuis, plusieurs sources confirment qu’il a bien servi de monnaie d’échange à la libération de deux espagnols.
L’homme est un grand connaisseur de la région et du désert qu’il sillonne depuis des années, il s’est notamment rendu dans les camps de réfugiés de Tindouf, d’où son surnom « le Sahraoui» . Il est présenté comme un expert dont les membres d’Al-Qaïda ont besoin. Mokhtar Benmokhtar, chef d’un des groupes armés basés au nord du Mali, l’aurait ainsi payé 15.000 euros pour qu’il organise l’enlèvement des humanitaires espagnols, c’est ce qu’affirment des sources mauritaniennes.
Arrêté en février dernier, Omar El Sahraoui est donc aujourd’hui quelque part au Mali. Une libération qui a sans doute aussi été accompagnée du versement d’une rançon, 8 millions d’euros ont été payés par Madrid, affirment des négociateurs maliens.
Un écrivain-journaliste espagnol dévoile la connexion entre le polisario et Al Qaeda au Maghreb Islamique
Un écrivain-journaliste espagnol a dévoilé la connexion existant entre le polisario et Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) dans une zone "spécialement conflictuelle et potentiellement dangereuse pour les pays de la région et pour l'Europe".
Dans une analyse intitulée " Guerre ou paix: la supercherie du front polisario ", dans laquelle il met à nu l'imposture des séparatistes, M. Chema Gil donne comme preuve de cette connexion entre le Polisario et AQMI, l'absence de toute confrontation entre les deux parties dans cette zone.
"Comment AQMI peut-elle accéder aux territoires mauritanien et algérien, enlever des ressortissants européens et ne pas commettre, en revanche, ces mêmes actes dans la région de Tindouf où se rendent pourtant plusieurs Européens"? s'interroge le journaliste espagnol, citant le cas des coopérants accompagnant les caravanes d'aides humanitaires aux Sahraouis des camps de Tindouf en Algérie.
Cette interrogation pertinente a été formulée par un ancien dirigeant du Polisario, Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, qui a rallié récemment le Maroc, note Chema Gil dans cette analyse largement reprise sur les sites d'information espagnols.
L'ancien dirigeant du Polisario sait parfaitement de quoi il parle, affirme l'analyste espagnol, relevant que Fateh Ould Mohamed Fadel n'est pas n'importe quel dirigeant du Polisario. Il a assumé plusieurs hautes fonctions dans "la direction sécuritaire du front séparatiste", notamment responsable à la direction de la sécurité et chef de sécurité de la " troisième zone militaire"
+DE LARGES ZONES DU SAHARA ET DU SAHEL SONT LE TERRAIN D'OPERATIONS DE GROUPES ISLAMISTES ARMES
Selon Chema Gil, qui met en garde contre l'éventualité d'opérations terroristes et/ou délictuelles à l'échelle internationale comme le trafic de drogue et celui des armes, , de larges zones du Sahara et du Sahel sont le terrain d'opérations de groupes islamistes armés comme Al Qaeda au Maghreb Islamique (Aqmi) et d'autres groupes terroristes.
Cette réalité de la zone du Sahara et du Sahel et les risques qu'elle comporte en termes de sécurité pour les pays de la région et pour l'Europe a été démontrée par des analystes, des médiateurs des Nations Unies ainsi que par des centres européens comme l'European Strategic Intelligence Security Center (ESISC), qui ont attiré l'attention sur le risque de voir la région passer sous contrô le d'Al Qaeda.
L'ESISC a tiré, depuis Bruxelles, la sonnette d'alarme sur les risques plus que potentiels d'une union d'intérêts entre AQMI et le front polisario. Dans un rapport publié en mai dernier, le centre établit un lien de cause à effet entre le "délitement du Polisario et le développement du terrorisme dans la région du Sahel".
Selon l'ESISC, une partie de la jeunesse du Polisario, las de promesses non tenues depuis plus de trente ans, recherche "un activisme plus violent, plus immédiat et plus actif. Certains d'entre eux ont rejoint Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ".
Ce rapport et bien d'autres illustrent le caractère complexe des enjeux sécuritaires dans la région où il est très difficile de distinguer entre terroristes et trafiquants de tous genres, relève l'auteur de l'analyse, qui s'arrête sur l'enlèvement des trois coopérants espagnols par AQMI et l'implication d'éléments du Polisario dans cet enlèvement.
+IMPLICATION D'ELEMENTS DU POLISARIO DANS L'ENLEVEMENT DE RESSORTISSANTS EUROPEENS+
Durant le procès des individus impliqués dans cet enlèvement "les relations entre Al Qaeda, ses collaborateurs et des membres du polisario ont été dévoilées au grand jour", affirme le journaliste espagnol, qui se base sur des dépêches d'agence lors du déroulement du procès des ravisseurs des coopérants espagnols devant un tribunal de la capitale mauritanienne Nouakchott.
Parmi les personnes assises au banc des accusées, figuraient Omar Ould Si'Ahmed Ould Hamed, plus connu sous le nom de Omar Sahraoui, ainsi que Mohamed Salem Ould Ahmuda Ould Mohamed, qui a reconnu devant le tribunal de Nouakchott, être un militaire du polisario et d'avoir servi de guide aux ravisseurs pour faciliter leur fuite vers le Mali, affirme Chema Gil.
+L'ESCLAVAGE DANS LES CAMPS DE TINDOUF : L'AUTRE VRAIE IMAGE DU POLISARIO+
L'Esclavage dans les camps de Tindouf en plein XXIème siècle! voilà l'autre vraie image "d'un groupe non démocratique qui ne tolère aucune opposition", affirme l'analyste Espagnol.
Cette réalité, dénoncée par plusieurs organisations de défense des droits humains, a été dévoilée au grand jour par le documentaire australien " Stolen", qui a révélé des pratiques de cas d'esclavage par le Polisario dans les camps de Tindouf, souligne-t-il.
En 2008, l'Organisation Human Right Watch décide d'ouvrir sa propre enquête et est parvenue à la conclusion que dans les camps de Tindouf " il existe des Sahraouis de couleur qui sont la propriété de personnes ou de familles blanches". Ces pratiques n'ont jamais fait l'objet de poursuites judiciaires ni dénoncée par l'ONU, s'indigne l'auteur de l'analyse.
Cet esclavage du XXIème siècle dans les camps de Tindouf est l'oeuvre d'un groupe terroriste composé de pseudo militaires et de pseudo politiciens qui utilisent une population victime et innocente comme un fonds de commerce pour obtenir de grosses sommes d'argent qui ne sont pas utilisées pour satisfaire les demandes de la population civile Sahraouie, relève le journaliste espagnol.
Selon lui, une grande partie de cette population est " l'otage d'une situation politique à laquelle l'Algérie doit mettre fin étant donné que ces camps se trouvent sur son territoire". MADRID 27-08-2010
Dans une analyse intitulée " Guerre ou paix: la supercherie du front polisario ", dans laquelle il met à nu l'imposture des séparatistes, M. Chema Gil donne comme preuve de cette connexion entre le Polisario et AQMI, l'absence de toute confrontation entre les deux parties dans cette zone.
"Comment AQMI peut-elle accéder aux territoires mauritanien et algérien, enlever des ressortissants européens et ne pas commettre, en revanche, ces mêmes actes dans la région de Tindouf où se rendent pourtant plusieurs Européens"? s'interroge le journaliste espagnol, citant le cas des coopérants accompagnant les caravanes d'aides humanitaires aux Sahraouis des camps de Tindouf en Algérie.
Cette interrogation pertinente a été formulée par un ancien dirigeant du Polisario, Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, qui a rallié récemment le Maroc, note Chema Gil dans cette analyse largement reprise sur les sites d'information espagnols.
L'ancien dirigeant du Polisario sait parfaitement de quoi il parle, affirme l'analyste espagnol, relevant que Fateh Ould Mohamed Fadel n'est pas n'importe quel dirigeant du Polisario. Il a assumé plusieurs hautes fonctions dans "la direction sécuritaire du front séparatiste", notamment responsable à la direction de la sécurité et chef de sécurité de la " troisième zone militaire"
+DE LARGES ZONES DU SAHARA ET DU SAHEL SONT LE TERRAIN D'OPERATIONS DE GROUPES ISLAMISTES ARMES
Selon Chema Gil, qui met en garde contre l'éventualité d'opérations terroristes et/ou délictuelles à l'échelle internationale comme le trafic de drogue et celui des armes, , de larges zones du Sahara et du Sahel sont le terrain d'opérations de groupes islamistes armés comme Al Qaeda au Maghreb Islamique (Aqmi) et d'autres groupes terroristes.
Cette réalité de la zone du Sahara et du Sahel et les risques qu'elle comporte en termes de sécurité pour les pays de la région et pour l'Europe a été démontrée par des analystes, des médiateurs des Nations Unies ainsi que par des centres européens comme l'European Strategic Intelligence Security Center (ESISC), qui ont attiré l'attention sur le risque de voir la région passer sous contrô le d'Al Qaeda.
L'ESISC a tiré, depuis Bruxelles, la sonnette d'alarme sur les risques plus que potentiels d'une union d'intérêts entre AQMI et le front polisario. Dans un rapport publié en mai dernier, le centre établit un lien de cause à effet entre le "délitement du Polisario et le développement du terrorisme dans la région du Sahel".
Selon l'ESISC, une partie de la jeunesse du Polisario, las de promesses non tenues depuis plus de trente ans, recherche "un activisme plus violent, plus immédiat et plus actif. Certains d'entre eux ont rejoint Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ".
Ce rapport et bien d'autres illustrent le caractère complexe des enjeux sécuritaires dans la région où il est très difficile de distinguer entre terroristes et trafiquants de tous genres, relève l'auteur de l'analyse, qui s'arrête sur l'enlèvement des trois coopérants espagnols par AQMI et l'implication d'éléments du Polisario dans cet enlèvement.
+IMPLICATION D'ELEMENTS DU POLISARIO DANS L'ENLEVEMENT DE RESSORTISSANTS EUROPEENS+
Durant le procès des individus impliqués dans cet enlèvement "les relations entre Al Qaeda, ses collaborateurs et des membres du polisario ont été dévoilées au grand jour", affirme le journaliste espagnol, qui se base sur des dépêches d'agence lors du déroulement du procès des ravisseurs des coopérants espagnols devant un tribunal de la capitale mauritanienne Nouakchott.
Parmi les personnes assises au banc des accusées, figuraient Omar Ould Si'Ahmed Ould Hamed, plus connu sous le nom de Omar Sahraoui, ainsi que Mohamed Salem Ould Ahmuda Ould Mohamed, qui a reconnu devant le tribunal de Nouakchott, être un militaire du polisario et d'avoir servi de guide aux ravisseurs pour faciliter leur fuite vers le Mali, affirme Chema Gil.
+L'ESCLAVAGE DANS LES CAMPS DE TINDOUF : L'AUTRE VRAIE IMAGE DU POLISARIO+
L'Esclavage dans les camps de Tindouf en plein XXIème siècle! voilà l'autre vraie image "d'un groupe non démocratique qui ne tolère aucune opposition", affirme l'analyste Espagnol.
Cette réalité, dénoncée par plusieurs organisations de défense des droits humains, a été dévoilée au grand jour par le documentaire australien " Stolen", qui a révélé des pratiques de cas d'esclavage par le Polisario dans les camps de Tindouf, souligne-t-il.
En 2008, l'Organisation Human Right Watch décide d'ouvrir sa propre enquête et est parvenue à la conclusion que dans les camps de Tindouf " il existe des Sahraouis de couleur qui sont la propriété de personnes ou de familles blanches". Ces pratiques n'ont jamais fait l'objet de poursuites judiciaires ni dénoncée par l'ONU, s'indigne l'auteur de l'analyse.
