Répondant à l'ambassadeur algérien, qui réclamait des "consultations avec tous les Etats concernés" avant l'ouverture de bureaux régionaux du HCDH, Mme Pillay a fait savoir que "la pratique adoptée par le bureau du Haut Commissariat est basée sur les principes et la pratique onusiens".
Elle a rappelé au diplomate algérien que "l'ouverture des bureaux régionaux du Haut commissariat aux droits de l'homme s'est toujours faite en consultation avec toutes les parties concernées aussi largement que possible".
La Haut commissaire a néanmoins fait savoir que "la négociation sur l'ouverture de ces bureaux se fait avec le seul pays hô te et uniquement avec lui, et-ce pour des raisons administratives et techniques".
"Les activités de ces bureaux dans les pays concernés sont discutées directement avec ces pays. S'il y a des pays qui +ne souhaitent pas travailler avec nous ni bénéficier de l'assistance du bureau c'est de leur prérogative+", a lancé Mme Pillay, soulignant que "le refus d'un pays de bénéficier de la coopération et de l'assistance technique du Haut Commissariat ne devrait pas l'empêcher de travailler avec les autres pays de la région qui le souhaitent et qui demandent son appui".
Mme Pillay a indiqué que "le Haut Commissariat ne peut pas imposer sa présence sur le terrain ni sa coopération technique à aucun pays, mais il développe sa relation avec les pays à travers le dialogue et la consultation". Elle a encouragé l'ambassadeur algérien à la contacter pour discuter de cette question.
La réaction de Mme Pillay est une réponse directe à l'Ambassadeur algérien qui a soulevé cette question dans son intervention, jeudi, sollicitant de la Haut Commissaire des informations sur les mesures prises par son institution à cet égard.
Rappelons que des discussions sont en cours entre le Maroc et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme sur l'ouverture d'un bureau régional de ce dernier au Maroc. Cette question avait été abordée lors des entretiens qu'a eus, lundi dernier à Genève, le ministre de la justice, M. Mohamed Naciri avec Mme Pillay.
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