La poursuite de la séquestration de Marocains dans les camps de Tindouf et leur utilisation comme moyen de pression constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et des droits de l'Homme, a affirmé, lundi à Rabat la présidente de la commission nationale du droit international humanitaire, Mme Farida Khamlichi.
Intervenant à l'ouverture d'une conférence sur "la situation des populations des camps de Tindouf au regard du droit international humanitaire", Mme Khamlichi a noté que le Maroc, qui a fait des droits de l'Homme un choix stratégique irréversible, porte le même intérêt au droit international humanitaire et oeuvre à sa promotion et à la diffusion de ses principes, a-t-elle ajouté.
Elle a, à cette occasion, donné un aperçu sur l'action de la commission, visant à établir un diagnostic de la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, en vue de mettre fin aux violations du droit international dont souffrent les Marocains séquestrés à Tindouf et leur permettre de regagner leur mère patrie.
Cette conférence, organisée par la commission en collaboration avec le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) vise à dévoiler les graves violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire perpétrées dans les camps de Tindouf, dont la séquestration forcée, la torture et l'absence de libertés de mouvement et d'opinion.
De son côté, le président du CCDH, M. Ahmed Herzenni, a souligné l'intérêt porté à la situation des Marocains séquestrés à Tindouf, rappelant à cet égard le message Royal adressé à l'occasion de la commémoration du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, qui a dénoncé "les souffrances et les humiliations dont pâtissent les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, et ce, en violation flagrante des règles les plus élémentaires du droit international humanitaire".
Dans une intervention sous le thème "la situation des réfugiés sahraouis à Tindouf au regard du droit international des réfugiés", M. Abdelhamid El Ouali, professeur à l'Université Hassan II- Ain Chock, s'est intéressé à la dimension juridique des notions de réfugié et de protection internationale, estimant que les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf ne bénéficient d'aucune protection de ce genre et sont laissés pour compte par le pays abritant ces camps, bien qu'il lui incombe, au regard du droit international des réfugiés, la responsabilité de leur protection.
Alors que partout dans le monde, les camps de réfugiés sont sensés être de nature civile, les camps de Tindouf s'apparentent plus à des casernes militaires, en contradiction avec les dispositions du droit international, a-t-il fait remarquer. En l'absence de toute protection internationale, les séquestrés de Tindouf, qui sont privés de leurs droits les plus élémentaires, sont en proie aux exactions et à l'arbitraire du polisario, a ajouté M. El Ouali.
Par ailleurs, les participants à cette conférence ont mis en exergue les épreuves endurées par les familles détenues dans les camps de Tindouf, notamment la rupture des liens familiaux et la situation dramatique des femmes et des enfants, privés de leur droit à une vie digne, à la santé, à l'éducation et à la protection.
Ils ont également souligné la responsabilité du pays abritant les camps de Tindouf dans la détérioration de la situation humanitaire des séquestrés et l'interdiction faite aux organisations internationales et des droits de l'Homme d'entrer en contact avec ces personnes et de les recenser.
La conférence a été marquée par la projection d'un documentaire dévoilant la situation et les conditions de vie inhumaines des habitants des camps de Tindouf, à travers les témoignages de plusieurs citoyens ayant regagné la Mère patrie.
Rabat, 27/01/09 - MAP
Intervenant à l'ouverture d'une conférence sur "la situation des populations des camps de Tindouf au regard du droit international humanitaire", Mme Khamlichi a noté que le Maroc, qui a fait des droits de l'Homme un choix stratégique irréversible, porte le même intérêt au droit international humanitaire et oeuvre à sa promotion et à la diffusion de ses principes, a-t-elle ajouté.
Elle a, à cette occasion, donné un aperçu sur l'action de la commission, visant à établir un diagnostic de la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, en vue de mettre fin aux violations du droit international dont souffrent les Marocains séquestrés à Tindouf et leur permettre de regagner leur mère patrie.
Cette conférence, organisée par la commission en collaboration avec le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) vise à dévoiler les graves violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire perpétrées dans les camps de Tindouf, dont la séquestration forcée, la torture et l'absence de libertés de mouvement et d'opinion.
De son côté, le président du CCDH, M. Ahmed Herzenni, a souligné l'intérêt porté à la situation des Marocains séquestrés à Tindouf, rappelant à cet égard le message Royal adressé à l'occasion de la commémoration du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, qui a dénoncé "les souffrances et les humiliations dont pâtissent les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, et ce, en violation flagrante des règles les plus élémentaires du droit international humanitaire".
Dans une intervention sous le thème "la situation des réfugiés sahraouis à Tindouf au regard du droit international des réfugiés", M. Abdelhamid El Ouali, professeur à l'Université Hassan II- Ain Chock, s'est intéressé à la dimension juridique des notions de réfugié et de protection internationale, estimant que les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf ne bénéficient d'aucune protection de ce genre et sont laissés pour compte par le pays abritant ces camps, bien qu'il lui incombe, au regard du droit international des réfugiés, la responsabilité de leur protection.
Alors que partout dans le monde, les camps de réfugiés sont sensés être de nature civile, les camps de Tindouf s'apparentent plus à des casernes militaires, en contradiction avec les dispositions du droit international, a-t-il fait remarquer. En l'absence de toute protection internationale, les séquestrés de Tindouf, qui sont privés de leurs droits les plus élémentaires, sont en proie aux exactions et à l'arbitraire du polisario, a ajouté M. El Ouali.
Par ailleurs, les participants à cette conférence ont mis en exergue les épreuves endurées par les familles détenues dans les camps de Tindouf, notamment la rupture des liens familiaux et la situation dramatique des femmes et des enfants, privés de leur droit à une vie digne, à la santé, à l'éducation et à la protection.
Ils ont également souligné la responsabilité du pays abritant les camps de Tindouf dans la détérioration de la situation humanitaire des séquestrés et l'interdiction faite aux organisations internationales et des droits de l'Homme d'entrer en contact avec ces personnes et de les recenser.
La conférence a été marquée par la projection d'un documentaire dévoilant la situation et les conditions de vie inhumaines des habitants des camps de Tindouf, à travers les témoignages de plusieurs citoyens ayant regagné la Mère patrie.
Rabat, 27/01/09 - MAP
1 comment:
Très chères compatriotes , votre blog est partisant sans recul et représente la voix de son maître, vos propos bien que vrais mis ensemnble sont d'une incohérance manifeste et relève de la malhonneteté intellectuelle... La situation du SO-Sud Maroc est complexe et de releyer les fait au gré de vos "besoins", cette instrumentalisation partisane est tout bonnement irresponsable !
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Tarik Z un marocain comme vous !!!
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