Cet esclavage du XXIème siècle dans les camps de Tindouf est l'oeuvre d'un groupe terroriste composé de pseudo militaires et de pseudo politiciens qui utilisent une population victime et innocente comme un fonds de commerce pour obtenir de grosses sommes d'argent qui ne sont pas utilisées pour satisfaire les demandes de la population civile Sahraouie, relève le journaliste espagnol.
Selon lui, une grande partie de cette population est " l'otage d'une situation politique à laquelle l'Algérie doit mettre fin étant donné que ces camps se trouvent sur son territoire". MADRID 27-08-2010
Friday, August 27, 2010
L'écrasante majorité des séquestrés soutiennent l'Initiative d'autonomie (ex-dignitaire du "polisario")
L'écrasante majorité des personnes séquestrées dans les camps de Tindouf soutiennent l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, a souligné, jeudi, Ahmed Lakmach Ould Sidi Ahmed Ould Salek, ex-membre des chioukh du "polisario" qui ont pris part à l'opération d'identification.
Dans une déclaration à la presse, M. Lakmach, 56 ans, de la tribu Laâroussyine, qui a regagné récemment la mère patrie, a exprimé son appui à l'octroi d'une autonomie aux provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté marocaine.
"Cette initiative est soutenue et défendue par l'écrasante majorité des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf", a affirmé M. Lakmach, qui venait d'être reçu par le Wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra et gouverneur de la préfecture de Laâyoune, Mohamed Jalmous.
Ahmed Lakmach, qui a regagné le Maroc en compagnie de son épouse, de sa mère et de neuf de ses enfants, a également exprimé sa joie de rallier le Royaume en réponse à l'appel Royal "la patrie est clémente et miséricordieuse", soulignant que son attachement à la patrie a été l'un des éléments déterminants derrière son retour.
Pour leur part, de nombreux chioukh et notabilités de la tribu Laâroussyine, qui ont assisté à la réception, se sont réjouis du retour de leur cousin, mettant en exergue la sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les ralliés.
Laayoune - MAP 27-08-2010
Dans une déclaration à la presse, M. Lakmach, 56 ans, de la tribu Laâroussyine, qui a regagné récemment la mère patrie, a exprimé son appui à l'octroi d'une autonomie aux provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté marocaine.
"Cette initiative est soutenue et défendue par l'écrasante majorité des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf", a affirmé M. Lakmach, qui venait d'être reçu par le Wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra et gouverneur de la préfecture de Laâyoune, Mohamed Jalmous.
Ahmed Lakmach, qui a regagné le Maroc en compagnie de son épouse, de sa mère et de neuf de ses enfants, a également exprimé sa joie de rallier le Royaume en réponse à l'appel Royal "la patrie est clémente et miséricordieuse", soulignant que son attachement à la patrie a été l'un des éléments déterminants derrière son retour.
Pour leur part, de nombreux chioukh et notabilités de la tribu Laâroussyine, qui ont assisté à la réception, se sont réjouis du retour de leur cousin, mettant en exergue la sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les ralliés.
Laayoune - MAP 27-08-2010
Thursday, August 26, 2010
Féroce attaque contre la destination Algérie par le Petit futé
Un pays terreau de la frustration et de la jalousie, un peuple sensible uniquement aux ingérences étrangères, des hommes machos plus qu'ailleurs dans le monde, une jeunesse formée de crétins-frustrés, de pervers et de psychopathes, un quotidien sale, une hôtellerie archaïque et une milice à la solde de forces spéciales.
C'est avec ces termes que la destination Algérie est présentée aux lecteurs du Petit futé, le plus réputé des guides touristiques dans le monde sans que les officiels algériens réagissent à ce jour.
L'année passée, en septembre, le ministère du Tourisme a rendu un hommage aux efforts déployés par le Petit futé et autres guides avec l'intention d'acheter des centaines d'exemplaires sur fonds publics.
Il y a quelques jours, un exemplaire de l'édition 2009-2010 du Petit futé Algérie, la quatrième, est tombé entre mes mains, et je me demande si les proches du ministre de l'époque ont pris la précaution de feuilleter ce guide avant d'initier la démarche.
La même question se pose à propos des grands annonceurs publics que sont Air Algérie, l'ONAT, Moblis et l'hôtel Aurassi, pour ne citer que ces derniers, et qui ont, sans le savoir, subventionné une grave atteinte à l'image de la destination Algérie et à celle de tout le pays.
Le drame est important, car le Petit futé est le guide qui reste le plus vendu dans le monde francophone.
Si l'ouvrage était un livre de politique ou d'économie touristique, on comprendra le recours aux termes et au style adoptés par les rédacteurs du Petit futé Algérie, mais il s'agit d'un guide touristique appelé à fournir une forme de conseils aux voyageurs potentiels sans parti pris politique.
A travers cette contribution, je présente à l'opinion publique nationale et aux responsables en charge de la préservation de l'image de notre pays une lecture d'un des plus néfastes traités commis contre l'Algérie ces 10 dernières années.
Casbah délabrée, femmes légères et démocratie d'homosexuels.
Les attaques contre l'Algérie commencent dès la page 25 où est présentée la symbolique Casbah si chère à la mémoire collective algérienne.
On ne peut parler d'Alger sans évoquer sa Casbah. Elle est la première destination de tout touriste qui passe par Alger.
Reste que si les rédacteurs du Petit futé font un constat sans ménagement de l'état des lieux, ce qui est vrai, le reste des commentaires n'est pas innocent.
Ainsi, on apprend que les Algériens seraient insensibles à l'état dans lequel se trouve leur Casbah, le cœur d'El Djazaïr.
Les efforts de restauration sont imputés à une ingérence internationale plus qu'à une quelconque prise de conscience nationale.
Ainsi, à la page 25, on peut lire : «Au retour même timide des touristes, ou peut-être grâce à l'organisation de réunions internationales qui demandaient qu'Alger montre meilleure figure, des travaux ont enfin commencé début 2005».
Comme tout patrimoine culturel, La Casbah intéresse et sensibilise les différents acteurs, algériens ou non, versés dans la préservation et la promotion de ce genre de patrimoine à travers des actions menées en concert avec les pouvoirs publics.
Cela se fait partout dans le monde et non pas uniquement en Algérie.
Selon le Petit futé, ce peuple qui assassine son patrimoine culturel est plus cruel envers la femme. La sentence est écrite avec dérision. «Si les hommes algériens peuvent reconnaître haut et fort que les femmes sont leurs égales, sinon supérieures, reprenant le mythe de la bonne mère, dévouée et courageuse sans qui le pays n'existerait plus, bla, bla, bla, dans la réalité, il ne reste pas grand-chose de ce beau discours qui nous surprendrait presque…».
J'avoue que dans ma carrière de journaliste spécialiste dans le tourisme, c'est la première fois que je lis un guide qui use de la formule «bla, bla, bla» pour mépriser une destination qu'il est censé présenter et conseiller à ses lecteurs.
«Le nouveau code de la famille présenté par Bouteflika en mars 2005 est loin d'être satisfaisant.
L'idéologie islamiste a complètement assombri le regard des hommes sur les femmes. On voit, mais on ne connaît pas la femme. On ignore ou on en veut à celle qui par sa seule existence vous attirera dans les filets du mal. Comme ailleurs, et peut-être plus qu'ailleurs, les femmes sont souvent rabaissées, voire battues… Il est toujours normal pour un homme algérien de lever la main sur sa femme, sa petite amie, sa fille…», lit-ont toujours dans la page 105.
Le dénigrement va plus loin quand les rédacteurs du Petit futé Algérie insinuent avec des mots à peine cachés que l'activité religieuse chez la femme algérienne n'est qu'une distraction, voire un loisir pas plus.
«Pour certaines femmes, participer aux réunions religieuses et à la prière du vendredi… est la seule occasion de sortir du domaine privé qu'est le foyer», lit-on encore à la page 105.
Au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture du guide, on constate que la haine des rédacteurs augmente.
Selon eux, l'Algérie, pays de «crétins frustrés» serait un terreau de la frustration et de la jalousie. Les termes sont clairs à la page 106, où l'on peut lire : «... Les crétins frustrés ne s'abstiennent pas ici qu'ailleurs et il reste difficile, voire impossible, de faire certaines choses comme de s'asseoir seule à une terrasse de café même dans les grandes villes. Et, amies, gardez à l'esprit que les ragots et les médisances naissent et prospèrent très rapidement dans le terreau de la frustration et de la jalousie.»
Les Algériennes seraient des femmes faciles, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, elles seraient d'hypocrites prostituées prêtes à se donner au premier venu pour un simple repas.
Pour le Petit futé Algérie, la prostitution est omniprésente en Algérie. Elle est dans les grandes villes, au cœur des résidences d'Etat et même sur internet.
«… A Alger ou à Oran, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel et bien sûr internet et les sites de rencontre, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous, malgré le hidjab facilitant paradoxalement les choses, qui pour un cadeau, qui pour un dîner sortant de l'ordinaire, qu'on appartienne à la classe moyenne (s'il en reste une !) ou qu'on soit plus défavorisé… la prostitution est plus visible qu'on aurait pu l'imaginer dans la rue, dans les hôtels, très fréquentés l'après-midi, les bars de ces mêmes hôtels, les lieux de sortie nocturne», lit-on en page 106.
Pire, des faits divers sont déviés de leur contexte et rapportés toujours dans cette page donnant une image caricaturale des Algériens. D'un côté, des prostituées, et d'un autre, des violeurs.
«… Face à ce phénomène, des ‘‘barbus’’ ont monté des ‘‘raids’’ punitifs contre celles dont ‘‘on dit que…’’ qui ont tourné au viol collectif, voire plus, comme à Hassi Messaoud il n'y a pas si longtemps. Tout le monde le savait…», lit-on, toujours dans cette page.
Même en traitant des tenues vestimentaires des Algériennes, on profite pour dénigrer le peuple algérien et ses femmes.
On a l'impression qu'on veut nous dire que si, aujourd'hui, juste pour un dîner, une Algérienne est prête à découcher, c'est parce que cela est ancré dans les mœurs des femmes de ce pays.
Pour le besoins de la sale besogne, on recourt aux services d'un certain Nicolas Nicolays qui a rédigé au XVIe siècle des récits de voyages.
Le passage suivant, tiré de ses récits, est reproduit dans le Petit futé Algérie :
«Tout le long du fleuve et du rivage, les femmes et les filles esclaves maures de la ville d'Alger vont laver le linge, étant ordinairement toutes nues, excepté qu'elles portent une pièce de toile de coton de quelques couleurs bigarrées pour couvrir les parties secrètes (lesquelles toutefois pour peu d'argent elles découvrent volontiers)» Rien que ça !
Si, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, les Algériennes sont des femmes légères de naissance, même si elles portent un hidjab qui facilite «la chose» ; celles qui se sentent émancipées sont des égarées.
«…Même si vous apercevez en ville des jeunes femmes habillées légèrement, ne sachant pas qui elles sont, où elles vivent ou comment elles sont jugées, évitez de faire comme elles en portant des tenues jugées provocantes», lit-on encore.
Sous le titre «Homosexualité», les rédacteurs du Petit futé algérien traient de la soif des Algériens à la démocratie. Ce raccourci qui résume les luttes des Algériens pour les libertés et la démocratie à celle de la population gay, qui dit avoir sa place dans la société, n'est pas saint du tout.
C'est comme si les luttes de ce peuple pour la séparation des pouvoirs ont été menées exclusivement par des homosexuels.
«Dans les années 1980, des associations ont cru pouvoir profiter de la démocratisation pour se faire entendre, mais quand les islamistes s'en sont mêlés les années suivantes, d'aucuns ont pensé qu'il était temps que le ménage soit fait», lit-on dans la page 107 dans la rubrique réservée à l'homosexualité. Une dérive !
