MAP 28 02 2011
Le Polisario, de l'abréviation espagnole de « Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro » (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro), est un mouvement terroriste armé soutenu par l'Algérie et installé sur le territoire algérien dont l'objectif est la destabilisation de la région du Maghreb. الجزائر و البوليساريو وجهان لعملة واحدة
Monday, February 28, 2011
L'opposition libyenne dénonce le recrutement de mercenaires du ''polisario'' pour mater l'insurrection (agences)
Tuesday, February 15, 2011
L'opposition annonce une nouvelle manifestation le 19 février
L'opposition algérienne appelle à une nouvelle marche dans les rues d'Alger le 19 février. Samedi, 2 000 personnes ont été empêchées de manifester par un important dispositif de sécurité. Les opposants interpellés ont été libérés dimanche.
Par Ahmed TAZIR , correspondant en Algérie (vidéo)
Dépêche (texte)
AFP - Déterminée à parvenir à un changement de régime en Algérie dans la foulée des révolutions de Tunisie et d'Egypte, l'opposition algérienne a annoncé dimanche une nouvelle marche le 19 février à Alger, après celle "positive", selon elle, de samedi.
"La Coordination nationale vient de finir une réunion et a décidé d'organiser une marche samedi prochain à Alger", a déclaré à l'AFP un membre de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie, Me Moustepha Bouchachi, président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH).
Le lieu de rendez-vous sera le même, a précisé Me Bouchachi, confirmant des informations qui circulaient dès dimanche sur une possible nouvelle marche la semaine prochaine.
Les défilés sont interdits à Alger, dans le cadre de l'état d'urgence déclaré dans le pays en 1992 et renforcé dans la capitale en 2001.
Celle qu'elle avait organisée samedi à partir de la Place du 1er mai devait mener sur environ 4 km vers la Place des Martyrs dans le vieil Alger. Ses centaines de participants avaient été bloqués par un important dispositif estimé à quelque 30.000 policiers qui ont procédé à de brèves interpellations -14 selon le ministère de l'Intérieur, 300 selon l'opposition-.
Dès samedi, un des fondateurs de la CNDC, Fodil Boumala, tout juste sorti du commissariat de police qui l'avait interpellé pendant la manifestation, avait donné le ton: "Ce n'est qu'un début", avait-il clamé.
"C'est parti pour le changement", titrait dimanche le quotidien libéral Liberté, très favorable comme une bonne partie de la presse algérienne, à des changements politiques.
Coup du hasard, cette manifestation pourtant programmée le 21 janvier lors de la constitution de la CNCD, a eu lieu au lendemain de la démission du président égyptien Hosni Moubarak sous la pression populaire et un mois après la fuite du président tunisien Zine el Abidine Ben Ali chassé par la vindicte de son peuple.
Dimanche, le CNDC a jugé la marche de samedi "positive" et "dénoncé et condamné le comportement brutal des forces de sécurité ainsi que les interpellations de leurs militants", selon un porte-parole, Khalil Moumène.
"Toutes les personnes interpellées ont été libérées à notre connaissance", a-t-il dit.
"Les gens ont bravé l'interdiction pour venir manifester pacifiquement" et ont tenu plusieurs heures, a-t-il également noté en se référant au refus opposé par la wilaya d'Alger à cette marche en vertu d'une disposition en vigueur depuis 2001.
Selon M. Moumène, pas moins de "5.000 personnes" ont participé à cet événement. Un décompte des journalistes estimait à 2.000 environ le nombre de participants, tandis que le ministère de l'Intérieur annonçait 25O manifestants.
Une manifestation du parti d'opposition Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), maintenant membre de la CNCD, le 22 janvier à Alger avait été étouffé dans l'oeuf. Ses militants n'avaient même pas pu rejoindre la Place du 1er mai et avaient été bloqués au siège du parti par un important dispositif policier.
Depuis des mois, de petites manifestations et émeutes émaillent ce pays richissime en hydrocarbures, aux réserves bancaires évaluées officiellement à 155 milliards de dollars et à la classe politique éclaboussée par des scandales de corruption.
