Le Sénateur français, M. Michel Thiollière a fait part, vendredi à Lyon, de son "étonnement" face à l'absence d'une commission d'enquête internationale sur la situation des personnes séquestrées dans les camps de Tindouf, au sud ouest de l'Algérie.
MM. Thiollière et Jean-Pierre Villard, ancien élu de la ville de Saint-Etienne, ont souligné, lors d'une rencontre avec une délégation du "collectif Watanouna" pour la libération des Marocains séquestrés à Tindouf, que l'absence d'une enquête sur la situation dans ces camps, est "incompréhensible".
La communauté internationale "ne peut ignorer" ce qui se passe dans ces camps et qu'il puisse y avoir des violations des droits de l'homme, d'où la nécessité de "s'informer", ont souligné ces responsables politiques français.
Cette position a été exprimée par les deux hommes politiques français après avoir entendu les témoignages poignants de Abdellah Lamani et Mohamed Tahiri, deux anciens détenus dans les geôles du polisario à Tindouf, pendant plus de 23 ans, "coupés du monde et subissant toutes sortes de violence, de maltraitance et d'humiliation" (torture, travaux forcés, malnutrition, mauvaises conditions d'hygiène etc.).
M. Michel Thiollière, élu de la Loire au Sénat (Parti Radical-majorité présidentielle), a précisé à la MAP qu'il se rendra cette année, avec d'autres collègues de la Chambre haute du Parlement français, dans les provinces du Sud pour rencontrer d'autres anciens détenus à Tindouf et constater la situation dans la région.
La rencontre de MM. Thiollière et Villard avec les membres du "collectif Watanouna" pour la libération des Marocains séquestrés à Tindouf s'inscrit dans le cadre des efforts du collectif pour attirer "l'attention de l'opinion internationale sur les violations des droits de l'Homme qui y sont commis", a indiqué à la MAP sa présidente, Mme Naïma Elmcherqui.
Créé en 2005 à l'initiative de personnalités provenant du milieu associatif et d'horizons divers, ce collectif, qui a pour slogan "Tous pour la libération des Marocains séquestrés à Tindouf", vise également à "dénoncer l'asservissement des familles, des femmes et des enfants dans les camps de la honte, contrairement aux conventions et droits internationaux", selon Mme Elmcherqui, grande actrice marocaine et ambassadrice bénévole de l'UNICEF.
Le collectif avait organisé en 2005 une marche nationale pour exprimer la solidarité et le soutien des marocains avec leurs concitoyens séquestrés à Tindouf et appeler à leur libération "immédiate et sans condition", une manifestation qui a bénéficié d'une large couverture médiatique tant au niveau national qu'international, a-t-elle rappelé. MAP 04-04-2010
MM. Thiollière et Jean-Pierre Villard, ancien élu de la ville de Saint-Etienne, ont souligné, lors d'une rencontre avec une délégation du "collectif Watanouna" pour la libération des Marocains séquestrés à Tindouf, que l'absence d'une enquête sur la situation dans ces camps, est "incompréhensible".
La communauté internationale "ne peut ignorer" ce qui se passe dans ces camps et qu'il puisse y avoir des violations des droits de l'homme, d'où la nécessité de "s'informer", ont souligné ces responsables politiques français.
Cette position a été exprimée par les deux hommes politiques français après avoir entendu les témoignages poignants de Abdellah Lamani et Mohamed Tahiri, deux anciens détenus dans les geôles du polisario à Tindouf, pendant plus de 23 ans, "coupés du monde et subissant toutes sortes de violence, de maltraitance et d'humiliation" (torture, travaux forcés, malnutrition, mauvaises conditions d'hygiène etc.).
M. Michel Thiollière, élu de la Loire au Sénat (Parti Radical-majorité présidentielle), a précisé à la MAP qu'il se rendra cette année, avec d'autres collègues de la Chambre haute du Parlement français, dans les provinces du Sud pour rencontrer d'autres anciens détenus à Tindouf et constater la situation dans la région.
La rencontre de MM. Thiollière et Villard avec les membres du "collectif Watanouna" pour la libération des Marocains séquestrés à Tindouf s'inscrit dans le cadre des efforts du collectif pour attirer "l'attention de l'opinion internationale sur les violations des droits de l'Homme qui y sont commis", a indiqué à la MAP sa présidente, Mme Naïma Elmcherqui.
Créé en 2005 à l'initiative de personnalités provenant du milieu associatif et d'horizons divers, ce collectif, qui a pour slogan "Tous pour la libération des Marocains séquestrés à Tindouf", vise également à "dénoncer l'asservissement des familles, des femmes et des enfants dans les camps de la honte, contrairement aux conventions et droits internationaux", selon Mme Elmcherqui, grande actrice marocaine et ambassadrice bénévole de l'UNICEF.
Le collectif avait organisé en 2005 une marche nationale pour exprimer la solidarité et le soutien des marocains avec leurs concitoyens séquestrés à Tindouf et appeler à leur libération "immédiate et sans condition", une manifestation qui a bénéficié d'une large couverture médiatique tant au niveau national qu'international, a-t-elle rappelé. MAP 04-04-2010
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