On a l'impression que les réticences à l'homosexualité sont le propre de la seule société algérienne et de la religion musulmane.
Toutefois, au lieu de donner l'avis des Algériens sur la question, on recourt à une citation d'un cheikh égyptien, comme s'il s'agit du Petit futé Egypte et non Algérie.
Ainsi, on apprend, dans cette même page 107, que, selon le cheikh égyptien Abde Al Azim Al Mitaani, «la perversion sexuelle en général va à l'encontre de la volonté de Dieu et de sa création. Il s'agit de comportements méprisables dont se détournent même les animaux les plus vils».
Un véritable racolage littéraire dans le seul but de nuire à l'Algérie. Pour rester dans le registre du bien et du mal, boire une bière en Algérie constitue un risque selon les rédacteurs du Petit futé Algérie.
En effet, à propos des bars et cafés, on peut lire à la page 145 que «s'il est devenu facile de trouver des bars où l'on sert de l'alcool à Alger, il en va autrement dans d'autres villes et a fortiori à l'intérieur du pays. Les bars sont certes des lieux de convivialité mais aussi et surtout des lieux où les clients viennent pour s'enivrer ou pour oublier (alors que bien souvent les Algériens ont le vin triste) et il n'est pas rare d'y croiser des femmes.»
Ne pouvant pas dire qu'en Algérie on ne peut pas boire d'alcool, on nous ressort cette histoire de vin triste.
Au pays des ragots, l'eau n'est pas potable et les hôtels sont désenchanteurs
Les rédacteurs du Petit futé Algérie reconnaissent à la page 107 que «l'espérance de vie est, certes, en régulière augmentation et supérieure à la moyenne africaine».
Toutefois, ils rajoutent qu'elle «cache des difficultés croissantes» sans les préciser. Une contradiction qu'aucun professionnel ne peut commettre sauf s'il est mal intentionné.
S'il est vrai que ce dernier reste en deçà des attentes des populations et des efforts financiers consentis, il reste que le système existe et qu'il est le premier responsable de l'augmentation de l'espérance de vie.
Comme s'il fallait faire du mal à l'image de l'Algérie coûte que coûte, les rédacteurs du Petit futé Algérie écrivent dans la même page que «… la consommation d'anti dépresseurs, d'anxiolytiques et autres tranquillisants est également importante et dans certaines villes, le nombre de panneaux annonçant un psy peut surprendre.»
Aux touristes qui viennent en Algérie, les rédacteurs du Petit futé Algérie donnent un seul choix : ne rien boire du tout. «Dans les grandes villes, l'eau du robinet peut se boire à condition de tolérer les goûts la caractérisant», peut-on lire à la page 143 à propos de l'eau du robinet en Algérie.
Quand on sait que l'eau est censée être incolore, inodore, on saisi la finalité du message.
«Dans les sources des villages et des oasis, l'eau est meilleure au goût, mais peut être à l'origine de troubles intestinaux…», lit-on à propos de l'eau des sources, comme quoi, cette eau est aussi à éviter.
Enfin, la suspicion touche aussi l'eau embouteillée.
«On trouve partout des bouteilles d'eau minérale, pas toujours scellées, souvent de marque…»,
lit- on encore. Autrement dit, en Algérie, il est déconseillé de boire de l'eau.
Dans la page 462, les Algériens sont présentés comme des gens sales. «Principale particularité qui peut être un problème : la pénurie de l'eau ! Dans les toilettes des lieux publics ou même chez les particuliers, l'eau est stockée dans un récipient qu'on déverse dans la cuvette (sans exagérer sur la quantité) en guise de chasse d'eau. Dans la plupart des cas, comme il n'y a pas du tout- à-l'égout, on ne jette rien dans la cuvette.
Une poubelle est presque toujours mise à disposition. Il s'agit juste de s'y habituer ! Autre particularité : il n'y a presque jamais de papier toilette», écrivent les rédacteurs.
A propos de l'hôtellerie, les rédacteurs du Petit futé signalent que «la capitale est assez bien pourvue en hôtels mais l'offre proprement touristique est assez restreinte pour une capitale. Le standing ne correspond pas au nombre d'étoiles affichées et les prétentions sont assez élevées au vu de la qualité des services proposés».
Ce constat dressé à la page 213 et jusque-là objectif et partagé, sauf que la suite, comme pour la question de l'eau, donne aux touristes potentiels un seul choix, celui de ne pas venir en Algérie.
«Si coupures d'eau, mobilier hétéroclite bancal et manque d'entretien sont le lot des hôtels de bas de gamme, c'est la qualité de l'accueil qui fait souvent défaut dans les hôtels des catégories supérieures», écrit-on pour dénigrer tout le parc hôtelier indépendamment de la gamme.
Ce parc est dénigré, aussi, indépendamment du statut «…Mais en ce qui concerne la qualité, on entre alors dans une autre dimension. Dans chaque ville d'importance, l'Etat gère un hôtel, souvent construit dans les années 1960… Ces hôtels, toujours très bien situés, ont malheureusement vieilli quand ils ne sont pas déjà agonisants… le personnel a pris de l'âge en même temps que les piscines se vidaient, que les jardins s'asséchaient, que la plomberie s'engorgeait de détritus divers ou que la moquette aux spirales psychédéliques pourrissait… Aujourd'hui, à de rares exceptions près, ces hôtels sont devenus plutôt sordides et le service très aléatoire», lit-on ! «D'autres hôtels, privés ceux-là, sont très fiers de leurs prestations mais n'espérez pas y trouver le confort qu'on s'est habitués à découvrir au Maroc voisin». Et voilà que même l'hôtellerie de droit privé est achevée. Même les établissements des chaînes internationales sont caricaturés, car l'essentiel est de nuire à la destination Algérie. «… Aucun hôtel algérien ne peut être qualifié de cadre enchanteur, le service laisse presque toujours à désirer, la plomberie et l'électricité peuvent inquiéter les plus anxieux et la propreté les plus maniaques… Les hôtels de chaînes internationales échappent évidemment à ce constat, mais leurs chambres ressemblent à celles que vous occupez à Miami ou à Melbourne», lit-on à la page 509.
Sous le titre Voyager seule, à la page 460, les rédacteurs du Petit futé Algérie versent davantage dans la méchanceté. Quand ils écrivent, en s'adressant aux touristes potentiels, «ce qu'il vous faudra éviter de chercher à éviter à tout prix, c'est de donner prise aux ragots, l'une des principales activités algériennes, que ce soit dans un petit village ou à Alger !» Je ne sais pas s'il existe, dans le monde, un seul gouvernement qui acceptera la présence de ces remarques déplacées sur sa population dans le plus grand tirage en matière de guides touristiques. A toutes celles qui voyagent seules, le Petit futé Algérie ne se prive pas de rappeler que les Algériens sont des obsédés harragas. «Dans le sud, les gens se sont habitués à voir des bras et des jambes nus, mais ils n'en pensent pas moins ! Garder à l'esprit que vous représentez le pays vers lequel on rêve très fort de s'envoler pour un meilleur avenir… Sachez donc rester circonspecte devant toute tentative de séduction un peu incongrue», lit-on à la même page
Milices, sida et persécution des libertés
Les rédacteurs du Petit futé Algérie semblent faire à travers la rubrique réservée à la police le procès de la politique sécuritaire d'un pays souverain plus que la présentation d'une destination. Ainsi, à la page 461, on peut lire : «Il y a trois types de représentants de l'ordre en Algérie : la police (en bleu), la gendarmerie (en vert) et les milices des forces spéciales ou de simples agents de sécurité (en noir). Difficile donc de savoir à qui on s'adresse.»
Avec ce constat, je ne vois pas de touristes prêts à prendre l'avion pour un pays dont les forces spéciales ont leurs milices et où il y a confusion dans le travail des différents corps de service de sécurité. Afin de jeter plus de doutes, à la même page, les rédacteurs écrivent : «Il n’y a presque pas eu de faux barrages, ces sinistres barrages dressés n'importe où, même sur les autoroutes, par des groupes terroristes cachés sous des tenues policières dérobées, on n'ose pas se demander comment.» On a l'impression de lire un rapport d'une organisation des droits de l'homme et non un guide touristique.
Le risque en Algérie ne s'arrête pas à ces faux barrages, selon le guide, il est aussi lié au sida et autres MST. Les conseils de prudence sont portés à la page 465 comme s'il ne s'agit pas d'un problème de santé publique mondial.
«Avoir des relations sexuelles non protégées fait courir le risque de maladies sexuellement transmissibles, dont le sida qui n'épargne pas l'Algérie, mais aussi l'herpes, de chlamydiae et autres joyeusetés».
Pour quelle intention inclure une mesure préventive générale dans Le Petit futé Algérie ?
Le sida existe en Algérie, comme partout dans le monde pas plus !
Pas de libertés au pays de la mafia politico-financière
Etant moi-même journaliste, ayant à mon actif des années de prison avec sursis et des dizaines de millions de centimes d'amendes, je trouve inopportun que la question des libertés de la presse et de son combat figure dans un guide touristique avec des commentaires d'ordre politique.
Il y a confusion de genres, une instrumentalisation de la question, non pas pour défendre la cause des journalistes, mais pour nuire à la destination.
«A la lecture des titres parfois audacieux de certains journaux de la presse algérienne, on pourrait penser que la presse est libre en Algérie.
Ce n'est plus le cas depuis 2004, année de la pénalisation des délits de presse. Et cette audace est chèrement payée souvent par la prison avec sursis et des amendes très sévères et quelquefois par la prison ferme…
En revanche, des pressions de toutes natures sont constamment exercées sur les journalistes de la part des responsables politiques, de la mafia politico-financière, de notables et d'hommes d'affaires locaux mettant en péril leur métier et dans certains cas leur vie», lit-on à la page 473.
«Les journaux, leurs directeurs et leurs journalistes sont régulièrement assignés en justice pour répondre de plaintes pour diffamation et le plus acharné semble être le ministère de la Défense qui s'estime diffamé par la moindre allusion dans les caricatures et les articles publiés», lit-on encore à la même page pour donner une image plus sombre de l'Algérie et de son institution militaire.
Pour conclure, disons qu'un guide touristique qui s'attaque au président d'un pays et à son armée pour promouvoir la destination est une innovation.
Il faut toutefois admettre que les responsables algériens ont été pris par abus de confiance.
Moi-même je n'aurai jamais pensé que les rédacteurs d'un guide touristique, ceux du réputé Petit futé en particulier, capable de commette une telle agression contre un peuple et un pays.
Moi-même je comptais des amis au sein de cette entreprise et avant de lire le guide, je n'ai jamais douté des qualités des rédacteurs.
Il ne sert à rien d'être présents dans les foires, de passer des pubs sur certaines TV si l'image de la destination est souillée dans les colonnes du premiers guide touristique dans le monde.
Une action pour limiter les dégâts s'impose à court terme. Une autre action pour révolutionner les démarches de communication et promotion de la destination afin d'éviter ce genre de situation s'invite à moyen terme.
C'est avec ces termes que la destination Algérie est présentée aux lecteurs du Petit futé, le plus réputé des guides touristiques dans le monde sans que les officiels algériens réagissent à ce jour.
L'année passée, en septembre, le ministère du Tourisme a rendu un hommage aux efforts déployés par le Petit futé et autres guides avec l'intention d'acheter des centaines d'exemplaires sur fonds publics.
Il y a quelques jours, un exemplaire de l'édition 2009-2010 du Petit futé Algérie, la quatrième, est tombé entre mes mains, et je me demande si les proches du ministre de l'époque ont pris la précaution de feuilleter ce guide avant d'initier la démarche.