L'Algérie est gouvernée depuis l'indépendance en 1962 par un régime largement soutenu par les militaires malgré de timides ouvertures à une démocratisation. Son président, Abdelaziz Bouteflika, est au pouvoir depuis 12 ans.
Saturday, February 12, 2011
Al-Qaeda veut faire de la région du Sahara et du Sahel le prochain Afghanistan (SG d'Interpol)
"Le Sahara, la région du Sahel et la Somalie pourraient devenir le prochain Afghanistan pour Al-Qaeda" qui est à la recherche de zones de repli, a souligné Ronald Noble, dont les propos sont cités jeudi par "Voice of America".
La radio américaine relève que cette déclaration s'inscrit en droite ligne du constat fait par d'autres experts du terrorisme pour qui la pression qui pèse sur Al-Qaeda en Afghanistan a poussé la nébuleuse terroriste à chercher d'autres zones éloignées, vitales à la prolifération de ses activités.
"AQMI, qui a juré de s'attaquer aux intérêts américains, s'est repliée dans les vastes étendues désertiques du Sahara fuyant la pression des forces armées US au Pakistan, en Irak et au Yémen", avait récemment relevé Richard Miniter, un journaliste d'investigation US et auteur de deux bestsellers sur la liste du New York Times, intitulés "Losing Ben Laden" (Perdre Ben Laden) et "Shadow War", (Guerre d'ombre).
Le Coordinateur du Département d'Etat US pour la lutte anti-terroriste, Daniel Benjamin, avait, dans ce contexte, souligné l'"urgence" de tarir les sources de financement d'AQMI, qui a "démontré sa capacité à lever des fonds substantiels par le biais de ses opérations de prise d'otages".
Il a, d'autre part, rappelé qu'Al-Qaeda et ses franchises veulent s'en prendre à l'Europe et aux Etats Unis, d'où, a-t-il dit, "la nécessité de mettre en place une coopération étroite, qui demeure essentielle pour contrer la menace commune à laquelle nous faisons face". MAP 12-02-2011
Thursday, February 03, 2011
Bouteflika a la diarrhée....il sent le feu au cul.. paroles paroles et paroles
Le président Abdelaziz Bouteflika s'est engagé jeudi à une prochaine levée de l'état d'urgence en Algérie et a annoncé diverses mesures réclamées par l'opposition et la société civile, en pleine tempête contestataire dans le monde arabe.
Il a aussi commenté pour la première fois -selon un communiqué officiel- les émeutes du 4 au 9 janvier qui ont fait 5 morts et plus de 800 blessés. Il a estimé "ces dépassements regrettables" et s'est incliné à la mémoire des victimes, selon l'agence APS, au début d'un Conseil des ministres qui a revêtu un caractère exceptionnel par l'importance des mesures annoncées.
Dans un communiqué longuement rapporté par les médias officiels, le président algérien a répondu à une série de revendications présentées avec détermination depuis le début de l'année par la société civile et les partis politiques.
Il a d'abord annoncé qu'il lèverait "dans un très proche avenir" l'état d'urgence, en vigueur depuis 19 ans dans le pays pour lutter contre les violences islamistes qui ont fait des milliers de morts. Mais il s'est défendu que cette mesure ait jamais "entravé l'activité politique".
La levée de l'état d'urgence est l'une des demandes de l'opposition et de la société civile qui se sont regroupées en une Nouvelle Coordination et ont annoncé une marche à Alger pour le 12 février en faveur d'une démocratisation et d'"un changement du système", malgré son interdiction annoncée par les autorités.
M. Bouteflika a néanmoins rappelé, selon le communiqué, que les marches étaient interdites dans la capitale depuis une manifestation sanglante de Kabyles en 2001 mais pas ailleurs.
Une autre revendication souvent réitérée par les partis politiques de l'opposition et les ONG : le droit à la parole à la télévision et à la radio, qui sont publics en Algérie alors qu'une bonne partie de la presse écrite est privée et libre, a aussi été entendue par les autorités.
M. Bouteflika a demandé que les médias audiovisuels assurent équitablement la couverture des partis et organisations nationales reconnues.
