Un membre influent du polisario qui compte parmi les fondateurs du mouvement séparatiste et qui occupait jusqu'à son retour à la mère-patrie, les fonctions de ministre-conseiller à la présidence de la soi-disant RASD, a regagné le Maroc, aggravant les dissensions internes dans les rangs des séparatistes.
Natif de Dakhla en 1951, Ahmeddou Souilem, qui est originaire de la tribu Ouled Dlim Tagaddi, répond ainsi à l'appel Royal "la patrie est clémente et miséricordieuse" de feu SM le Roi Hassan II, étant convaincu que l'offre d'autonomie pour les provinces du sud est l'unique solution pour libérer les populations séquestrées dans les camps de Tindouf du calvaire dans lequel elles sont plongées depuis plus de trois décennies.
Fils de feu Souilem Ould Abdallah, un cheikh influent des Ouled Dlim qui a été par ailleurs l'ex-maire de Dakhla sous l'administration espagnole, a fait ses études primaires et secondaires à Dakhla, avant d'être recruté par l'administration espagnole en qualité d'auxiliaire administratif et cheikh de sa tribu, postes qu'il a occupés jusqu'en 1975, date à laquelle il a rallié les séparatistes du Polisario.
Membre fondateur du Polisario et natif du Sahara sous domination espagnole, Ahmeddou Souilem a occupé d'importantes fonctions au sein du mouvement séparatiste, une promotion liée directement au prestige de sa famille. Il a été ainsi membre du Comité des relations extérieures du bureau politique, puis ensuite représentant du Polisario en Guinée-Bissau, à Panama, en Angola et en Iran, avant d'être désigné responsable du département chargé des "colonies sahraouies en Mauritanie".
Il a également représenté les séparatistes au sein de l'ex-commission d'identification de la Minurso, qui a siégé notamment à Dakhla, en mars 1995.Il s'est démarqué de la direction du polisario, au lendemain du X-ème congrès (1999), après qu'il ait manifesté son désaccord avec la stratégie adoptée par Mohamed Abdelaziz à l'égard du dossier du Sahara marocain.
Ayant intégré un mouvement d'opposition à Mohamed Abdelaziz, il quitte les camps de Tindouf pour s'installer dans la région de Mijek, zone située à l'est de la ligne de défense au Sahara marocain. En octobre 2003, à l'occasion du XIème congrès, il réintègre la direction du polisario et est nommé ministre-conseiller à la présidence de la pseudo-RASD. Il a été reconduit dans ses fonctions en 2007, lors du congrès suivant, avec pour mission de gérer les relations avec les pays arabes.
Natif de Dakhla en 1951, Ahmeddou Souilem, qui est originaire de la tribu Ouled Dlim Tagaddi, répond ainsi à l'appel Royal "la patrie est clémente et miséricordieuse" de feu SM le Roi Hassan II, étant convaincu que l'offre d'autonomie pour les provinces du sud est l'unique solution pour libérer les populations séquestrées dans les camps de Tindouf du calvaire dans lequel elles sont plongées depuis plus de trois décennies.
Fils de feu Souilem Ould Abdallah, un cheikh influent des Ouled Dlim qui a été par ailleurs l'ex-maire de Dakhla sous l'administration espagnole, a fait ses études primaires et secondaires à Dakhla, avant d'être recruté par l'administration espagnole en qualité d'auxiliaire administratif et cheikh de sa tribu, postes qu'il a occupés jusqu'en 1975, date à laquelle il a rallié les séparatistes du Polisario.
Membre fondateur du Polisario et natif du Sahara sous domination espagnole, Ahmeddou Souilem a occupé d'importantes fonctions au sein du mouvement séparatiste, une promotion liée directement au prestige de sa famille. Il a été ainsi membre du Comité des relations extérieures du bureau politique, puis ensuite représentant du Polisario en Guinée-Bissau, à Panama, en Angola et en Iran, avant d'être désigné responsable du département chargé des "colonies sahraouies en Mauritanie".
Il a également représenté les séparatistes au sein de l'ex-commission d'identification de la Minurso, qui a siégé notamment à Dakhla, en mars 1995.Il s'est démarqué de la direction du polisario, au lendemain du X-ème congrès (1999), après qu'il ait manifesté son désaccord avec la stratégie adoptée par Mohamed Abdelaziz à l'égard du dossier du Sahara marocain.
Ayant intégré un mouvement d'opposition à Mohamed Abdelaziz, il quitte les camps de Tindouf pour s'installer dans la région de Mijek, zone située à l'est de la ligne de défense au Sahara marocain. En octobre 2003, à l'occasion du XIème congrès, il réintègre la direction du polisario et est nommé ministre-conseiller à la présidence de la pseudo-RASD. Il a été reconduit dans ses fonctions en 2007, lors du congrès suivant, avec pour mission de gérer les relations avec les pays arabes.
TANGER MAP 31/07/2009
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