La même question se pose à propos des grands annonceurs publics que sont Air Algérie, l'ONAT, Moblis et l'hôtel Aurassi, pour ne citer que ces derniers, et qui ont, sans le savoir, subventionné une grave atteinte à l'image de la destination Algérie et à celle de tout le pays.
Le drame est important, car le Petit futé est le guide qui reste le plus vendu dans le monde francophone.
Si l'ouvrage était un livre de politique ou d'économie touristique, on comprendra le recours aux termes et au style adoptés par les rédacteurs du Petit futé Algérie, mais il s'agit d'un guide touristique appelé à fournir une forme de conseils aux voyageurs potentiels sans parti pris politique.
A travers cette contribution, je présente à l'opinion publique nationale et aux responsables en charge de la préservation de l'image de notre pays une lecture d'un des plus néfastes traités commis contre l'Algérie ces 10 dernières années.
Casbah délabrée, femmes légères et démocratie d'homosexuels.
Les attaques contre l'Algérie commencent dès la page 25 où est présentée la symbolique Casbah si chère à la mémoire collective algérienne.
On ne peut parler d'Alger sans évoquer sa Casbah. Elle est la première destination de tout touriste qui passe par Alger.
Reste que si les rédacteurs du Petit futé font un constat sans ménagement de l'état des lieux, ce qui est vrai, le reste des commentaires n'est pas innocent.
Ainsi, on apprend que les Algériens seraient insensibles à l'état dans lequel se trouve leur Casbah, le cœur d'El Djazaïr.
Les efforts de restauration sont imputés à une ingérence internationale plus qu'à une quelconque prise de conscience nationale.
Ainsi, à la page 25, on peut lire : «Au retour même timide des touristes, ou peut-être grâce à l'organisation de réunions internationales qui demandaient qu'Alger montre meilleure figure, des travaux ont enfin commencé début 2005».
Comme tout patrimoine culturel, La Casbah intéresse et sensibilise les différents acteurs, algériens ou non, versés dans la préservation et la promotion de ce genre de patrimoine à travers des actions menées en concert avec les pouvoirs publics.
Cela se fait partout dans le monde et non pas uniquement en Algérie.
Selon le Petit futé, ce peuple qui assassine son patrimoine culturel est plus cruel envers la femme. La sentence est écrite avec dérision. «Si les hommes algériens peuvent reconnaître haut et fort que les femmes sont leurs égales, sinon supérieures, reprenant le mythe de la bonne mère, dévouée et courageuse sans qui le pays n'existerait plus, bla, bla, bla, dans la réalité, il ne reste pas grand-chose de ce beau discours qui nous surprendrait presque…».
J'avoue que dans ma carrière de journaliste spécialiste dans le tourisme, c'est la première fois que je lis un guide qui use de la formule «bla, bla, bla» pour mépriser une destination qu'il est censé présenter et conseiller à ses lecteurs.
«Le nouveau code de la famille présenté par Bouteflika en mars 2005 est loin d'être satisfaisant.
L'idéologie islamiste a complètement assombri le regard des hommes sur les femmes. On voit, mais on ne connaît pas la femme. On ignore ou on en veut à celle qui par sa seule existence vous attirera dans les filets du mal. Comme ailleurs, et peut-être plus qu'ailleurs, les femmes sont souvent rabaissées, voire battues… Il est toujours normal pour un homme algérien de lever la main sur sa femme, sa petite amie, sa fille…», lit-ont toujours dans la page 105.
Le dénigrement va plus loin quand les rédacteurs du Petit futé Algérie insinuent avec des mots à peine cachés que l'activité religieuse chez la femme algérienne n'est qu'une distraction, voire un loisir pas plus.
«Pour certaines femmes, participer aux réunions religieuses et à la prière du vendredi… est la seule occasion de sortir du domaine privé qu'est le foyer», lit-on encore à la page 105.
Au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture du guide, on constate que la haine des rédacteurs augmente.
Selon eux, l'Algérie, pays de «crétins frustrés» serait un terreau de la frustration et de la jalousie. Les termes sont clairs à la page 106, où l'on peut lire : «... Les crétins frustrés ne s'abstiennent pas ici qu'ailleurs et il reste difficile, voire impossible, de faire certaines choses comme de s'asseoir seule à une terrasse de café même dans les grandes villes. Et, amies, gardez à l'esprit que les ragots et les médisances naissent et prospèrent très rapidement dans le terreau de la frustration et de la jalousie.»
Les Algériennes seraient des femmes faciles, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, elles seraient d'hypocrites prostituées prêtes à se donner au premier venu pour un simple repas.
Pour le Petit futé Algérie, la prostitution est omniprésente en Algérie. Elle est dans les grandes villes, au cœur des résidences d'Etat et même sur internet.
«… A Alger ou à Oran, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel et bien sûr internet et les sites de rencontre, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous, malgré le hidjab facilitant paradoxalement les choses, qui pour un cadeau, qui pour un dîner sortant de l'ordinaire, qu'on appartienne à la classe moyenne (s'il en reste une !) ou qu'on soit plus défavorisé… la prostitution est plus visible qu'on aurait pu l'imaginer dans la rue, dans les hôtels, très fréquentés l'après-midi, les bars de ces mêmes hôtels, les lieux de sortie nocturne», lit-on en page 106.
Pire, des faits divers sont déviés de leur contexte et rapportés toujours dans cette page donnant une image caricaturale des Algériens. D'un côté, des prostituées, et d'un autre, des violeurs.
«… Face à ce phénomène, des ‘‘barbus’’ ont monté des ‘‘raids’’ punitifs contre celles dont ‘‘on dit que…’’ qui ont tourné au viol collectif, voire plus, comme à Hassi Messaoud il n'y a pas si longtemps. Tout le monde le savait…», lit-on, toujours dans cette page.
Même en traitant des tenues vestimentaires des Algériennes, on profite pour dénigrer le peuple algérien et ses femmes.
On a l'impression qu'on veut nous dire que si, aujourd'hui, juste pour un dîner, une Algérienne est prête à découcher, c'est parce que cela est ancré dans les mœurs des femmes de ce pays.
Pour le besoins de la sale besogne, on recourt aux services d'un certain Nicolas Nicolays qui a rédigé au XVIe siècle des récits de voyages.
Le passage suivant, tiré de ses récits, est reproduit dans le Petit futé Algérie :
«Tout le long du fleuve et du rivage, les femmes et les filles esclaves maures de la ville d'Alger vont laver le linge, étant ordinairement toutes nues, excepté qu'elles portent une pièce de toile de coton de quelques couleurs bigarrées pour couvrir les parties secrètes (lesquelles toutefois pour peu d'argent elles découvrent volontiers)» Rien que ça !
Si, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, les Algériennes sont des femmes légères de naissance, même si elles portent un hidjab qui facilite «la chose» ; celles qui se sentent émancipées sont des égarées.
«…Même si vous apercevez en ville des jeunes femmes habillées légèrement, ne sachant pas qui elles sont, où elles vivent ou comment elles sont jugées, évitez de faire comme elles en portant des tenues jugées provocantes», lit-on encore.
Sous le titre «Homosexualité», les rédacteurs du Petit futé algérien traient de la soif des Algériens à la démocratie. Ce raccourci qui résume les luttes des Algériens pour les libertés et la démocratie à celle de la population gay, qui dit avoir sa place dans la société, n'est pas saint du tout.
C'est comme si les luttes de ce peuple pour la séparation des pouvoirs ont été menées exclusivement par des homosexuels.
«Dans les années 1980, des associations ont cru pouvoir profiter de la démocratisation pour se faire entendre, mais quand les islamistes s'en sont mêlés les années suivantes, d'aucuns ont pensé qu'il était temps que le ménage soit fait», lit-on dans la page 107 dans la rubrique réservée à l'homosexualité. Une dérive !
On a l'impression que les réticences à l'homosexualité sont le propre de la seule société algérienne et de la religion musulmane.
Toutefois, au lieu de donner l'avis des Algériens sur la question, on recourt à une citation d'un cheikh égyptien, comme s'il s'agit du Petit futé Egypte et non Algérie.
Ainsi, on apprend, dans cette même page 107, que, selon le cheikh égyptien Abde Al Azim Al Mitaani, «la perversion sexuelle en général va à l'encontre de la volonté de Dieu et de sa création. Il s'agit de comportements méprisables dont se détournent même les animaux les plus vils».
Un véritable racolage littéraire dans le seul but de nuire à l'Algérie. Pour rester dans le registre du bien et du mal, boire une bière en Algérie constitue un risque selon les rédacteurs du Petit futé Algérie.
En effet, à propos des bars et cafés, on peut lire à la page 145 que «s'il est devenu facile de trouver des bars où l'on sert de l'alcool à Alger, il en va autrement dans d'autres villes et a fortiori à l'intérieur du pays. Les bars sont certes des lieux de convivialité mais aussi et surtout des lieux où les clients viennent pour s'enivrer ou pour oublier (alors que bien souvent les Algériens ont le vin triste) et il n'est pas rare d'y croiser des femmes.»
Ne pouvant pas dire qu'en Algérie on ne peut pas boire d'alcool, on nous ressort cette histoire de vin triste.
Au pays des ragots, l'eau n'est pas potable et les hôtels sont désenchanteurs
Les rédacteurs du Petit futé Algérie reconnaissent à la page 107 que «l'espérance de vie est, certes, en régulière augmentation et supérieure à la moyenne africaine».
Toutefois, ils rajoutent qu'elle «cache des difficultés croissantes» sans les préciser. Une contradiction qu'aucun professionnel ne peut commettre sauf s'il est mal intentionné.
S'il est vrai que ce dernier reste en deçà des attentes des populations et des efforts financiers consentis, il reste que le système existe et qu'il est le premier responsable de l'augmentation de l'espérance de vie.
Comme s'il fallait faire du mal à l'image de l'Algérie coûte que coûte, les rédacteurs du Petit futé Algérie écrivent dans la même page que «… la consommation d'anti dépresseurs, d'anxiolytiques et autres tranquillisants est également importante et dans certaines villes, le nombre de panneaux annonçant un psy peut surprendre.»
Aux touristes qui viennent en Algérie, les rédacteurs du Petit futé Algérie donnent un seul choix : ne rien boire du tout. «Dans les grandes villes, l'eau du robinet peut se boire à condition de tolérer les goûts la caractérisant», peut-on lire à la page 143 à propos de l'eau du robinet en Algérie.
Quand on sait que l'eau est censée être incolore, inodore, on saisi la finalité du message.
«Dans les sources des villages et des oasis, l'eau est meilleure au goût, mais peut être à l'origine de troubles intestinaux…», lit-on à propos de l'eau des sources, comme quoi, cette eau est aussi à éviter.
Enfin, la suspicion touche aussi l'eau embouteillée.
«On trouve partout des bouteilles d'eau minérale, pas toujours scellées, souvent de marque…»,
lit- on encore. Autrement dit, en Algérie, il est déconseillé de boire de l'eau.
Dans la page 462, les Algériens sont présentés comme des gens sales. «Principale particularité qui peut être un problème : la pénurie de l'eau ! Dans les toilettes des lieux publics ou même chez les particuliers, l'eau est stockée dans un récipient qu'on déverse dans la cuvette (sans exagérer sur la quantité) en guise de chasse d'eau. Dans la plupart des cas, comme il n'y a pas du tout- à-l'égout, on ne jette rien dans la cuvette.
Une poubelle est presque toujours mise à disposition. Il s'agit juste de s'y habituer ! Autre particularité : il n'y a presque jamais de papier toilette», écrivent les rédacteurs.
