Friday, November 27, 2009

Appel à la mise en place d'un tribunal international pour juger les tortionnaires du Polisario

Un groupe de ressortissants Marocains originaires des provinces du Sud, installés en Espagne, et issus de tribus Sahraouies, ont demandé, vendredi, la mise en place d'un tribunal international et impartial pour juger les crimes commis par les tortionnaires du Polisario et ceux qui les soutiennent.
Les membres de ce groupe, originaires principalement des tribus Sahraouies Rguibat, Filala, Azerguiyine, Ouled Dlim, Ouled Tidrarine, Ait Lahcen et Azouafit, ont dénoncé "les traitements inhumains et les tortures les plus atroces infligés par les mercenaires à nos ressortissants retenus de force dans les geôles de Tindouf".
Ils ont exigé, dans ce cadre, "la mise en place d'une instance judiciaire internationale et impartiale pour juger les crimes crapuleux et odieux des tortionnaires du Polisario et ceux qui les soutiennent et garantir ainsi le respect des droits de l'Homme tels qu'universellement reconnus".
Reçus par le Consul du Maroc à Bilbao (Pays Basque, nord de l'Espagne), M. Azzouz Abou El Kouroum, les membres de ce groupe ont exhorté "le Polisario et son protecteur l'Algérie de laisser le Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) exercer librement son mandat tel que prévu par ses statuts pour réaliser un recensement exact des séquestrés de Tindouf et mettre ainsi fin à une polémique longuement et outrageusement nourri d'intoxication, d'amalgame, de mensonge et de propagande sur le nombre de ces séquestrés qui seront très heureux de regagner leur pays, le Maroc et l'accompagner dans son élan global aux plans politique, économique et social".
Le groupe a demandé, par ailleurs, à la dénommée Aminatou Haidar de "cesser immédiatement de jouer la victime, une attitude qui ne trompe plus personne, de mettre fin à ses contradictions criantes et d'opérer résolument un choix qui ne souffre aucune ambiguïté entre le patriotisme et la trahison".
Les représentants des tribus Sahraouis ont tenu également à réitérer leur mobilisation derrière le Souverain pour "faire obstacle aux séparatistes et leurs acolytes qui tentent désespérément de porter atteinte à l'unité du Royaume et torpiller les efforts du Maroc, à travers l'initiative d'Autonomie du Sahara dans le cadre de l'intégrité et de la souveraineté marocaine, saluée par la communauté internationale et qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de Sécurité".
Les membres du groupe ont, dans ce contexte, exprimé "leur engagement ferme et leur appui sans réserve pour la défense de l'unité et l'intégrité du Royaume".
Ils ont lancé, par la même occasion, "un appel pressant à l'Algérie pour lever les barrières et ouvrir de son côté les frontières avec le Royaume du Maroc dans l'intérêt bien compris des deux peuples frères et favoriser ainsi un avenir prometteur pour tous les pays de l'Union du Maghreb Arabe qui a grandement et urgemment besoin de cette unité pour faire face aux défis combien majeurs qui guettent les peuples de la région". MAP 27-11-2009

Thursday, November 26, 2009

Des Mauritaniens réclament un tribunal international pour juger les tortionnaires des geôles du "polisario"

