Onze gendarmes algériens ont été tués mercredi 30 juin par un groupe d'islamistes près de la frontière avec le Mali, dans le grand sud de l'Algérie, alors qu'un regain de violences a marqué le pays ce dernier mois. Les gendarmes sont tombés dans une embuscade à l'aube près de Tinzaoutine, à quelque 2 000 kilomètres au sud d'Alger. Un groupe d'islamistes a ouvert le feu sur leur convoi chargé de la surveillance des frontières, tuant onze personnes selon le quotidien El Watan.
L'information n'a pas encore été confirmée officiellement, mais une source sécuritaire étrangère basée à Bamako a confirmé ce bilan de onze morts. "C'est un coup bien préparé", a-t-elle ajouté, précisant que les islamistes avaient fait deux prisonniers, dont l'un a été libéré pour être "porteur de message pour les officiels algériens".
REGAIN DE VIOLENCES
Cet attentat contre les forces de sécurité est le plus meurtrier en Algérie depuis près d'une année. Le 22 octobre, six agents d'une société chargée de la sécurité d'un chantier de la société canadienne SNC Lavalin avaient été tués dans une embuscade près de Tizi Ouzou, en Kabylie. Puis, le 3 avril 2010, sept agents de sécurité employés par une société de gardiennage et un militaire étaient tués dans l'explosion de deux bombes dans la région de Béjaïa (250 kilomètres à l'est d'Alger), également en Kabylie.
Après une relative accalmie, un regain de violences marquait le mois de juin quand le 11 deux gendarmes et un civil algériens ainsi qu'un ressortissant chinois ont trouvé la mort dans un attentat au véhicule piégé contre un barrage routier, toujours en Kabylie. Trois islamistes armés avaient été tués après l'explosion et deux autres au cours d'une opération distincte des forces de sécurité. Cinq personnes ont également été tuées et une blessée le 25 juin par des inconnus qui ont ouvert le feu sur les invités à une fête de mariage au douar Ghrab, près de Tebessa (650 kilomètres à l'est d'Alger).
La région du Grand Sud, où s'est produit ce nouvel attentat, est souvent dénoncée comme étant une zone "grise", où trafiquants en tous genres et islamistes armés sont particulièrement actifs. Grâce à des liens d'affaires et familiaux tissés auprès des tribus nomades et des contrebandiers du désert, Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qui ne compte pas plus de trois cents hommes, trouve un financement avec les rançons pour l'échange d'otages occidentaux et son implication dans tous les trafics, selon des sources concordantes interrogées en Mauritanie, en Europe et aux Etats-Unis. 01-07-2010
L'information n'a pas encore été confirmée officiellement, mais une source sécuritaire étrangère basée à Bamako a confirmé ce bilan de onze morts. "C'est un coup bien préparé", a-t-elle ajouté, précisant que les islamistes avaient fait deux prisonniers, dont l'un a été libéré pour être "porteur de message pour les officiels algériens".
REGAIN DE VIOLENCES
Cet attentat contre les forces de sécurité est le plus meurtrier en Algérie depuis près d'une année. Le 22 octobre, six agents d'une société chargée de la sécurité d'un chantier de la société canadienne SNC Lavalin avaient été tués dans une embuscade près de Tizi Ouzou, en Kabylie. Puis, le 3 avril 2010, sept agents de sécurité employés par une société de gardiennage et un militaire étaient tués dans l'explosion de deux bombes dans la région de Béjaïa (250 kilomètres à l'est d'Alger), également en Kabylie.
Après une relative accalmie, un regain de violences marquait le mois de juin quand le 11 deux gendarmes et un civil algériens ainsi qu'un ressortissant chinois ont trouvé la mort dans un attentat au véhicule piégé contre un barrage routier, toujours en Kabylie. Trois islamistes armés avaient été tués après l'explosion et deux autres au cours d'une opération distincte des forces de sécurité. Cinq personnes ont également été tuées et une blessée le 25 juin par des inconnus qui ont ouvert le feu sur les invités à une fête de mariage au douar Ghrab, près de Tebessa (650 kilomètres à l'est d'Alger).
La région du Grand Sud, où s'est produit ce nouvel attentat, est souvent dénoncée comme étant une zone "grise", où trafiquants en tous genres et islamistes armés sont particulièrement actifs. Grâce à des liens d'affaires et familiaux tissés auprès des tribus nomades et des contrebandiers du désert, Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qui ne compte pas plus de trois cents hommes, trouve un financement avec les rançons pour l'échange d'otages occidentaux et son implication dans tous les trafics, selon des sources concordantes interrogées en Mauritanie, en Europe et aux Etats-Unis. 01-07-2010
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besoin de verifier:)
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