A propos de l'hôtellerie, les rédacteurs du Petit futé signalent que «la capitale est assez bien pourvue en hôtels mais l'offre proprement touristique est assez restreinte pour une capitale. Le standing ne correspond pas au nombre d'étoiles affichées et les prétentions sont assez élevées au vu de la qualité des services proposés».
Ce constat dressé à la page 213 et jusque-là objectif et partagé, sauf que la suite, comme pour la question de l'eau, donne aux touristes potentiels un seul choix, celui de ne pas venir en Algérie.
«Si coupures d'eau, mobilier hétéroclite bancal et manque d'entretien sont le lot des hôtels de bas de gamme, c'est la qualité de l'accueil qui fait souvent défaut dans les hôtels des catégories supérieures», écrit-on pour dénigrer tout le parc hôtelier indépendamment de la gamme.
Ce parc est dénigré, aussi, indépendamment du statut «…Mais en ce qui concerne la qualité, on entre alors dans une autre dimension. Dans chaque ville d'importance, l'Etat gère un hôtel, souvent construit dans les années 1960… Ces hôtels, toujours très bien situés, ont malheureusement vieilli quand ils ne sont pas déjà agonisants… le personnel a pris de l'âge en même temps que les piscines se vidaient, que les jardins s'asséchaient, que la plomberie s'engorgeait de détritus divers ou que la moquette aux spirales psychédéliques pourrissait… Aujourd'hui, à de rares exceptions près, ces hôtels sont devenus plutôt sordides et le service très aléatoire», lit-on ! «D'autres hôtels, privés ceux-là, sont très fiers de leurs prestations mais n'espérez pas y trouver le confort qu'on s'est habitués à découvrir au Maroc voisin». Et voilà que même l'hôtellerie de droit privé est achevée. Même les établissements des chaînes internationales sont caricaturés, car l'essentiel est de nuire à la destination Algérie. «… Aucun hôtel algérien ne peut être qualifié de cadre enchanteur, le service laisse presque toujours à désirer, la plomberie et l'électricité peuvent inquiéter les plus anxieux et la propreté les plus maniaques… Les hôtels de chaînes internationales échappent évidemment à ce constat, mais leurs chambres ressemblent à celles que vous occupez à Miami ou à Melbourne», lit-on à la page 509.
Sous le titre Voyager seule, à la page 460, les rédacteurs du Petit futé Algérie versent davantage dans la méchanceté. Quand ils écrivent, en s'adressant aux touristes potentiels, «ce qu'il vous faudra éviter de chercher à éviter à tout prix, c'est de donner prise aux ragots, l'une des principales activités algériennes, que ce soit dans un petit village ou à Alger !» Je ne sais pas s'il existe, dans le monde, un seul gouvernement qui acceptera la présence de ces remarques déplacées sur sa population dans le plus grand tirage en matière de guides touristiques. A toutes celles qui voyagent seules, le Petit futé Algérie ne se prive pas de rappeler que les Algériens sont des obsédés harragas. «Dans le sud, les gens se sont habitués à voir des bras et des jambes nus, mais ils n'en pensent pas moins ! Garder à l'esprit que vous représentez le pays vers lequel on rêve très fort de s'envoler pour un meilleur avenir… Sachez donc rester circonspecte devant toute tentative de séduction un peu incongrue», lit-on à la même page
Milices, sida et persécution des libertés
Les rédacteurs du Petit futé Algérie semblent faire à travers la rubrique réservée à la police le procès de la politique sécuritaire d'un pays souverain plus que la présentation d'une destination. Ainsi, à la page 461, on peut lire : «Il y a trois types de représentants de l'ordre en Algérie : la police (en bleu), la gendarmerie (en vert) et les milices des forces spéciales ou de simples agents de sécurité (en noir). Difficile donc de savoir à qui on s'adresse.»
Avec ce constat, je ne vois pas de touristes prêts à prendre l'avion pour un pays dont les forces spéciales ont leurs milices et où il y a confusion dans le travail des différents corps de service de sécurité. Afin de jeter plus de doutes, à la même page, les rédacteurs écrivent : «Il n’y a presque pas eu de faux barrages, ces sinistres barrages dressés n'importe où, même sur les autoroutes, par des groupes terroristes cachés sous des tenues policières dérobées, on n'ose pas se demander comment.» On a l'impression de lire un rapport d'une organisation des droits de l'homme et non un guide touristique.
Le risque en Algérie ne s'arrête pas à ces faux barrages, selon le guide, il est aussi lié au sida et autres MST. Les conseils de prudence sont portés à la page 465 comme s'il ne s'agit pas d'un problème de santé publique mondial.
«Avoir des relations sexuelles non protégées fait courir le risque de maladies sexuellement transmissibles, dont le sida qui n'épargne pas l'Algérie, mais aussi l'herpes, de chlamydiae et autres joyeusetés».
Pour quelle intention inclure une mesure préventive générale dans Le Petit futé Algérie ?
Le sida existe en Algérie, comme partout dans le monde pas plus !
Pas de libertés au pays de la mafia politico-financière
Etant moi-même journaliste, ayant à mon actif des années de prison avec sursis et des dizaines de millions de centimes d'amendes, je trouve inopportun que la question des libertés de la presse et de son combat figure dans un guide touristique avec des commentaires d'ordre politique.
Il y a confusion de genres, une instrumentalisation de la question, non pas pour défendre la cause des journalistes, mais pour nuire à la destination.
«A la lecture des titres parfois audacieux de certains journaux de la presse algérienne, on pourrait penser que la presse est libre en Algérie.
Ce n'est plus le cas depuis 2004, année de la pénalisation des délits de presse. Et cette audace est chèrement payée souvent par la prison avec sursis et des amendes très sévères et quelquefois par la prison ferme…
En revanche, des pressions de toutes natures sont constamment exercées sur les journalistes de la part des responsables politiques, de la mafia politico-financière, de notables et d'hommes d'affaires locaux mettant en péril leur métier et dans certains cas leur vie», lit-on à la page 473.
«Les journaux, leurs directeurs et leurs journalistes sont régulièrement assignés en justice pour répondre de plaintes pour diffamation et le plus acharné semble être le ministère de la Défense qui s'estime diffamé par la moindre allusion dans les caricatures et les articles publiés», lit-on encore à la même page pour donner une image plus sombre de l'Algérie et de son institution militaire.
Pour conclure, disons qu'un guide touristique qui s'attaque au président d'un pays et à son armée pour promouvoir la destination est une innovation.
Il faut toutefois admettre que les responsables algériens ont été pris par abus de confiance.
Moi-même je n'aurai jamais pensé que les rédacteurs d'un guide touristique, ceux du réputé Petit futé en particulier, capable de commette une telle agression contre un peuple et un pays.
Moi-même je comptais des amis au sein de cette entreprise et avant de lire le guide, je n'ai jamais douté des qualités des rédacteurs.
Il ne sert à rien d'être présents dans les foires, de passer des pubs sur certaines TV si l'image de la destination est souillée dans les colonnes du premiers guide touristique dans le monde.
Une action pour limiter les dégâts s'impose à court terme. Une autre action pour révolutionner les démarches de communication et promotion de la destination afin d'éviter ce genre de situation s'invite à moyen terme.
Wednesday, August 25, 2010
L'autonomie garantit la dignité pour tous et la levée du blocus sur les séquestrés de Tindouf (ancien dirigeant du polisario)
L'initiative marocaine d'autonomie "garantit la dignité pour tous et permettra de lever le blocus imposé aux séquestrés des camps de Tindouf", a affirmé M. Fatah Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, ancien dirigeant du "polisario", qui a rallié récemment la mère patrie.
Le projet d'autonomie lancé par SM le Roi Mohammed VI a déclenché un débat approfondi parmi les Sahraouis dans les camps de Tindouf, en tant que projet politique sérieux à même de préserver la dignité pour tous et de résoudre ce conflit artificiel, a indiqué Fadel Ould Ali Salem qui était l'invité, lundi soir, de l'émission "Fi Samim" (littéralement +Dans le vif+) de la chaîne BBC.
Ce projet a accentué la crise de confiance entre les populations et la direction du polisario, confrontée désormais à de grandes difficultés pour convaincre les sahraouis, a-t-il relevé, insistant: "Je crois en la viabilité de la large autonomie après avoir découvert la réalité du polisario, de ses idées et des objectifs occultes de sa création".
Il s'est dit profondément persuadé que les sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf lui emboîteront le pas et regagneront la mère patrie en réponse à l'appel "la patrie est clémente et miséricordieuse", soulignant la quiétude dans laquelle vivent ceux ayant regagné le Maroc.
M. Fadel Ould Ali Salem a révélé l'implication de l'Algérie dans le blocus des sahraouis à l'intérieur des camps, la supervision par des officiers algériens de l'entraînement des éléments sécuritaires du "polisario" et la participation dans les tortures, les enlèvements et les assassinats.
L'Algérie a toujours été omniprésente dans toutes les décisions prises par le "polisario" et n'est nullement un pays d'accueil comme elle le prétend, a-t-il souligné.
Le retour des séquestrés de Tindouf à la mère patrie n'est pas animé par la quête "du prestige, de la fortune ou de l'autorité comme soutiennent certains", mais émane de la conviction à laquelle ils sont parvenus quant à la supercherie de la thèse séparatiste, a ajouté M. Fadel Ould Ali Salem.
Les séquestrés de Tindouf sont aussi de plus en plus convaincus qu'il est temps pour que l'Algérie, à l'origine de ce conflit artificiel en raison de ses visées hégémoniques, adhère à des négociations directes avec son voisin, le Maroc, en vue de résoudre cette question, a-t-il poursuivi, indiquant que l'unique souci des sahraouis est de trouver une solution pacifique leur garantissant une vie digne, loin de l'enfer de Tindouf.
Il a exprimé sa grande disposition à combattre la thèse du "polisario" et ceux qui la soutiennent, lançant un appel à la communauté internationale et aux organisations de droits de l'homme à dénoncer le blocus imposé dans les camps de Tindouf.
Les séquestrés de Tindouf ne dépassent pas les 46.000 personnes et la direction du "polisario" a toujours gonflé leur nombre afin de bénéficier de davantage d'aides internationales écoulées, par la suite, par les contrebandiers qui entretiennent des liens étroits avec les séparatistes, a-t-il dit.
Le projet d'autonomie lancé par SM le Roi Mohammed VI a déclenché un débat approfondi parmi les Sahraouis dans les camps de Tindouf, en tant que projet politique sérieux à même de préserver la dignité pour tous et de résoudre ce conflit artificiel, a indiqué Fadel Ould Ali Salem qui était l'invité, lundi soir, de l'émission "Fi Samim" (littéralement +Dans le vif+) de la chaîne BBC.
Ce projet a accentué la crise de confiance entre les populations et la direction du polisario, confrontée désormais à de grandes difficultés pour convaincre les sahraouis, a-t-il relevé, insistant: "Je crois en la viabilité de la large autonomie après avoir découvert la réalité du polisario, de ses idées et des objectifs occultes de sa création".
Il s'est dit profondément persuadé que les sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf lui emboîteront le pas et regagneront la mère patrie en réponse à l'appel "la patrie est clémente et miséricordieuse", soulignant la quiétude dans laquelle vivent ceux ayant regagné le Maroc.
M. Fadel Ould Ali Salem a révélé l'implication de l'Algérie dans le blocus des sahraouis à l'intérieur des camps, la supervision par des officiers algériens de l'entraînement des éléments sécuritaires du "polisario" et la participation dans les tortures, les enlèvements et les assassinats.
L'Algérie a toujours été omniprésente dans toutes les décisions prises par le "polisario" et n'est nullement un pays d'accueil comme elle le prétend, a-t-il souligné.