Un groupe d'anciens détenus dans les geôles du "polisario" a présenté mercredi à Nouakchott des témoignages accablants sur le traitement inhumain qui leur avait été infligé par leurs tortionnaires, réclamant la constitution d'un tribunal pénal international indépendant pour enquêter sur ces pratiques et en juger les auteurs.
Lors d'une conférence de presse organisée par l'"Association Mémoire et Justice", les membres du groupe, Sidi Ahmed Abidi Achlichel, Mohamed Fal El-Cadi, Ama Benbbeh Khalis et Mohamed Mokhtar Ould Alioune ont qualifié d'"inimaginables" les sévices et tortures qu'ils ont subis dans les centres de détention du "polisario".
Les atrocités auxquelles livraient les geôliers sur leurs captifs allaient "au-delà de l'imaginable et sont contraires aux droits les plus élémentaires des droits de l'Homme", ont-ils souligné.
Au cours de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de nombreux militants des droits de l'Homme et de représentants des Associations concernées, les membres du groupe ont souligné que le "polisario" s'est servi des Mauritaniens en détention dans ses geôles comme "boucs émissaires pour couvrir ses problèmes internes", les soumettant aux pires sévices corporels et psychiques que les tortionnaires puissent imaginer.
De nombreux détenus y ont perdu la vie alors que les tortionnaires continuent de jouir de la liberté et de l'impunité, ont-ils fait remarquer.
"Nous étions enterrés dans des trous et les tortionnaires, dont des dirigeants du polisario, se délectaient des sévices qu'ils nous infligeaient" parfois jusqu'à la mort, a précisé Mohamed Fal Ould El-Cadi, qui a passé quatre ans dans ces geôles.
Ama Benbbeh Khalis, un directeur d'école qui a passé sept ans en détention, a souligné que les tortionnaires se livraient, à tout moment, à des "pratiques sadiques" sur les détenus mauritaniens au point que ces derniers "en viennent à souhaiter la mort" plutôt de demeurer entre leurs mains.
"De nombreux détenus ont perdu la vie sous les coups des tortionnaires", a-t-il affirmé.
Les anciens détenus ont été unanimes a souligner la "responsabilité directe" du "polisario" dans ces pratiques inhumaines et à réclamer l'ouverture d'une procédure pour traduire les auteurs de ces sévices en justice.
Le président de Mémoire et Justice, Abderrahmane Ould Mohamed Moussa, avait ouvert la conférence de presse par une présentation de son Association qui, a-t-il précisé, oeuvre à "l'abri de la politique et de la surenchère" pour faire la lumière sur le sort des Mauritaniens disparus entre les mains du "polisario" et les circonstances de décès de ceux qui sont morts dans les camps de Tindouf.
Pour l'Association, a-t-il ajouté, le "polisario" est "pleinement responsable" du traitement inhumain subi par des centaines de Mauritaniens, tombés par simples concours de circonstances entre les mains de ses tortionnaires qui les ont soumis, sans raison, à toutes les formes de tortures corporelles et psychiques.
Les auteurs de ces atrocités doivent être jugés pour les actes infligés à des gens dont certains en sont morts et d'autres vivent avec des infirmités permanentes, a souligné Ould Mohamed Moussa.
A l'issue de la rencontre, l'Association a distribué un communiqué appelant le "polisario" a "reconnaître ses crimes contre l'humanité, commis sur la personne de Mauritaniens, à faire la lumière sur le sort des disparus dans ses geôles, à remettre les corps de ces derniers à leurs familles et à dédommager les victimes".
L'Association réclame la constitution d'un "tribunal international indépendant" pour enquêter sur cette affaire et déférer les auteurs de ces "crimes barbares" devant la justice. MAP NOUAKCHOUT 26-11-2009

Tuesday, November 24, 2009

Il est important de soutenir les efforts du Maroc pour la résolution de la question du Sahara (ministre belge)

Le ministre belge de la Coopération au Développement, M. Charles Michel, a souligné, mardi à Rabat, l'importance de soutenir les efforts du Maroc pour la résolution de la question du Sahara.

"Le gouvernement belge considère qu'il est important de soutenir les efforts du Maroc pour aboutir à une solution de la question du Sahara et salue la proposition d'autonomie formulée dans ce sens par la partie marocaine ", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue conjointement avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, à l'issue des travaux de la 18ème session de la commission mixte maroco-belge de coopération au développement.
Pour ce qui est du statut avancé accordé par l'Union européenne au Maroc, M. Michel a précisé que le gouvernement belge continuera à appuyer les initiatives marocaines pour faire en sorte que ce rapprochement avec l'UE devienne une réalité.
Le ministre belge a par ailleurs évoqué les différents volets du Programme indicatif de coopération 2010-2013 adopté par les deux pays dans le cadre de la réunion de la commission mixte, portant entre autres sur les secteurs de l'eau et de l'agriculture, le programme de bourses et la coopération déléguée.
Pour sa part, M. Fassi Fihri a souligné la forte symbolique de la présence de LL.AA.RR le Prince Philippe de Belgique et la Princesse Mathilde à la clôture des travaux de la commission mixte maroco-belge, reflétant la "volonté ferme et l'intérêt confirmé" pour le renforcement de la coopération bilatérale dans les différents secteurs.
Il a en outre salué la décision de la Belgique de doubler l'enveloppe destinée à la coopération avec le Maroc en la portant à 80 millions d'euros, et de contribuer à hauteur de 4 millions d'euros à l'Initiative nationale de développement humain (INDH). Un geste qui témoigne, a-t-il ajouté, de la confiance marquant les relations entre les deux pays. MAP 23-11-2009

Sunday, November 22, 2009

Le Maroc déjoue une tentative algérienne d'introduire un membre de la soi-disant "jeunesse sahraouie" à un congrès à Beyrouth

