Le Maroc a réaffirmé avec force, dans une lettre adressée mardi au Secrétaire général des Nations Unies, qu'il ne saurait, en aucune manière accepter ou tolérer toute rupture du statu quo dans la zone de Tifariti qui, depuis la proclamation du cessez-le-feu en septembre 1991, a été exempte de toute présence civile ou militaire.
"Dans la continuité de la position claire et permanente qui a toujours été la sienne, le Royaume du Maroc, tout en réitérant son ferme soutien à vos efforts et à ceux de votre Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique négociée (au différend du Sahara), réaffirme avec force qu'il ne saurait en aucune manière accepter ou tolérer toute rupture du statu quo dans cette zone, qui, depuis la proclamation du cessez-le-feu en septembre 1991, a été exempte de toute présence civile ou militaire", a souligné l'Ambassadeur, représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, M. El Mostafa Sahel, dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, M. Ban ki-Moon.
Une fois de plus, le polisario, encouragé et soutenu par l'Algérie, déplore la lettre, a organisé du 19 au 22 mai courant des attroupements militaires et des manifestations politiques, dans la zone de Tifariti à l'Est du dispositif de défense, et ce, au vu et au su de la MINURSO.
La lettre fait remarquer que "par leur caractère répétitif, la propagande mensongère qui les entoure et les discours belliqueux qui les accompagnent, ces agissements compromettent sérieusement le processus de négociation en cours, engagé par le Conseil de sécurité et appuyé par la Communauté internationale, en vue de parvenir à une solution politique définitive au différend régional autour du Sahara, à la faveur de la dynamique insufflée par l'Initiative marocaine d'autonomie".
Le Maroc souligne que "ces actes constituent une défiance à l'autorité du Conseil de sécurité, qui avait appelé les parties, dans sa résolution 1813 en date du 30 avril 2008, à +créer une atmosphère propice au dialogue (...) et au succès des négociations+" et "sont de nature à exacerber les multiples menaces sécuritaires confirmées et qui pèsent sur l'arc sahélo-saharien".
"Ces agissements provocateurs procèdent d'une stratégie délibérément poursuivie, par le polisario et ceux qui le soutiennent, dans le but politique précis de saborder le processus politique en cours et saper la dynamique de règlement pacifique, laborieusement mise en place par la Communauté internationale", ajoute la lettre.
Le Maroc souligne que tels agissements ne sauraient être qualifiés autrement que d'atteinte directe à l'autorité du Conseil de sécurité et d'obstruction préméditée au processus de négociation qu'il a installé et conforté par ses résolutions 1754, 1783 et 1813 en soutenant les efforts du Secrétaire général des Nations Unies et ceux de son Envoyé personnel, en vue de parvenir à une solution politique négociée.
La lettre fait observer que "loin de faire preuve de +réalisme et d'esprit de compromis+ requis par la résolution 1813 du Conseil de sécurité pour la réussite de ces négociations, le polisario et ses alliés confirment, par leurs agissements, qu'ils privilégient l'impasse, au prix des souffrances et du calvaire des populations des camps de Tindouf, qui se perpétuent sur le territoire algérien".
En conclusion, le Maroc demande au Secrétaire général des Nations Unies de prendre les dispositions nécessaires en vue de la distribution de cette lettre aux membres du Conseil de sécurité et de sa publication en tant que document officiel du Conseil.MAP 29/05/2008
"Dans la continuité de la position claire et permanente qui a toujours été la sienne, le Royaume du Maroc, tout en réitérant son ferme soutien à vos efforts et à ceux de votre Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique négociée (au différend du Sahara), réaffirme avec force qu'il ne saurait en aucune manière accepter ou tolérer toute rupture du statu quo dans cette zone, qui, depuis la proclamation du cessez-le-feu en septembre 1991, a été exempte de toute présence civile ou militaire", a souligné l'Ambassadeur, représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, M. El Mostafa Sahel, dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, M. Ban ki-Moon.
Une fois de plus, le polisario, encouragé et soutenu par l'Algérie, déplore la lettre, a organisé du 19 au 22 mai courant des attroupements militaires et des manifestations politiques, dans la zone de Tifariti à l'Est du dispositif de défense, et ce, au vu et au su de la MINURSO.
La lettre fait remarquer que "par leur caractère répétitif, la propagande mensongère qui les entoure et les discours belliqueux qui les accompagnent, ces agissements compromettent sérieusement le processus de négociation en cours, engagé par le Conseil de sécurité et appuyé par la Communauté internationale, en vue de parvenir à une solution politique définitive au différend régional autour du Sahara, à la faveur de la dynamique insufflée par l'Initiative marocaine d'autonomie".
Le Maroc souligne que "ces actes constituent une défiance à l'autorité du Conseil de sécurité, qui avait appelé les parties, dans sa résolution 1813 en date du 30 avril 2008, à +créer une atmosphère propice au dialogue (...) et au succès des négociations+" et "sont de nature à exacerber les multiples menaces sécuritaires confirmées et qui pèsent sur l'arc sahélo-saharien".
"Ces agissements provocateurs procèdent d'une stratégie délibérément poursuivie, par le polisario et ceux qui le soutiennent, dans le but politique précis de saborder le processus politique en cours et saper la dynamique de règlement pacifique, laborieusement mise en place par la Communauté internationale", ajoute la lettre.
Le Maroc souligne que tels agissements ne sauraient être qualifiés autrement que d'atteinte directe à l'autorité du Conseil de sécurité et d'obstruction préméditée au processus de négociation qu'il a installé et conforté par ses résolutions 1754, 1783 et 1813 en soutenant les efforts du Secrétaire général des Nations Unies et ceux de son Envoyé personnel, en vue de parvenir à une solution politique négociée.
La lettre fait observer que "loin de faire preuve de +réalisme et d'esprit de compromis+ requis par la résolution 1813 du Conseil de sécurité pour la réussite de ces négociations, le polisario et ses alliés confirment, par leurs agissements, qu'ils privilégient l'impasse, au prix des souffrances et du calvaire des populations des camps de Tindouf, qui se perpétuent sur le territoire algérien".
En conclusion, le Maroc demande au Secrétaire général des Nations Unies de prendre les dispositions nécessaires en vue de la distribution de cette lettre aux membres du Conseil de sécurité et de sa publication en tant que document officiel du Conseil.MAP 29/05/2008
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