Le retour des séquestrés de Tindouf à la mère patrie n'est pas animé par la quête "du prestige, de la fortune ou de l'autorité comme soutiennent certains", mais émane de la conviction à laquelle ils sont parvenus quant à la supercherie de la thèse séparatiste, a ajouté M. Fadel Ould Ali Salem.
Les séquestrés de Tindouf sont aussi de plus en plus convaincus qu'il est temps pour que l'Algérie, à l'origine de ce conflit artificiel en raison de ses visées hégémoniques, adhère à des négociations directes avec son voisin, le Maroc, en vue de résoudre cette question, a-t-il poursuivi, indiquant que l'unique souci des sahraouis est de trouver une solution pacifique leur garantissant une vie digne, loin de l'enfer de Tindouf.
Il a exprimé sa grande disposition à combattre la thèse du "polisario" et ceux qui la soutiennent, lançant un appel à la communauté internationale et aux organisations de droits de l'homme à dénoncer le blocus imposé dans les camps de Tindouf.
Les séquestrés de Tindouf ne dépassent pas les 46.000 personnes et la direction du "polisario" a toujours gonflé leur nombre afin de bénéficier de davantage d'aides internationales écoulées, par la suite, par les contrebandiers qui entretiennent des liens étroits avec les séparatistes, a-t-il dit.
Le CCDH appelle les organisations internationales à oeuvrer pour que Mostafa Sidi Mouloud rentre sain et sauf à Tindouf
Le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) a appelé toutes les organisations nationales et internationales des droits de l'Homme à "faire tout ce qui est en leur pouvoir" pour que M. Mostafa Salma Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et défendre ses opinions librement.
"Le CCDH demande à toutes les institutions nationales soeurs, y compris la Commission nationale consultative des droits de l'Homme d'Algérie, ainsi que tous les organismes internationaux et toutes les associations nationales et internationales des droits de l'Homme à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que M. Mostafa Salma Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et puisse défendre ses opinions librement", souligne le Conseil mardi dans un communiqué.
Le conseil, qui indique avoir reçu une correspondance de Mostafa Salma Sidi Mouloud dans laquelle celui-ci exprime la crainte "d'éventuelles représailles par la direction du "polisario", souligne qu'"étant donné l'état déplorable des droits humains dans les camps de Tindouf, voire le caractère illégal au regard du droit humanitaire international de ces camps, la crainte de représailles exprimée par Mostafa Salma Sidi Mouloud est à prendre tout à fait au sérieux".
M. Mostafa Salma Sidi Mouloud est un cadre du Front Polisario, installé dans les camps de Tindouf au sud de l'Algérie depuis 31 ans. Il occupe actuellement la fonction d'inspecteur général de la police civile chargée du maintien de l'ordre dans ces camps.
Il a tenu, le 9 août dernier à Smara, une conférence de presse lors de laquelle il a annoncé son "intention de soutenir le projet d'autonomie parmi les habitants des camps de Tindouf".
MAP 24-08-2010
"Le CCDH demande à toutes les institutions nationales soeurs, y compris la Commission nationale consultative des droits de l'Homme d'Algérie, ainsi que tous les organismes internationaux et toutes les associations nationales et internationales des droits de l'Homme à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que M. Mostafa Salma Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et puisse défendre ses opinions librement", souligne le Conseil mardi dans un communiqué.
Le conseil, qui indique avoir reçu une correspondance de Mostafa Salma Sidi Mouloud dans laquelle celui-ci exprime la crainte "d'éventuelles représailles par la direction du "polisario", souligne qu'"étant donné l'état déplorable des droits humains dans les camps de Tindouf, voire le caractère illégal au regard du droit humanitaire international de ces camps, la crainte de représailles exprimée par Mostafa Salma Sidi Mouloud est à prendre tout à fait au sérieux".
M. Mostafa Salma Sidi Mouloud est un cadre du Front Polisario, installé dans les camps de Tindouf au sud de l'Algérie depuis 31 ans. Il occupe actuellement la fonction d'inspecteur général de la police civile chargée du maintien de l'ordre dans ces camps.
Il a tenu, le 9 août dernier à Smara, une conférence de presse lors de laquelle il a annoncé son "intention de soutenir le projet d'autonomie parmi les habitants des camps de Tindouf".
MAP 24-08-2010
Tuesday, August 24, 2010
Un écrivain-journaliste espagnol, spécialiste de la question du Sahara, met à nu l'imposture du "polisario"
Madrid - L'écrivain-journaliste espagnol Chema Gil, fin connaisseur du conflit du Sahara, vient de publier une longue tribune intitulée "Guerre ou paix: la supercherie du front polisario", dans laquelle il met à nu l'imposture des séparatistes.
Dans cette analyse largement reprise sur les sites d'information espagnols, Chema Gil entend également dévoiler, à l'opinion publique de son pays souvent induite en erreur, la réalité "d'un groupe non démocratique qui ne tolère aucune opposition".
Selon l'auteur, le "polisario" et l'Algérie violent depuis plus d'une trentaine d'années les droits humains de milliers de Sahraouis, qui, aujourd'hui, veulent renouer avec la vie digne, mais cette réalité est méconnue d'une bonne partie des Espagnols, qui demeurent toujours marqués par des évènements ayant eu lieu à la fin de années 1960 et au milieu des années 1970.
M. Gil leur rappelle que le polisario a assassiné des pêcheurs et des soldats espagnols, déplorant que ces faits ne soient pas largement médiatisés dans son pays.
L'auteur souligne sans détour que le "polisario" n'est qu'un groupe terroriste qui impose aujourd'hui sa loi à sa propre population, qui après plus d'une trentaine d'année aspire à pouvoir vivre dignement, à donner une éducation à ses enfants et à se développer dans un pays comme le Maroc, qui est en train de démontrer un ferme engagement pour le développement social, économique et culturel de ses habitants.
Pour l'écrivain-journaliste espagnol, il ne fait aucun doute que le "polisario" est "un groupe non démocratique" qui prétend représenter une entité fantoche où aucune opposition n'est tolérée, au risque que l'on soit condamné au bannissement et à l'incarcération, voire à la disparition.
Revenant sur l'autre gros mensonge colporté par le "polisario", celui relatif aux aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf en Algérie, l'auteur de l'analyse affirme que ces produits ne parviennent jamais à leurs destinataires. "Ils sont en effet échangés par le "polisario" en Algérie et au Mali contre des armes ou utilisés dans la contrebande", affirme le journaliste espagnol.
M. Gil se base sur le témoignage d'un autre journaliste espagnol, Juan Poyatas, qui avait accompagné, aux cô tés d'autres confrères, une caravane d'aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf.
Selon Chema Gil, le témoignage de ce journaliste espagnol n'est pas le seul, les Sahraouis eux-mêmes ayant dénoncé cette situation, comme c'est le cas de Fadel Ould Ali Salem, un ancien dirigeant du polisario qui a rallié dernièrement le Maroc.
Il a récemment révélé l'existence des réseaux de corruption mafieux, composés de ceux qui prétendent défendre les Sahraouis et qui, en réalité, ne sont qu'un groupe de profiteurs qui s'enrichissent aux dépens des Sahraouis.
Les déclarations de Fadel Ould Ali Salem permettent de conclure que derrière la prétendue aide humanitaire, se trouve un réseau de corrompus, a-t-il relaté, notant que ce qui est encore plus dangereux, c'est la relation +Sotto Voce+ avec Al Qaeda au Maghreb Islamique.
Selon l'ancien dirigeant du "polisario", ajoute Chema Gil, une grande partie des aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf est détournée pour financer les prétendues +zones militaires+ ou pour alimenter le trafic de la contrebande au Mali et en Mauritanie, dirigé par des membres de la direction du "polisario".
Ces témoignages ne laissent planer aucun doute sur le vrai visage du polisario, affirme en conclusion Chema Gil.
L'auteur promet de publier prochainement une nouvelle tribune sur l'implication d'éléments du "polisario" dans l'enlèvement de citoyens espagnols.MAP 25-08-2010
Dans cette analyse largement reprise sur les sites d'information espagnols, Chema Gil entend également dévoiler, à l'opinion publique de son pays souvent induite en erreur, la réalité "d'un groupe non démocratique qui ne tolère aucune opposition".
Selon l'auteur, le "polisario" et l'Algérie violent depuis plus d'une trentaine d'années les droits humains de milliers de Sahraouis, qui, aujourd'hui, veulent renouer avec la vie digne, mais cette réalité est méconnue d'une bonne partie des Espagnols, qui demeurent toujours marqués par des évènements ayant eu lieu à la fin de années 1960 et au milieu des années 1970.
M. Gil leur rappelle que le polisario a assassiné des pêcheurs et des soldats espagnols, déplorant que ces faits ne soient pas largement médiatisés dans son pays.
L'auteur souligne sans détour que le "polisario" n'est qu'un groupe terroriste qui impose aujourd'hui sa loi à sa propre population, qui après plus d'une trentaine d'année aspire à pouvoir vivre dignement, à donner une éducation à ses enfants et à se développer dans un pays comme le Maroc, qui est en train de démontrer un ferme engagement pour le développement social, économique et culturel de ses habitants.
Pour l'écrivain-journaliste espagnol, il ne fait aucun doute que le "polisario" est "un groupe non démocratique" qui prétend représenter une entité fantoche où aucune opposition n'est tolérée, au risque que l'on soit condamné au bannissement et à l'incarcération, voire à la disparition.
Revenant sur l'autre gros mensonge colporté par le "polisario", celui relatif aux aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf en Algérie, l'auteur de l'analyse affirme que ces produits ne parviennent jamais à leurs destinataires. "Ils sont en effet échangés par le "polisario" en Algérie et au Mali contre des armes ou utilisés dans la contrebande", affirme le journaliste espagnol.
M. Gil se base sur le témoignage d'un autre journaliste espagnol, Juan Poyatas, qui avait accompagné, aux cô tés d'autres confrères, une caravane d'aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf.
Selon Chema Gil, le témoignage de ce journaliste espagnol n'est pas le seul, les Sahraouis eux-mêmes ayant dénoncé cette situation, comme c'est le cas de Fadel Ould Ali Salem, un ancien dirigeant du polisario qui a rallié dernièrement le Maroc.
Il a récemment révélé l'existence des réseaux de corruption mafieux, composés de ceux qui prétendent défendre les Sahraouis et qui, en réalité, ne sont qu'un groupe de profiteurs qui s'enrichissent aux dépens des Sahraouis.
Les déclarations de Fadel Ould Ali Salem permettent de conclure que derrière la prétendue aide humanitaire, se trouve un réseau de corrompus, a-t-il relaté, notant que ce qui est encore plus dangereux, c'est la relation +Sotto Voce+ avec Al Qaeda au Maghreb Islamique.
Selon l'ancien dirigeant du "polisario", ajoute Chema Gil, une grande partie des aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf est détournée pour financer les prétendues +zones militaires+ ou pour alimenter le trafic de la contrebande au Mali et en Mauritanie, dirigé par des membres de la direction du "polisario".
Ces témoignages ne laissent planer aucun doute sur le vrai visage du polisario, affirme en conclusion Chema Gil.
L'auteur promet de publier prochainement une nouvelle tribune sur l'implication d'éléments du "polisario" dans l'enlèvement de citoyens espagnols.MAP 25-08-2010
Le CCDH appelle les organisations internationales à oeuvrer pour que Mostafa Sidi Mouloud rentre sain et sauf à Tindouf
Rabat, 24/08/10 - Le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) a appelé toutes les organisations nationales et internationales des droits de l'Homme à "faire tout ce qui est en leur pouvoir" pour que M. Mostafa Salma Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et défendre ses opinions librement.
"Le CCDH demande à toutes les institutions nationales soeurs, y compris la Commission nationale consultative des droits de l'Homme d'Algérie, ainsi que tous les organismes internationaux et toutes les associations nationales et internationales des droits de l'Homme à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que M. Mostafa Salma Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et puisse défendre ses opinions librement", souligne le Conseil mardi dans un communiqué.