La délégation de la jeunesse marocaine participant à la deuxième session du conseil central de l'union de la jeunesse arabe, qui s'est ouverte samedi matin à Beyrouth, a déjoué une tentative de l'Algérie de faire participer à cette session un prétendu membre de la soi-disant "jeunesse de Saguia El Hamra et Oued Eddahab".
Le dénommé Moussa El Ouali devait prendre part aux travaux de cette session en tant que membre de la délégation algérienne invitée à ce congrès, après que l'union de la jeunesse arabe ait gelé la participation de la prétendue "jeunesse de Saguia El Hamra et Oued Eddahab" à ses travaux lors des deux précédentes réunions de l'union, tenues à Tripoli (Libye) et à Damas (Syrie).
L'homme en question, venu au Liban avec un passeport algérien, a été expulsé des réunions de cette session après que la délégation de la jeunesse marocaine ait demandé aux organisateurs de se conformer à la décision de gel de la participation d'une quelconque organisation sahraouie aux travaux de l'union.
Les délégations des 12 pays arabes devant prendre part à ces travaux n'ont pas manqué de constater que le dénommé Moussa El Ouali n'avait rien de jeune sahraoui, tellement son accent était purement algérien, et qu'il éprouvait du mal à décliner le nom de la partie qu'il était censé représenter.
De sources proches des organisateurs, on indique que le dénommé Moussa El Ouali a bel et bien été invité à cette session en tant que membre de la délégation algérienne, mais les démarches de la diplomatie marocaine ont pu réussir à mettre en échec la tentative de l'Algérie et faire en sorte que le prétendu jeune sahraoui soit écarté des travaux de la session.
M. Abderrahim M'Rad, président de l'université libanaise internationale et président du parti de l'Union, initiateur de cette rencontre, a confirmé à la MAP que c'est la délégation algérienne qui avait invité le prétendu jeune sahraoui à cette réunion et a fait figurer son nom sur la liste de ses représentants aux travaux de cette session.
"Nous ne pouvons tolérer ce genre d'atteinte aux intérêts du Maroc", a dit le responsable libanais, ajoutant que "tout ce qui touche le Maroc touche aussi le Liban qui est compréhensif de la position du Royaume".
La délégation des jeunes marocains à cette session est composée des représentants de la jeunesse istiqlalienne, de la jeunesse Ittihadie, de la jeunesse socialiste, du mouvement de la jeunesse démocratique progressiste et des organisations des jeunesses de l'UMT et de l'UGTM. map 21-11-2009

Sunday, November 15, 2009

Document exclusif : Aminatou Haïdar drapée dans l’étendard algérien avec l’ambassadeur Baali



Si des doutes pouvaient encore persister dans certains esprits, cette image exclusive vient tous les balayer : oui, Aminatou Haïdar, présentée par certains médias comme la « passionaria » du Front Polisario, est en réalité un agent du pouvoir algérien. Si ce n’était le cas, comment expliquer qu’elle accepte de poser drapée avec l’étendard algérien durant l’été 2008, en compagnie de l’ambassadeur algérien à Washington Abdallah Baali. Cette photo vient également éclaircir un certain nombre de zones d’ombres relatives aux déplacements et au train de vie de M. Haïdar, qui serait donc intégralement prise en charge par le pouvoir algérien. Contacté au téléphone par « Polisario Confidentiel », une source proche du ministère des affaires étrangères algérien explique : « L’argent importe peu, pourvu que des coups médiatiques puissent être montés pour gêner les marocains et continuer à détourner l’attention de l’opinion publique algérienne des vraies questions… ». Le fait que Aminatou Haïdar soit si proche d’Abdallah Baali est également un révélateur de la position de l’ambassadeur algérien à Washington dans le dispositif mis en place pour promouvoir le front Polisario à l’international. En effet, comme l’a dévoilé « Polisario Confidentiel », Abdallah Baali gère directement la question du Sahara aux Etats-Unis, assisté par le cabinet de lobbying « Foley Hoag », qui a encadré Aminbatou Haïdar lors de ses déplacements dans la capitale américaine et lui a organisé des entretiens avec la presse US.
Puisqu’ « une image vaut mille mots », cette photo exclusive de l’activiste en compagnie de son « sponsor » devrait faire méditer un certain nombre de sympathisants du Front Polisario, qui pensent que Mme Haïdar serait victime d’un mauvais procès de la part du Maroc. Ce dernier a, rappelons-le, a décidé de la renvoyer vers les Iles Canaries samedi 14 novembre 2009, après qu’elle ait refusé de s’acquitter des formalités d’entrée. Le militantisme serait-il soluble dans les pétrodollars ? Il semblerait que oui, puisque Mme Haïdar a semble-t-il cédé à la tentation, et s'est compromis avec le pouvoir algérien au point de tout accepter...
Polisario Confidentiel

Monday, November 09, 2009

L'association de défense des victimes de la répression dans les camps Tindouf adhère au contenu du discours royal

L'Association de défense des victimes de la répression dans les camps de Tindouf a exprimé son adhésion au contenu du discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, vendredi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte.
Dans un communiqué de l'Association, dont copie est parvenue à la MAP, l'Association souligne que "la question du Sahara est une question capitale tant pour le Maroc que pour les Marocains. Il s'agit d'une question d'existence et non d'une affaire de frontières".

L'association, dont le siège est à Boujdour, a indiqué que le discours royal est porteur d'un message clair aux adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume en rappelant que le temps des manÂœuvres et des complots est révolu.

Elle a également salué les démarches annoncées dans le discours royal relatives à la restructuration du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS) et la révision du champ d'action de l'Agence de développement des provinces sahariennes et de sa compétence territoriale afin de réaliser un développement économique et social équitable pour toute la région.

L'association s'est, par ailleurs, félicité du renouvellement de l'appel "la patrie est clémente et miséricordieuse", et de la disposition du Maroc à accueillir chaleureusement les séquestrés de Tindouf, faisant assumer la responsabilité de ce conflit fomenté à l'Algérie. MAP 10-11-2009