"La télévision et la radio doivent donc assurer la couverture des activités de l'ensemble des partis et organisations nationales agréés et leur ouvrir équitablement leurs canaux", a-t-il dit.
Depuis l'éclatement des événements en Tunisie et en Egypte, les voix se sont multipliées en Algérie pour demander une plus grande ouverture démocratique et davantage de libertés.
Le président Bouteflika a enfin répondu à un flot de revendications qui ont provoqué ces dernières années de nombreux mouvements spontanés de citoyens en colère, que ce soit contre le manque de logements ou la mauvaise qualité des habitations qui leur étaient livrées, le chômage ou la hausse des prix.
Il a demandé l'accélération de la construction de logements et donné l'ordre aux banques, dont 90% sont publiques, de faciliter les prêts immobiliers mais aussi des mesures pour consolider les prix des produits de premières nécessité.
Il a appelé le gouvernement à "élargir notamment aux légumes secs, le champ d'application du dispositif de stabilisation des prix des produits de base", après avoir annoncé pour mettre fin aux émeutes de janvier des mesures pour lutter contre la spirale inflationniste des prix du sucre et de l'huile.
Le chef de l'Etat a aussi annoncé sa détermination à lutter contre la corruption, régulièrement dénoncée par la société civile.
"Les mécanismes de prévention contre ces déviations ont été renforcés" a-t-il dit cité par le communiqué officiel, et la législation relative à ces fléaux est "des plus sévères".
La non-résolution de la question du Sahara crée une ouverture à la prolifération des activités d'AQMI (Potomac Institute)
"Le conflit du Sahara, qui dure depuis plus de trois décennies crée une ouverture à la prolifération des activités d'AQMI qui se trouve ainsi en mesure de recruter des radicaux dans les camps de Tindouf, en Algérie, compliquant davantage la viabilité d'une solution diplomatique à cette question", soutient ce centre international dans un rapport intitulé: "les conséquences du terrorisme: mise à jour des menaces d'Al-Qaeda au Sahel et dans le Maghreb".
+Un "arc d'instabilité" qui s'étend de la mer rouge à l'Atlantique+.
Tout en mettant en garde contre l'"arc d'instabilité" que nourrissent AQMI et la franchise d'Al-Qaeda dans la péninsule arabique dans une zone géographique qui s'étend de la mer rouge jusqu'à l'Atlantique, le document révèle que les activités terroristes d'AQMI dans le Maghreb et au Sahel ont connu une augmentation exponentielle de 558 pc depuis les attentats ayant pris pour cible les deux tours jumelles du World Trade Center, le 11 septembre 2001.
L'année 2009 a connu un pic avec pas moins de 204 attaques terroristes, note le rapport, faisant observer qu'en dépit d'une régression à hauteur de 178 attentats en 2009, la menace d'AQMI "se maintient à des hauteurs dangereusement élevées".
Le centre international pour les études sur le terrorisme précise en outre que sur la période allant de 2001 à 2010, la franchise d'Al-Qaeda dans le Maghreb a été en mesure de mener 1.100 attentats à la bombe, meurtres, rapts et embuscades contre des cibles aussi bien locales qu'internationales, tuant 2.000 personnes et blessant 6.000 autres.
+Conjonction d'intérêt entre AQMI, le polisario et les réseaux de trafic de drogues+.
Citant des sources de renseignement et les conclusions d'une mission d'enquête dans la région effectuée en janvier 2011, le rapport met en avant des "preuves de plus en plus accablantes" sur la conjonction d'intérêt entre AQMI, des trafiquants locaux et des membres du polisario en liaison avec le crime organisé et les cartels sud-américains dans le but d'écouler la drogue en Europe, via les vastes étendues incontrô lées du Sahel.
Le document appelle, dans ce contexte, à intensifier la coopération et la coordination entre les pays de la région, notamment en matière d'échange de renseignements dans le but de sevrer les lignes de ravitaillement des groupes terroristes, soulignant que la sécurité et la coopération économique dans la région du Maghreb et le Sahel seront sans aucun doute améliorées et consolidées à travers la résolution du conflit du Sahara. WASHINGTON 03-02-2011