Le conseil, qui indique avoir reçu une correspondance de Mostafa Salma Sidi Mouloud dans laquelle celui-ci exprime la crainte "d'éventuelles représailles par la direction du "polisario", souligne qu'"étant donné l'état déplorable des droits humains dans les camps de Tindouf, voire le caractère illégal au regard du droit humanitaire international de ces camps, la crainte de représailles exprimée par Mostafa Salma Sidi Mouloud est à prendre tout à fait au sérieux".
M. Mostafa Salma Sidi Mouloud est un cadre du Front Polisario, installé dans les camps de Tindouf au sud de l'Algérie depuis 31 ans. Il occupe actuellement la fonction d'inspecteur général de la police civile chargée du maintien de l'ordre dans ces camps.
Il a tenu, le 9 août dernier à Smara, une conférence de presse lors de laquelle il a annoncé son "intention de soutenir le projet d'autonomie parmi les habitants des camps de Tindouf".
MAP 25-08-2010
"Le CCDH demande à toutes les institutions nationales soeurs, y compris la Commission nationale consultative des droits de l'Homme d'Algérie, ainsi que tous les organismes internationaux et toutes les associations nationales et internationales des droits de l'Homme à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que M. Mostafa Salma Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et puisse défendre ses opinions librement", souligne le Conseil mardi dans un communiqué.
Le conseil, qui indique avoir reçu une correspondance de Mostafa Salma Sidi Mouloud dans laquelle celui-ci exprime la crainte "d'éventuelles représailles par la direction du "polisario", souligne qu'"étant donné l'état déplorable des droits humains dans les camps de Tindouf, voire le caractère illégal au regard du droit humanitaire international de ces camps, la crainte de représailles exprimée par Mostafa Salma Sidi Mouloud est à prendre tout à fait au sérieux".
M. Mostafa Salma Sidi Mouloud est un cadre du Front Polisario, installé dans les camps de Tindouf au sud de l'Algérie depuis 31 ans. Il occupe actuellement la fonction d'inspecteur général de la police civile chargée du maintien de l'ordre dans ces camps.
Il a tenu, le 9 août dernier à Smara, une conférence de presse lors de laquelle il a annoncé son "intention de soutenir le projet d'autonomie parmi les habitants des camps de Tindouf".
MAP 25-08-2010
Monday, August 16, 2010
Quatre Etats de la région des Caraïbes ont décidé de retirer leur reconnaissance de la pseudo "रसद"
Quatre Etats de la région des Caraïbes, Grenade, Antigua et Barbuda, Saint Kitts and Nevis et Sainte-Lucie, ont décidé de retirer leur reconnaissance de la pseudo "rasd", indique lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
Voici le texte du communiqué:
"Les Etats de Grenade, d'Antigua et Barbuda, de Saint Kitts and Nevis, et de Sainte-Lucie ont décidé de retirer leur reconnaissance de la pseudo "rasd".
Ces différentes décisions ont été officiellement précisées dans des communiqués conjoints sanctionnant les visites respectives, sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, de M. Taïb Fassi Fihri, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, dans les quatre Etats de la région des Caraïbes du 9 au 13 août 2010.
Ces quatre annonces publiques ont suivi le récent retrait de reconnaissance décidé par Dominique lors de la visite officielle au Maroc de son Premier ministre et Ministre des Affaires Etrangères, M. Roosevelt Skerritt, les 23 et 24 juillet dernier.
Ce mouvement de retrait de la reconnaissance de la pseudo "rasd" s'inscrit dans le cadre de la volonté sincère des pays de la région d'encourager le processus de négociation en cours, mené sous les auspices des Nations Unies pour parvenir à une solution politique négociée du différend régional sur le Sahara marocain.
Il procède, également, du souhait des cinq pays d'inaugurer avec le Royaume du Maroc une page nouvelle de leurs relations bilatérales, basée sur le respect mutuel et l'écoute réciproque entre les Etats et l'amitié et la coopération mutuellement bénéfique entre les peuples.
A cet égard, leur excellence les Premiers ministres de Grenade, d'Antigua et Barbuda, de Saint Kitts and Nevis, de Sainte-Lucie et auparavant de Dominique ont tous exprimé leur reconnaissance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le signal ainsi manifesté à l'endroit de leur région et pour les clarifications apportées sur la Question Nationale.
Enfin, le Royaume du Maroc et les cinq pays concernés des Caraïbes ont décidé d'entretenir un contact étroit sur les questions à la fois bilatérales et multilatérales d'intérêt commun".
Voici le texte du communiqué:
"Les Etats de Grenade, d'Antigua et Barbuda, de Saint Kitts and Nevis, et de Sainte-Lucie ont décidé de retirer leur reconnaissance de la pseudo "rasd".
Ces différentes décisions ont été officiellement précisées dans des communiqués conjoints sanctionnant les visites respectives, sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, de M. Taïb Fassi Fihri, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, dans les quatre Etats de la région des Caraïbes du 9 au 13 août 2010.
Ces quatre annonces publiques ont suivi le récent retrait de reconnaissance décidé par Dominique lors de la visite officielle au Maroc de son Premier ministre et Ministre des Affaires Etrangères, M. Roosevelt Skerritt, les 23 et 24 juillet dernier.
Ce mouvement de retrait de la reconnaissance de la pseudo "rasd" s'inscrit dans le cadre de la volonté sincère des pays de la région d'encourager le processus de négociation en cours, mené sous les auspices des Nations Unies pour parvenir à une solution politique négociée du différend régional sur le Sahara marocain.
Il procède, également, du souhait des cinq pays d'inaugurer avec le Royaume du Maroc une page nouvelle de leurs relations bilatérales, basée sur le respect mutuel et l'écoute réciproque entre les Etats et l'amitié et la coopération mutuellement bénéfique entre les peuples.
A cet égard, leur excellence les Premiers ministres de Grenade, d'Antigua et Barbuda, de Saint Kitts and Nevis, de Sainte-Lucie et auparavant de Dominique ont tous exprimé leur reconnaissance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le signal ainsi manifesté à l'endroit de leur région et pour les clarifications apportées sur la Question Nationale.
Enfin, le Royaume du Maroc et les cinq pays concernés des Caraïbes ont décidé d'entretenir un contact étroit sur les questions à la fois bilatérales et multilatérales d'intérêt commun".
Une grande partie des aides humanitaires destinées aux séquestrés à Tindouf est détournée à des fins militaires (ancien dirigeant du polisario)
Laâyoune- Une grande partie des aides humanitaires destinées aux séquestrés dans les camps de Tindouf est détournée pour financer les soi-disant "zones militaires", a affirmé M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, ancien dirigeant du "polisario", qui a rallié récemment la mère-patrie, le Maroc.
"Cela constitue une violation des objectifs sur la base desquels les organisations humanitaires envoient leurs aides", a-t-il ajouté lors de la troisième et dernière partie d'un entretien à la chaîne régionale de Laâyoune, diffusée dimanche soir.
"Des camions-citernes, des voitures tout terrain ainsi que des conteneurs, et des produits alimentaires divers portant le sigle d'organisations humanitaires sont détournés vers des zones militaires au service des soi-disant +unités militaires+", a-t-il poursuivi.
M. Fateh, plus connu dans les camps de Tindouf sous le pseudonyme d'"Ahmed Felipe", a également affirmé qu'une autre partie de cette aide humanitaire (farine, lait en poudre, riz, huile et carburants) est détournée par le prétendu "ministère du commerce" vers les marchés malien et mauritanien, sous la supervision de membres de la direction du polisario.
M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel a aussi évoqué les intérêts communs liant le polisario et Al-Qaida, preuve en est l'absence de la moindre confrontation entre les deux parties, et le trafic d'armes auquel s'adonnent des dirigeants du polisario qui les revendent aux membres d'Al Qaida.
"Comment Al Qaida a pu avoir accès aux territoires mauritanien et algérien et enlever des Européens, sans toutefois commettre d'actes semblables dans la région de Tindouf où plusieurs européens s'y rendent et s'y promènent sans contrô le", s'est-il interrogé.
L'ancien responsable du "polisario" a appelé la communauté internationale et les organisations des droits de l'Homme à mettre à nu la réalité prévalant à Tindouf et à traduire en justice les auteurs des crimes odieux perpétrés dans ces camps.
Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, né en 1954 aux environs de Smara, a rallié le "polisario" en 1975 et rejoint son aile militaire avant d'être affecté à la base "Al Janine Bourzek" en Algérie où il avait suivi ses premiers entraînements.
Il a ensuite regagné Tindouf où il avait suivi de nouveaux entraînements militaires au "camp N'Khila".
Il a été chargé, par la suite, de l'intendance avant d'être nommé à la soi-disant "direction de la sûreté", puis directeur de la sécurité publique du soi-disant "croissant rouge sahraoui", avant son affectation au pseudo organe des "renseignements civils" dans les camps de Tindouf.
Il a été nommé "chef de la sûreté de la 3ème zone militaire", poste qu'il avait occupé avant de regagner la mère-patrie, le Maroc.
15 08 2010 MAP
"Cela constitue une violation des objectifs sur la base desquels les organisations humanitaires envoient leurs aides", a-t-il ajouté lors de la troisième et dernière partie d'un entretien à la chaîne régionale de Laâyoune, diffusée dimanche soir.
"Des camions-citernes, des voitures tout terrain ainsi que des conteneurs, et des produits alimentaires divers portant le sigle d'organisations humanitaires sont détournés vers des zones militaires au service des soi-disant +unités militaires+", a-t-il poursuivi.
M. Fateh, plus connu dans les camps de Tindouf sous le pseudonyme d'"Ahmed Felipe", a également affirmé qu'une autre partie de cette aide humanitaire (farine, lait en poudre, riz, huile et carburants) est détournée par le prétendu "ministère du commerce" vers les marchés malien et mauritanien, sous la supervision de membres de la direction du polisario.
M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel a aussi évoqué les intérêts communs liant le polisario et Al-Qaida, preuve en est l'absence de la moindre confrontation entre les deux parties, et le trafic d'armes auquel s'adonnent des dirigeants du polisario qui les revendent aux membres d'Al Qaida.
"Comment Al Qaida a pu avoir accès aux territoires mauritanien et algérien et enlever des Européens, sans toutefois commettre d'actes semblables dans la région de Tindouf où plusieurs européens s'y rendent et s'y promènent sans contrô le", s'est-il interrogé.
L'ancien responsable du "polisario" a appelé la communauté internationale et les organisations des droits de l'Homme à mettre à nu la réalité prévalant à Tindouf et à traduire en justice les auteurs des crimes odieux perpétrés dans ces camps.
Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, né en 1954 aux environs de Smara, a rallié le "polisario" en 1975 et rejoint son aile militaire avant d'être affecté à la base "Al Janine Bourzek" en Algérie où il avait suivi ses premiers entraînements.
Il a ensuite regagné Tindouf où il avait suivi de nouveaux entraînements militaires au "camp N'Khila".
Il a été chargé, par la suite, de l'intendance avant d'être nommé à la soi-disant "direction de la sûreté", puis directeur de la sécurité publique du soi-disant "croissant rouge sahraoui", avant son affectation au pseudo organe des "renseignements civils" dans les camps de Tindouf.
Il a été nommé "chef de la sûreté de la 3ème zone militaire", poste qu'il avait occupé avant de regagner la mère-patrie, le Maroc.
15 08 2010 MAP
Sunday, August 15, 2010
Les atrocités des crimes dans les camps de Tindouf mises à nu par un ancien dirigeant du "polisario"
Laâyoune, 11/08/10 - M. Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, ancien dirigeant du "polisario", qui a rallié récemment la mère-patrie, le Maroc, a mis à nu les atrocités des crimes perpétrés dans les camps de Tindouf par "la bande du polisario".
M. Fateh, connu dans les camps de Tindouf sous le pseudonyme d'Ahmed Felipe, a souligné, lors de la deuxième partie d'un entretien à la Radio régionale de Laâyoune, diffusé mercredi soir, que le soi-disant "organe de lutte contre l'espionnage", que certains appellent: "de l'aéroport au trou", a commis d'ignobles actes de violations, ajoutant que cet organe était derrière plusieurs enlèvements, meurtres et tortures à l'égard des femmes, enfants, hommes et personnes âgées.
Il a, à ce propos, cité plusieurs noms de ces victimes, dont Al-Chafiî Ould Taïb, qui avait subi différentes sortes de tortures et supplices dans l'effroyable prison "Al Rachid", et Al Kouri Abdeljalil, qui porte encore les séquelles des sévices corporels, ainsi que Dah Ould Bekkar et Salem Barka, sauvagement torturés avant d'être liquidés.
M. Fateh a également fait état de l'assassinat d'éléments du polisario annoncés, plus tard, comme tués sur "le champ de bataille" dont Laasiri, Sidi Ahmed Ould Brahim, Khalil Ahmid et Mohamed Ali Ould Daha Ould B'rek.
Cet ancien dirigeant du "polisario" a indiqué qu'il a été procédé à l'enlèvement et la liquidation de ressortissants espagnols alors que plusieurs "intellectuels", accusés d'appartenir à des réseaux d'espionnage, ont été enlevés et liquidés car "ils représentent une menace pour l'avenir de l'ancienne direction qui cherche, à tout prix, à se maintenir au pouvoir".
Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, né en 1954 aux environs de Smara, a rallié le "polisario" en 1975 et rejoint son aile militaire avant d'être affecté à la base "Al Janine Bourzek" en Algérie où il avait suivi ses premiers entraînements. Il a ensuite regagné Tindouf où il avait suivi de nouveaux entraînements militaires au "camp N'Khila".
Il a été chargé par la suite de l'intendance avant d'être nommé à la soi-disant "direction de la sûreté", puis directeur de la sécurité publique du soi-disant "croissant rouge sahraoui", avant son affectation au pseudo organe des "renseignements civils" dans les camps de Tindouf. Il a été nommé "chef de la sûreté de la 3ème zone militaire", poste qu'il avait occupé avant de regagner la mère-patrie, le Maroc.
MAP 13 08 2010
M. Fateh, connu dans les camps de Tindouf sous le pseudonyme d'Ahmed Felipe, a souligné, lors de la deuxième partie d'un entretien à la Radio régionale de Laâyoune, diffusé mercredi soir, que le soi-disant "organe de lutte contre l'espionnage", que certains appellent: "de l'aéroport au trou", a commis d'ignobles actes de violations, ajoutant que cet organe était derrière plusieurs enlèvements, meurtres et tortures à l'égard des femmes, enfants, hommes et personnes âgées.
Il a, à ce propos, cité plusieurs noms de ces victimes, dont Al-Chafiî Ould Taïb, qui avait subi différentes sortes de tortures et supplices dans l'effroyable prison "Al Rachid", et Al Kouri Abdeljalil, qui porte encore les séquelles des sévices corporels, ainsi que Dah Ould Bekkar et Salem Barka, sauvagement torturés avant d'être liquidés.
M. Fateh a également fait état de l'assassinat d'éléments du polisario annoncés, plus tard, comme tués sur "le champ de bataille" dont Laasiri, Sidi Ahmed Ould Brahim, Khalil Ahmid et Mohamed Ali Ould Daha Ould B'rek.
Cet ancien dirigeant du "polisario" a indiqué qu'il a été procédé à l'enlèvement et la liquidation de ressortissants espagnols alors que plusieurs "intellectuels", accusés d'appartenir à des réseaux d'espionnage, ont été enlevés et liquidés car "ils représentent une menace pour l'avenir de l'ancienne direction qui cherche, à tout prix, à se maintenir au pouvoir".
Fateh Ahmed Ould Mohamed Fadel Ould Ali Salem, né en 1954 aux environs de Smara, a rallié le "polisario" en 1975 et rejoint son aile militaire avant d'être affecté à la base "Al Janine Bourzek" en Algérie où il avait suivi ses premiers entraînements. Il a ensuite regagné Tindouf où il avait suivi de nouveaux entraînements militaires au "camp N'Khila".
Il a été chargé par la suite de l'intendance avant d'être nommé à la soi-disant "direction de la sûreté", puis directeur de la sécurité publique du soi-disant "croissant rouge sahraoui", avant son affectation au pseudo organe des "renseignements civils" dans les camps de Tindouf. Il a été nommé "chef de la sûreté de la 3ème zone militaire", poste qu'il avait occupé avant de regagner la mère-patrie, le Maroc.
MAP 13 08 2010
Thursday, August 12, 2010
L'autonomie, une "bonne initiative", affirme un haut dirigeant du polisario
Le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara est "une bonne initiative", a déclaré lundi à Smara, M. Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud, inspecteur général de "la police du polisario".
L'autonomie, une bonne initiative
"L'autonomie est une bonne initiative. C'est la meilleure solution possible" à la question du Sahara, a affirmé ce haut dirigeant du "polisario" lors d'une conférence de presse.
M. Ould Salma Sidi Mouloud, qui avait été enlevé en 1979 avec sa famille pour être emmenés de force aux camps de Tindouf, a souligné que cette initiative offre aux sahraouis la possibilité de gérer eux mêmes leurs affaires de façon démocratique tout en conservant leurs spécificités.
Malheureusement, a-t-il déploré, "la direction du polisario interdit aux sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf de débattre de cette initiative".
Ce haut dirigeant du polisario, qui a fait ses études en Libye et en Algérie sanctionnées par un diplôme d'études supérieures en physique, s'est réjoui des chantiers de développement lancés au Maroc, ainsi que du processus de démocratisation initié dans le Royaume.
Le maroc, un pays ouvert, democratique et pluraliste
"Le Maroc est un pays ouvert, démocratique et pluraliste", a-t-il dit devant des dizaines de journalistes représentant les médias marocains et internationaux accrédités à Rabat, soulignant l'obstination constante du "polisario" à "déformer l'image du Maroc".
Il a également salué le chantier de régionalisation avancée que compte mettre en oeuvre le Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste.
M. Ould Salma Sidi Mouloud, 42 ans, a exprimé sa détermination de défendre, une fois de retour dans les camps de Lahmada, la pertinence de l'initiative d'autonomie et mettre en exergue les progrès accomplis par le Maroc sur la voie du développement et de la démocratie, dans l'espoir de susciter une large adhésion des sahraouis aux choix opérés par le Maroc.
Les camps de tindouf, l'endroit le plus inhospitalier au monde
Evoquant la situation à Tindouf dans le sud de l'Algérie, M. Ould Salma Sidi Mouloud a indiqué que ces camps sont l'endroit "le plus inhospitalier au monde".
"C'est l'endroit le plus inhospitalier au monde et les conditions de vie y sont très difficiles", a-t-il témoigné. "Il n'y a ni radio, ni télévision indépendantes et l'enseignement y est paramilitaire", a poursuivi ce fils d'un célèbre Cheikh de la tribu des Rguibat ayant gravi tous les échelons de "la police du polisario" avant de devenir l'inspecteur général de ce corps tristement célèbre par ses actes de violence et de brutalité contre les séquestrés.
Il a également dénoncé l'enrichissement de la direction des séparatistes au détriment des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, et son accaparement du pouvoir et de l'autorité dans les camps.
Le polisario s'oppose fermement au dialogue et a la democratie
"Mohamed Abdelaziz et sa clique dirigent le polisario depuis 1975", a-t-il dénoncé, ajoutant que la direction des séparatistes s'oppose fermement au dialogue et à la démocratie.
Il a, enfin, réaffirmé sa détermination à défendre ces positions courageuses auprès des populations séquestrées à Tindouf quel que soit le prix à payer.
"Je supervise, de par mes fonctions, toutes les prisons de Tindouf et je ne crains pas d'y séjourner pour exprimer et défendre mes positions", a-t-il soutenu.
MAP 11 08 2010
L'autonomie, une bonne initiative
"L'autonomie est une bonne initiative. C'est la meilleure solution possible" à la question du Sahara, a affirmé ce haut dirigeant du "polisario" lors d'une conférence de presse.
M. Ould Salma Sidi Mouloud, qui avait été enlevé en 1979 avec sa famille pour être emmenés de force aux camps de Tindouf, a souligné que cette initiative offre aux sahraouis la possibilité de gérer eux mêmes leurs affaires de façon démocratique tout en conservant leurs spécificités.
Malheureusement, a-t-il déploré, "la direction du polisario interdit aux sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf de débattre de cette initiative".
Ce haut dirigeant du polisario, qui a fait ses études en Libye et en Algérie sanctionnées par un diplôme d'études supérieures en physique, s'est réjoui des chantiers de développement lancés au Maroc, ainsi que du processus de démocratisation initié dans le Royaume.
Le maroc, un pays ouvert, democratique et pluraliste
"Le Maroc est un pays ouvert, démocratique et pluraliste", a-t-il dit devant des dizaines de journalistes représentant les médias marocains et internationaux accrédités à Rabat, soulignant l'obstination constante du "polisario" à "déformer l'image du Maroc".
Il a également salué le chantier de régionalisation avancée que compte mettre en oeuvre le Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste.
M. Ould Salma Sidi Mouloud, 42 ans, a exprimé sa détermination de défendre, une fois de retour dans les camps de Lahmada, la pertinence de l'initiative d'autonomie et mettre en exergue les progrès accomplis par le Maroc sur la voie du développement et de la démocratie, dans l'espoir de susciter une large adhésion des sahraouis aux choix opérés par le Maroc.
Les camps de tindouf, l'endroit le plus inhospitalier au monde
Evoquant la situation à Tindouf dans le sud de l'Algérie, M. Ould Salma Sidi Mouloud a indiqué que ces camps sont l'endroit "le plus inhospitalier au monde".
"C'est l'endroit le plus inhospitalier au monde et les conditions de vie y sont très difficiles", a-t-il témoigné. "Il n'y a ni radio, ni télévision indépendantes et l'enseignement y est paramilitaire", a poursuivi ce fils d'un célèbre Cheikh de la tribu des Rguibat ayant gravi tous les échelons de "la police du polisario" avant de devenir l'inspecteur général de ce corps tristement célèbre par ses actes de violence et de brutalité contre les séquestrés.
Il a également dénoncé l'enrichissement de la direction des séparatistes au détriment des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, et son accaparement du pouvoir et de l'autorité dans les camps.
Le polisario s'oppose fermement au dialogue et a la democratie
"Mohamed Abdelaziz et sa clique dirigent le polisario depuis 1975", a-t-il dénoncé, ajoutant que la direction des séparatistes s'oppose fermement au dialogue et à la démocratie.
Il a, enfin, réaffirmé sa détermination à défendre ces positions courageuses auprès des populations séquestrées à Tindouf quel que soit le prix à payer.
"Je supervise, de par mes fonctions, toutes les prisons de Tindouf et je ne crains pas d'y séjourner pour exprimer et défendre mes positions", a-t-il soutenu.
MAP 11 08 2010
Monday, August 09, 2010
Un haut dirigeant du polisario dénonce l'enrichissement de la direction des séparatistes au détriment des séquestrés
L'inspecteur général de "la police du polisario", M. Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud a dénoncé, lundi à Smara, l'enrichissement de la direction des séparatistes au détriment des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie.
SMARA MAP 09 O8 2010
SMARA MAP 09 O8 2010
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